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Auteur Sujet :

Ecrire un livre : vos romans amateurs (Màj du 1er post)

n°11659663
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 28-05-2007 à 17:45:53  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

cristal dambre a écrit :

Salut Arwen du soir,  
Rassures toi si comme moi tu es de Naoned ( Nantes) Tu es bien Breton n'en déplaise à certains !  Pour te faire plaisir je t'envoi un extrait de mon livre ( le milieu du prologue). Si quelqu'un aperçoit des fautes de style ou d'orthographe je compte sur lui pour me le dire. Merci.  
 
" Yves Kergoat retourna le malheureux afin de regarder d'où venait la blessure. Il jura lorsqu'il découvrit un long poignard planté près de l'omoplate, la lame avait sûrement traversé le coeur. Ses yeux se posèrent sur Hubert de de Saint Fleury avec inquiètude, puis il secoua la tête d'un air négatif devant l'interrogation muette de son lieutenant. Il n'y avait plus d'espoir, leur jeune Capitaine était mourant.


 
 
C'est la première fois que je joue au correcteur, mais je me dis qu'en essayant de corriger les autres je me corrige un peu moi meme. Donc c'est pas à prendre à la lettre.
 

Citation :

Yves Kergoat retourna le malheureux afin de regarder d'où venait la blessure.


 
bof. ..."à quel endroit le coup avait été porté" ou  "à quel endroit avait-il été blessé (touché)" ou "pour l'osculter et examiner la gravité de sa blessure" ou un truc ds le style.  
 

Citation :

près de l'omoplate


 
donc il s'est fait poignarder ds le dos ? Pourquoi pas "à la hauteur de l'omoplate" ou "au niveau de l'omoplate"  ou " juste en-dessous de l'omoplate" en précisant pourquoi pas, l'oblique de la lame et en hypothésant sur la façon dont il a été frappé ou reçu le coup puis en concluant sur

Citation :

la lame avait sûrement traversé le coeur


 
 

Citation :


Ses yeux se posèrent sur Hubert de de Saint Fleury avec inquiètude, puis il secoua la tête d'un air négatif devant l'interrogation muette de son lieutenant. Il n'y avait plus d'espoir, leur jeune Capitaine était mourant.


 
Peut-etre dépeindre un peu plus les expressions des personnages face à ce drame.


Message édité par Positiviste le 28-05-2007 à 17:54:03

---------------
ploum ploum tralala
mood
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Posté le 28-05-2007 à 17:45:53  profilanswer
 

n°11659729
druduss
Posté le 28-05-2007 à 17:50:59  profilanswer
 

Citation :

Citation :
Yves Kergoat retourna le malheureux afin de regarder d'où venait la blessure.
 
bof. ..."à quelle endroit le coup avait été porté" ou  "à quelle endroit avait-il été blessé (touché)" ou "pour l'osculter et examiner la gravité de sa blessure" ou un truc ds le style.  


 
Je propose :
Yves Kergoat retourna le malheureux afin de regarder où se situait la blessure.

n°11659761
cristal da​mbre
Posté le 28-05-2007 à 17:53:46  profilanswer
 

Je m'excuse pour le début du post je me suis trompée pour l'envoyer et j'ai été obligé de l'envoyer en deux fois. Il faut relire le dernier post pour comprendre le texte. De plus il s'agit du milieux de mon prologue et les explications ont été données bien avant.  

n°11659774
cristal da​mbre
Posté le 28-05-2007 à 17:54:39  profilanswer
 

druduss a écrit :

Citation :

Citation :
Yves Kergoat retourna le malheureux afin de regarder d'où venait la blessure.
 
bof. ..."à quelle endroit le coup avait été porté" ou  "à quelle endroit avait-il été blessé (touché)" ou "pour l'osculter et examiner la gravité de sa blessure" ou un truc ds le style.  


 
Je propose :
Yves Kergoat retourna le malheureux afin de regarder où se situait la blessure.


 
Oui tout à fait  :wahoo:

n°11659787
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 28-05-2007 à 17:55:55  profilanswer
 

cristal dambre a écrit :

Je m'excuse pour le début du post je me suis trompée pour l'envoyer et j'ai été obligé de l'envoyer en deux fois. Il faut relire le dernier post pour comprendre le texte. De plus il s'agit du milieux de mon prologue et les explications ont été données bien avant.


 
 bin dsl je vais pas te servir à grand chose, chuis nul en orthographe.
 
juste là, j'ai un doute :
 
"comme ci sa fiancée pourrait les entendre "

Message cité 1 fois
Message édité par Positiviste le 28-05-2007 à 18:01:01

---------------
ploum ploum tralala
n°11659908
cristal da​mbre
Posté le 28-05-2007 à 18:05:07  profilanswer
 

Positiviste a écrit :

bin dsl je vais pas te servir à grand chose, chuis nul en orthographe.
 
juste là, j'ai un doute :
 
"comme ci sa fiancée pourrait les entendre "


 
je ne pense pas qu'il y est des fautes d'orthographes mais peut être une faute de style " comme ci" n'est pas terrible mais je ne vois pars par quoi le remplacer. Si tu as une idée je suis preneuse merci.  

n°11660303
Amibe_R Na​rd
Posté le 28-05-2007 à 18:47:08  profilanswer
 


Citation :

Si quelqu'un aperçoit des fautes de style ou d'orthographe je compte sur lui pour me le dire. Merci.


 
" Yves Kergoat retourna le malheureux afin de regarder d'où venait la blessure. Il jura lorsqu'il découvrit un long poignard planté près de l'omoplate, la lame avait sûrement traversé le coeur. Ses yeux se posèrent sur Hubert de de Saint Fleury avec inquiètude, puis il secoua la  
 
/de de (un de de trop ?)
inquiétude  
/
tête d'un air négatif devant l'interrogation muette de son lieutenant. Il n'y avait plus d'espoir, leur Capitaine était mourant.
       De grandes rigoles de sang s'écoulaient de la blessure. La terre, tout autour de Kieran, était rougie. Il était exsangue, toutes couleurs s'effaçaient du beau visage que Tiphaine aimait tant caressser. Le jeune homme avait comprit que sa fin était proche. Dans son inconscience,  
 
/caresser
compris  
/
il crut voir sa bien aimée penchée au dessus de lui qui lui souriait tendrement mais hélas l'image s'évanouie. C'est pourquoi, il murmura ces mots, comme ci sa fiancée pourrait les  
 
/s'évanouit
 
comme si
pouvait
/
entendre de n'importe quel endroit où elle se trouvait.
 
/à voir s'il est utile de conserver " de n'importe quel endroit où elle se trouvait"
/
 
 
    " Mon amour, la mort est venue me chercher ce matin, alors que mon coeur était remplit de  
 
/rempli
/
joie à l'idée de te revoir et enfin pouvoir serrer dans mes bras ta taille si fine.
 
/et de pouvoir enfin
dans mes bras ta taille  (fait un peu bratata)
 
et de pouvoir enfin te serrer contre mon âme.
/
 
Toute nimbée de lumière, elle a tendu vers moi ses bras d'une blancheur opaline.
 
/qui ? La mort ou sa fiancée ?
 
En tout cas, pour un mourant, il est plutôt bavard  :)
 
Tu as une répétition de bras
/
 
Ils formaient comme un sublime écrin pour accueillir mon long corps fatigué et meurtri.
Croisant son regard de cristal plein d'amour, confiant et rassuré je m'y suis blottit.
 
/blottie (au féminin, sinon tu entendrais blottite)
donc là blotti
/
 
Pendant un court instant, il s'est confondu avec tes yeux si doux, puis j'ai senti sur mes lèvres, un doux baiser aussi léger que le frôlement des ailes d'un papillon.
J'ai su alors que cela ne pouvait être toi, je n'avais pas reconnu ta bouche brûlante de passion.
 
/à ce niveau, il sait déjà que ce n'est pas sa fiancée puisqu'il dit la mort est venue me chercher.
/
 
 
Pourtant j'étais si bien, ma petite, ma fièvre, cela est déraison de penser que le baiser de la  
 
/ma petite quoi ?
/
mort est froid, moi au contraire il m'a semblé tendre et agréable comme du velours.
Pendant un instant j'eus l'impression d'être dans tes bras, je n'avais plus peur, ma femme, mon  
 
/instant, (virgule) j'ai eu
/
amour.
C'est avec le coeur remplit de paix que j'ai suivi cette belle silhouette de femme qui avait ton  
 
/rempli
 
ici il ne peut dire suivi puisqu'il n'est pas encore mort : il murmure encore pour sa fiancée.
Donc, ce n'est plus le murmure d'un homme, mais le murmure d'une âme... et il faudrait le préciser.
/
 
visage mais qui n'était pas toi.
 
      Kieran voyait maintenant des célestes créatures blanches dont les voiles aériens s'étendaient tout autour de lui comme pour le recouvrir de leurs linceuls. Dans son inconscience, il entendire le rire du Marquis de Rolin félicitant Morcefer le sorcier de son joli  
 
/il entendit
/
planté de poignard.[/quotemsg]
 
 
Donc pour l'instant, le discours du mort à sa bien aimée n'est pas vraiment crédible. Et sans doute à remoduler pour le rendre plus crédible.
En se mettant à la place du mourant dont l'âme s'élève lentement hors du corps, c'est jouable.
Il lui faudrait d'abord confondre sa fiancée avec la mort (sans dire qu'il s'agit de la mort), puis se rendre compte qu'il s'agit d'une autre personne.
 
Ensuite la description devrait être au "je"
"Ils formaient comme un sublime écrin pour accueillir mon long corps fatigué et meurtri."
N'est plus vraiment possible avec le "je"
 
Un "je" d'amour  :)
Donc avec des petits mots doux
 
Bonne continuation !
Et bonne relecture pour ton roman
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°11660672
cristal da​mbre
Posté le 28-05-2007 à 19:36:24  profilanswer
 

Houlà ! je prends plein la figure là. Mais j'avoue que tes conseils sont interessants dsl pour les fautes d'orth ( plus de la moitié sont des fautes de frappes ) quant à Kieran il n'est pas tout à fait mort mais inconscient c'est pourquoi ses pensées sont inconhérentes et la suite du texte est : Soudain le jeune homme se figea, il émit un léger soupir dans ses yeux d'azur la petite flamme de vie s'était éteinte. Il venait de décèder.    

n°11661552
Amibe_R Na​rd
Posté le 28-05-2007 à 21:12:15  profilanswer
 

cristal dambre a écrit :

Houlà ! je prends plein la figure là. Mais j'avoue que tes conseils sont interessants dsl pour les fautes d'orth ( plus de la moitié sont des fautes de frappes ) quant à Kieran il n'est pas tout à fait mort mais inconscient c'est pourquoi ses pensées sont inconhérentes et la suite du texte est : Soudain le jeune homme se figea, il émit un léger soupir dans ses yeux d'azur la petite flamme de vie s'était éteinte. Il venait de décèder.


 
 
Salut
 
Plein la figure ?
 
J'espère qu'ils seront aussi méchants sur Cocyclic  :)
Et/Ou partout où tu donneras ton texte à lire.
 
Parce qu'il vaut mieux que l'on te donne à voir un maximum de problèmes "avant" l'envoi à l'éditeur, ton texte en ressortira plus fort.
Et c'est la seule chose qui compte en définitive.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°11666856
cristal da​mbre
Posté le 29-05-2007 à 11:33:19  profilanswer
 

Suivant tes conseils j'ai remanié le texte. Je l'ai mis au présent et à la dernière phrase au futur pour monter que le jeune homme n'était pas encore mort. Puis quand kieran s'adresse à sa fiancée, il utilise la deuxième personne du singulier alors que il parle de la mort il utilise la troisième ( normalement le texte est italique). S'il te plait peux tu dire le texte te semble mieux ainsi :
 
Mon amour la mort vient me chercher ce matin alors que mon coeur était rempli de joie à l'idée de pouvoir enfin serrer contre moi ta taille si fine. ( J'utilise le passé pour la jeune femme car il sait qu'il n'aura pas le temps de la revoir)  
Toute nimbée de lumière elle tend vers moi ses bras d'une blancheur opaline. ( rime avec fine)
Ils forment comme un sublime écrin pour accueillir mon long corps meutri.
Croisant son regard de cristal plein d'amour, tout contre elle je me blottis.
Par moment la raison me fait défaut, ma vision se trouble, ses yeux se confondent avec les tiens, je sens sur mes lèvres un baiser aussi doux que le frôlement des ailes d'un papillon.
Je comprends alors qu'il ne s'agit d'une autre car je ne reconnais pas ta bouche brûlante de passion.
Pourtant je suis si bien ma petite, ma femme, ma fièvre, ma désillusion Cela est déraison de penser que le baiser de la mort est froid.
Au contraire, il est tendre et agréable comme le plus doux des velours.
A cet instant, je n'ai pas peur mon amour.  
Mon âme sera en paix lorsque je suivrai cette belle silhouette de femme qui aura ton visage mais qui ne sera pas toi.              

mood
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Posté le 29-05-2007 à 11:33:19  profilanswer
 

n°11667727
cristal da​mbre
Posté le 29-05-2007 à 13:33:10  profilanswer
 

J'ai aperçu une faute d'étourderie je corrige : " je comprends alors qu'il s'agit d'une autre"  
 
Cordialement
cristal d'ambre

n°11670389
Amibe_R Na​rd
Posté le 29-05-2007 à 17:45:06  profilanswer
 

cristal dambre a écrit :

Suivant tes conseils j'ai remanié le texte. Je l'ai mis au présent et à la dernière phrase au futur pour monter que le jeune homme n'était pas encore mort. Puis quand kieran s'adresse à sa fiancée, il utilise la deuxième personne du singulier alors que il parle de la mort il utilise la troisième ( normalement le texte est italique). S'il te plait peux tu dire le texte te semble mieux ainsi :


 
 
Salut du jour, Cristal Dambre
 
 
Mon amour,  
(virgule)  
la mort vient me chercher ce matin alors que mon coeur était rempli de joie à l'idée de pouvoir enfin serrer contre moi ta taille si fine. ( J'utilise le passé pour la jeune femme car il sait qu'il n'aura pas le temps de la revoir)  
 
/oui, normal :)
/
 
 
Toute nimbée de lumière, (virgule)
 
elle tend vers moi ses bras d'une blancheur opaline. ( rime avec fine)
Ils forment comme un sublime écrin pour accueillir mon long corps meutri.
 
/meurtri
/
 
Croisant son regard de cristal plein d'amour, tout contre elle je me blottis.
Par moment la raison me fait défaut, ma vision se trouble, ses yeux se confondent avec les tiens, je sens sur mes lèvres un baiser aussi doux que le frôlement des ailes d'un papillon.
 
/à voir si "des ailes" est utile
que le frôlement ailé d'un papillon
 
car après doux, tu as des, d'un... soit trois dentales (mots en d), donc trois coups de dents, ce n'est plus le frôlement d'un papillon. C'est l'agressivité d'un chien qui infirme l'image que tu souhaites présenter au lecteur.
/
 
Je comprends alors qu'il s'agit d'une autre car je ne reconnais pas ta bouche brûlante de passion.
 
