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Auteur Sujet :

[Loi] Hadopi down, la quadrature du net a vaincu

n°10082379
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 03-12-2006 à 22:15:28  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Delusive a écrit :

Il ne faut pas confondre :

  • les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille (premier alinéa de l'art. L. 122-5 du CPI) ;
  • et les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective (deuxième alinéa du même article).

Si dans la première exception, on parle de cercle de famille, et dans la seconde d'usage strictement réservé à l'usage privé, m'est avis que ce n'est pas pour rien :jap:.
 
Donc dans le cas des représentations, on parle de cercle de famille et on laisse le soin aux juges de définir cette notion. Elle peut être large (lien amicaux) ou réduite (seuls parents, proches ou non). Mais de toutes façons, on peut difficilement penser que la police va arrêter celui qui aura invité un pote chez lui et mis un peu de musique :D.
 
Par contre dans le cas des copies (ce dont parlait Reset.Smith), l'expression « l'usage privé du copiste » est plus claire, et la loi n'évoque plus le cercle de famille.


 
Ai-je le droit de prêter mon CD original à ma soeur ?
Si oui, a-t-elle le droit de le copier pour son usage privé, la source de la copie étant licite ?
Si toujours oui, est-ce que je peux le faire avec mes amis proches ?


---------------
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mood
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Posté le 03-12-2006 à 22:15:28  profilanswer
 

n°10082462
Delusive
Posté le 03-12-2006 à 22:24:46  profilanswer
 

Perso, je ne connais pas du tout la jurisprudence des juges en ce qui concerne le prêt, la revente, etc. (si elle existe). Peut-être que Zeebeedee en saura plus, ou quelqu'un d'autre :jap:.

n°10082514
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 03-12-2006 à 22:29:52  profilanswer
 

Perso, j'en étais resté à ce constat : si je prête mon CD original à un ami, il peut en faire une copie pour son usage privé par ses propres moyens, mais par contre, je n'ai pas le droit de lui faire une copie moi-même (on rentre là dans la diffusion illicite de matériel protégé).
En revanche, avant DADVSI, on n'avait pas tranché si une copie de CD que l'on avait faite soi-même était une source légale de copie pour quelqu'un d'autre. Apparemment, DADVSI aurait levé ce point.


---------------
They will not force us / They will stop degrading us
n°10082632
Delusive
Posté le 03-12-2006 à 22:40:05  profilanswer
 

Shooter a écrit :

Perso, j'en étais resté à ce constat : si je prête mon CD original à un ami, il peut en faire une copie pour son usage privé par ses propres moyens, mais par contre, je n'ai pas le droit de lui faire une copie moi-même (on rentre là dans la diffusion illicite de matériel protégé).


Étant donné que les représentations peuvent se faire dans le seul cercle de famille, je ne sais pas si on a le droit de prêter ses CD à des gens hors de ce cercle :D (la sévérité du truc dépendant de la définition que l'on donne à la notion de cercle de famille). Dans le cas où le prêt ne serait pas autorisé hors du cercle, alors les copies faîtes hors du même cercle ne seraient plus couvertes par la loi.

 
Shooter a écrit :

En revanche, avant DADVSI, on n'avait pas tranché si une copie de CD que l'on avait faite soi-même était une source légale de copie pour quelqu'un d'autre. Apparemment, DADVSI aurait levé ce point.


C'est la Cour de cassation qui a levé la question, fin mai 2006. Donc elle n'a pas pu se fonder sur la loi DADVSI, puisque celle-ci n'a été votée par le Parlement qu'un mois après, et promulguée début août.

Message cité 1 fois
Message édité par Delusive le 03-12-2006 à 22:42:28
n°10083086
Profil sup​primé
Posté le 03-12-2006 à 23:43:19  answer
 

Delusive a écrit :

Perso, je ne connais pas du tout la jurisprudence des juges en ce qui concerne le prêt, la revente, etc. (si elle existe). Peut-être que Zeebeedee en saura plus, ou quelqu'un d'autre :jap:.


 
Désolé j'étais occupé ailleurs :D  
 
Il me semble que tu avais bien résumé la situation: le droit de représentation dans le cercle familial et le droit à la copie privée pour l'usage personnel du copiste.
Logiquement la soeur de Shooter n'a pas à reproduire le contenu du CD pour une utilisation personnelle ultérieure (c'est de la reproduction), en revanche elle peut l'écouter (c'est de la représentation). Maintenant sur un cas pareil, je n'ai pas trouvé de jurisprudence (bon je n'ai pas cherché très longtemps aussi, il faudrait que je consulte des ouvrages que je n'ai pas sous la main :o ), je peux par contre penser qu'il y aura fortement indulgence des juges en la matière. De toute manière, il ne faut pas croire non plus que l'on diligente une enquête avec saisie-contrefaçon pour UN seul fichier illégalement obtenu: ça nécessite des moyens et surtout une vérification pointilleuse pouvant être lourde de conséquence si jamais les sociétés civiles de perception des droits d'auteur se plantent (dommages et intérêts etc...).

n°10083089
BoraBora
Dilettante
Posté le 03-12-2006 à 23:43:26  profilanswer
 

Delusive a écrit :

Il ne faut pas confondre :

  • les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille (premier alinéa de l'art. L. 122-5 du CPI) ;
  • et les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective (deuxième alinéa du même article).

Si dans la première exception, on parle de cercle de famille, et dans la seconde d'usage strictement réservé à l'usage privé, m'est avis que ce n'est pas pour rien :jap:.
 
Donc dans le cas des représentations, on parle de cercle de famille et on laisse le soin aux juges de définir cette notion. Elle peut être large (lien amicaux) ou réduite (seuls parents, proches ou non). Mais de toutes façons, on peut difficilement penser que la police va arrêter celui qui aura invité un pote chez lui et mis un peu de musique :D.
 
Par contre dans le cas des copies (ce dont parlait Reset.Smith), l'expression « l'usage privé du copiste » est plus claire, et la loi n'évoque plus le cercle de famille.


Je suppose que l'on va retomber sur des questions déjà évoquées 10 fois sur ce fil, questions qui sont de toute façon rhétoriques puisque personne n'a jamais été inquiété pour une copie d'original, mais j'avais mis en gras dans ton post plus haut "l'usage privé de l'acheteur". C'est là que la loi est très floue et a d'ailleurs déjà été interprétée de façon contradictoire en jugement. Je remets le texte de loi complet pour clarifier le truc :

Citation :

"2º Les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l'exception des copies des oeuvres d'art destinées à être utilisées pour des fins identiques à celles pour lesquelles l'oeuvre originale a été créée et des copies d'un logiciel autres que la copie de sauvegarde établie dans les conditions prévues au II de l'article L. 122-6-1 ainsi que des copies ou des reproductions d'une base de données électronique;"


 
Cf cette interprétation du jugement rendu par le Tribunal de Rodez. Un jugement très laxiste, mais qui se tient malgré tout, et a été confirmé en appel. Sans aller jusque là, on peut considérer qu'une copie utilisée par un membre de la famille, voire par un ami, serait considérée comme parfaitement légale. En suivant la logique mot-à-mot du texte de loi, telle que l'a fait le juge, une copie faite à partir d'un CD emprunté dans une médiathèque ou un vague collègue serait légale dès lors que l'on la garde pour soi. Et même une copie de copie de copie.
 
