Reprise du message précédent :

 
MDR j'adore

 
Naïf !  

Je suis pas de ceux qui aiment foutre le bordel, mais le topic "manuscrit trouvé" du même auteur est une petite merveille, qui en continuant + longtemps aurait certainement gâché l'effet du premier post, exhalté, débrayé, inconcevable.
Hum, ça tient du génie.  

 
 
si tu avais répondu en premier à mes posts! tu es raffiné, tu as bien compris!

ou pédant...
je préfère raffiné.  
Koikilensoit, mon avis est subjectif.

 ui !

J'ai publié les "oeuvres" d'un proche. Je n'sais pas si c'est de la nouvelle poésie, de la ancienne ou de la présente. Ce que je sais, c'est que je trouve ça sympa. Je ne copie pas tous les écrits ici, puisqu'ils sont accessibles en ligne (cf ma signature).
Je met un exemple ici, histoire de donner une idée du truc :  

Tout le monde s'en fout de la poésie ?

Hé mec, on est au XXIe siècle... maintenant pour draguer y a le Speed Dating

C'est pas des poèmes pour chopper !

Ben visiblement c'est pas non plus des poèmes pour faire réagir

théoriquement, si. Encore faudrait il que certains daignent les lire !

Ben perso je préfère la version de Vivaldi ou celle de Brel, c'est tout

heu, vivaldi ça serait pas plutôt de la musique par hasard ?
Et, Brel, évidemment qu'y a pas grand monde qui supporterai la comparaison. C même insultant pour Brel de le comparer a ça.

L'auteur de ce topic me fait penser à Assurancetourix

Si, mais lui aussi c'est attaqué au thème des quatres saisons, c'est pour ça

Ouais, enfin, toutes disciplines confondues, tous auteurs confondus, il doit y avoir autrement + que 2 artistes qui ont utilisé les 4 saisons. Le thème de l'amour y en a aussi qqs uns. ça empêche pas que chaque oeuvre, bonne ou mauvaise, a une valeur de par son unicité ! ;-)

Et certaines oeuvres n'ont d'ailleurs pour seule valeur que leur unicité

Oui, mais pour le genre d'oeuvre dont tu parles, leur unicité est une immense qualité : si les trucs nuls étaient en plusieurs exemplaires, ce serait pire.  
Ps : tu faisais allusion au poème que j'ai posté un peu + haut ?

Le but de l'art n'est pas de faire des trucs uniques
 
Et sinon, oui, je parlais du poème posté plus haut. Il ne m'a pas du tout touché...

ça a le mérite d'être franc. On peut pas plair à tout le monde. Espérons qu'on pourra quand même plaire à certain !

y pas beaucoup d'amateur de vers ici dit donc !

Han  

tiens un ecrit pour un "copain" ce matin. "copain" celui avec qui l'on partage le pain.
 
au derrideur
 
ecrire sur le trait
sur le fil, sans retrait, au rasoir
traiter le sû, en jeter le sort
à celui qui repasse les plis, ornieres du logos
le derrideur
du plis, suplice, complice, duplicité dupliquée
pile
ride, lisse, dard, raide
les plis du rideau, devoilés
le repasseur, effaceur de plis, combleur d'ornieres
detourneur d'écoulements
au tournant il detourne, il contourne
le con-tourné, ouvert à l'attendu,
en face
le con-tourné à l'obstacle, l'outil efface le plis, le lisse
detend la matiere, oubli les marques, les traces passées
Repasser. Le repassage mis en scene
Trépasser encore à l'ennui.
 
En poesie, seule la contre-bande (hors contrôles) arrive à bon port. Donc pourquoi parler de sa liberation? puisqu'elle en est le moteur meme du desir de liberation.
 

Faudrait un spoiler interdit aux - 18 ans  

Voici, quelques poésie de mon âme...

Désarroi

J'ai rêvé un cour instant,
Que nous passerions un doux moment,
Enlacés devant ma cheminée
Mais je ne l'ai que rêvé,

La nature reprend ses droits,
Et l’astre restera froid.
Mon cœur se languit,
Et trouble mon esprit.

Ton image est en moi
C'est la tout mon désarroi,
Vers toi vont toutes mes pensées,
Même les plus insensées.

Depuis des heures je suis éveillé,
A l'idée de te retrouver.
Je voudrais te caresser,
Et dans mes bras te serrer.

Mais qu'est-ce qui me retiens,
De balayer d'un revers de main
Tous ces interdits
qui encombrent notre vie !

Je veux vivre avec toi cette passion,
Qui depuis des mois apportes ma raison
Je n'en peut plus de t'attendre,
Tant de souffrance cela m'engendre.

Je t'aime mon amour, comme je n'ai jamais aimé,
Et je souffre de ne pouvoir avec toi partager.
Que de si rares moments arrachés au temps,
Sans jamais avec toi les savourer pleinement

------------------------------------------------------------

Désir.

Le sexe l'envie inépuisable
Aux positions inimaginable
porteur de jouissement inoubliable
Au plaisir éternel immuable

A l'aboutissement du jaillissement
Oublié par le moment de tourbillonnement
Cette réticence inexpliquée
Les gestes à bout de sensualité

Provoquant la libération
Au sortie totale d'immersion
Le néant absolut des cris
Aiguës d'un charnel et vif

---------------------------------------

Guerre et malheur

La vie n'est qu’austère,
Enfermé dans cette sphère
Sous la monture du ciel
Englobant la faune et la flore
remplient d’amertume et de solitaire
Dans les mœurs de cette guerre
Horrifiée par ces malheurs d'atrocités

Orthographe, didiou ! Relisez-vous avant de poster !