/Je tique un peu sur le mot comprendre... parce que s'il comprend seulement maintenant, pourquoi dit-il que la mort vient le prendre plus haut. Ou bien est-ce le lourd alors que qui me gêne ici
 
Je le comprends alors, il s'agit d'une autre : je ne reconnais pas ta bouche brûlante de passion
il s'agit d'une autre car je ne reconnais pas ta bouche brûlante de passion.
/
 
 
 
Pourtant je suis si bien ma petite, ma femme, ma fièvre, ma désillusion (point)
 
Cela est déraison de penser que le baiser de la mort est froid.
Au contraire, il est tendre et agréable comme le plus doux des velours.
A cet instant, je n'ai pas peur mon amour.  
Mon âme sera en paix lorsque je suivrai cette belle silhouette de femme qui aura ton visage mais qui ne sera pas toi.
 
 
 
Dans l'absolu, le texte est mieux tourné.
 
Pourtant, tu joues de rimes...  
A la suite d'un crime
Ne crains-tu pas
Que d'un tel trépas
On ne puisse croire
Cette partie illusoire ?
 
Sauf si ton héros était poète plutôt que Capitaine, ou poète plus que Capitaine.
 
 
Soudain le corps du jeune homme se figea, après un léger soupir.  
Dans ses yeux d'azur, la petite flamme de vie poétique s'était éteinte.  
 
Yves Kergoat souleva le corps de son Capitaine (dans ses bras puissants), autant pour masquer sa peine que deux larmes naissantes.
 
 
Ce qui permet d'expliquer le pourquoi de la rime poétique (que tu utilises), et peut-être aussi la sensation éprouvée par le Capitaine d'être enserré par deux bras opalins  :)
 
N'en reste pas moins que c'est un mourant bavard  :)
Un peu à la manga, où les deux combattants ont besoin d'expliquer en long, en large, en travers, sur la diagonale et en pliant les cheveux en quatre, qui ils sont et pourquoi ils sont là (Les chevaliers du zodiaque en est le type même)
 
 
Autre point de détail, ne mets pas ici que ton héros voit les méchants. Le poignard peut suffire à expliciter qui ils sont... Sauf si ton héros revient des morts, et même là, lui sait qui l'a tué. Bref, il te faut garder un peu de suspens pour la suite.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°11670807
cristal da​mbre
Posté le 29-05-2007 à 18:21:19  profilanswer
 

Il s'agit du milieu de mon prologue et beaucoup d'evenements se sont passés avant, notamment une bataille navale et un duel oposant Kieran a son ennemi intime Gaétan de Rolin. Bien qu'ayant remporté la victoire, le jeune homme est lâchement assassiné par un des hommes d'équipages de son ennemi qui le poignarde dans le dos.  
 
Merci tes judicieux conseils Amibe_Renard  

n°11700243
-redmoon-
Weird is relative...
Posté le 01-06-2007 à 15:24:59  profilanswer
 

Bonjour à tous,

 

Ca fait un bout de temps que je suis en mode lurking sur ce topic qui, ma foi,est fort interressant.
J'écris également (Ouah,super original!) et je suis tentée de vous faire partager ces merveilles d'originalité, de divertissement et de dépaysement (Oulah je m'égare...).
Seulement voilà :
1 - La plupart des chose que j'écris me semblent après relecture (pas immédiate, mais quelques jours, quelques semaines plus tard) absolument nazes.
Enfin disons que dans ma tete, il y a une suite logique à l'histoire, mais là comme ca, tout seul, ce bout de texte ne veux rien dire. (J'ai la facheuse tendanceà 'ecrire d'abord des scenes qui me tiennent à coeur et ensuite, d'autres scènes, et peut être qu'après, eventuellement, il y a un début d'hypothèse d'idée de fusionner ces morceau pour en faire une oeuvre dont rougirait Robin Hobb/Tolkien/Jules Verne (Rayez la mention inutile ou , remplacer par l'auteur de votre choix)
2 - Le sujet du topic est "Ecrire un livre, un roman", je ne peux pas proposer de texte suivi, de par ma manière d'écrire.
3 - Last but not least, Moi : super timide

 


Mais bon faut bien se lancer un jour, et seule,je n'arriverais pas à voir les incohérence, fautes etc.
L'histoire que je suis en train d'écrire est du genre fantastique (magie, roman initiatique toussa toussa), mais il n'en est fait mention nulle part dans cet extrait (de fantastique), on y est pas encore.
Si vous avez des conseils, si vous voyez beaucoup de fautes, merci de votre aide.
Je sais qu'on ne peut pas se prononcer sur unsi court extrait, mais au moins pour la syntaxe, la cohérence grammati_cale toussa...
Enfin bref, je me disperse, voici le texte :

 

_________________________________________________________________

 

Je vais tuer mon voisin du dessus.
Je ne sais pas encore comment, mais je vais le faire.
Où alors, c’est moi qui vais me suicider.
Sa musique va finir par me rendre complètement givrée.
Comprenez-moi, je ne suis pas spécialement intolérante, je peux même parfaitement concevoir que certaines personnes sur cette terre n’écoutent pas la même musique que moi. C’est un fait : tout les goûts sont dans la nature (pas les meilleurs dans certains cas...) et on n’y peut rien.
Je peux donc accepter que mon voisin du dessus n’écoute pas de la bonne musique (si, si, je vous assure).
Mais pas si fort.
Je peux aussi accepter l’idée que certaines personnes aient envie de faire la fête le soir.
Mais pas tout les soirs.
Je peux enfin accepter le fait que certaines personnes aient envie de beugler - tel le veau primaire à qui on aurait refusé sa portion journalière de maïs moisi - jusqu’à deux heures du matin.
Mais pas à partir de deux heures du matin.
En résumé, je peux accepter beaucoup de choses de la part de beaucoup de personnes.
Mais pas de mon voisin du dessus.

 

Et si ce n’était que la musique.
Il faut préciser que mon voisin à vit avec le démon des escarpins. Une espèce de grande bringue à la démarche bovine qui, pour une raison qui m'échappe encore, a la fâcheuse manie de déambuler dans l'appartement en pleine nuit, chaussée de ses claquettes montées sur pics à glace dernier cri. Top tendance. Top bruyant...
Celle que l'on apellera "Truc" possède également un merveilleux organe vocal qui, parvient a reveiller nuit après nuit le bambin agé de tout juste un an de mes voisins du dessous. Ne me demandez pas comment, je laisse votre imagination fertile faire le reste. Sauf que moi, au final j'ai la stéréo... Pratique au ciné, moins au dodo.

 

Une célèbre phrase dit, je cite : «  La liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres »
Théorie : Mon voisin du dessus - les uns - devrait logiquement, en référence a cette phrase non dénuée de bon sens - je précise bien, « devrait » - faire moins de bruit - voire baisser un petit peu le volume-  afin que Je - les autres - puisse dormir.
Pratique : Mon voisin ne doit pas être au courant qu’il existe un tel dicton. Sinon, je suis persuadée qu’il respecterait ma liberté de dormir.
Conclusion : Penser à racheter une boite de bouchons d'oreille, je suis presque à court...

 

Bien évidemment, je suis déjà allée, et ce, à plusieurs reprises, demander poliment à mon voisin de faire quelque chose pour cesser ce vacarme incessant.
La première fois, c’était il y a approximativement 6 mois. Je venais juste d’emménager. Le premier samedi soir, j’ai eu droit à tout l’album des hits disco en boucle (Ah, nostalgie, quand tu nous tiens...).
Bon, c’était un samedi soir. Je n’allais pas commencer à râler. Tout le monde fait la fête le samedi soir. J’avais heureusement une boite de boules Quiès dans un carton quelque part. Après les avoirs trouvées, j’en mettais une paire avec minutie et m’endormais dans les bras de Morphée. Pas de problème.
Seulement voilà, je commençais mon nouveau travail le lundi matin. Après un dimanche passé à déballer des cartons et à commettre un génocide de cafards (Apparemment, l’ancien locataire avait un peu trop respecté la liberté de ces petits coprophages), je réglait mes trois réveils (un à 7h, un à 7h15 et le dernier à 7h30 - on n’est jamais sûrs de rien) et m’allongeait dans mon lit, parée pour commencer une nouvelle vie, une bouteille d’insecticide à portée de main en cas d’attaque imprévue de mes nouveaux ennemis.
Vers 23h30 je sombrais dans un sommeil profond.
C’est alors qu’a 2h du matin, la sono du voisin se mit à hurler des insultes dans une langue étrangère que, dans mon état végétatif, j’étais incapable de décrypter.
En priant pour que tout cela s’arrête très vite, je tentais de faire abstraction de la version dominicale de « Saturday night fever » qui se passait juste au dessus de ma tête.
En vain.
Je leur laissais 5 minutes de répit en me disant qu’ils allaient bien se rappeler que des gens vivaient à proximité de chez eux et que ce n’était pas correct de les empêcher de dormir.
Ils avaient dû oublier.
15 minutes plus tard, se rajoutèrent au tube du moment, des rires gras et des talons claquant sur le parquet (vous voyez, qu'est ce que disais ?).
Je regardait l’horloge : 2h43.
L’idée de cogner sur le plafond avec un manche à balai me traversa l’esprit, mais je décidait plutôt d’aller directement me présenter.
Apparemment, personne à part moi n’avait eu l’idée de venir se plaindre. N’y avait-il que mon appartement qui était mal insonorisé ?
Possible. Mais j’en doutais. C’est typique. Les gens préfèrent ne pas dormir plutôt que d’aller se plaindre du bruit. On ne sait jamais, on pourrait tomber sur un serial killer, ou un dealer de crack muni d’un couple de pitbulls nourris au yaourt.
Mais là, c’était vraiment trop fort. Même avec le niveau d'audition du professeur Tournesol, on pouvait parfaitement entendre tout ce qui se passait dans cet appartement.
N’ayant entendu aucun aboiement ni cris de douleur suspects, je tentais ma chance.
J’enfilais un vieux pull, un bas de survet’, mes pantoufles, et, armée de mon plus grand sourire, je montais sonner à la porte de la discothèque.
Pas de réponse.
J’essayais de frapper directement à la porte.
Toujours pas de réponse.
Je réessayais la sonnette. Sans succès.
Il faut dire qu’avec le volume du son, je n'etais pas particulièrement etonnée qu’ils ne m’entendent pas.
Je réessayais pendant dix minutes, puis, comprenant que mon opération commando ne mènerait à rien, je décidait de retourner me coucher et d’aller les revoir le lendemain pour leur demander d’éviter de faire trop de bruit la semaine.
En attendant, je remettais mes bouchons d'oreille et avec un grand effort d’imagination, j’imaginais le silence et tentait de dormir.

 

Mon voisin doit être un homme important, il est pour ainsi dire insaisissable. Ce ne fut que quelques jours plus tard que je réussissait à lui faire barrage dans l'escalier.
-Excusez-moi, je suis votre voisine de dessous.
-Ha, bonjour!
-Oui, c'était juste pour vous demander de baisser un peu le son de la musique la nuit. Vous comprenez, je travaille très tôt et...
-Ho, excusez-moi, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un qui vivait en dessous (Ben tiens, tu ne m'a pas vu le jour de mon emmenagement peut-être... M'enfin...), on fera plus attention, c'est promis.
-Oui merci, parceque vous savez, on entends tout ce qui se passe.
Il prit un air intrigué
-Tout?
Je m'approchait un peu plus de lui et savourais ce moment
-Oui, tout...
Lorsque son teint pris la couleur d'un  médicament anti-diarréhique, je compris que le but avait été atteint. Un peu mesquin me direz-vous, mais tellement satisfaisant. Et après tout, c'était la pure vérité. Pas la peine de rougir.
Le soir même, je m'endormais dans le sommeil le plus doux et le plus reconstructeur possible, un sourire de béatitude au coin des lèvres.
Malheureusement pour moi, cette merveilleuse experience dura approximativement une semaine.
Mon voisin oublia de nouveau mon existence.
Et ma liberté chérie.

 

Moralité ?
Il n’y pas de bons voisins.
Il y a de bons appartements.
Bien insonorisés.

 


_________________________________________________________________

 

Merci d'avance de vos réponses :)


Message édité par -redmoon- le 01-06-2007 à 18:29:53
n°11704425
Bubullange
Nevermind...
Posté le 01-06-2007 à 22:42:03  profilanswer
 

:hello: Salut à tous. :hello:  
Je suis nouvelle sur le forum. Je suis en train d'écrire une histoire, ou en tout cas un début d'histoire, plus pour m'occuper et me divertir que pour le publier.  
Mais, je ne sais pas du tout si mon "travail" est affreusement nul ou génial bien que j'en doute vraiment!
Si vous pouviez me donner des conseils ou des critiques, ça serait avec plaisir. Merci  :)  
 
Voici le début du "livre" :  
Nicolas et Julie étaient allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel. L’été commençait juste mais les badauds parcourraient déjà les rues avec des plans de métro ou des guides touristiques. Des groupes de touristes se mélangeaient, puis se séparaient, et rejoignaient leur guide et son parapluie vif, son nounours au bout d’une perche ou son masque africain… Chaque guide avait son symbole, et, pour ne pas se perdre, les voyageurs devaient essayer de reconnaître ou de retenir le leur. Dans ce mélange hétéroclite, se côtoyaient des gens du quatre coins du monde, toujours accompagné du fidèle ami : l’appareil photo. Sous la gigantesque tour, s’étalaient d’immenses files d’attente pour atteindre les ascenseurs ou plus rarement les escaliers. Au centre, bien en dessous du paratonnerre planté au sommet de la construction, des jeunes avec des écriteaux « câlins gratuits » enlaçaient les passants ; un peu d’amour et de gentillesse dans ce monde de brute. Sur la pelouse fraîchement taillée, des groupes plus ou moins âgés jouaient aux cartes, s’enlaçaient, pique-niquaient, bavardaient et riaient bruyamment. Beaucoup de étudiants et de lycéens venaient décompresser après le stress des diverses épreuves et tests qu’ils avaient du affronter ou tout simplement pour fêter le début des vacances. Beaucoup d’entre eux devaient maintenant choisir quelle voie ils emprunteront toute leur vie.
Julie et son ami Nicolas avaient passé sans problème et avec succès leurs examens : Nicolas avait excellé dans les matières scientifiques et les langues, Julie, en sciences, mathématiques, histoire et en français. La jeune fille se destinait maintenant, comme ses parents, avant elle, à une carrière de médecin. Elle adorait depuis toujours, la biologie et étudier les humains, autant physiquement que psychologiquement. Elle s’allongea sur le tapis vert naturel. C’était une jolie jeune fille de dix-huit ans aux longs cheveux châtains et aux yeux clairs. Elle était petite mais possédait des formes que beaucoup enviaient. Bien qu’assez timide, elle avait toujours le sourire aux lèvres. Elle se retourna et observa le jeune homme près d’elle. Quand ils s’étaient rencontrés, il y a environ cinq ans, elle était tombée secrètement amoureuse de lui, cela les avait beaucoup rapproché. Depuis, ils ne se quittaient plus. Ses sentiments pour Nicolas s’étaient peu à peu estompés mais ils étaient restés comme gravés dans son coeur. Lui, avait aussi 18 ans, des cheveux bruns ébouriffés et des yeux verts expressifs. C’était un grand jeune homme musclé, rempli d’humour. Au contraire de la vie calme et rangée que voulait son amie, il  rêvait d’aventures et de découvertes. Tout petit déjà, il s’imaginait semblable à Frodon en train de porter l’anneau maléfique jusque dans le cheminée de l’antre de Sauron, ou encore sauver le monde comme SpiderMan, Batman et tout autre héros.  Il ne savait qu’une chose de son avenir : qu’il ne voulait pas s’ennuyer.

n°11705455
druduss
Posté le 02-06-2007 à 00:08:02  profilanswer
 

Un commentaire pour chacun :
 
@Bubullange;
 

Citation :

L’été commençait juste mais


 
Et s'il commençait faux ?  ;)  
Je trouve ce début de phrase mauvais, à changer donc.
Quelques exemples : "L'été commençait à peine...", "La chaleur naissante rappellait l'été à venir..."
Enfin bref, ce petit début est à changer, selon moi tu dois expliquer pour l'été commence (quand même pas à cause des touristes ?).
 