J'ai trouvé aussi des extraits du jugement : TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE RODEZ. Un passage intéressant :

Citation :

Le fait que les films recensés sont tous en exemplaire unique confirme les déclarations du prévenu en indiquant que ces reproductions étaient destinées à un usage personnel et privé et qu'elles ne s'inscrivaient pas dans une démarche de vente ou d'échange de la part du prévenu.


 
A noter que l'accusé ne partageait pas ses films en P2P. On est bien là dans le cas de la copie privée au sens très large, pas du P2P proprement dit.
 
Edit : Je viens de voir ci-dessus :

Delusive a écrit :

C'est la Cour de cassation qui a levé la question, fin mai 2006. Donc elle n'a pas pu se fonder sur la loi DADVSI, puisque celle-ci n'a été votée par le Parlement qu'un mois après, et promulguée début août.


Peux-tu en dire plus là-dessus ? C'est un point qui m'intéresse fortement.  :D

Message cité 1 fois
Message édité par BoraBora le 03-12-2006 à 23:46:23
n°10083138
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 03-12-2006 à 23:52:56  profilanswer
 

QUand je lis "Les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective", qui est "le copiste" ???
L'acheteur du CD original (moi) ou n'importe qui (ma soeur, mon beau-frère ou Roger, mon collègue, qui est un peu con-con mais on l'aime bien quand même) ?


---------------
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n°10083236
BoraBora
Dilettante
Posté le 04-12-2006 à 00:12:57  profilanswer
 

Shooter a écrit :

QUand je lis "Les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective", qui est "le copiste" ???
L'acheteur du CD original (moi) ou n'importe qui (ma soeur, mon beau-frère ou Roger, mon collègue, qui est un peu con-con mais on l'aime bien quand même) ?


Oui, c'est le point que je relevais plus haut : Delusive écrivait "de l'acheteur" tandis que la loi dit "du copiste". Dans l'interprétation littérale, on arrive à une situation assez ubuesque, où je ne peux donner une copie d'un de mes CD à ma fille, mais où un stagiaire que je connais depuis 2 jours peut copier un de mes CD et ramener la copie chez lui. Ou encore plus drôle : ce même stagiaire qui bosse à un mètre de moi dans le même bureau aime bien l'un des disques que j'ai ramené pour bosser en musique (au casque, hein !  :o ). Je lui fais une copie en 2 minutes sur ma bécane et lui tends ce CD-R. Crac, on est en infraction. Par contre, je sors le CD du lecteur et lui tends en disant : "tiens, copie-le, y'a des CD vierges dans ton tiroir du bas". Il le copie en 2 minutes et me rends le CD. Pouf, pas de problème, c'est lui le copiste, il peut garder le CD-R et l'écouter jusqu'à plus soif.  :p
 
D'ailleurs, est-ce que la DADVSI apporte quelque chose de nouveau comme précision à ce texte, spécialement à la formulation "usage privé du copiste" ?


Message édité par BoraBora le 04-12-2006 à 00:13:52
n°10083263
Delusive
Posté le 04-12-2006 à 00:20:12  profilanswer
 


C'est clair :jap:. Même si il y en a plusieurs peut-être. Car tant que ça reste dans le cercle de famille après tout…
 

BoraBora a écrit :

[…] j'avais mis en gras dans ton post plus haut "l'usage privé de l'acheteur". C'est là que la loi est très floue et a d'ailleurs déjà été interprétée de façon contradictoire en jugement. […] Cf cette interprétation du jugement rendu par le Tribunal de Rodez. Un jugement très laxiste, mais qui se tient malgré tout, et a été confirmé en appel. Sans aller jusque là, on peut considérer qu'une copie utilisée par un membre de la famille, voire par un ami, serait considérée comme parfaitement légale. En suivant la logique mot-à-mot du texte de loi, telle que l'a fait le juge, une copie faite à partir d'un CD emprunté dans une médiathèque ou un vague collègue serait légale dès lors que l'on la garde pour soi. Et même une copie de copie de copie.
 
J'ai trouvé aussi des extraits du jugement : TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE RODEZ. Un passage intéressant :

Citation :

Le fait que les films recensés sont tous en exemplaire unique confirme les déclarations du prévenu en indiquant que ces reproductions étaient destinées à un usage personnel et privé et qu'elles ne s'inscrivaient pas dans une démarche de vente ou d'échange de la part du prévenu.


 
A noter que l'accusé ne partageait pas ses films en P2P. On est bien là dans le cas de la copie privée au sens très large, pas du P2P proprement dit.


Si j'ai bien compris, ce jugement s'intéresse plus à l'usage qui est fait de la copie, qu'à la légalité de la copie elle-même. Mais depuis, la Cour de cassation est entrée dans la danse :D.
Si une copie est réalisée sans fondement légal (ce qui semble être le cas dans l'espèce que tu cite), il n'y a, sauf erreur de ma part, pas lieu de chercher à s'interroger sur le caractère privé de son utilisation. Donc je ne suis pas certain que ce type de jugements pourrait toujours être rendus aujourd'hui ;). C'est aussi le rôle de la Cour de cassation : unifier les jugements, éviter les contradictions (bien qu'elle n'hésite pas à se contredire elle-même parfois).
 

BoraBora a écrit :

Peux-tu en dire plus là-dessus ? C'est un point qui m'intéresse fortement.  :D


La Cour de cassation ne s'est pas appuyée sur la loi DADVSI pour « dessiner les contours de la copie privée ». Elle a cassé car selon elle, la cour d'appel n'avait pas suffisamment motivé son arrêt. L'attendu complet :

Citation :

« Mais attendu qu'en se déterminant ainsi, sans s'expliquer sur les circonstances dans lesquelles les oeuvres avaient été mises à disposition du prévenu et sans répondre aux conclusions des parties civiles qui faisaient valoir que l'exception de copie privée prévue par l'article L. 122-5, 2°, du code de la propriété intellectuelle, en ce qu'elle constitue une dérogation au monopole de l'auteur sur son oeuvre, suppose, pour pouvoir être retenue, que sa source soit licite et nécessairement exempte de toute atteinte aux prérogatives des titulaires de droits sur l'oeuvre concernée, la cour d'appel n'a pas justifié sa décision ; »


Elle casse avec ce qu'elle a sous la main :D. Le pourvoi invoquait également la Convention de Berne.
 
Edit : pour la définition du copiste, il y a un passage sympa du mémoire (cité plus haut par toi-même, BoraBora :o), qui y est dédié.

