Reprise du message précédent :

 
bah justement, un journal télévisé n'est pas tellement réaliste...Le JT montre ce qu'il veut bien et rend les choses toujours plus simples pour les rendre massivement compréhensibles. C'est exactement le contraire d'un portrait réaliste d'une société pour moi.
 
Pour les films d'horreur, j'avoue que je ne comprends même pas...
 
Pour ce qui est de la "culture pour lire Houellebecq" c'est pas forcément vraiment culture, c'est plutot (comme Kryptos l'a très bien compris ) une certaine finesse d'analyse et de recul sur les choses pour pouvoir discerner quand est-ce que Houellebecq fait un portait subtil et intelligent d'une société, et quand il décide d'aller plus loin par "provoc" ou "pour rire"...etc  
Si l'on ne fait pas cette distinction, on réduit Houellebecq à un écrivain immonde et puant...
 
voilou

Mouep, peut être, je voyais plus la "fiction" comme une histoire purement inventée mais qui tend à décrire la société d'aujourd'hui, je ne dis pas le contraire. Après, je dis juste qu'il n'y a rien d'extraordinaire dans ce qu'il écrit, je ne sais pas si c'est le seul d'ailleurs...

Je porte beaucoup de respect pour tout ses romans.
 
Et à propos de "réalisme" ou de crédibilité, dans Plateforme il est extrèmement exact sur phuket.
 
La Possibilité d'une Ile m'a complètement ébloui, c'est à la fois une oeuvre de SF très réussie, et un roman majeur de part les réfléxions et les constats faits sur la société actuelle.
 
Je ne lis pas beaucoup d'écrivains contemporains, mais ça m'étonnerait qu'il y'en ai d'autres qui aient les meme propos et idées. Ou alors quelques uns qui veulent copier le style.

 
Personellement, à part la fin et l'épilogue, je l'ai pas trouvé super, comparé à Extension du domaine de la lutte et Particules élémentaires, qui sont vraiment très bons.

j'ai adoré le jeu de piste entre les deux personnages, et le fait que houellebecq fait bien attention à donner les explications avec minutie, à faire durer le mystère. Et quand on commence à comprendre le lien entre les deux narrateurs...

up
 
j'ai relu il y a quelques jours les particules elementaires et la possbibilité d'une île d'une traite, et je me rends compte que j'avais zappé pas mal de trucs l'an dernier
 
je crois que j'avais deja posté avant mais bon, je plussoi e ce qu'a dit el_boucher, houellebecq me fait vraiment rire avec son humour douteux et le caractère de bruno par exemple dans les particules, (genre l'episode de la mort de janine ). live a prendre avec beaucoup de recul pour ne pas être indgigné toutes les dix pages. par contre je le trouve un peu trop complaisant avec la pédophilie/inceste , m'enfin bon faut bien qu'il vende ses bouquins

Si les coincés du cul sont choqués, c'est leur probleme, ça n'est qu'une fiction.

Le problème de Particules Elementaires, c'est le frère de Bruno... Mais c'est vrai que les premiers chapitres sur la jeunesse de Bruno c'est .

Quand il se masturbe dans le train
Les épisodes avec "Brasseur" sont aussi sympathiques. Mais on peut pas vraiment resumer tout en un post, il faut vraiment le lire pour comprendre, ça va assez loin

Houellebecq est quand même très fort pour décrire ce genre de situations. J'espère pour lui que ce n'est pas du vécu

faut que je relises ses romans

 
Cette fiction a un parfum d'actualité, avec sa discothèque qui saute précédant ainsi celle de Bali de quelques mois, mais aussi avec ce constat au fil des pages du total crash de cette libération sexuelle des années 1970 et retour de la misère sexuelle, total crash de notre civilisation de "civilisés" qui aurait du attirer tous les "sauvages" du reste du monde et qui fait horreur à ses propres membres, et finalement total crash de cette petite filière qu'ils essaient de monter pour eux et les autres bizarros sous une bombe religieuse (peu importe la religion, dans l'intolerance elles se valent toutes...)
 
Bref, un peu d'air frais dans ce cauchemar climatisé que devient l'occident, une fenetre perçée dans la lobotomie disséquée d'une voix douce - combien de gens heureux dans cette civilisation citée comme exemplaire ? Combien de contrebandiers vivent dans ce présent en rêvant d'autre chose ?
 
Cette fuite hors de cet occident s'arrêtera net aux frontières d'un autre monde, avec violence, aucune issue possible autre que la folie...
 
Plateforme est une de ces fleurs du mal peu commune, hélas.