Citation :

plus pour m'occuper et me divertir que pour le publier.


 
Tu est dans le bon état d'esprit  :)  
 
 
@redmoon;
 

Citation :

Sa musique va finir par me rendre complètement givrée.


 
cinglé.
C'est toujours ce terme qui est reprit ? C'est parceque c'est efficace.
 

Citation :

1 - La plupart des chose que j'écris me semblent après relecture (pas immédiate, mais quelques jours, quelques semaines plus tard) absolument nazes.
Enfin disons que dans ma tete, il y a une suite logique à l'histoire, mais là comme ca, tout seul, ce bout de texte ne veux rien dire. (J'ai la facheuse tendanceà 'ecrire d'abord des scenes qui me tiennent à coeur et ensuite, d'autres scènes, et peut être qu'après, eventuellement, il y a un début d'hypothèse d'idée de fusionner ces morceau pour en faire une oeuvre dont rougirait Robin Hobb/Tolkien/Jules Verne (Rayez la mention inutile ou , remplacer par l'auteur de votre choix)


 
Normal, essaye de faire un plan de récit. Peu importe dans quel ordre tu écris les scènes si elles s'insèrent dans un plan.
Sinon tu peux aussi aller lire des blogs d'écrivains amateurs (ou pas) afin de découvrir leurs techniques.
 

Citation :

2 - Le sujet du topic est "Ecrire un livre, un roman", je ne peux pas proposer de texte suivi, de par ma manière d'écrire.


 
Normal, en tant qu'auteur débutant on recommence sans cesse de nouveaux textes en abandonnant les anciens.
Ca nous permet d'évoluer plus vite.
 

Citation :

3 - Last but not least, Moi : super timide


 
On l'est tous au début, ça passe avec le temps  ;)

n°11707075
-redmoon-
Weird is relative...
Posté le 02-06-2007 à 12:32:40  profilanswer
 


Citation :


cinglé.
C'est toujours ce terme qui est reprit ? C'est parceque c'est efficace.


 
Tout d'abord, merci pour ta réponse.
Par contre je ne comprend pas ce que tu entends par "C'est toujours ce terme qui est reprit ? " : quel terme ? Givrée? Cinglée ?
Moi pas comprendre...  :sweat:  

Citation :


Normal, essaye de faire un plan de récit. Peu importe dans quel ordre tu écris les scènes si elles s'insèrent dans un plan.
Sinon tu peux aussi aller lire des blogs d'écrivains amateurs (ou pas) afin de découvrir leurs techniques.


Oui,c'est ce que je fais, ce que je voulais dire, c'est que si je poste des extraits de la même histoire, ca peut sembler incohérent puisque en quelques chapitres, il peut se passer beaucoup de choses :)
 

Citation :

Normal, en tant qu'auteur débutant on recommence sans cesse de nouveaux textes en abandonnant les anciens.
Ca nous permet d'évoluer plus vite.


Plus vite je sais pas, mais c'est sur que ca aide.
Faire et defaire c'est toujours travailler, et quoi que l'on écrive, le style vient avec au fur et mesure, on comprend les erreurs à ne pas faire.
Mais il peut arriver un moment ou à force de se dire "ca va pas",on jette tout et même ce qui pourrait être potentiellment bon. Même si c'est un 100è (ou moins) de ce que tu as ecris.
C'est pourquoi je cherche à faire partager ce que j'ecris, pour avoir des avis plus objectifs que le mien. Et avec un peu de chance, si je peux vous arracher un sourire, c'est dejà enorme :)
 

Citation :

On l'est tous au début, ça passe avec le temps  ;)


Promis ?
:)

n°11707317
Bubullange
Nevermind...
Posté le 02-06-2007 à 13:12:40  profilanswer
 

" L’été venait à peine de commencer mais déjà les badauds parcourraient les rues avec des plans de métro ou des guides touristiques. "
 
C'est mieux comme ça ? Je ne sais pas trop comment formuler la phrase ...
 
Merci de tes conseils, en tout cas  
 
Lena

n°11707393
Borabora
Dilettante
Posté le 02-06-2007 à 13:24:46  profilanswer
 

Bubullange a écrit :

" L’été venait à peine de commencer mais déjà les badauds parcourraient les rues avec des plans de métro ou des guides touristiques. "


On ne voit pas trop de touristes se balader dans les rues avec des plans du métro. On les voit plus dans le métro. ;) Et quand bien même, le "ou" devrait plutôt être un "et". Le fait d'avoir un plan du métro n'exclut pas d'avoir aussi un guide touristique.

n°11707704
druduss
Posté le 02-06-2007 à 14:14:15  profilanswer
 

Citation :

Tout d'abord, merci pour ta réponse.  
Par contre je ne comprend pas ce que tu entends par "C'est toujours ce terme qui est reprit ? " : quel terme ? Givrée? Cinglée ?  
Moi pas comprendre...    


 
Ce que je veux dire, c'est que givré est assez étrange. Dans ce cas là on 90% des gens utilisent "cinglé", qui va très bien.
 

Citation :

Mais il peut arriver un moment ou à force de se dire "ca va pas",on jette tout et même ce qui pourrait être potentiellment bon. Même si c'est un 100è (ou moins) de ce que tu as ecris.


 
Oui, moi je laisse de côté et je recommence de nouveaux textes.
C'est l'évolution  ;)  
Récemment j'ai essayé de reprendre un de mes anciens textes et de le remettre au goût du jour. J'ai presque réussi, dans le sens où la dernière version est bien plus lisible que la première. Malheureusement c'est l'histoire elle-même qui est trop faible pour plaire vraiment.
 

Citation :

Promis ?


 
Promis, expérience personnelle.
 
 
 

Citation :

" L’été venait à peine de commencer mais déjà les badauds parcourraient les rues avec des plans de métro ou des guides touristiques. "  
 
C'est mieux comme ça ? Je ne sais pas trop comment formuler la phrase ...


 
C'est en effet mieux.
Mais ce que je voulais dire, c'est que tu pourrais faire une courte description de ce début d'été  ;)

n°11708696
Bubullange
Nevermind...
Posté le 02-06-2007 à 17:32:09  profilanswer
 

J'ai rajouté des élements et en ai modifié d'autres.
 
 Nicolas et Julie étaient allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel. L’été venait à peine de commencer, mais l’air était suffocant comme en plein mois d’août. Durant ses trois dernières années, du Canada à l’Antarctique, de la Polynésie, au centre de l’Afrique, partout sur la planète bleue, le climat et la météo, s’étaient détraqués. Le temps s’était considérablement réchauffé. En hiver, il ne neigeait plus ; l’été, toujours plus chaud, était synonyme de sécheresse et de canicule. Aux pôles, les glaciers et les icebergs fondaient de plus en plus ; et le niveau de la mer augmentait petit à petit. Malgré, ce réchauffement climatique inquiétant, les habitants de la belle planète malade ne faisaient  rien, ou vraiment pas grand-chose, pour arranger les choses. Ils continuaient leur petit bonhomme de chemin, se justifiant faiblement : « à quoi bon faire quelque chose ? Ils étaient individuellement trop petits et insignifiants. Cela ne servirait à rien, alors pourquoi donc essayer et se compliquer la vie.
Dans Paris les badauds, insouciants et désinvoltes, parcourraient les rues avec des plans de la ville et des guides touristiques.
 
Je ne savais pas trop, druduss, ce que tu entendais par une description du début de l'été...
 
Lena

n°11709033
druduss
Posté le 02-06-2007 à 18:23:16  profilanswer
 

"L’été venait à peine de commencer, mais l’air était suffocant comme en plein mois d’août."
 
Amplement suffisant, c'est à quoi je pensais.
Pour ce que tu as rajouter : ok, c'est bien, si tu tiens à parler de la pollution ou du rechauffement climatique.

n°11709092
Bubullange
Nevermind...
Posté le 02-06-2007 à 18:35:36  profilanswer
 

Oui parler du rechauffement climatique est bien dans l'état d'esprit de l'histoire.  
Enfin,  
Merci  
Si tu as d'autres critiques... n'hésite pas !
 
Lena

n°11710804
Amibe_R Na​rd
Posté le 02-06-2007 à 22:22:17  profilanswer
 

Salut Redmoon  
 

Citation :


Ca fait un bout de temps que je suis en mode lurking sur ce topic qui, ma foi,est fort interressant.
J'écris également (Ouah,super original!) et je suis tentée de vous faire partager ces merveilles d'originalité, de divertissement et de dépaysement (Oulah je m'égare...).
Seulement voilà :  
1 - La plupart des chose que j'écris me semblent après relecture (pas immédiate, mais quelques jours, quelques semaines plus tard) absolument nazes.
Enfin disons que dans ma tete, il y a une suite logique à l'histoire, mais là comme ca, tout seul, ce bout de texte ne veux rien dire. (J'ai la facheuse tendanceà 'ecrire d'abord des scenes qui me tiennent à coeur et ensuite, d'autres scènes, et peut être qu'après, eventuellement, il y a un début d'hypothèse d'idée de fusionner ces morceau pour en faire une oeuvre dont rougirait Robin Hobb/Tolkien/Jules Verne (Rayez la mention inutile ou , remplacer par l'auteur de votre choix)
2 - Le sujet du topic est "Ecrire un livre, un roman", je ne peux pas proposer de texte suivi, de par ma manière d'écrire.
3 - Last but not least, Moi : super timide


 
Pour une super timide, tu te lances plutôt bien :)
 
 
Pour ce qui est des textes nazes, l'auteur est assez mauvais juge de son propre travail.
 
Jules Verne, c'est quand même un peu limite de nos jours. L'époque voulait qu'il y ait une distribution des connaissances au travers de l'histoire : la connaissance du monde, pour une population qui ignorait tout ou presque du reste du monde et des dernières avancées technologiques (le sous-marin par exemple, et les équipements de plongée).
 
Fusionner les morceaux. Oui, dès que tu as une fin à ton histoire, la fusion devient possible.
Sinon, tant que tu hésites entre le caramel mou et l'or limpide, c'est foutu, parce que tu ne vises pas le même public.  :)
 

Citation :


Je sais qu'on ne peut pas se prononcer sur unsi court extrait, mais au moins pour la syntaxe, la cohérence grammati_cale toussa...
Enfin bref, je me disperse, voici le texte :  


 
Si, on peut se prononcer.
 
Il y a de l'idée.
Une promesse au début qui s'échoue un peu trop sur la moralité en bas de texte, pour être viable.
Il y a aussi des anecdotes. Et une bonne entrée en matière.
Avec de l'humour, dans les parenthèses.
 
 
_________________________________________________________________
 
Je vais tuer mon voisin du dessus.
Je ne sais pas encore comment, mais je vais le faire.
Où alors, c’est moi qui vais me suicider.
Sa musique va finir par me rendre complètement givrée.
Comprenez-moi, je ne suis pas spécialement intolérante, je peux même parfaitement concevoir que certaines personnes sur cette terre n’écoutent pas la même musique que moi. C’est un fait : tout les goûts sont dans la nature (pas les meilleurs dans certains cas...) et on n’y peut rien.
 
/tous les
/
 
Je peux donc accepter que mon voisin du dessus n’écoute pas de la bonne musique (si, si, je vous assure).  
Mais pas si fort.
Je peux aussi accepter l’idée que certaines personnes aient envie de faire la fête le soir.  
Mais pas tout les soirs.
 
/tous les
/
 
Je peux enfin accepter le fait que certaines personnes aient envie de beugler - tel le veau primaire à qui on aurait refusé sa portion journalière de maïs moisi - jusqu’à deux heures du matin.  
Mais pas à partir de deux heures du matin.
En résumé, je peux accepter beaucoup de choses de la part de beaucoup de personnes.
Mais pas de mon voisin du dessus.
 
Et si ce n’était que la musique.
Il faut préciser que mon voisin à vit avec le démon des escarpins. Une espèce de grande  
 
/voisin à (?) c'est quoi le a ?
/
 
bringue à la démarche bovine qui, pour une raison qui m'échappe encore, a la fâcheuse manie  
 
/démarche bovine = boum boum boum.
Là, c'est le tic tic tic de l'échassier
/
de déambuler dans l'appartement en pleine nuit, chaussée de ses claquettes montées sur pics à glace dernier cri. Top tendance. Top bruyant...
Celle que l'on apellera "Truc" possède également un merveilleux organe vocal qui, parvient a  
 
/appellera
/
reveiller nuit après nuit le bambin agé de tout juste un an de mes voisins du dessous. Ne me  
 
/à réveiller
nuit après nuit entre virgule
âgé
/
demandez pas comment, je laisse votre imagination fertile faire le reste. Sauf que moi, au final j'ai la stéréo... Pratique au ciné, moins au dodo.
 
Une célèbre phrase dit, je cite : «  La liberté des uns s’arrête là ou commence celle des autres  
 
/là où
/
»
Théorie : Mon voisin du dessus - les uns - devrait logiquement, en référence a cette phrase  
 
/à cette
/
non dénuée de bon sens - je précise bien, « devrait » - faire moins de bruit - voire baisser un petit peu le volume-  afin que Je - les autres - puisse dormir.
Pratique : Mon voisin ne doit pas être au courant qu’il existe un tel dicton. Sinon, je suis persuadée qu’il respecterait ma liberté de dormir.
Conclusion : Penser à racheter une boite de bouchons d'oreille, je suis presque à court...
 
/boîte
/
 
 
Bien évidemment, je suis déjà allée, et ce, à plusieurs reprises, demander poliment à mon voisin de faire quelque chose pour cesser ce vacarme incessant.
La première fois, c’était il y a approximativement 6 mois. Je venais juste d’emménager. Le premier samedi soir, j’ai eu droit à tout l’album des hits disco en boucle (Ah, nostalgie, quand tu nous tiens...).
Bon, c’était un samedi soir. Je n’allais pas commencer à râler. Tout le monde fait la fête le samedi soir. J’avais heureusement une boite de boules Quiès dans un carton quelque part.  
 