Message cité 1 fois
Message édité par Delusive le 04-12-2006 à 00:30:09
n°10083445
BoraBora
Dilettante
Posté le 04-12-2006 à 01:13:15  profilanswer
 

Delusive a écrit :

Si j'ai bien compris, ce jugement s'intéresse plus à l'usage qui est fait de la copie, qu'à la légalité de la copie elle-même. Mais depuis, la Cour de cassation est entrée dans la danse :D.
Si une copie est réalisée sans fondement légal (ce qui semble être le cas dans l'espèce que tu cite), il n'y a, sauf erreur de ma part, pas lieu de chercher à s'interroger sur le caractère privé de son utilisation. Donc je ne suis pas certain que ce type de jugements pourrait toujours être rendus aujourd'hui ;). C'est aussi le rôle de la Cour de cassation : unifier les jugements, éviter les contradictions (bien qu'elle n'hésite pas à se contredire elle-même parfois).
(...)
La Cour de cassation ne s'est pas appuyée sur la loi DADVSI pour « dessiner les contours de la copie privée ». Elle a cassé car selon elle, la cour d'appel n'avait pas suffisamment motivé son arrêt. L'attendu complet :

Citation :

« Mais attendu qu'en se déterminant ainsi, sans s'expliquer sur les circonstances dans lesquelles les oeuvres avaient été mises à disposition du prévenu et sans répondre aux conclusions des parties civiles qui faisaient valoir que l'exception de copie privée prévue par l'article L. 122-5, 2°, du code de la propriété intellectuelle, en ce qu'elle constitue une dérogation au monopole de l'auteur sur son oeuvre, suppose, pour pouvoir être retenue, que sa source soit licite et nécessairement exempte de toute atteinte aux prérogatives des titulaires de droits sur l'oeuvre concernée, la cour d'appel n'a pas justifié sa décision ; »


Elle casse avec ce qu'elle a sous la main :D. Le pourvoi invoquait également la Convention de Berne.


Merci, je comprends mieux. :jap:
 
Par contre, si j'imagine assez bien qu'une copie téléchargée sur le net serait considérée comme illégale, puisque faite à partir d'une oeuvre mise en partage, donc rendue publique, je vois assez mal les contours de ce que serait une source licite. L'original seulement ? Ou une copie à usage privé ? En essayant de lister les cas possibles (et que j'ai tous connus) :
 
1 - Je fais une copie d'un CD pour une amie proche (en laissant de côté momentanément la question de savoir qui a vraiment fait la copie, d'autant qu'il est impossible de le prouver). La source est licite, tant que le CD n'est pas protégé contre la copie, et la copiste fera un usage privé de sa copie. A priori, et bien que la copiste ne soit pas l'acheteuse du CD, ça paraît défendable.
 
2 - Cette amie proche fait une copie de sa copie pour une amie commune. L'exemplaire utilisé pour la copie n'est plus l'original, mais on est encore dans un usage privé. Quid de cette situation ?
 
3 - Cette amie commune fait une copie de sa copie à sa tante, que je ne connais pas. Sort-on de l'usage privé puisqu'il n'y a plus aucune relation entre le détenteur de l'original et le destinataire de la copie, ou est-il considéré que la chaîne de l'usage privé n'est pas brisée puisque chaque copie successive a été réservée à un usage privé ?
 
4 - Dernier cas (qui me concerne encore une fois directement) : une copie d'un original provenant d'un vidéo-club, reservée à mon usage de copiste, serait-elle considérée licite ?
 

Citation :

Edit : pour la définition du copiste, il y a un passage sympa du mémoire (cité plus haut par toi-même, BoraBora :o), qui y est dédié.


Ben oui, et je l'ai lu en entier, mais je n'y ai vu nulle part que le copiste se fondait avec le possesseur de l'original. :sweat: Ou plus exactement, j'ai vu toutes les interprétations possibles du copiste (le reprographe, l'entreprise etc.) mais nulle part je n'ai trouvé mention de l'acte de possession d'un original. Je suis un peu perdu, là...  :cry:

mood
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Posté le 04-12-2006 à 01:13:15  profilanswer
 

n°10083616
Delusive
Posté le 04-12-2006 à 02:58:09  profilanswer
 

BoraBora a écrit :

[…] 1 - Je fais une copie d'un CD pour une amie proche (en laissant de côté momentanément la question de savoir qui a vraiment fait la copie, d'autant qu'il est impossible de le prouver). La source est licite, tant que le CD n'est pas protégé contre la copie, et la copiste fera un usage privé de sa copie. A priori, et bien que la copiste ne soit pas l'acheteuse du CD, ça paraît défendable.
 
2 - Cette amie proche fait une copie de sa copie pour une amie commune. L'exemplaire utilisé pour la copie n'est plus l'original, mais on est encore dans un usage privé. Quid de cette situation ?
 
3 - Cette amie commune fait une copie de sa copie à sa tante, que je ne connais pas. Sort-on de l'usage privé puisqu'il n'y a plus aucune relation entre le détenteur de l'original et le destinataire de la copie, ou est-il considéré que la chaîne de l'usage privé n'est pas brisée puisque chaque copie successive a été réservée à un usage privé ?


À mon avis (faute de connaître une jurisprudence récente qui fait suite à la cassation de fin mai, c'est tout ce que je peux te donner pour ma part), le destinataire de la copie ne peut être que le détenteur de l'original.
 
Parce que quand la loi dit « usage strictement privé du copiste », ça signifie à mon sens pour lui et pour lui seul. L'auteur du mémoire tient le même discours (un petit droit de citation [:ocube]) : « dès l'instant où celui qui effectue la copie ne sera pas celui qui l'utilise, l'exception ne s'applique pas. ». En conséquence, dès le moment où tu fais une copie pour une amie, il n'y a pas besoin de s'interroger sur l'utilisation privée ou non qu'elle en fera, puisque cette copie, ne t'étant pas destinée, ne peut pas être couverte par la loi. Par la suite, la copie de cette copie (si l'on suit l'interprétation de la Cour de cassation qui s'intéresse à la licité de ce qui est copié) ne pourra pas non plus être couverte par la loi, qu'elle soit utilisée ou non dans un cadre privé.  
 
C'est restrictif, mais si l'on considère le cas inverse (où l'on autoriserait les copies des copies tant que chacune resterait privée, et où l'on oublierait l'arrêt de la Cour de cassation), alors il suffirait qu'un gars en France achète un seul et unique CD, qu'il fasse une copie à un pote, qui fait une copie à un pote, qui… :D. Toute la France pourrait avoir le CD (hors asociaux), mais il n'aurait été payé qu'une fois [:tinostar].
 
C'est dommage pour les potes donc (si l'on se soucie de la loi), mais pour ce qui est de la famille, à mon avis il n'y a aucun soucis. Étant donné que la représentation est permise dans l'ensemble du cercle de famille, que ce soit le père, la mère, la fille ou le fils qui fasse la copie n'a à mon avis pas d'importance. Par contre le cercle de famille devrait à mon sens être restreint à un domicile familial, car là encore, il suffirait qu'un bon père de famille achète un seul et unique CD, qu'il fasse une copie à sa belle-mère, qui ferait une copie à son autre belle-famille, qui… :D.
 