Qualité, didiou ! Lisez-vous avant de poster !

Didiou, c'est quoi ça ?

Sinon, vous en pensez quoi de mon poème hormis quelques fautes ?

salut a tous
Ecrit il y a 3-4 mois, entre "Alexandre Dumas" et "Mairie de St ouen", paufiné le soir même à la maison ...
 
"Ruisseau souterrain aux relents putrides
Où les humains, créatures hybrides
Déambulent ainsi que des robots
Automates vivants, couleur de peau.
 
Comme un vieux volcan, par intermittence
Tu grondes, et tes sirenes intenses
Hurlent aux cloportes restés prostrés
Qu'ils n'ont plus temps pour descendre ou entrer.
 
Tes rames crissantes sont une lave
S'écoulant aussi vite et sans entrave
Dans des galeries froides et obscures
Où le béton a chassé la nature.
 
Et tandis que j'arpente tes couloirs
Jonchés d'affiches couleur, blanc et noir,
Le flot humain, sur le Styx embarqué
S'agglutine et prend place sur tes quais."

up  
 
(pour que survive un topic poesie sur ce forum ...)

Brrr, je up le topic, bien que je ne suis pas sûr qu'il est approprié à ma production qui n'est guère de la polésie, plus des chuires de mouche

Amour
Après m'avoir fait déplacer des montagnes
Maintenant, tu peines à faire vibrer mon âme
Amour
Après m'avoir fait survoler le bonheur
Maintenant tu me plonges dans le malheur
Amour
Après l'espoir d'une vie meilleure
Maintenant l'assurance de sombres heures
Amour
Après avoir ébloui ma vie
Maintenant, place à la nuit
 

une de perdue, dix autres sur Meetic, pleure pas bonhomme.

L'Emyr
 
On ne sait guère plus quand, quand on avait cet âge,
quand le fruit pourrissant à souillé nos belles pages...
de mémoire les adages des premiers m'ont apprit
que la barbe des sages masque leur vilenie.
 
Tendresse et cellophane semblent bien s'accorder
aux saluts qui se fanent dès le premier baiser,
coupables sans détour des instincts tantôt reîtres
et des histoires d'amour qui craignent à se permettre.
 
"On ne sait qu'un zéphyr d'une impropre bêtise
 quand le tissu s'étire aux doigts des convoitises,
 de mémoire de pénates ou de stèles insolentes :
 c'est une saison plate, insonore et puante."
 
On ronge dans son linceul, comme un sanglant phanal,
une image laissée seule à la fin d'un journal...
ils sont à ce qu'ils font comme l'infâme est concret :
au fond du carafon, on ne type nul ravet.
 
Je tisse de beaux velours de corolles violentées
comme cette fleur de badours où se jette l'épaté.
J'ignore les vraies saveurs d'un printemps d'épatement...
à me rêver vainqueur, je connais l'empâtement.
 
"On ne sait l'arme d'hast que laisse veiller l'enfant
 quand le ton se fait chaste tout aussi qu'insistant,
 de mémoire de condés - qui valent celle du passeur :
 c'est l'essence de l'épée qu'on empreint de douceur."
 
Le babillard s'avance au front des délinquances,
verbalise les carences de son coeur de faïence...
"Que voulez-vous donc faire...", dirons les acariâtres,
"... de ces quelques bouts d'ères qui se croient des emplâtres ?"
 
Ces héros au grand coeur qui châtrent à l'opinion,
pour pleurer comme ils pleurent : ils vous faut trois oignons.
Venez main au fleuret, vous, balourds aux pas lourds,
venez rouvrir ces plaies quand elle vont leur décours.
 
"On ne sait les encours ni la faux du pécou
 quand ce souffle parcourt les tendons de son cou,
 de mémoire de parents au mécompte sans pareil :
 c'est un poumon pesant, une croyance au réveil."
 
Au sommeil d'un saoulard tiré du corbillard,
aux misères d'une mère : un frère grimpe son frère...
les dieux de la vengeance prennent en queue l'épouvante
mais, derrière la grande anse, il n'est qu'ire hésitante.
 
Il arrive que le sang dans le sang s'amincisse
et qu'un profit d'antan se juge sous une sarisse...
un contrat incompris est un bon pour le drame :
je n'ai rien d'un contrit ni ne crois qu'à l'infâme.
 
"On ne sait ces crétules qui étranglent nos prismes
 quand le sang capitule aux blâmes de l'égotisme,
 de mémoire de gariottes ou de ghettos défaits :
 c'est le diable iscariote qui chatouille le cadet."
 
Pour se faire la colonge d'un premier tiers aimant,
le viol fausse en mensonges qu'il absout, bienfaisant...
on ne perd pas de vue, dans la têtes des salauds :
comme les egos vaincus font des mânes de cachots.
 
En hommages assassins, le chant des déraisons
nous rengaine ses quatrains qu'on fredonne du ceston,
qui égaient sans humour, nous donnent quoi s'abreuver
en contes de désamour qui ne peuvent s'achever.