/boîte  (à ne pas confondre avec le verbe boiter, qui donne boite et trouble tous les correcteurs orthographiques)
/
Après les avoirs trouvées, j’en mettais une paire avec minutie et m’endormais dans les bras de  
 
/les avoir
/
Morphée. Pas de problème.
Seulement voilà, je commençais mon nouveau travail le lundi matin. Après un dimanche passé à déballer des cartons et à commettre un génocide de cafards (Apparemment, l’ancien locataire avait un peu trop respecté la liberté de ces petits coprophages), je réglait mes trois  
 
/je réglai
/
réveils (un à 7h, un à 7h15 et le dernier à 7h30 - on n’est jamais sûrs de rien) et m’allongeait  
 
/sûr
/
dans mon lit, parée pour commencer une nouvelle vie, une bouteille d’insecticide à portée de main en cas d’attaque imprévue de mes nouveaux ennemis.
Vers 23h30 je sombrais dans un sommeil profond.
 
/23h30, (virgule)
je sombrai  (nous sombrâmes, donc je sombrai)
/
 
C’est alors qu’a 2h du matin, la sono du voisin se mit à hurler des insultes dans une langue  
 
/qu'à
/
étrangère que, dans mon état végétatif, j’étais incapable de décrypter.
En priant pour que tout cela s’arrête très vite, je tentais de faire abstraction de la version  
 
/je tentai
/
 
dominicale de « Saturday night fever » qui se passait juste au dessus de ma tête.
 
/qui battait son plein (car passait signifie qu'elle va s'en aller, elle passe... mal dans ce cas précis ;) )
/
 
En vain.
Je leur laissais 5 minutes de répit en me disant qu’ils allaient bien se rappeler que des gens  
 
/laissai
/
vivaient à proximité de chez eux et que ce n’était pas correct de les empêcher de dormir.
Ils avaient dû oublier.
15 minutes plus tard, se rajoutèrent au tube du moment, des rires gras et des talons claquant sur le parquet (vous voyez, qu'est ce que disais ?).
 
/qu'est-ce
/
 
Je regardait l’horloge : 2h43.
 
/regardai
/
 
L’idée de cogner sur le plafond avec un manche à balai me traversa l’esprit, mais je décidait  
 
/décidai
/
plutôt d’aller directement me présenter.  
Apparemment, personne à part moi n’avait eu l’idée de venir se plaindre. N’y avait-il que mon appartement qui était mal insonorisé ?
 
Possible. Mais j’en doutais. C’est typique. Les gens préfèrent ne pas dormir plutôt que d’aller se plaindre du bruit. On ne sait jamais, on pourrait tomber sur un serial killer, ou un dealer de crack muni d’un couple de pitbulls nourris au yaourt.
 
/Yaourt pour vampire, en vente seulement dans les bons abattoirs  :)
/
 
Mais là, c’était vraiment trop fort. Même avec le niveau d'audition du professeur Tournesol, on pouvait parfaitement entendre tout ce qui se passait dans cet appartement.
N’ayant entendu aucun aboiement ni cris de douleur suspects, je tentais ma chance.
 
/ni cri (?)
je tentai
/
 
J’enfilais un vieux pull, un bas de survet’, mes pantoufles, et, armée de mon plus grand  
 
/j'enfilai
/
sourire, je montais sonner à la porte de la discothèque.
 
/montai
/
 
Pas de réponse.
J’essayais de frapper directement à la porte.
 
/essayai
/
 
Toujours pas de réponse.
Je réessayais la sonnette. Sans succès.
 
/réessayai
/
 
Il faut dire qu’avec le volume du son, je n'etais pas particulièrement etonnée qu’ils ne  
 
/étais
étonnée
/
m’entendent pas.
Je réessayais pendant dix minutes, puis, comprenant que mon opération commando ne  
 
/réessayai
/
mènerait à rien, je décidait de retourner me coucher et d’aller les revoir le lendemain pour leur  
 
/décidai
/
demander d’éviter de faire trop de bruit la semaine.
 
/durant la semaine
/
 
En attendant, je remettais mes bouchons d'oreille et avec un grand effort d’imagination,  
 
/je remis
/
j’imaginais le silence et tentait de dormir.
 
/j'imaginai
tentai
/
 
 
Mon voisin doit être un homme important, il est pour ainsi dire insaisissable. Ce ne fut que quelques jours plus tard que je réussissait à lui faire barrage dans l'escalier.
 
/je réussis
/
 
-Excusez-moi, je suis votre voisine de dessous.
-Ha, bonjour!
-Oui, c'était juste pour vous demander de baisser un peu le son de la musique la nuit. Vous comprenez, je travaille très tôt et...
-Ho, excusez-moi, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un qui vivait en dessous (Ben tiens, tu ne m'a pas vu le jour de mon emmenagement peut-être... M'enfin...), on fera plus attention,  
 
/vue
emménagement
/
c'est promis.
-Oui merci, parceque vous savez, on entends tout ce qui se passe.
 
/parce que (encore qu'ici, dans un dialogue, l'acoquinage est possible :) )
/
 
Il prit un air intrigué
-Tout?
Je m'approchait un peu plus de lui et savourais ce moment
 
/m'approchai
savourai
/
 
-Oui, tout...
Lorsque son teint pris la couleur d'un  médicament anti- diarréhique, je compris que le but  
 
/prit
anti-diarrhéique
/
avait été atteint. Un peu mesquin me direz-vous, mais tellement satisfaisant. Et après tout, c'était la pure vérité. Pas la peine de rougir.
Le soir même, je m'endormais dans le sommeil le plus doux et le plus reconstructeur possible,  
un sourire de béatitude au coin des lèvres.
Malheureusement pour moi, cette merveilleuse experience dura approximativement une semaine.
 
/expérience
/
 
Mon voisin oublia de nouveau mon existence.
Et ma liberté chérie.
 
Moralité ?
Il n’y pas de bons voisins.
Il y a de bons appartements.
Bien insonorisés.
 
/et là il manque la suite.
 
Bien insonorisés
 
Et une froide détermination au meurtre.
 
Comme vous l'allez voir ! (aurait dit La Fontaine, si mes souvenirs sont exacts :) )
 
 
Donc, oui, l'histoire se lit bien.
 
Changer le "Je" en "nous", dans les phrases, aide à entendre la finale des verbes et à corriger les problèmes de passé simple et imparfait.
 
 
Tous les (s'écrit toujours avec un s à tousse !)
 
 
Voilà pour les quelques coquilles dans ton texte.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°11711269
Mimeo
Je suis ton ami
Posté le 02-06-2007 à 23:17:30  profilanswer
 

Ah je me demandais si un tel sujet existait sur HFR  :)  
 
Comme tout le monde ici, j'ai toujours rêvé de devenir une grande star dans le monde de la littérature, d'exploser le box office des ventes ateint par HarryPotter, de tourner une adaptation de mon oeuvre avec George Lucas et de me payer un voyage sur la Lune sur le premier charter touristique de l'histoire  [:kaio] Oui, je suis très ambitieux  :o mais Sarko a dit qu'il fallait se lever tôt maintenant donc il faut bien que je fasse quelque chose de mes matinées  [:kaillou38]  
 
Je l'ai postée il y a quelque semaines sur www.fictionpress.com Excellent site au passage  :)  
 
http://www.fictionpress.com/s/2348692/1/
 
Je vous le met en entier ici histoire qu'on m'accuse pas de faire de pub  :o  
 
 
...
 
Eh bien voilà. Si vous voulez une dédicace maintenant, faites la queue  [:kaillou38]
 
Plus sérieusement, si vous avez des critiques à apporter, je suis preneur  :)
 
Edit : Bon ben j'y comprend rien du tout :/ J'ai beau copier coller le texte du site ou de mon fichier Word, pas moyen qu'il apparaisse correctement. Votez le résumé :
 
 
___________________RESUMÉ
 
 
Le sous sol. La cave. Peu importe le nom que vous lui attribuez. LÂÂÂ’obscurité qui y règne dissimule les plus sombres vérités.  
 
Alors que la maison où avait sévi autrefois un mystérieux criminel était restée inhabitée depuis des années, un jeune couple vient enfin dÂÂÂ’en signer lÂÂÂ’acte de propriété. Will et Axelle semblent y respirer le bonheur aux côtés de leur fille Emma.  
 
Force est de constater pourtant que depuis leur emménagement, le couple sÂÂÂ’entend très mal. Will est pris de plus en plus souvent dÂÂÂ’accès de colère et Axelle de son côté devient dépressive et se met à fumer. Même leur fille Emma cache difficilement le mal être quÂÂÂ’elle éprouve en compagnie de ses parents. Pourquoi un tel revirement de comportement ? Et surtout, pourquoi maintenant ?  
 
Désorienté, Will se lancera en quête dÂÂÂ’une vérité quÂÂÂ’il nÂÂÂ’est pas prêt à accepter. Une vérité que tous ont cherché à oublier. Une vérité cachée sous la surface …

 
 
Si quelqu'un sait d'où vient le bug. En attendant, vous pouvez toujours le lire sur le site :)


Message édité par Mimeo le 02-06-2007 à 23:52:49

---------------
OUI à l'Europe, NON au libéralisme sauvage --- Blog cool
n°11712730
florence_y​vonne
Posté le 03-06-2007 à 10:30:34  profilanswer
 

le début de mon premier roman, qu'en pensez-vous ? cela vous donne t-il la curiosité de connaître la suite ?
 
Le prédateur  
 
Chapitre 1 Maintenant
 
Il savoure l’instant.  
 
Il se tient droit au centre de la pièce, laisse son regard errer sur le charnier qu’il vient de commettre. Il ne ressent aucune peine, ni culpabilité, seulement l’immense fierté de la réalisation de son destin, l’orgueil de son passage à l’acte.  
 
Il existe enfin.  
 
La pièce, est recouverte de sang et pourtant, pas un seul meuble renversé. Sa proie est là, qui gît à ses pieds. Sa proie … comme ce terme est jubilatoire. Trente ans, à n'être rien d’autre que monsieur tout-le-monde. Celui que personne ne peut décrire tant il est banal. Taille ? Moyenne. Corpulence ? Moyenne. Signe distinctif ? Aucun. Ce temps là est fini. Dix ans auparavant, dans la glace, derrière son reflet, il a vu une autre silhouette. Une  entité qui réclame de vivre. Il décide alors, qu’il libérera ce véritable moi, cet être terrible qui ne veut plus vivre dans l'ombre. Depuis ce moment, la quête de cet autre, est devenu l’unique objectif de sa vie.  
 
Un travail forcené lui a conféré une puissante musculature, il s'est redressé, cela l'a grandit. L'assurance est venue et avec elle, la prestance et la grâce des grands félins. Un prédateur vient de naître et sa soif de tuer ne sera jamais épanchée et son œuvre de destruction ne fait que commencer.  
 
 
Chapitre 2 25 décembre 1995 (10 ans auparavant)


Message édité par florence_yvonne le 03-06-2007 à 18:26:33

---------------
Vau mai peta en companhiá que creva solet.
n°11713826
druduss
Posté le 03-06-2007 à 13:16:17  profilanswer
 

@florence_yvonne;
 

Citation :

qu’il vient commettre


 
manque un "de".
 
C'est pas mal écrit, mais c'est bien trop court pour un début. On ne sait pas où ni quand ça se passe.
 
 
@mimeo;
Je vais voir ça ^^

n°11714719
Amibe_R Na​rd
Posté le 03-06-2007 à 15:48:57  profilanswer
 

Bonjour Bubullange
 
 

Citation :

:hello: Salut à tous. :hello:  
Je suis nouvelle sur le forum. Je suis en train d'écrire une histoire, ou en tout cas un début d'histoire, plus pour m'occuper et me divertir que pour le publier.  
Mais, je ne sais pas du tout si mon "travail" est affreusement nul ou génial bien que j'en doute vraiment!
Si vous pouviez me donner des conseils ou des critiques, ça serait avec plaisir. Merci  :)  
 
Voici le début du "livre" :  


 
 
Nicolas et Julie étaient allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel.
 
/voilà une phrase bien statique, pour un démarrage de texte.
A cause du étaient, à cause du allongés
 
Au démarrage d'un texte, il faut du mouvement, de l'ambiance.
 
Pour corriger une phrase statique, il suffit de supprimer le verbe être.
 
Reste
Nicolas et Julie... allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel.
 
Ce qui nous donne deux portions de phrases à relier.
Nicolas et Julie...  
allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel.
 
Plusieurs possibilités peuvent s'offrir :
 
Allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas et Julie s'embrassaient.
Allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas et Julie se disputaient
Allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas et Julie s'observaient
Allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas et Julie riaient à gorge déployée
Allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas et Julie avaient sorti leurs revolvers.
 
Un être de moins et tout se déride. :)
 
Nicolas et Julie dormaient, allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel.  
(scène statique malgré tout. On énonce un fait, il faut lui donner du sens, du mouvement malgré tout)
 
Epuisés, Nicolas et Julie dormaient, allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel.
 
 
C'est normal, c'est le début de l'histoire. Il faut entraîner le lecteur dans les mots.
C'est pourquoi on évite les situations "allongées" (qui invitent plutôt à dormir), ou alors les situations de réveil, un peu trop banales et lourdes à mouvoir : il va se laver les dents, prendre sa douche – oublier de passer par la case toilettes, ah le scatologique :) -, puis la case petit-déj.
 
Il vaut mieux sauter directement à la sortie du logement, au personnage qui dévale l'escalier en finissant de s'habiller, un croissant accroché à ses incisives.
 
Là, on baigne dans l'action (et le lecteur ne peut pas laisser tomber quelqu'un qui dévale un escalier, ni lui dire : t'es trop nul, retourne te coucher... ou pire, s'il commence à lire l'histoire le soir, dans son lit, ça l'invite à poser le livre et à dormir :-) )
 
 
/
 
 
 L’été commençait juste mais les badauds parcourraient déjà les rues avec des plans de métro ou des guides touristiques. Des groupes de touristes se mélangeaient, puis se séparaient, et rejoignaient leur guide et son parapluie vif, son nounours au bout d’une perche ou son masque africain…  
 
/
Autre petit problème. Tu nous parles de Nicolas et Julie, et puis tu sautes sur le dos des touristes... Cela pose la question de savoir "qui" raconte l'histoire.
 
L'histoire pourrait commencer ainsi :
 
(petite focale sur la Tour Eiffel, pour planter le décor)
Sous la Tour Eiffel, des groupes de touristes se mélangeaient, puis se séparaient. Dans un étrange mouvement de ruche, ils rejoignaient qui leur guide et son parapluie rouge vif, qui le guide et son nounours au bout d’une perche, qui celui au masque africain… Leur reine d'un instant.
 
Mouvements bigarrés d'une foule cosmopolite pleine d'agitation.
 
(deuxième focale, plus précise sur un couple : les personnages qui regardent la scène)
Allongés dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas et Julie savouraient leurs vacances. Loin de l'énervement touristique, des plans de métro brandis à bout de bras, des disputes autour des guides touristiques, ils se laissaient vivre au soleil.
 