Mais, précisons pour ceux qui nous lisent silencieusement :o, tout ça est théorique. Il est peu probable qu'un juge ait l'occasion de s'interroger sur la légalité d'une copie qu'a fait Mouloud de l'album de son frère Wesley-Kevin-Smith.
 

BoraBora a écrit :

4 - Dernier cas (qui me concerne encore une fois directement) : une copie d'un original provenant d'un vidéo-club, reservée à mon usage de copiste, serait-elle considérée licite ?


Je ne sais pas trop. Tout dépend des droits donnés par la location. Et s'ils se résument à la représentation privée :D…

n°10083777
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 04-12-2006 à 07:52:48  profilanswer
 

Delusive a écrit :

Juste pour info, la loi prévoyait l'ARMTP et l'exonération de responsabilité pénale pour le contournement des MTP à des fins d'interopérabilité. Si cette dernière a sauté, c'est faute de texte assez précis.


 
Ou parce qu'elle dérange et rend DADVSI inutile pour certains acteurs, Microsoft en tête ? :/
 

Delusive a écrit :

C'est à dire ?


 
Un mini-résumé de l'histoire informatique de la dernière décennie devrait clarifier les choses.  
Nous sommes en 95. Microsoft a finalement réussi à remplacer totalement IBM sur le marché grand-public (grâce au DOS et dans une moindre mesure à Windows 3.x) et commence à sérieusement grignoter le marché des petits serveurs et réseaux d'entreprise (à l'époque, le domaine de Novell) grâce a NT et à la compatibilité Netware de ses autres produits. Bill Gates a alors - encore une fois - plusieurs coups de génie. D'abord, il sent que l'informatique va devenir un acteur du marché des loisirs; le mot multimédia se retrouve dans tous les magazines, les cartes son et lecteurs cd-rom deviennent indispensables. Windows 95 sera donc multimédia. Ensuite, Internet commence à sortir vraiment du cadre universitaire/militaire et à toucher le grand public. Windows 95>OSR2 sera donc livré avec un browser, IE. Celui-ci sera totalement intégré à l'OS (via son gestionnaire de fichiers) à partir de Windows 98. Petite subtilité qui a son importance, IE est "compatible" avec le produit qu'il veut remplacer (Netscape), mais pas parfaitement. La stratégie fonctionne, Netscape agonise. L'informatique se répand et le besoin d'échanger des fichiers entre utilisateurs/machines se fait de plus en plus important. C'est à ce moment qu'il comprend qu'il peut hacher le marché en utilisant des standards "non-interopérables". Il va utiliser cette technique pour faire tomber Wordperfect, jusqu'alors leader incontesté du marché des logiciels de traitement de texte. Linux est encore au stade embryonnaire.
 
Peu de temps après, Apple est au bord de la faillite, MS doit faire face à son premier procès antitrust mais évite les problèmes en renflouant Apple, désormais bridé et limité à une niche réduite. Pendant ce temps NT4 a rongé le marché de l'entreprise et des serveurs avec NT4. Les serveurs sont de moins en moins souvent des machines exotiques; la plate-formes x86 se généralise, Windows aussi. La plupart des plus grosses entreprises du logiciel adoptent des formats fermés, aux spécifications secrètes, de manière à tuer la concurrence. Sans interopérabilité, un logiciel est inutile: il ne permet pas d'ouvrir les fichiers échangés avec les utilisateurs d'applications concurrentes. Peu à peu, chaque utilisation possible d'un ordinateur grand public va se retrouver liée à un logiciel ou une marque. Linux commence à fonctionner dans le cadre d'une utilisation type serveur et propose des semblants de desktop, mais reste cantonné à l'univers des geek et des universitaires.  
 
Internet explose. Les connections haut débit sont disponibles pour le grand public, le prix des PC est en chute libre. L'informatique devient familiale. La compression de fichiers audio et vidéo est au point et les bandes passantes des particuliers commencent à permettre l'échange de médias via le réseau. Napster arrive. Les FAI basent leurs campagnes de pub sur la musique gratuite. Les graveurs cd ne coûtent plus cher et se répandent dans le grand public. Linux commence à grignoter le marché des serveurs.  
Microsoft lance XP, un accent énorme est mis sur sa propension à gérer éfficacement les médias (audio, photo, vidéo,...). Le PC devient, pour la majorité de ses utilisateurs, une machine à jouer, surfer, communiquer, se procurer de la musique et des films.  
Napster est "légalisé", les serveurs proposant des médias illégaux sont traqués et fermés. Le grand public va alors utiliser une parade pour continuer à échanger ses médias en minimisant les risques juridiques, grâce à la dilution et la décentralisation de la responsabilité: le P2P.  
 
La seule solution pour endiguer le piratage est la modifications des lois sur le droit d'auteur => DMCA/EUCD
 
Le rapport ?  
 
Linux/BSD commence à devenir un acteur très important du marché des serveurs, mais aussi des PC. Et la tendance semble ferme. Les formats propriétaires ne permettent plus de protéger les éditeurs de logiciel, face à la réactivité de la communauté. OpenOffice en est l'exemple le plus parlant. La seule solution semble donc de faire un blocus sur le plan légal, pour stopper net la progression du logiciel libre pour les particuliers, et récupérer les parts de marché dans le domaine des serveurs.
Le PC est maintenant principalement un "mediacenter". Les contenus doivent être protégés par des DRM pour éviter leur piratage. Or, pour que les mesures de protection techniques puissent vraiment fonctionner, il faut verouiller les systèmes d'un bout à l'autre de la chaîne. Pour délivrer du contenu sécurisé, il faut que le client le soit (l'OS du PC) mais aussi le serveur. Mais bien entendu, il est hors de question d'ouvrir les spécifications des formats DRMisés à n'importe qui, en particulier la communauté du libre, pour éviter que les médias soient déprotégés.  
Microsoft compte utiliser le "besoin de DRM" des majors pour rebloquer le marché des OS et logiciels pour PC et sûrtout pour empêcher définitivement le logiciel libre de phagocyter le marché des serveurs, comme il le fait pour le moment avec une efficacité qui semble inexorable, et ne peut par conséquent que renforcer sa position en tant qu'OS grand public.
 
DADVSI est donc une mauvaise loi pour deux raisons:
- Elle passe à côté de son objectif principal: empêcher le piratage. Les DRM seront toujours contournés, que ce soit légal ou pas. Et personne n'achètera un lecteur de média qui ne lit que des fichiers protégés. Sans parler d'autres contournements tout à fait imprévisibles (comme l'invention du P2P décentralisé à l'époque: kazaa, puis edonkey).
- Elle a un effet secondaire néfaste: en rendant le contournement de MTP illégal, elle ampute le logiciel libre d'un bras et permet à Microsoft d'assurer son monopole. Si on ne peut plus écouter de musique ou regarder un film sous Linux, ou n'importe quel autre OS libre, il ne sera jamais une alternative viable. Si il ne peut pas diffuser de contenu protégé, il est presque inutilisable comme serveur. En tant qu'Européen passionné d'informatique, de justice et de liberté, je ne peux pas l'accepter.  
 
