Emad Badi
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@emad_badi
 
"#Haftar is expected to deliver a speech to his forces deployed on the outskirts of #Tripoli to storm the city"
 
Note that given the current landscape, an #LNA breakthrough can only be achieved w/ overt, sustained & aggressive foreign military support.

Plusieurs indicateurs révèlent un rapprochement entre Moscou et le maréchal Haftar. En réalité, le Kremlin cultive une ambiguïté stratégique qui lui permettrait le moment venu de s’allier à celui qui lui fera la meilleure offre.

La résurgence du conflit en Libye a révélé de nombreuses manœuvres d’ingérence que certaines puissances, régionales ou mondiales, auraient préféré garder dans l’ombre. La Russie, qui devrait normalement être associée à ces événements pour toutes les mauvaises raisons, s’efforce de prendre ses distances depuis que le maréchal renégat, Khalifa Haftar, a lancé son offensive sur Tripoli en avril dernier. Depuis, les diplomates russes n’abordent les opérations militaires en cours qu’à travers des déclarations nébuleuses.
 
Deux jours après le lancement de l’offensive du maréchal Haftar, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré lors d’une conférence de presse au Caire que Moscou s’élevait contre toute tentative “de rejeter unilatéralement la faute” de l’escalade des violences sur un seul des camps en présence. À la question de savoir si la Russie soutenait le maréchal Haftar, il a répondu que le Kremlin soutenait “toutes les forces politiques libyennes de façon à ce qu’elles s’entendent entre elles et que personne ne leur impose rien”.
 
Ces déclarations ambiguës sont toutefois contredites par des décisions diplomatiques clairement favorables au maréchal renégat : le 7 avril, la Russie a bloqué une déclaration du Conseil de sécurité de l’ONU condamnant l’offensive du maréchal contre la capitale. Si en privé les dirigeants russes ont reconnu que cette opération mal préparée était condamnée à l’échec, en public le Kremlin n’était pas prêt à rompre avec le maréchal et a choisi de lui offrir son soutien diplomatique.

Les victoires du maréchal Haftar dans le Sud, et notamment la prise des champs de pétrole d’El-Charara et d’Al-Fil, ont marqué un tournant pour de nombreux acteurs internationaux, y compris la Russie. Avant son offensive sur le Fezzan, le commandant de l’ANL a en effet fait miroiter de juteux contrats d’exportation de pétrole aux responsables russes. D’après plusieurs sources à Moscou, en 2018, le maréchal aurait promis aux Russes qu’une fois qu’il aurait l’entier contrôle des exportations de pétrole grâce au bureau parallèle de la National Oil Corporation (NOC), à Benghazi, les sociétés russes seraient autorisées à collecter le pétrole aux terminaux du “croissant pétrolier”, qui s’étend de la ville de Syrte à Ras Lanouf. Après l’échec de ce projet, il a tenté de faciliter des négociations entre les Russes et le président de la NOC, Mustafa Sanalla – en vain.
 
Ce n’est qu’en février 2019, après que le maréchal eut pris le contrôle d’El-Charara et d’Al-Fil, que les Russes ont été convaincus qu’il ne tarderait pas à reprendre les rênes de la NOC, ce qui leur permettrait de parler affaires plus sérieusement. C’est pour cette raison qu’au moment de lancer l’assaut contre la capitale Tripoli le maréchal a pu bénéficier du soutien du Kremlin.
 
Toutefois, à mesure qu’il devenait de plus en plus évident que la campagne du maréchal ne déboucherait pas sur une victoire rapide, la position des Russes s’est muée en une sorte d’ambiguïté stratégique. Voyant qu’un nombre croissant de puissances étrangères se laissaient entraîner dans la bataille de Tripoli, parmi lesquelles la France, la Turquie et les Émirats arabes unis, le Kremlin a pris la décision stratégique de ne pas participer à un combat relevant essentiellement d’un jeu à somme nulle.

Si la Libye n’est pas la priorité de la Russie pour le moment, le Kremlin voit néanmoins la nécessité de rester un acteur dans ce conflit. Haftar se trompe lourdement s’il croit que l’armée russe volera à son secours aux côtés des Émirats. Pour l’heure, la principale arme que Moscou accepterait de dégainer en sa faveur est un veto au conseil de sécurité de l’ONU. Finalement, la poursuite du soutien russe au maréchal Haftar dépend moins de ses échecs – déjà nombreux – que de ce que le GNA de Tripoli se dira prêt à offrir à Moscou.

The largest single component of the campaign to promote Saif al-Islam Gaddafi was the revitalisation of Jamahiriya TV, the remains of Colonel Gaddafi’s Libyan Jamahiriya Broadcasting Corporation

FRANCE 24 Le Débat - Libye : piège infernal
 
Une équipe de France 24 s'est rendue en Libye, un pays déchiré par la guerre civile depuis le renversement du colonel Muhammar Kadhafi en 2011, et plus encore ces huit derniers mois avec l'offensive lancée de l'Est libyen par les forces du maréchal Khalifa Haftar. Bien décidé à conquérir Tripoli, cet ancien dignitaire entré en disgrâce se pose en rempart contre les jihadistes - un nouveau Kadhafi disent de lui ses adversaires. Les combats autour de la capitale ont fait des centaines de morts et plus de 120 000 déplacés.

@ConstantinGreco
russian press reports: there may be confrontations between russian mercenaries Wagner and turkish special forces in Libya..

@Souria4Syrians
Turkey's parliament gave Erdogan approval to deploy troops in GNA territories of Libya
 
Turkish special forces to be sent first to set the stage for further army deployment