 
/
 
Chaque guide avait son symbole, et, pour ne pas se perdre, les voyageurs devaient essayer de reconnaître ou de retenir le leur. Dans ce mélange hétéroclite, se côtoyaient des gens du quatre  
 
/des quatre
/
coins du monde, toujours accompagné du fidèle ami : l’appareil photo. Sous la gigantesque  
 
/accompagnés
/
tour, s’étalaient d’immenses files d’attente pour atteindre les ascenseurs ou plus rarement les escaliers. Au centre, bien en dessous du paratonnerre planté au sommet de la construction, des jeunes avec des écriteaux « câlins gratuits » enlaçaient les passants ; un peu d’amour et de gentillesse dans ce monde de brute.  
 
/Julie embrassa Nicolas.
/
 
Sur la pelouse fraîchement taillée, des groupes plus ou moins âgés jouaient aux cartes, s’enlaçaient, pique-niquaient, bavardaient et riaient bruyamment. Beaucoup de étudiants et de  
 
/d'étudiants
/
lycéens venaient décompresser après le stress des diverses épreuves et tests qu’ils avaient du  
 
/des épreuves
avaient dû (avec chapeau pour ne pas le confondre avec du)
/
affronter ou tout simplement pour fêter le début des vacances. Beaucoup d’entre eux devaient maintenant choisir quelle voie ils emprunteront toute leur vie.
 
/quelle voie ils emprunteraient pour la vie.
/
 
Julie et son ami Nicolas avaient passé sans problème et avec succès leurs examens : Nicolas avait excellé dans les matières scientifiques et les langues, Julie, en sciences, mathématiques, histoire et en français. La jeune fille se destinait maintenant, comme ses parents, avant elle, à  
 
/comme ses parents avant elle
/
une carrière de médecin. Elle adorait depuis toujours, la biologie et étudier les humains,  
 
/toujours la biologie et la connaissance de l'humain (de l'homme), autant physique que psychologique  (ceci afin d'éviter, au maximum, les deux adverbes en –ment)
/
autant physiquement que psychologiquement. Elle s’allongea sur le tapis vert naturel.
 
/ils sont déjà allongés depuis le début  :)
Elle s'étira sur le tapis
/
 
 
 C’était une jolie jeune fille de dix-huit ans aux longs cheveux châtains et aux yeux clairs. Elle était petite mais possédait des formes que beaucoup enviaient. Bien qu’assez timide, elle avait toujours le sourire aux lèvres. Elle se retourna et observa le jeune homme près d’elle. Quand ils s’étaient rencontrés, il y a environ cinq ans, elle était tombée secrètement amoureuse de lui, cela les avait beaucoup rapproché. Depuis, ils ne se quittaient plus. Ses sentiments pour  
 
/rapprochés
 
/
 
Nicolas s’étaient peu à peu estompés mais ils étaient restés comme gravés dans son coeur. Lui, avait aussi 18 ans, des cheveux bruns ébouriffés et des yeux verts expressifs. C’était un grand jeune homme musclé, rempli d’humour. Au contraire de la vie calme et rangée que voulait son amie, il  rêvait d’aventures et de découvertes. Tout petit déjà, il s’imaginait semblable à Frodon en train de porter l’anneau maléfique jusque dans le cheminée de l’antre de Sauron, ou encore sauver le monde comme SpiderMan, Batman et tout autre héros.  Il ne savait qu’une chose de son avenir : qu’il ne voulait pas s’ennuyer.
 
/de son avenir : il ne voulait pas s'ennuyer.  (le : remplace le que)
 
 
Ok, tu as là un premier jet à développer.
Tu as tes deux personnages, tu sais qui ils sont.
 
Il te faut les mettre en mouvement et savoir "qui" raconte l'histoire.
Car tu nous as donné à lire beaucoup de descriptions statiques (bien écrites au passage), mais bien peu d'actions.
 
Ça fait aussi beaucoup d'informations à ingurgiter d'un seul coup. Voilà pourquoi ça ressemble à un premier jet... qu'il faut améliorer.
 
Pourquoi ils sont là, sous la Tour Eiffel, plutôt qu'à une terrasse en train d'ingurgiter leur boisson préférée ? (le mot épuisés pourrait suffire à l'expliquer, le fait que Julie aime l'étude de l'humain pourrait aussi expliquer pourquoi ils sont là et pas sur un bateau-mouche... mais elle devrait s'en amuser, s'amuser du jeu des guides)
 
 
Il faudrait aussi détailler :
"Julie et son ami Nicolas avaient passé sans problème et avec succès leurs examens : Nicolas avait excellé dans les matières scientifiques et les langues, Julie, en sciences, mathématiques, histoire et en français."
 
Suivant les Bacs, (ou les autres diplômes d'ailleurs), être bon en langue ou en math n'apporte rien (tout dépend du coefficient). Ici, c'est le mot "examens" qui est trop vague... leurs bacs marche mieux.
 
Et lorsque tu dis ", Julie, en sciences, mathématiques, histoire et en français", on ne voit pas la biologie, ni la psychologie, que tu évoques ensuite.
 
Julie avait cartonné en biologie... elle voulait devenir médecin (c'est logique)
Julie avait cartonné en mathématiques... elle voulait devenir médecin (c'est moins logique, même si ça aide un peu.)
 
 
Et prouver :
Ils sont sous la Tour Eiffel, parce qu'ils attendent l'affichage de leurs résultats.
 
Les personnages sont en attente de quelque chose : obligés d'entrer dans l'aventure (et le lecteur aussi :) )
 
On sent cette idée lorsque tu dis ": il ne voulait pas s'ennuyer."
 
Mais il faut la renforcer, et justifier le fait que tes deux personnages soient près de la Tour Eiffel, plutôt que sur la Place Rouge, par moins 30°C, alors que le camarade Tomarov les menace avec sa Kalachnikov ! (comme tu vas nous l'écrire dans le chapitre deux de ton histoire :o... Oups, j'ai vendu la mèche  :) :) )
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard
 

n°11715545
Bubullange
Nevermind...
Posté le 03-06-2007 à 18:15:33  profilanswer
 

:hello:  Coucou à tous :hello:  
 
Merci pour tes conseils L'Amibe_R Nard ! Tu es écrivain ou ...?
J'ai changé quelques trucs et j'ai mis la fin du chapitre.  
Bonne lecture
Si vous avez des critiques, n'hésitez pas ...  
 
Assis dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas racontait une blague à Julie. Il faisait des grimaces, imitant leur ancien professeur de mathématiques et elle riait aux éclats, bien qu’il n’ait pas encore fini de raconter la plaisanterie. L’été venait à peine de commencer, mais l’air était suffocant comme en plein mois d’août. Durant ses trois dernières années, du Canada à l’Antarctique, de la Polynésie, au centre de l’Afrique, partout sur la planète bleue, le climat et la météo, s’étaient détraqués. Le temps s’était considérablement réchauffé. En hiver, il ne neigeait plus ; l’été, toujours plus chaud, était synonyme de sécheresse et de canicule. Aux pôles, les glaciers et les icebergs fondaient de plus en plus ; et le niveau de la mer augmentait petit à petit. Malgré, ce réchauffement climatique inquiétant, les habitants de la belle planète malade ne faisaient  rien, ou vraiment pas grand-chose, pour arranger les choses. Ils continuaient leur petit bonhomme de chemin, se justifiant faiblement : « à quoi bon faire quelque chose ? Ils étaient individuellement trop petits et insignifiants. Cela ne servirait à rien, alors pourquoi donc essayer et se compliquer la vie.
 
Julie s’allongea sur le ventre et sur sa veste en jean, face à la large allée où se promenaient les passants ; un couple, main dans la main, croisant une mamie et son petit fils dépassés par un groupe d’adolescent… A la vue d’un trentenaire trébuchant et manquant de tomber par terre, elle éclata d’un rire cristallin qu’elle essaya tant bien que mal de dissimuler.
 
Un peu plus loin, les badauds, insouciants et désinvoltes, parcourraient les rues avec des plans de la ville et des guides touristiques. Des groupes de touristes se mélangeaient, puis se séparaient. Dans un étrange mouvement de ruche, ils rejoignaient leur guide et son parapluie vif, son nounours au bout d’une perche ou son masque africain… Chaque guide avait son symbole, et, pour ne pas se perdre, les voyageurs devaient essayer de reconnaître ou de retenir le leur. Dans ce mélange hétéroclite, se côtoyaient des gens des quatre coins du monde, toujours accompagnés du fidèle ami : l’appareil photo. Sous la gigantesque tour, s’étalaient d’immenses files d’attente pour atteindre les ascenseurs ou plus rarement les escaliers. Au centre, bien en dessous du paratonnerre planté au sommet de la construction, des jeunes avec des écriteaux « câlins gratuits » enlaçaient les passants ; un peu d’amour et de gentillesse dans ce monde de brute. Sur la pelouse fraîchement taillée, Julie embrassa Nicolas sur la joue. A coté d’eux, des groupes plus ou moins âgés jouaient aux cartes, lisaient, s’enlaçaient, faisaient des sudoku, pique-niquaient, bavardaient et riaient bruyamment. Beaucoup d’étudiants et de lycéens venaient décompresser après le stress des diverses épreuves et tests qu’ils avaient dû affronter ou tout simplement pour fêter le début des vacances. Beaucoup d’entre eux devaient maintenant choisir quelle voie ils emprunteraient toute leur vie.
 
Julie et son ami Nicolas avaient passé leurs BAC scientifiques sans problème et avec succès. Nicolas avait excellé en physique, où il avait obtenu à un demi point près, la note maximum, mais aussi en anglais et en sport. Dans les autres matières les deux amis avaient atteint largement la moyenne. En sciences de la vie et de la terre, il avait obtenu la deuxième meilleure note après celle de Julie. La jeune fille se destinait maintenant, comme ses parents, avant elle, à une carrière de médecin. Elle adorait, depuis toujours, la biologie et l’étude de l’humain, autant physique que psychologique. Elle s’étira sur le tapis vert naturel. C’était une jolie jeune fille de dix-huit ans aux longs cheveux châtains et aux yeux clairs. Elle était petite mais possédait des formes que beaucoup enviaient. Bien qu’assez timide, elle avait toujours le sourire aux lèvres. Elle se retourna et observa le jeune homme étendu près d’elle. Quand ils s’étaient rencontrés, il y a environ cinq ans, elle était tombée secrètement amoureuse de lui, cela les avait beaucoup rapprochés. Depuis, ils ne se quittaient plus. Ses sentiments pour Nicolas s’étaient peu à peu estompés mais ils étaient restés comme gravés dans son coeur C’était d’ailleurs grâce à son charme venu d’Italie qu’elle avait succombée. Lui, avait aussi 18 ans, des cheveux bruns ébouriffés et des yeux verts expressifs. C’était un grand jeune homme musclé, rempli d’humour. Il se retourna sur le ventre et mit ses mains derrière sa nuque. Au contraire de la vie calme et rangée que voulait son amie, il  rêvait d’aventures et de découvertes. Tout petit déjà, il s’imaginait semblable à Frodon en train de porter l’anneau maléfique jusque dans le cheminée de l’antre de Sauron, ou encore sauver le monde comme SpiderMan, Batman et tout autre héros.  Il ne savait qu’une chose de son avenir : il ne voulait pas s’ennuyer.
 
« — Nico, qu’est ce que tu regarde comme ça ? » demanda brusquement Julie.
Nicolas regardait les nuages gris défilés, depuis un petit moment déjà. Il semblait complètement absorbé par eux, si bien qu’il n’entendit pas la question de son amie.
« Ouh ouh ! Nico ! Continua t-elle en lui frappant gentiment le bras droit
— Oui ? répondit-il enfin, en détachant ses yeux du ciel et en la regardant
— Qu’est ce que tu regardais ? Là haut ?
— Les nuages, les avions, les étoiles, les planètes… commença t-il pensif. Il y a tellement de choses à visiter, à faire d’intéressant, à vivre d’extraordinaire… Et, moi qui suis obligé d’aller à la université, comme tous les autres ; ensuite je passerai mon diplôme, trouverai un travail, une femme, ferai des enfants qui partiront pour refaire le même cycle de vie, moi je vieillirai et passerai ma retraite à m’ennuyer. Toute une vie sans motivation, tous les jours à faire la même chose, payer des factures, subir des gens insupportables sans broncher, avoir une vie monotone… Je ne veux pas de cette vie là, je te l’ai souvent dit Julie, ce n’est pas fait pour moi…
— Mais bien sur que si, ce n’est pas que ça, la vie ! répondit-elle avec fougue et passion. La vie c’est s’amuser, draguer, trouver une fille que tu aimes, avoir un métier qui te plait, des loisirs pour te détendre, être avoir les gens à qui tu tiens, voyager, vivre des choses ! »
Déjà, Nicolas était replongé dans ses pensées
« — Allé, viens, dit-elle en le prenant par la main, tu vas voir qu’il n’y a pas que des choses négatives dans la vie.
 
Elle l’emmena vers une petite buvette où étaient vendues d’énormes crêpes. Ils avaient toujours eu une petite faiblesse pour le nutella, emblème de leur jeunesse. Il leur rappelait les bons moments qu’ils avaient passé ensemble, à déguster la pâte à tartiner chocolat-noisettes à la petite cuillère. Au moment où le marchand leur rendait la monnaie, le temps se détraqua. Des trombes d’eaux mouillaient la foule, pendant que la foudre les effrayait. Paniqués et trempés, les promeneurs couraient, à gauche, à droite, dans tous les sens. Julie cherchait à s’abriter. Au contraire, Nicolas se délectait de la pluie coulant le long de son corps, mouillant chaque parcelle de lui-même. Il adorait la pluie et les phénomènes qui dépassaient les hommes. Il était tout petit par rapport à l’univers et il le savait. En étant mouillé ainsi par l’averse, il avait l’impression d’entrer en communion avec la nature, les éléments, la planète toute entière.
 
Julie lui attrapa le bras et ils s’engouffrèrent dans une bouche de métro non loin de là. Il commençait à être tard et ils devaient rentrer chez eux ; l’averse les avait rappelée à l’ordre.
 
Nicolas était encore tout dégoulinant d’eau quand il poussa la porte en contre-plaqué de son appartement. Il habitait dans un petit trois-pièces, au 7ème étage d’un immeuble de banlieue près de Paris, avec son père. Il entra, son père était avachi dans le vieux canapé. Il ressemblait beaucoup à son fils, les mêmes cheveux et les mêmes mimiques, sans les muscles saillants et avec du ventre. Dans sa jeunesse, il était beau et pouvait séduire n’importe quelle personne de sexe féminin. C’était, grâce à son charme inné, qu’il avait réussir à conquérir la future mère de Nicolas. Mais leur mariage n’avait pas survécu au temps. Et il y avait cinq ans qu’elle était partie, avec son amant, en Amérique du Sud, abandonnant ainsi les deux hommes de sa vie. Depuis, elle n’avait plus donné signe de vie. A l’époque, Nicolas avait treize ans et avait très mal vécu la situation, bien qu’il n’ait jamais été proche de sa mère. Maintenant, il comprenait son geste et l’acceptait : elle est partie à la recherche du bonheur car la vie de Paris, avec son mari, ne lui convenait plus. Il considérait cela malgré sa peine comme une preuve de courage, de « bouger les choses pour être mieux ». Son père, lui, ne s’en était toujours pas remis. Ses sentiments s’étaient effacés mais il n’oubliait pas les bons moments passés ensemble et cela lui fendait le cœur.
 