J'espère que cette tartine te fera comprendre pourquoi quand tu dis interopérabilité, je ris ... jaune :(

Message cité 3 fois
Message édité par FCKGW le 04-12-2006 à 09:09:15
n°10083780
Z_cool
HFR profile rating:⭐⭐⭐⭐
Posté le 04-12-2006 à 07:54:52  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Ou parce qu'elle dérange et rend DADVSI inutile pour certains acteurs, Microsoft en tête ?  :/

 



C est surtout Aple qui etait visé, car lui seul refuse de revendre ses DRM.
Maintenant ca va etre vrai aussi pour microsoft avec son Zune compatible avec rien d'existant


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#mais-chut    ᓚᘏᗢ
n°10083784
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 04-12-2006 à 07:58:21  profilanswer
 

Z_cool a écrit :

C est surtout Aple qui etait visé, car lui seul refuse de revendre ses DRM.
Maintenant ca va etre vrai aussi pour microsoft avec son Zune compatible avec rien d'existant


 
Attend la fin de mon post au dessus, elle expliquera en quoi MS est vraiment le grand gagnant de l'histoire ;)

n°10083787
Delusive
Posté le 04-12-2006 à 08:07:09  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Ou parce qu'elle dérange et rend DADVSI inutile pour certains acteurs, Microsoft en tête ? :/


Je n'ai jamais écarté la thèse de l'oubli volontaire de précision de la part du ministre, destiné à ce que le Conseil constitutionnel assume seul la censure de cette disposition, bien obligé qu'il était..
 

FCKGW a écrit :

La seule solution pour endiguer le piratage est la modifications des lois sur le droit d'auteur => DMCA/EUCD


C'est clair que le piratage a vachement été endigué depuis :p, et que le système DRM de Microsoft, est un succès triomphant, le Zune étant le dernier exemple en date [:tinostar].  
 

FCKGW a écrit :

tmp Edit en cours, la suite arrive /tmp


Pour l'instant, il ne répond pas du tout à la question, je trouve :D (« la loi DADVSI, arme pour MS contre les LL ? »)

n°10083802
Z_cool
HFR profile rating:⭐⭐⭐⭐
Posté le 04-12-2006 à 08:19:48  profilanswer
 

Delusive a écrit :

C'est clair que le piratage a vachement été endigué depuis   :p  , et que le système DRM de Microsoft, est un succès triomphant, le Zune étant le dernier exemple en date   [:tinostar]  .

 



 

Le Zune étant pas encore en vente en France....   :whistle:  

 

cela dit, j espère qu il aura le bide qu'il mérite  [:as253]


Message édité par Z_cool le 04-12-2006 à 08:20:03

---------------
#mais-chut    ᓚᘏᗢ
n°10083827
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 04-12-2006 à 08:41:30  profilanswer
 

Delusive a écrit :

C'est clair que le piratage a vachement été endigué depuis :p, et que le système DRM de Microsoft, est un succès triomphant, le Zune étant le dernier exemple en date [:tinostar].


 
En effet, ça prouve que ces lois sont incapables d'atteindre leur objectif :jap:  
 

Delusive a écrit :

Pour l'instant, il ne répond pas du tout à la question, je trouve :D (« la loi DADVSI, arme pour MS contre les LL ? »)


 
Done [:greg2]


Message édité par FCKGW le 04-12-2006 à 08:42:22
n°10083884
Z_cool
HFR profile rating:⭐⭐⭐⭐
Posté le 04-12-2006 à 09:19:42  profilanswer
 

Delusive a écrit :


C'est clair que le piratage a vachement été endigué depuis  :p , et que le système DRM de Microsoft, est un succès triomphant, le Zune étant le dernier exemple en date  [:tinostar] .

 



Pour moi, cette DADVSI n'a aucun but vis a vis du piratage comme on le connais actuellement.

 

Pour les pirates, c est exactement comme avant, les meme peines,...
la seule chose qui change, c est la supremacie des DRM.

 

En gros, je résumerais pas :
Ok, on baisse les bras pour ce qui a été fait jusque maintenant, mais pour les 20 prochaines année avec HDCP, on va vous en mettre plein la gueule (et nous plein les fouilles).

 

ceux qui me font le plus rire, c est des gars comme le géran de mon ancien vidéo club, ou lobotomisé par les majors ont été supporter de cette loi. Ils se rendent même pas comptes que les Majors auront de moins en moins besoin d'eux ....

 


---------------
#mais-chut    ᓚᘏᗢ
n°10084177
Magicpanda
Pushing the envelope
Posté le 04-12-2006 à 10:45:18  profilanswer
 

ba les DRM c'est le retour en grace de la musique analogique tout simplement :D

n°10084201
Profil sup​primé
Posté le 04-12-2006 à 10:50:10  answer
 

Z_cool a écrit :

les avis diverger a ce propos ....

 

le telechargement ne serait pas une faute en soit. et pourrait entrer dans le cadre de la copie privé (ca a deja été defendu comme ca il me semble dans des tribunaux


C'est pas vraiment ça.

 

Ce qui avait été avancé (et par une cour d'appel), c'était qu'il n'y avait pas de recel, car on n'avait pas à s'occuper de la légalité de la source (raisonnement infirmé par la Cour de Cassation).

 

S'il y avait eu simple téléchargement, sans que les fichiers soient maintenus sur le disque dur, cette question là ne se serait même pas posée.

 
Delusive a écrit :

Par contre dans le cas des copies (ce dont parlait Reset.Smith), l'expression « l'usage privé du copiste » est plus claire, et la loi n'évoque plus le cercle de famille.


Pour moi, la question à ce niveau est "qui est le copiste ?". D'après Splin.ter (qui connaît bien la propriété intell.ectuelle), le copiste c'est celui qui fait la copie. Mais avec le download, ça devient plus compliqué :

 

http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] m#t7280047

Message cité 1 fois
Message édité par Profil supprimé le 04-12-2006 à 10:54:11
n°10084452
BoraBora
Dilettante
Posté le 04-12-2006 à 11:33:03  profilanswer
 

Delusive a écrit :

À mon avis (faute de connaître une jurisprudence récente qui fait suite à la cassation de fin mai, c'est tout ce que je peux te donner pour ma part), le destinataire de la copie ne peut être que le détenteur de l'original.
 
Parce que quand la loi dit « usage strictement privé du copiste », ça signifie à mon sens pour lui et pour lui seul. L'auteur du mémoire tient le même discours (un petit droit de citation [:ocube]) : « dès l'instant où celui qui effectue la copie ne sera pas celui qui l'utilise, l'exception ne s'applique pas. ». En conséquence, dès le moment où tu fais une copie pour une amie, il n'y a pas besoin de s'interroger sur l'utilisation privée ou non qu'elle en fera, puisque cette copie, ne t'étant pas destinée, ne peut pas être couverte par la loi. Par la suite, la copie de cette copie (si l'on suit l'interprétation de la Cour de cassation qui s'intéresse à la licité de ce qui est copié) ne pourra pas non plus être couverte par la loi, qu'elle soit utilisée ou non dans un cadre privé.