Nicolas prit une tranche de pizza qui restait dans l’emballage en carton du livreur et partit dans sa chambre. Attablé devant son bureau, il repensa à sa journée. Il adorait Julie, mais il aurait préféré se balader seul. Il devait réfléchir à ce qu’il voulait vraiment, à quoi il destinerait sa vie. Le problème, c’est qu’il n’en avait aucune idée.
 
Assise sur son lit, Julie laissait son esprit divaguer. Nicolas avait été bizarre pendant l’après-midi, il semblait détacher du monde, dans une autre galaxie. Avait-elle fait un truc de mal ? Ou angoissait-il simplement face à son destin ? Surtout qu’il ne restait plus que 3 jours pour qu’il prenne sa décision de vie.  
 
Lena

n°11720027
-redmoon-
Weird is relative...
Posté le 04-06-2007 à 11:21:05  profilanswer
 

Amibe_R Nard a écrit :

Salut Redmoon  
 
[...]
 
/et là il manque la suite.
 
Bien insonorisés
 
Et une froide détermination au meurtre.
 
Comme vous l'allez voir ! (aurait dit La Fontaine, si mes souvenirs sont exacts :) )
 
 
Donc, oui, l'histoire se lit bien.
 
Changer le "Je" en "nous", dans les phrases, aide à entendre la finale des verbes et à corriger les problèmes de passé simple et imparfait.
 
 
Tous les (s'écrit toujours avec un s à tousse !)
 
 
Voilà pour les quelques coquilles dans ton texte.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard


 
 
Bonjour!
 
Merci beaucoup à toi d'avoir pris du temps pour corriger mes bourdes...
 
Je me colle à la correction et à la suite!
 
Merci encore!!!
 :)

n°11725415
EricFerris
Posté le 04-06-2007 à 20:47:18  profilanswer
 

Druduss,
 
Comme tu as bien voulu laisser un commentaire sur mon blog, je me permets de t'informer qu'un nouvel article est disponible dans la série "Ecrire de la fantasy". L'article concerne la meilleure documentation pour écrire de la fantasy médiévale plausible. Voir http://ferrisfantasy.blogspot.com/
 
 
Merci,
 
Eric


---------------
-- Le coin du scribe: http://ferrisfantasy.blogspot.com
n°11728338
Amibe_R Na​rd
Posté le 04-06-2007 à 23:36:12  profilanswer
 

Bonsoir Bubullange
 

Citation :

:hello:  Coucou à tous :hello:  
Merci pour tes conseils L'Amibe_R Nard ! Tu es écrivain ou ...?


 
Ecrivain dans le fait d'écrire, certes.
Ecrivain réputé et reconnu par l'intelligentsia littéraire, non  :)
 
Mais comme je ne connais pas beaucoup d'écrivains pour donner leurs "trucs" d'écriture (*), je partage les miens, et ceux que j'ai découverts en lisant et commentant plus de deux cents nouvelles d'auteurs "débutants", sans oublier un paquet de livres et sites sur le sujet.
 
(*) quand les écrivains savent vraiment quels "trucs" ils utilisent de manière consciente.
 
 
Bref, ce sont des "techniques" que j'aurais aimé trouver, il y a de ça plusieurs années, dans mes propres débuts.
 
Comme pour toutes les techniques, c'est à chacun de les expérimenter pour s'en servir ou non suivant les circonstances. Et surtout à les adapter pour soi.
 
 
Donc, je suis plutôt dans la plage "ou..." de ta question  :)
 
 
 
 
 
J'ai changé quelques trucs et j'ai mis la fin du chapitre.  
Bonne lecture
Si vous avez des critiques, n'hésitez pas ...  
 
Assis dans l’herbe près de la Tour Eiffel, Nicolas racontait une blague à Julie. Il faisait des grimaces, imitant leur ancien professeur de mathématiques et elle riait aux éclats, bien qu’il n’ait pas encore fini de raconter la plaisanterie. L’été venait à peine de commencer, mais l’air était suffocant comme en plein mois d’août.
 
/là, comme tu embrayes sur une autre information, il faudrait descendre à la ligne.  
En même temps, ce passage sur le réchauffement climatique est un peu plaqué (hors sujet par rapport à Nicolas et Julie.)
 
Et on le sent fort bien en le supprimant du texte.
Car on pourrait continuer sans problème avec ce qui suit.
 
Julie s’allongea sur le ventre et sur sa veste en jean
/
 
 
 Durant ses trois dernières années, du Canada à l’Antarctique, de la Polynésie, au centre de  
 
/ces trois
/
 
l’Afrique, partout sur la planète bleue, le climat et la météo, s’étaient détraqués. Le temps s’était considérablement réchauffé. En hiver, il ne neigeait plus ; l’été, toujours plus chaud, était synonyme de sécheresse et de canicule. Aux pôles, les glaciers et les icebergs fondaient de plus en plus ; et le niveau de la mer augmentait petit à petit. Malgré, ce réchauffement climatique inquiétant, les habitants de la belle planète malade ne faisaient  rien, ou vraiment pas grand-chose, pour arranger les choses. Ils continuaient leur petit bonhomme de chemin, se justifiant faiblement : « à quoi bon faire quelque chose ? Ils étaient individuellement trop petits et insignifiants. Cela ne servirait à rien, alors pourquoi donc essayer et se compliquer la vie.
 
Julie s’allongea sur le ventre et sur sa veste en jean, face à la large allée où se promenaient les passants ; un couple, main dans la main, croisant une mamie et son petit fils dépassés par un groupe d’adolescent… A la vue d’un trentenaire trébuchant et manquant de tomber par terre,  
 
/d'adolescents
 
trébuchant sur quoi ? (c'est drôlement dangereux les alentours de la Tour Eiffel :) )
/
elle éclata d’un rire cristallin qu’elle essaya tant bien que mal de dissimuler.
 
Un peu plus loin, les badauds, insouciants et désinvoltes, parcourraient les rues avec des plans de la ville et des guides touristiques. Des groupes de touristes se mélangeaient, puis se séparaient. Dans un étrange mouvement de ruche, ils rejoignaient leur guide et son parapluie vif, son nounours au bout d’une perche ou son masque africain… Chaque guide avait son  
 
/ou son nounours (le ou est nécessaire ici)
ils rejoignaient leur guide et son parapluie vif, ou son nounours au bout d’une perche, ou son masque africain...
 
chaque guide "il faudrait un verbe plus intéressant que avoir"
chaque guide levait haut son symbole
chaque guide soulevait son symbole au-dessus des têtes
/
symbole, et, pour ne pas se perdre, les voyageurs devaient essayer de reconnaître ou de retenir le leur. Dans ce mélange hétéroclite, se côtoyaient des gens des quatre coins du monde, toujours accompagnés du fidèle ami : l’appareil photo. Sous la gigantesque tour, s’étalaient d’immenses files d’attente pour atteindre les ascenseurs ou plus rarement les escaliers. Au centre, bien en dessous du paratonnerre planté au sommet de la construction, des jeunes avec des écriteaux « câlins gratuits » enlaçaient les passants ; un peu d’amour et de gentillesse dans ce monde de brute.
 
/là aussi on saute une ligne... Ta caméra a décrit un petit parcours alentour, et hop, elle revient sur tes deux héros.
/
 
 
 Sur la pelouse fraîchement taillée, Julie embrassa Nicolas sur la joue. A coté d’eux, des groupes plus ou moins âgés jouaient aux cartes, lisaient, s’enlaçaient, faisaient des sudoku, pique-niquaient, bavardaient et riaient bruyamment. Beaucoup d’étudiants et de lycéens venaient décompresser après le stress des diverses épreuves et tests qu’ils avaient dû affronter ou tout simplement pour fêter le début des vacances. Beaucoup d’entre eux devaient maintenant choisir quelle voie ils emprunteraient toute leur vie.
 
Julie et son ami Nicolas avaient passé leurs BAC scientifiques sans problème et avec succès. Nicolas avait excellé en physique, où il avait obtenu à un demi point près, la note maximum, mais aussi en anglais et en sport. Dans les autres matières les deux amis avaient atteint largement la moyenne. En sciences de la vie et de la terre, il avait obtenu la deuxième meilleure note après celle de Julie. La jeune fille se destinait maintenant, comme ses parents, avant elle, à une carrière de médecin.  
 
/Là, tu n'as pas vraiment corrigé le problème.
Voyons ce qu'il est possible de construire pour rendre ce passage plus vivant.
 
Julie et son ami Nicolas avaient passé leurs BAC scientifiques sans problème et avec succès. Nicolas avait excellé en physique, où il avait obtenu à un demi point près, la note maximum, mais aussi en anglais et en sport. Dans les autres matières les deux amis avaient atteint largement la moyenne. Mais en sciences de la vie et de la terre, Nicolas avait obtenu la deuxième meilleure note après celle de Julie, et il avait dû accepter sa défaite.  
Suite à leur pari, il devait suivre l'envie de Julie pendant toute une longue journée. Beau joueur, il gardait le sourire et profitait du moment sans complexe.
Bien sûr, lui n'avait pas des parents médecins, ni l'envie de le devenir... Pourtant l'idée d'appeler Julie "docteur" ne lui déplaisait pas.
 
 
Pourquoi j'ajoute ce mouvement.
 
- d'abord pour rompre avec l'énoncé massif d'informations (dont on/le lecteur se moque un peu, sauf si c'est important pour la suite de l'histoire... peut-être le côté médecin, mais la moyenne, l'excellence en physique, en anglais et en sport ? Est-ce important par rapport au moment qu'ils passent ensemble ???)
 
- ensuite pour montrer au lecteur qu'il y a eu de la vie avant le début de l'histoire (le pari)
(Et là, ça veut dire que tes personnages ne débarquent pas d'un chapeau magique)
 
- pour finir, cela crée une situation. Ils ne sont pas près de la Tour Eiffel pour rien. Ils sont là parce que Julie l'a décidé (ou on peut le supposer comme tel). Le personnage est parti à l'aventure et ne peut rebrousser chemin.
 
(- et je l'avoue, cela met une légère pression sur Nicolas : il n'est plus libre)
 
 
En même temps, la façon dont j'ai tourné ces quatre lignes (surtout les deux dernières) :
"Suite à leur pari, il devait suivre l'envie de Julie pendant toute une longue journée. Beau joueur, il gardait le sourire et profitait du moment sans complexe.
Bien sûr, lui n'avait pas des parents médecins, ni l'envie de le devenir... Pourtant l'idée d'appeler Julie "docteur" ne lui déplaisait pas."
 
Fait que la caméra est maintenant posée sur l'épaule de Nicolas... et ça accroche sur "Elle se retourna et observa le jeune homme". Parce que la caméra saute de Nicolas à Julie.
 
Copie mon passage et ta suite dans un autre fichier pour t'en rendre compte...
En relisant, tu verras sans doute de quoi je parle
 
Pourquoi j'ai changé ce passage : La jeune fille se destinait maintenant, comme ses parents, avant elle, à une carrière de médecin.
 
A cause du "jeune fille" (qui est répété plus bas, c'était une jolie jeune fille de)
Qui va appeler son correspondant "jeune homme" (lui aussi répété)
 
Ensuite, quand tu dis : C’était une jolie jeune fille de dix-huit ans aux longs cheveux châtains et aux yeux clairs.  (on comprend bien que c'est Nicolas qui la regarde... si je préfère les grandes blondes à la chaussure noire, je ne vais pas trouver Julie jolie... en plus, je peux très bien l'avoir imaginée comme je le voulais depuis le début)
 
La solution possible pour raccrocher ce regard de Nicolas et la suite de ton histoire, sans montrer au lecteur une grosse saute, serait peut-être cela
 
Elle adorait, depuis toujours, la biologie et l’étude de l’humain, autant physique que psychologique. Elle s’étira sur le tapis vert naturel. C’était une jolie jeune fille de dix-huit ans aux longs cheveux châtains et aux yeux clairs. Elle était petite mais possédait des formes que beaucoup enviaient. Bien qu’assez timide, elle avait toujours le sourire aux lèvres.
 
Sentant un regard peser sur elle, Julie tourna la tête vers Nicolas, qui lui tira la langue avant de se cacher le visage dans les mains. Amusée, Julie observa le jeune homme étendu près d’elle.
 
(comme on a sauté une ligne, on est passé à une autre scène... on rajoute du mouvement... et on rajoute à présent une information importante : Julie n'aime pas Nicolas d'amour.)
/
 
 
 
 
 
Elle adorait, depuis toujours, la biologie et l’étude de l’humain, autant physique que psychologique. Elle s’étira sur le tapis vert naturel. C’était une jolie jeune fille de dix-huit ans aux longs cheveux châtains et aux yeux clairs. Elle était petite mais possédait des formes que beaucoup enviaient. Bien qu’assez timide, elle avait toujours le sourire aux lèvres. Elle se retourna et observa le jeune homme étendu près d’elle. Quand ils s’étaient rencontrés, il y a environ cinq ans, elle était tombée secrètement amoureuse de lui, cela les avait beaucoup rapprochés. Depuis, ils ne se quittaient plus. Ses sentiments pour Nicolas s’étaient peu à peu estompés mais ils étaient restés comme gravés dans son coeur C’était d’ailleurs grâce à son  
 
/coeur. (point)
/
charme venu d’Italie qu’elle avait succombée. Lui, avait aussi 18 ans, des cheveux bruns ébouriffés et des yeux verts expressifs. C’était un grand jeune homme musclé, rempli d’humour. Il se retourna sur le ventre et mit ses mains derrière sa nuque.  
 
/pourquoi ?
il va manger de l'herbe ? :)
(si tu suis l'idée de la langue tirée, on peut comprendre qu'il continue à se cacher)
 
sinon mets-le sur le dos, plutôt que sur le ventre  ;)
contrairement aux tortues, il sera plus à l'aise pour regarder les nuages défiler.
/
 
 
Au contraire de la vie calme et rangée que voulait son amie, il  rêvait d’aventures et de découvertes. Tout petit déjà, il s’imaginait semblable à Frodon en train de porter l’anneau maléfique jusque dans le cheminée de l’antre de Sauron, ou encore sauver le monde comme SpiderMan, Batman et tout autre héros.  Il ne savait qu’une chose de son avenir : il ne voulait pas s’ennuyer.
 
« — Nico, qu’est ce que tu regarde comme ça ? » demanda brusquement Julie.
Nicolas regardait les nuages gris défilés, depuis un petit moment déjà. Il semblait  
 
/défiler
regardait le défilé des nuages gris depuis un moment déjà
Depuis un moment déjà, regardait le défilé des nuages gris.
/
complètement absorbé par eux, si bien qu’il n’entendit pas la question de son amie.
 
/là, ça ne marche pas trop si tu suis l'idée du regard de Nicolas sur son amie.
En même temps, ça ne marche pas trop puisqu'au tout début, Nicolas singe le prof de math...
 