J'avoue que c'est le point qui m'est le plus difficile à interpréter. J'aurais tendance à penser qu'usage "privé" s'oppose à usage "public", et a donc une portée plus large que l'usage personnel. Mais bon...

n°10086382
Delusive
Posté le 04-12-2006 à 16:53:00  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

DADVSI est donc une mauvaise loi pour deux raisons:
[…]
J'espère que cette tartine te fera comprendre pourquoi quand tu dis interopérabilité, je ris ... jaune :(


Ça n'a jamais fait aucun doute. Simplement la loi est votée depuis quatre mois maintenant, et Linux est toujours majoritaire pour les serveurs ; par ailleurs je doute que la progression chez les particuliers se soit ralentie du fait de cette loi.
 
Il ne faut pas accorder aux MTP plus d'importance qu'ils n'en ont. L'interopérabilité serait cruciale si le contenu était majoritairement doté de MTP, ce qui est loin d'être le cas, dans la musique en tout cas. Après pour la vidéo, la prochaine législature pourra difficilement refuser de rétablir l'exonération de responsabilité pénale pour contournement de MTP à des fins d'interopérabilité. Et du coup, Microsoft pourra bien être aussi réticent qu'il veut, ça ne changera rien.
 
Faut aussi prendre en compte le fait que les gros acteurs commencent à se détourner des MTP (CBS, Yahoo, et autres vendeurs), et certaines majors déclarent ouvertement qu'elles ne servent à rien, au contraire. Et dans tout ça, MS s'est vraiment planté avec son Zune et son PlayForSure… alors m'est avis que pour combattre les LL, il devra trouver autre chose ;).
 
 
Yep, c'est évoqué dans les messages qui ont suivi celui que tu citais ;). Après pour le cas du download, quand bien même le copiste serait celui qui télécharge, à mon sens sa copie ne serait pas couverte par la loi, du fait de la nécessité qu'elle ne soit pas entachée d'atteinte au droit d'auteur. Or c'est le cas pour le P2P puisque le téléchargement suppose un upload, et que ce dernier illégal (mise à disposition, usage non privé).
 

BoraBora a écrit :

J'avoue que c'est le point qui m'est le plus difficile à interpréter. J'aurais tendance à penser qu'usage "privé" s'oppose à usage "public", et a donc une portée plus large que l'usage personnel. Mais bon...


C'est surtout les termes « strictement réservé » et « du copiste », qui me font dire que la copie ne peut être destinée qu'au copiste. Et que donc, si le détenteur de l'original ne peut faire de copies que pour lui seul. Après dans le cercle de famille, c'est différent puisque tout le monde est un peu détenteur de l'original j'imagine.

n°10086447
Ciler
Posté le 04-12-2006 à 17:00:20  profilanswer
 

Delusive a écrit :


C'est surtout les termes « strictement réservé » et « du copiste », qui me font dire que la copie ne peut être destinée qu'au copiste. Et que donc, si le détenteur de l'original ne peut faire de copies que pour lui seul. Après dans le cercle de famille, c'est différent puisque tout le monde est un peu détenteur de l'original j'imagine.


Et surtout en faisant une interpretation stricte, on en arriverait a des situations proprement aberrantes. Exemple :

  • 1 - Je possede legalement un CD, j'en fait une copie que j'ecoute dans ma voiture, et je laisse l'original a la maison.  
  • 2 - Je possede legalement un CD, j'en fait une copie que je laisse a la maison, et j'ecoute l'original dans la voiture.  

Dans le cas 1, mon frere pourrait legalement ecouter l'original. Par contre dans le cas 2 il ne pourrait pas ecouter la copie qui serait pour mon usage exclusif.


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°10086604
Delusive
Posté le 04-12-2006 à 17:18:47  profilanswer
 

Ciler a écrit :

Et surtout en faisant une interpretation stricte, on en arriverait a des situations proprement aberrantes.


Mais rien n'oblige à ce que l'on soit strict à ce point :D. Encore une fois, dans le cercle de famille, un album pouvant être écouté par tout le monde, il ne fait pas grande différence à ce que ce soit une copie ou l'original.

n°10086635
Ciler
Posté le 04-12-2006 à 17:22:57  profilanswer
 

Delusive a écrit :

Mais rien n'oblige à ce que l'on soit strict à ce point :D. Encore une fois, dans le cercle de famille, un album pouvant être écouté par tout le monde, il ne fait pas grande différence à ce que ce soit une copie ou l'original.


Je me doute bien. Quand tu dis "Dans le cercle de famille c'est different", je dis "c'est une bonne chose", sinon on en arriverait a des cas ridicule comme celui que j'ai donne.


---------------
And I looked, and behold a pale horse: and his name that sat on him was Death, and Hell followed with him. Revelations 6:8
n°10086702
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 04-12-2006 à 17:30:07  profilanswer
 

Delusive a écrit :

Ça n'a jamais fait aucun doute. Simplement la loi est votée depuis quatre mois maintenant, et Linux est toujours majoritaire pour les serveurs ; par ailleurs je doute que la progression chez les particuliers se soit ralentie du fait de cette loi.


 
Parce que la loi n'est pas appliquée. Si c'était le cas, il serait par exemple illégal de lire un DVD sous Linux avec libdvdcss en France, même si on l'a "acheté légalement dans un vrai magasin avec des vrais sous". Je supposes que tu te rends compte du désavantage que ça représente :/  
 
Pour le reste, je pense qu'il est trop tôt pour l'affirmer. Les DRM ne sont pas encore généralisés; quand tu dis que certains se détournent des MTP, n'oublie pas qu'on nous poussera rapidement à acheter un lecteur bluray ou hddvd et les médias protégés qui vont avec. Idem pour les nouveaux téléphones portables ;)

n°10087093
BoraBora
Dilettante
Posté le 04-12-2006 à 18:13:23  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Parce que la loi n'est pas appliquée. Si c'était le cas, il serait par exemple illégal de lire un DVD sous Linux avec libdvdcss en France, même si on l'a "acheté légalement dans un vrai magasin avec des vrais sous". Je supposes que tu te rends compte du désavantage que ça représente :/


Parce que selon toi, il va de soi qu'aucune boîte n'obtiendra le droit de développer un lecteur DVD logiciel pour Linux, une fois la loi appliquée ? IBM, Compaq, Oracle etc. et leurs centaines de millions de dollars investis dans Linux, sans parler de toutes les boîtes qui ont misé sur le marché desktop, rien à faire, l'Etat dira non à l'interopérabilité. Ben voyons...

n°10090017
Tboulba
Posté le 05-12-2006 à 00:09:17  profilanswer
 

J'ai une question pour ceux qui soutiennent que la DADVSI n'interdit pas de fait le p2p: pourquoi depuis que cette loi est passée, il est interdit de parler du fonctionnement d'un logiciel de p2p sur tous les forums français? Vous pouvez essayer d'ouvrir un sujet sur ce forum même, avec juste une demande d'aide sur un low id sur amule par exemple, je donne pas plus de 5 min au sujet avant qu'il soit clos (c'est d'ailleurs indiqué dans la chartre). Si l'usage légal du p2p est autorisé comme vous le dite, pourquoi ne peut on pas parler de p2p étant donné que rien ne présuppose l'usage qu'on en fait? Les linuxiens utilisent beaucoup ce protocole pour échanger des distros par ex, alors on peut donner des liens qui mènent vers des torrent mais on n'a pas le droit d'expliquer comment le gars il peut faire fonctionner son logiciel... C'est pas ce qu'on appelle être libre d'utiliser le p2p...

Message cité 2 fois
Message édité par Tboulba le 05-12-2006 à 00:14:14
n°10090086
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 05-12-2006 à 00:15:18  profilanswer
 

BoraBora a écrit :

Parce que selon toi, il va de soi qu'aucune boîte n'obtiendra le droit de développer un lecteur DVD logiciel pour Linux, une fois la loi appliquée ?.


 
C'est vrai qu'il est possible qu'une "boîte" linux achète la license CSS (en signant un NDA douteux) et programme un lecteur dvd. Le programme peut-il être légalement être open-source ? Probablement pas d'après la license. Et que devrait faire un projet libre comme Debian pour se conformer à la loi ? [:itm]  
 

BoraBora a écrit :


IBM, Compaq, Oracle etc. et leurs centaines de millions de dollars investis dans Linux, sans parler de toutes les boîtes qui ont misé sur le marché desktop, rien à faire,


[:rofl] Les centaines de millions de dollars  :sarcastic:  
Les seuls moment où ils dépensent de l'argent pour linux, c'est dans le cadre du marketing ;)
 

BoraBora a écrit :

l'Etat dira non à l'interopérabilité. Ben voyons...


Il ne dira pas non, il dit ! [:rhetorie du chaos]
 

n°10090095
Kristoph
Posté le 05-12-2006 à 00:16:13  profilanswer
 

BoraBora a écrit :

Parce que selon toi, il va de soi qu'aucune boîte n'obtiendra le droit de développer un lecteur DVD logiciel pour Linux, une fois la loi appliquée ? IBM, Compaq, Oracle etc. et leurs centaines de millions de dollars investis dans Linux, sans parler de toutes les boîtes qui ont misé sur le marché desktop, rien à faire, l'Etat dira non à l'interopérabilité. Ben voyons...


DVD je ne sais pas, HDMI ( ou quoi que ce soit le nom de la nouvelle norme de cryptage ) oui. On sait déjà que Windows Vista ne supportera la version full qualité des flux HDMI que sous Vista 64bit car c'est uniquement dans cette version que leurs protections "drivers signés only" pour le kernel seront utilisées. Alors si Microsoft ne peux pas obtenir de licence de décryptage pour leur nouvel OS, tu penses bien que une boite qui voudrait faire un lecteur Linux alors qu'il est impossible d'empecher l'utilisateur d'enregistrer le flux obtenu en mettant des hooks au niveau noyau n'a aucune chance d'y arriver.

Message cité 1 fois
Message édité par Kristoph le 05-12-2006 à 00:16:45
n°10090128
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 05-12-2006 à 00:19:32  profilanswer
 

Kristoph a écrit :

DVD je ne sais pas, HDMI ( ou quoi que ce soit le nom de la nouvelle norme de cryptage ) oui. On sait déjà que Windows Vista ne supportera la version full qualité des flux HDMI que sous Vista 64bit car c'est uniquement dans cette version que leurs protections "drivers signés only" pour le kernel seront utilisées. Alors si Microsoft ne peux pas obtenir de licence de décryptage pour leur nouvel OS, tu penses bien que une boite qui voudrait faire un lecteur Linux alors qu'il est impossible d'empecher l'utilisateur d'enregistrer le flux obtenu en mettant des hooks au niveau noyau n'a aucune chance d'y arriver.


 
[:delarue5]
 
Je ne sais que répondre, mais je ne soutiens pas cette thèse.

n°10090236
Kristoph
Posté le 05-12-2006 à 00:31:14  profilanswer
 

Yop, voici un article qui en parle. Le truc dont je parlais c'est la norme de cryptage HDCP.
 
http://www.pcstats.com/articleview.cfm?articleID=1871
 
Et plus d'infos sur la restriction a Vista 64bit only :
http://www.apcstart.com/node/3111

Citation :

Riley did say in his presentation yesterday that the decision to prevent protected HD content from playing in Vista 32bit was made at the studios' request. So, effectively, Microsoft is saying much the same thing above that it said yesterday -- albeit in a way that passes the buck back more directly to studios.



Message édité par Kristoph le 05-12-2006 à 00:36:08
n°10090274
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 05-12-2006 à 00:35:57  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

C'est vrai qu'il est possible qu'une "boîte" linux achète la license CSS (en signant un NDA douteux) et programme un lecteur dvd. Le programme peut-il être légalement être open-source ? Probablement pas d'après la license. Et que devrait faire un projet libre comme Debian pour se conformer à la loi ? [:itm]


 
J'avoue, je ne m'y connais pas suffisamment en libre, mais j'ai une question : sous un OS open-source comme Linux, on ne peut faire tourner QUE des programmes open source ?
Je n'ai légalement pas le droit de développer un logiciel commercial, protégé et donc fermé pour Linux ?


---------------
They will not force us / They will stop degrading us
n°10090290
Kristoph
Posté le 05-12-2006 à 00:39:30  profilanswer
 

Shooter a écrit :

J'avoue, je ne m'y connais pas suffisamment en libre, mais j'ai une question : sous un OS open-source comme Linux, on ne peut faire tourner QUE des programmes open source ?
Je n'ai légalement pas le droit de développer un logiciel commercial, protégé et donc fermé pour Linux ?


Quake 4 tourne très bien sous Linux. Ce que tu ne peux pas faire empêcher l'utilisateur de trafiquer son kernel pour fournir une carte son pipo qui enregistre le résultat sur le disque par exemple.

n°10090302
Shooter
Cherche niche fiscale
Posté le 05-12-2006 à 00:42:04  profilanswer
 

Kristoph a écrit :

Ce que tu ne peux pas faire empêcher l'utilisateur de trafiquer son kernel pour fournir une carte son pipo qui enregistre le résultat sur le disque par exemple.


 
Rien ne l'empêchera jamais, sous quelque OS que ce soit. C'est juste que ça va être plus dur.


---------------
They will not force us / They will stop degrading us
n°10090312
FCKGW
◥▶◀◤
Posté le 05-12-2006 à 00:44:22  profilanswer
 

Shooter a écrit :

J'avoue, je ne m'y connais pas suffisamment en libre, mais j'ai une question : sous un OS open-source comme Linux, on ne peut faire tourner QUE des programmes open source ?
Je n'ai légalement pas le droit de développer un logiciel commercial, protégé et donc fermé pour Linux ?