Donc là, il faudrait qu'il fasse semblant de ne pas entendre son amie.
/
 
« Ouh ouh ! Nico ! Continua t-elle en lui frappant gentiment le bras droit
 
/continua-t-elle (tirets dû à l'inversion du sujet et du verbe, des fois que le sujet se perde :) )
/
 
— Oui ? répondit-il enfin, en détachant ses yeux du ciel et en la regardant
— Qu’est ce que tu regardais ? Là haut ?
— Les nuages, les avions, les étoiles, les planètes… commença t-il pensif. Il y a tellement de  
 
/commença-t-il (idem)
/
choses à visiter, à faire d’intéressant, à vivre d’extraordinaire…
 
/il y a tellement d'endroit à visiter, tellement de choses intéressantes à voir, tellement d'extraordinaire à vivre.
(lis ta phrase à haute voix, et tu vas remarquer qu'il manque des mots)
/
 
 
 Et, moi qui suis obligé d’aller à la université, comme tous les autres ; ensuite je passerai mon diplôme, trouverai un travail,  
 
/l'université
/
une femme, ferai des enfants qui partiront pour refaire le même cycle de vie, moi je vieillirai  
 
/reproduire plutôt que refaire (le fer ce n'est pas bon dans un texte)
/
et passerai ma retraite à m’ennuyer. Toute une vie sans motivation, tous les jours à faire la  
 
/à réaliser
/
même chose, payer des factures, subir des gens insupportables sans broncher, avoir une vie monotone… Je ne veux pas de cette vie là, je te l’ai souvent dit Julie, ce n’est pas fait pour  
 
/vie-là (tiret)
/
 
moi…
— Mais bien sur que si, ce n’est pas que ça, la vie ! répondit-elle avec fougue et passion. La  
 
/sûr (= certainement avec le chapeau)
/
vie c’est s’amuser, draguer, trouver une fille que tu aimes, avoir un métier qui te plait, des  
 
/la vie, (virgule)
plaît
/
loisirs pour te détendre, être avoir les gens à qui tu tiens, voyager, vivre des choses ! »
 
/être avec
supprime des choses
/
 
Déjà, Nicolas était replongé dans ses pensées
« — Allé, viens, dit-elle en le prenant par la main, tu vas voir qu’il n’y a pas que des choses  
 
/Allez
/
négatives dans la vie.
 
/ici, l'idée du pari perdu prend tout son sens. :)
/
 
 
Elle l’emmena vers une petite buvette où étaient vendues d’énormes crêpes. Ils avaient toujours eu une petite faiblesse pour le nutella, emblème de leur jeunesse. Il leur rappelait les  
 
/Nutella (les marques sont avec une majuscule)
/
bons moments qu’ils avaient passé ensemble, à déguster la pâte à tartiner chocolat-noisettes à  
 
/les bons moments passés (donc qu'ils avaient passés)
/
la petite cuillère. Au moment où le marchand leur rendait la monnaie, le temps se détraqua. Des trombes d’eaux mouillaient la foule, pendant que la foudre les effrayait. Paniqués et  
 
/des trombes d'eaux s'abattirent pour mouiller la foule, pendant que la foudre grondait entre les nuages.
/
trempés, les promeneurs couraient, à gauche, à droite, dans tous les sens. Julie cherchait à s’abriter. Au contraire, Nicolas se délectait de la pluie coulant le long de son corps, mouillant chaque parcelle de lui-même. Il adorait la pluie et les phénomènes qui dépassaient les  
 
/chaque parcelle de sa peau
/
hommes. Il était tout petit par rapport à l’univers et il le savait. En étant mouillé ainsi par l’averse, il avait l’impression d’entrer en communion avec la nature, les éléments, la planète toute entière.
 
Julie lui attrapa le bras et ils s’engouffrèrent dans une bouche de métro non loin de là. Il commençait à être tard et ils devaient rentrer chez eux ; l’averse les avait rappelée à l’ordre.
 
/rappelés
/
 
 
Nicolas était encore tout dégoulinant d’eau quand il poussa la porte en contre-plaqué de son appartement. Il habitait dans un petit trois-pièces, au 7ème étage d’un immeuble de banlieue près de Paris, avec son père. Il entra, son père était avachi dans le vieux canapé. Il ressemblait  
 
/il entra dans le salon, son père était encore avachi
/
beaucoup à son fils, les mêmes cheveux et les mêmes mimiques, sans les muscles saillants et avec du ventre. Dans sa jeunesse, il était beau et pouvait séduire n’importe quelle personne de sexe féminin. C’était, grâce à son charme inné, qu’il avait réussir à conquérir la future mère de Nicolas. Mais leur mariage n’avait pas survécu au temps. Et il y avait cinq ans qu’elle était partie, avec son amant, en Amérique du Sud, abandonnant ainsi les deux hommes de sa vie. Depuis, elle n’avait plus donné signe de vie. A l’époque, Nicolas avait treize ans et avait très mal vécu la situation, bien qu’il n’ait jamais été proche de sa mère. Maintenant, il comprenait son geste et l’acceptait : elle est partie à la recherche du bonheur car la vie de Paris, avec son mari, ne lui convenait plus. Il considérait cela malgré sa peine comme une preuve de courage, de « bouger les choses pour être mieux ». Son père, lui, ne s’en était toujours pas remis. Ses  
 
/encore le mot chose... mais chose, ça peut contenir tout et n'importe quoi. C'est un mot trop vague pour être utile (c'est-à-dire donner une image précise de ce que tu veux dire)
/
sentiments s’étaient effacés mais il n’oubliait pas les bons moments passés ensemble et cela lui fendait le cœur.
 
Nicolas prit une tranche de pizza qui restait dans l’emballage en carton du livreur et partit dans sa chambre. Attablé devant son bureau, il repensa à sa journée. Il adorait Julie, mais il aurait préféré se balader seul. Il devait réfléchir à ce qu’il voulait vraiment, à quoi il destinerait sa vie. Le problème, c’est qu’il n’en avait aucune idée.
 
Assise sur son lit, Julie laissait son esprit divaguer. Nicolas avait été bizarre pendant l’après-midi, il semblait détacher du monde, dans une autre galaxie. Avait-elle fait un truc de mal ?  
 
/détaché
/
 
Ou angoissait-il simplement face à son destin ? Surtout qu’il ne restait plus que 3 jours pour qu’il prenne sa décision de vie.  
 
/ah oui ?
Voilà qui est intriguant... :)
 
Donc, c'est une bonne finale de chapitre.
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard (toujours long ;) )
 

n°11728722
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 05-06-2007 à 00:17:00  profilanswer
 

oh yé
 
en lisant tout çà jme dis que si je t'envoie  une 40aine de pages de premier jet tu m'en renverras 80 de correction  :lol:   :cry:

Message cité 1 fois
Message édité par Positiviste le 05-06-2007 à 00:18:03

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ploum ploum tralala
n°11728884
Amibe_R Na​rd
Posté le 05-06-2007 à 00:47:54  profilanswer
 

Positiviste a écrit :

oh yé
 
en lisant tout çà jme dis que si je t'envoie  une 40aine de pages de premier jet tu m'en renverras 80 de correction  :lol:   :cry:


 
Salut Marcoolo
 
Effectivement, c'est possible ;)
 
Mais je ne sais pas si les 40 pages passeraient sur le Forum.
Il y a forcément une limite maximale à la taille d'un post.
 
Bien Amicalement
     l'Amibe_R Nard

n°11871133
Amibe_R Na​rd
Posté le 19-06-2007 à 21:08:39  profilanswer
 


Salut
 
Aurais-je effrayé tout le monde.
 
Mais non, je m'adapte à chacun suivant ses difficultés.   :lol:  
 
Bon, je vous espère au :sol:  
 
Bien Amicalement
     l'Amibe_R Nard

n°11871323
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 19-06-2007 à 21:29:50  profilanswer
 

vas y fait moi peur lol !
 
j'avais posté çà il y a quelques pages mais c'était passé innaperçu ainsi que d'autres extraits. C'est la suite de "l'épilogue" .
 

Citation :

PREMIERE PARTIE  
 
   (j'ai fais une première relecture pour essayer de coriger les erreurs soulevées précédemment sur le "prologue" )
 
(début) Chapitre 1
 
 
Le corps trempé de sueurs, la respiration haletante, j'ouvre craintivement un oeil après l'autre comme si je découvrais l'endroit où je me tiens allongé. Pourtant je suis bien chez moi, dans ma petite case que j'ai bâtit. Je la reconnaîtrais entre mille. Peu de gens ont en guise de tapisserie un herbier. Ce n'est plus l'heure de dormir maintenant, je dois me préparer. Je me lève  et m'étire en guise de gymnastique puis me dirige avec nonchalance vers la fenêtre, décroche les volets et observe pensivement le ciel. Dviti-Ya le deuxième Soleil est déjà haut dans le ciel.  
L'animosité quotidienne a repris son cours depuis plusieurs heures. Elle ne m'a bien sur pas attendu pour commencer à s'épanouir. Appuyé au bord de ma fenêtre, j'aperçois quelques cultivateurs à l'ouvrage bénéficiant de la fraîcheur encore présente. Je les salue d'un bâillement digne d'un Hippopoterra puis lève la main et l'agite avec mollesse. Les agriculteurs brandissent en coeur avec vivacité leurs outils en guise de réponses. En cette saison l'on cultive entre autre des champs de Péricon. Cette plante médicinale au ton orangé associé à un ciel bleu azur, me livre un paysage avec un fort contraste (contrasté?). Le Péricon commença à être cultivée il y a à pru prés 5 ans suite à une pandémie qui se déclarra dans la Grande ville et qui se propage un peu partout dans la région depuis.  
Quelques animaux au pied de ma maisonnée se disputent quelques rare touffes trés tendre d'Ilex  bien fournie tandis que leurs hôtes, insectes en tous genres, s'afférent à les nettoyer de leurs parasites en guise de déjeuner. J'ai juste le temps de me laver avant de partir. Aujourd'hui, premier jour de la semaine, je dois me rendre aux Salles des Conseilles situées côté Sud de la ville. La semaine passée, Grand Doyen Vidjaananté, la personne la plus âgée de la ville, m'avait paru inquiet et sa figure exprimait une légère angoisse. Chose très surprenante pour un Sage de sa stature. Après la réunion hebdomadaire des Doyens qui s'était déroulé la vieille,  il m'avait convoqué pour me demander de venir aujourd'hui le rejoindre dans le plus grand des secrets au lever de Mahanne-Té le plus grand des trois Soleils de notre planète. Cà y est, je suis prêt, je peux y aller. Pour me rendre au rendez-vous, je n'emprunte pas le chemin usuel. J’avais décidé au préalable de contourner le centre-ville par le Nord - ce qui me faisait une belle rallonge partant de l'Est -  de traverser les Quartiers des Marché aux Fleurs, un des plus fréquentés, puis de sortir de la ville. Là, forêts et champs se succèdent, aucun risque que l’on m’aperçoive ou que l'on devine mon intention. Aprés deux heures de marches, j'atteint les abords de la forêt. Persuadé d'être seul,  je sens pourtant comme une ombre, une présence qui me met mal à l'aise et qui m'enveloppe. Je ne peux me laisser distraire par cette sensation. Beaucoup d'autres questions me parviennent à l'esprit. Au début de mon enfance, je me baladais souvent dans les bois. L'odeur de sapin m'inonde de souvenirs. Le chant des oiseaux, les diversités végétales et animales me fascinent. Petit, je les observais sans cesse. J'avais l'impression qu'ils jouaient tous un rôle dans une grande pièce. On aurait dit un balaie en continue car il y avait nombre d'acteur aussi la nuit. Au fil des jours je leur mettais des prénoms et interprétais l'histoire de ma planète telle que je la voyais à travers ceux-ci [...]. Maintenant que je suis arrivé  à proximité de mon point de rendez-vous, je quitte l'enchanteresse pénombre pour traverser quelques kilomètres de champs en fleurs aux couleurs inombrables. De leur zénith, Samaglanne-Té et Dviti-Ya, les deux premiers. La douce fraîcheur de la matinée fait maintenant place à la tiédeur moite générée par ces astres. A proprement parler, Samaglanne-Té et Dviti-Ya ne sont pas des Soleils. Ce sont les deux Lunes en fusion restantes sur les trois de la planète. Leurs couleurs diffèrent ainsi que leurs axes de rotation et leur circonférence. L'une est jaune pâle et l'autre aux tons roses parfois même aux tendances violines les soirs de grand froid. Quand notre troisième astre Solaire, Mahanne-Té se lèvera, je devrais arriver à mon rendez-vous.


---------------
ploum ploum tralala
n°11882649
Amibe_R Na​rd
Posté le 20-06-2007 à 22:36:04  profilanswer
 


 
Salut Marcoolo
 
 
 
PREMIERE PARTIE  
 
(j'ai fais une première relecture pour essayer de coriger les erreurs soulevées précédemment sur le "prologue" )  
 
(début) Chapitre 1  
 
 
Le corps trempé de sueurs, la respiration haletante, j'ouvre craintivement un oeil après l'autre comme si je découvrais l'endroit où je me tiens allongé. Pourtant je suis bien chez moi, dans ma petite case que j'ai bâtit.
 
/bâtie
bâtie de mes propres mains (?)
/
 
 
 Je la reconnaîtrais entre mille. Peu de gens ont en guise de tapisserie un herbier. Ce  
 
/ont, (virgule) en guise de tapisserie, (virgule)
/
 
n'est plus l'heure de dormir maintenant, je dois me préparer.  
 
/cette phrase ne me semble pas nécessaire.
Parce que ton personnage vient d'ouvrir les deux yeux, et on sent très bien qu'il va se lever, comme c'est dit à la phrase suivante.
/
 
 
Je me lève et m'étire en guise de gymnastique puis me dirige avec nonchalance vers la  
 
/répétition de en guise
/
fenêtre, décroche les volets et observe pensivement le ciel. Dviti-Ya le deuxième Soleil est déjà haut dans le ciel.  
 
L'animosité quotidienne a repris son cours depuis plusieurs heures. Elle ne m'a bien sur  
 
/sûr
animosité ou animation ?
/
 
pas attendu pour commencer à s'épanouir. Appuyé au bord de ma fenêtre, j'aperçois quelques cultivateurs à l'ouvrage bénéficiant de la fraîcheur encore présente. Je les salue d'un bâillement digne d'un Hippopoterra puis lève la main et l'agite avec mollesse. Les agriculteurs brandissent en coeur avec vivacité leurs outils en guise de réponses.  
 
/en coeur et avec vivacité
répétition de en guise  (oui, je sais, on est souvent abonné à ce genre de petits mots qui reviennent très vite)
/
 
En cette saison l'on cultive entre autre des champs de Péricon. Cette plante médicinale au ton orangé associé à un ciel bleu azur, me livre un paysage avec un fort contraste (contrasté?).
 
/Là, c'est un peu beaucoup l'auteur qui raconte
 
Bientôt, il vont devoir ramasser le Péricon. Sous le ciel bleu azur, la plante médicale, aux tons orangés bien mûrs, contraste fortement entre les collines.
/
 
 
 
Le Péricon commença à être cultivée il y a à pru prés 5 ans suite à une pandémie qui se déclarra dans la Grande ville et qui se propage un peu partout dans la région depuis.  
 