 
En fait, linux est la dénomination du kernel: c'est juste un bout de code qui gère tous les accès au hardware, contient tous les drivers et se charge d'arbitrer les applications qui tournent. Un "os complet" est une distribution. Comme chacune est libre de décider son fonctionnement, elles diffèrent. Ubuntu et Suse par exemple contiennent les drivers propriétaires de Ati et Nvidia, ils ne sont pas open source. Mais certaines comme Debian ne contiennent que du libre (à la base, bien qu'il soit évidemment possible d'installer du non-libre)
 
Tu as tout à fait le droit de développer un logiciel commercial, protégé et fermé que tu vends. Google Earth est gratuit mais il n'est pas open-source. Toutes les combinaisons sont possibles puisque c'est toi qui définis la license.

Message cité 1 fois
Message édité par FCKGW le 05-12-2006 à 01:07:14
n°10090323
Kristoph
Posté le 05-12-2006 à 00:45:58  profilanswer
 

Shooter a écrit :

Rien ne l'empêchera jamais, sous quelque OS que ce soit. C'est juste que ça va être plus dur.


Oui bien sur mais c'est bien plus facile à faire sous Linux que sous Windows vu que tous les outils pour le faire sont dispo.

n°10090329
Kristoph
Posté le 05-12-2006 à 00:47:10  profilanswer
 


:??:


Message édité par Kristoph le 05-12-2006 à 00:47:26
n°10090371
LooSHA
D'abord !
Posté le 05-12-2006 à 00:56:48  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

Parce que la loi n'est pas appliquée. Si c'était le cas,


... des millions de français seraient poursuivis [:toto le hros]  
 

n°10090378
Delusive
Posté le 05-12-2006 à 00:59:11  profilanswer
 

FCKGW a écrit :

C'est vrai qu'il est possible qu'une "boîte" linux achète la license CSS (en signant un NDA douteux) et programme un lecteur dvd. Le programme peut-il être légalement être open-source ?


Mais l'interopérabilité, ce n'est pas forcément faire en sorte que ce soit open-source. En théorie comme tu le dis, rien ne s'oppose à ce qu'un logiciel puisse lire les DVD sur Linux. C'est juste qu'il sera closed-source ; mais du moment qu'il y a interopérabilité…
 

FCKGW a écrit :

Il ne dira pas non, il dit ! [:rhetorie du chaos]


Genre dans l'article 331-5 du CPI [:ddr5s5] ?
« Les mesures techniques ne doivent pas avoir pour effet d’empêcher la mise en œuvre effective de l’interopérabilité, dans le respect du droit d’auteur. Les fournisseurs de mesures techniques donnent l’accès aux informations essentielles à l’interopérabilité […] »
 
Ou dans le 331-7 :whistle: ? « Tout éditeur de logiciel, tout fabricant de système technique et tout exploitant de service peut, en cas de refus d’accès aux informations essentielles à l’interopérabilité, demander à l’Autorité de régulation des mesures techniques de garantir l’interopérabilité des systèmes et des services existants, dans le respect des droits des parties, et essentielles à cette interopérabilité.[…] »
 
Dire que ces articles sont du vent, c'est une chose, dire que ces articles sont contre l'interopérabilité, c'en est une autre :p.
 

Tboulba a écrit :

J'ai une question pour ceux qui soutiennent que la DADVSI n'interdit pas de fait le p2p: pourquoi depuis que cette loi est passée, il est interdit de parler du fonctionnement d'un logiciel de p2p sur tous les forums français?


D'une part, ça ne date certainement pas du vote de cette loi, et d'autre part chaque équipe de forum est libre de fermer les sujets qu'elle veut. Si un forum ne veut pas que l'on discute du P2P, c'est sans doute par crainte que ça dérive rapidement vers du warez ou autres, difficile à surveiller. Ce n'est pas parce que personne ne veut parler du P2P que le P2P est interdit.

Message cité 2 fois
Message édité par Delusive le 05-12-2006 à 01:06:29
n°10090434
BoraBora
Dilettante
Posté le 05-12-2006 à 01:19:11  profilanswer
 

Tboulba a écrit :

J'ai une question pour ceux qui soutiennent que la DADVSI n'interdit pas de fait le p2p: pourquoi depuis que cette loi est passée, il est interdit de parler du fonctionnement d'un logiciel de p2p sur tous les forums français? Vous pouvez essayer d'ouvrir un sujet sur ce forum même, avec juste une demande d'aide sur un low id sur amule par exemple, je donne pas plus de 5 min au sujet avant qu'il soit clos (c'est d'ailleurs indiqué dans la chartre). Si l'usage légal du p2p est autorisé comme vous le dite, pourquoi ne peut on pas parler de p2p étant donné que rien ne présuppose l'usage qu'on en fait? Les linuxiens utilisent beaucoup ce protocole pour échanger des distros par ex, alors on peut donner des liens qui mènent vers des torrent mais on n'a pas le droit d'expliquer comment le gars il peut faire fonctionner son logiciel... C'est pas ce qu'on appelle être libre d'utiliser le p2p...


Ca fait des années qu'il est impossible de parler de P2P ici, et pour une raison très simple : les administrateurs savent pertinemment que 99,99% des P2Pers l'utilisent pour télécharger des fichiers illégaux. Donc les dérives tous les 3 posts, avec nécessité d'intervention d'un modo, pas la peine.

FCKGW a écrit :

C'est vrai qu'il est possible qu'une "boîte" linux achète la license CSS (en signant un NDA douteux) et programme un lecteur dvd. Le programme peut-il être légalement être open-source ? Probablement pas d'après la license. Et que devrait faire un projet libre comme Debian pour se conformer à la loi ? [:itm]


Mettre un lien sur le bureau pour télécharger le lecteur DVD manquant, assorti d'une boîte de dialogue avertissant que l'utilisateur s'apprête à télécharger et installer une application non libre ? Quelle est le conseil actuel donné au newbie qui vient de finir d'installer une distro 100% libre ? Ah oui : télécharger les packages pour lire ses MP3. Qu'est-ce que le grand public (dont l'adhésion en masse à Linux est censée pâtir de l'absence de solution logicielle de lecture DVD) a à foutre que son lecteur ne soit pas libre ? Ou de pouvoir en choisir un parmi 785 ?

Citation :


[:rofl] Les centaines de millions de dollars  :sarcastic:  
Les seuls moment où ils dépensent de l'argent pour linux, c'est dans le cadre du marketing ;)


C'est tellement gros que je ne sais même pas si je dois répondre à ça. :heink: C'est vrai, j'ai écrit sans réfléchir : j'aurais dû dire "des centaines de milliards de dollars. Millions, ça fait petit jeu quand tu vois que la seule distro SuSEa été achetée 200 millions de dollars par Novell. Je te laisse chercher combien les géants de l'informatique ont investi dans l'OSDL, par exemple. Mais bien sûr, si l'open source est un marché qui se compte en milliards de dollars et sur lequel se bousculent Oracle, IBM ou Intel, c'est avec un investissement quasi-nul, tu vas me dire. Après tout, il suffit de quelques hordes de barbus marxistes qui programment sur leur temps libre. :lol:

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