/Là, c'est tout à fait l'auteur qui me raconte. :)
Parce que le personnage sait tout cela.
 
 
/
 
 
 
Quelques animaux au pied de ma maisonnée se disputent quelques rare touffes trés  
 
/répétition de quelques
rares
très tendres
 
l'image n'est pas évidente non plus.
Un troupeau, au pied de maisonnée, se dispute quelques rares touffes
/
tendre d'Ilex bien fournie tandis que leurs hôtes, insectes en tous genres, s'afférent à  
 
/fournies
/
les nettoyer de leurs parasites en guise de déjeuner.  
 
/s'affairent
 
en guise en guise de parasol  ;)
/
 
 
 
J'ai juste le temps de me laver avant de partir. Aujourd'hui, premier jour de la semaine, je dois me rendre aux Salles des Conseilles situées côté Sud de la ville. La semaine passée, Grand Doyen Vidjaananté, la personne la plus âgée de la ville,  
 
/ la personne la plus âgée de la ville,
là, c'est encore l'auteur qui m'explique ce que le personnage sait.
/
 
 
m'avait paru inquiet et sa figure exprimait une légère angoisse.  
 
/inquiet
 
et sa figure ridée exprimait une légère angoisse (ridée = vieille)
/
 
 
Chose très surprenante pour un Sage de sa stature. Après la réunion hebdomadaire des Doyens qui s'était déroulé la vieille, il m'avait convoqué pour me demander de venir  
 
/déroulée
/
aujourd'hui le rejoindre dans le plus grand des secrets au lever de Mahanne-Té le plus grand des trois Soleils de notre planète.  
 
/plus grand / plus grand
/
 
 
 
Cà y est, je suis prêt, je peux y aller. Pour me rendre au rendez-vous, je n'emprunte pas  
 
/Ça y est
/
 
le chemin usuel. J’avais décidé au préalable de contourner le centre-ville par le Nord -  
 
/J'ai décidé de contourner au préalable
 
si tu dis j'avais décidé au préalable, ça signifie qu'il avait projeté de faire quelque chose, mais ne l'a pas fait... puisque tu as un présent à la phrase précédente.
/
ce qui me faisait une belle rallonge partant de l'Est - de traverser les Quartiers des Marché aux Fleurs, un des plus fréquentés, puis de sortir de la ville. Là, forêts et champs se succèdent, aucun risque que l’on m’aperçoive ou que l'on devine mon intention. Aprés deux heures de marches, j'atteint les abords de la forêt. Persuadé  
 
/Après
marche  (à moins qu'il n'y ait des marches)
j'atteins
/
d'être seul, je sens pourtant comme une ombre, une présence qui me met mal à l'aise et qui m'enveloppe. Je ne peux me laisser distraire par cette sensation. Beaucoup d'autres questions me parviennent à l'esprit. Au début de mon enfance, je me baladais souvent dans les bois. L'odeur de sapin m'inonde de souvenirs. Le chant des oiseaux, les diversités végétales et animales me fascinent. Petit, je les observais sans cesse. J'avais l'impression qu'ils jouaient tous un rôle dans une grande pièce. On aurait dit un balaie en continue car il y avait nombre d'acteur aussi la nuit. Au fil des jours je leur  
 
/ballet en continu
d'acteurs
des jours, (virgule)
/
 
mettais des prénoms et interprétais l'histoire de ma planète telle que je la voyais à  
 
/donnais/attribuais des
 
/
travers ceux-ci [...]. Maintenant que je suis arrivé à proximité de mon point de rendez-vous, je quitte l'enchanteresse pénombre pour traverser quelques kilomètres de champs en fleurs aux couleurs inombrables. De leur zénith, Samaglanne-Té et Dviti-Ya,  
 
/innombrables
/
les deux premiers.  
 
/Là, il manque une suite à la phrase
De leur zénith, S et D, les deux premiers... ???
/
 
 
 
La douce fraîcheur de la matinée fait maintenant place à la tiédeur moite générée par ces astres. A proprement parler, Samaglanne-Té et Dviti-Ya ne sont pas des Soleils. Ce sont les deux Lunes en fusion restantes sur les trois de la planète. Leurs couleurs  
 
/restantes me semble bizarre.
 
/
 
diffèrent ainsi que leurs axes de rotation et leur circonférence. L'une est jaune pâle et l'autre aux tons roses parfois même aux tendances violines les soirs de grand froid.  
 
/Là aussi, c'est l'auteur qui raconte.
/
 
 
Quand notre troisième astre Solaire, Mahanne-Té se lèvera, je devrais arriver à mon rendez-vous.
 
 
 
L'idée est là, mais on sent un peu trop l'auteur dans les explications.
Il faut te mettre à la place de ton personnage, et penser et vivre comme lui.
 
Comme il écrit au je, il faudrait l'imaginer en train de raconter son histoire à un ami lointain.
Ce qui oblige à commencer l'histoire dans le passé, ou alors à gommer et à intérioriser dans le personnage tout ce qui paraît venir de l'auteur.
 
 
 
La douce fraîcheur de la matinée fait maintenant place à la tiédeur moite. La vapeur d'eau s'élève pour saluer nos anciens dieux solaires. A proprement parler, Samaglanne-Té et Dviti-Ya ne sont pas des Soleils. Ce sont les deux Lunes en fusion sur les trois qui tournent autour de la planète, mais l'eau ne le sait pas, et chaque matin elle tends ses doigts brumeux vers eux.  
Samaglanne-Té est un peu plus grosse que Dviti-Ya ; jaune pâle, elle tente d'occulter le rose naissant de l'aurore, mais Dviti-Ya s'avance triomphant en brandissant sa clarté souveraine.  
Assis au milieu de la clairière, j'assiste à la féerie et aux jeux de lumière dans la brume. Au bout d'un lent combat, Samaglanne-Té le jaune s'écarte à regret, pour laisser place à notre grande déesse du jour, il reviendra. Les jours de grand froid, les tendances violines s'épanouissent jusqu'à l'horizon et le combat dure moins longtemps... Aujourd'hui sera une chaude journée.
 
 
Là, j'ai effacé la partie qui dit "leurs axes de rotation et leur circonférence."
Parce que, forcément, on va s'avancer vers des explications scientifiques, si on se demande "pourquoi le personnage" parle ainsi
 
Ensuite, est-ce bien utile de parler d'axes de rotation et de circonférence, sans rien ajouter d'autre ?
 
Pas sûr.
 
 
Bien Amicalement
     L'Amibe_R Nard

n°11884205
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 21-06-2007 à 00:16:30  profilanswer
 

yes merci L' Amibe_R Nard. C'est sur qu'avec le "je" la narration est plus difficille à introduire. Je vais m'y pencher sérieusement afin de trouver la méthode/tournure adéquate car ce "problème" revient forcément sur une partie de l'histoire.  
 

Citation :

Là, c'est tout à fait l'auteur qui me raconte. :)  
Parce que le personnage sait tout cela.


 

Citation :

Comme il écrit au je, il faudrait l'imaginer en train de raconter son histoire à un ami lointain.  
Ce qui oblige à commencer l'histoire dans le passé, ou alors à gommer et à intérioriser dans le personnage tout ce qui paraît venir de l'auteur.

 
 
intéressant. Peut etre vais je devoir modifier un peu plus le prologue parce qu'il s'agit de ses souvenirs qu'il se remémore ce qu'il annonce ds le prologue. P-e en insistant plus sur ce point avec une phrase ds le genre :  "Il ne faut pas que j'oublie, je dois me souvenir de tout. Chaque détail est important, que ce soit un sourir croisé ou des larmes essuyées, un simple éternument.... " en précisant p-e auparavant qu'il s'est branché à une machine qui enregistre ses pensés, les sons qu'il se souvient et ses visions d'où le fait qu'il doit etre précis par rapport a la réalité et descriptif ds ses souvenirs. Tu vois, un truc aussi comme le narrateur c'est le perssonage qui se souvient et il intervient ds l'histoire qu'il se rmémore. ( chais pas si je suis clair lol)le narrateur de sa propre histoire qu'il revit.
 
 

Citation :

Là, j'ai effacé la partie qui dit "leurs axes de rotation et leur circonférence."  
Parce que, forcément, on va s'avancer vers des explications scientifiques, si on se demande "pourquoi le personnage" parle ainsi  


 
C'est sur, mais c'est pour introduire le monde sur lequel il vit parce que c'est indissociable de la trame mais bon çà excuse pas la façon dont je l'ai fait. Un peu plus loin il revient dessus pour fournir des explications. Il évoque aussi des souvenirs de son enfances qui préciseront un peu plus pourquoi il reste deux lunes sur trois et pourquoi elles sont en fusion au point de les considérer comme soleil. Disons qu'il y a un peu d'histoire, des flashbacks, ds les pages écrites, en particulier ds la première moitié de la première partie.
 

Citation :

Ensuite, est-ce bien utile de parler d'axes de rotation et de circonférence, sans rien ajouter d'autre ?
 
Pas sûr.


 
Au vu de ta remarque je me dis qu'au moins çà intrigue et soulève des questions. C'est positif parce qu'il en question dans toute la première moitié de la première partie. Là tu n'as eu que la moitié du premier chapitre.
 
J'aurais p-ê du mettre le chapitre 1 en entier ainsi que le lien du prologue. j'ai eu l'impression de t'avoir donné un problème avec que la moitié des données, mais t'as quand pu en tirer quelques choseset soulever des points intéressants. Par contre j'ai des scènes plus adéquat pour ce type de correction. C à d ce qu'il y a eu avant ou ce qu'il y a aprés n'est en aucun cas une gène pour la logique si c'est pas connu. Notamment une scène de torture avec un prisonnier. C'est une scène où les sentiments rentre en compte et c'est plus balèze que la description je trouve. Il y a du dialogue et çà j'en connais vraiment pas les rouages.
 
merci a+


Message édité par Positiviste le 23-06-2007 à 18:21:53

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ploum ploum tralala
n°11899207
Gambzzz
Posté le 22-06-2007 à 15:43:42  profilanswer
 

Bonjour tout le monde,
J'aurais besoin de vos avis et conseils pour ce que je suis en train de faire.
J'avais déjà posté mon message dans un nouveau sujet, mais je n'avais pas vu qu'il existait déjà un topic sur les romans en cours, donc voilà un extrait de ce que j'écris en ce moment:
 
La végétation, toujours aussi luxuriante, émettait une onde merveilleuse de bonheur hallucinatoire, derrière ses plus vastes représentants des esprits élementaires et des êtres fantastiques semblaient apparaître furtivement. Des animaux chastes et innocents, comme les lépidoptères et des vertueux oiseaux colorés, s'ajoutaient à ce fabuleux paysage féérique, et bientôt Amythos se dévoila à travers les derniers arbres de la fôret.  
Arrivé enfin dans la ville Devin ne put remarquer la singularité de celle-ci comparé à Hyperboréa. Les maisons étaient toutes en bois classique, contrairement à celles de sa cité, et le sentier principal était environné de différentes échoppes et boutiques. Il s'aperçut également que les habitants d'Amythos respiraient la félicité, tout comme les Hyperboréens. Habillés simplement, ils se souciaient guère de sa présence et paraissaient livrés à une béatitude lointaine et profonde.  
Devin entra dans une taverne pour se rassasier, puis s'adressa à la serveuse qui lui apportait un poulet bien cuit:  
"Bonjour, j'ai entendu parler d'êtres exceptionnels qui habiteraient Amythos. Savez-vous où puis-je les trouver ?" lui demanda-t-il en entamant la volaille.  
"Vous n'êtes pas du coin... Sachez, étranger, qu'il n'y a qu'une personne que l'on qualifie d'exceptionnelle dans cette ville" répondit la serveuse. Ce matin encore, cet homme a arrêté un monstre à deux têtes qui semait la pagaille chez l'armurier, vociférant des mots insensés, parmi lesquels je ne compris que "Bipolaire".  
"Et où se trouve cet homme ?"  
"Longez l'allée principale, c'est la dernière maison à droite, vous ne pouvez pas vous tromper"  
Devin la remercia, termina son poulet, et sortit inquiet. Car si le monstre à deux têtes avait pronocé le mot "Bipolaire" c'était parce qu'il s'appelait ainsi, mais il n'était qu'un acolyte, le véritable danger était son maître, Psynapse. Cet être sournois avait la capacité de détruire mentalement les neurones de n'importe quel individu. Se rappelant ainsi le dangereux pouvoir de Psynapse, Devin accéléra le pas jusqu'à ce qu'il arrive devant la dernière maison.  
"Il y a quelqu'un ?" prononça-t-il d'une voix assez forte en frappant à la porte.  
Subitement, un violent vacarme provenant de derrière la maison se fit entendre. Puis la porte s'ouvrit et un homme apparut; Il avait les cheveux roux, de petits yeux marrons et devait faire la taille de Devin. Il n'était vêtu que d'une chainse blanche, de braies mordorées, et de bottines noires.  
"Bonjour, en quoi puis-je vous aider ?"  
"Bonjour, on m'a parlé d'un être exceptionnel qui aurait, ce matin même, arrêté un monstre à..." commença Devin, quand l'homme rétorqua:  
"Et à qui ai-je l'honneur ?"  
"Mon nom est Devin, je viens d'Hyperboréa."  
"D'Hyperboréa ? Vraiment ? s'interrogea l'homme. Entrez !"  
L'homme le conduisit dans un coin reculé derrière la maison et Devin aperçut Bipolaire attaché par terre à une poutre fixée au sol, il avait les membres ligotés et une sangle entourait chacune de ses têtes, du menton jusqu'au front. Notre héros se rapprocha de lui, étonné.  
"Il commençait à ravager la ville ce matin. J'ai alors accouru et je l'ai capturé" expliqua l'individu.  
L'Hyperboréen avait du mal à y croire, comment un homme d'apparence si singulière aurait-il fait pour terrasser une bête comme celle-ci ? C'est ce qu'il lui demanda:  
"Il est plutôt grand et fort, et puis ses deux têtes crachent un acide destructeur. Vous avez..."  
Devin n'eut pas le temps de terminer sa phrase, qu'il entendit des grondements menaçants. Il se retourna et vit un énorme loup, formidablement cyclopéen, se tenant à quelques mètres de lui. Le guerrier commença alors à sortir sa  rapière, mais le loup se transforma en un gigantesque serpent d'un vert rougeâtre, puis, le reptile rapetissa, et prit la forme de l'homme qui l'avait accueillit.  
Devin comprit alors que les êtres exceptionnels dont lui avait parler L'Ancien ne faisait en réalité qu'un.  
"Par Odin ! C'est prodigieux !" s'exclama-t-il.
 

n°11908895
Gambzzz
Posté le 23-06-2007 à 15:28:34  profilanswer
 

C'est si mauvais que ça ???

n°11908912
Positivist​e
Reaction Apathique
Posté le 23-06-2007 à 15:30:56  profilanswer
 

patience...
ton tour viendra


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ploum ploum tralala
mood
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Posté le   profilanswer
 

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