rewe | bonjour
je ne sais pas du tout où mettre cela mais bon. (peut etre un journal?)
depuis quelques années je vois "fleurir" un bon nombre d'interphones qui se greffent aux immeubles.
tout va bien, jusqu'à la problématique : l'interface n'est plus l'interphone relais situé dans l'entrée de chaque logement, mais au niveau du téléphone portable de la personne.
pour moi, ce phénomène qui s'impose (et qui va à contre courant, dans le "lard", d'un certain business à ""valeur"" ajoutée), apporte surtout deux magistraux inconvénients :
1. la dépendance de structures tierces, externes :
la compagnie qui s'occupe de faire le lien entre l'interphone par voie cellulaire, souvent visio pixellisée sur une vieille 3G, facturée à prix d'or au syndic
2. la dépendance à un outil le plus volatile après les clés de voiture : le téléphone portable.
Si celui ci est indisponible, on ne peut donc plus ouvrir chez soi. C'est comme le guichet en ligne pour les banques, au lieu du guichetier physique : cela délocalise l'investissement sur le résident au lieu de dédier un interphone au logement, surtout s'il est loué. Imaginez le bordel pour les colocs!
je m'interrogeais donc : ayant reçu plusieurs dizaines d'avis négatifs et très réservés sur cette nouvelle tendance d'interphones, est il possible pour un syndic, juridiquement, mais surtout sur le plan pratique, de remplacer ce genre de système par quelque chose de filaire ou de transmission radio avec simple bouton ou intercom à chaque logement?
est ce que certains ont tenté de retrouver une certaine indépendance par rapport à ces prestataires?
j'ai l'impression que les fournisseurs de solutions de portail/controle d'entrée, en sont arrivés à l'idée de génie pour l'argent, de faire non pas une pose simple, mais pose+location à l'année (un peu comme les logiciels d'aujourd'hui)
qu'en pensez vous?
possible de refaire un pas vers l'indépendance de prestataires pour ce genre de situation?
pour la petite histoire, juste après le covid, une connaissance m'a rapporté que son voisin s'était fait cambrioler, par une idée toute bete :
les cambrioleurs, comprenant que les interphones sont reliés au tel, ont appelé un résident, qui a répliqué via son portable qu'il était en vacances à l'étranger. Evidemment, cela n'a pas découragé les cambrioleurs de le visiter.
en campagne, je vois beaucoup de portails qui s'ouvrent avec code, ou simple télécommande, et interphone/bouton dans l'entrée.. j'imagine qu'un tel système "démultiplié" pourrait revenir moins cher, et surtout indépendant des réseaux mobiles?
je vous laisse d'ailleurs lire le lien de cette longue page, et les participations associées en commentaire. Pour moi, c'est clairement uen régression, vous calculerez peut être cette prose de manière un peu partisane, voire carrément vindicative. Je le ressens un peu comme si les décisions de A avaient pour conséquences d'obliger B à composer avec C, dont ils s'est passé jusque là, à raison.
(where A=syndic, B=résidence, C=prestataires)
allez, je lance le reste du pavé :
a/ cela nécessite un abonnement bien cher, répercuté sur le syndic qui le répercute sur les résidents. Vous trouvez ça normal?
b/ ça utilise les données cellulaires, déjà bien occupées pour l'avenir avec les tels portables (légitimes) et autres appareils pouvant être mobiles, alors qu'un batiment, dans sa propriété basique : ça bouge pas, et c'est supposé être équipé de connexions fixes, justement faites pour dse systèmes fixes.
c/ tout ça.. chez un prestataire externe : le jour où l'opérateur est en défaut? (on l'a vu avec orange récemment pour sa 4G), où les réseaux sont saturés? où l'antenne est en maintenance?
d/ et nos données, nos numéros, transmises sans notre autorisation à un ou plusieurs tiers de sous traitance?
.. et ben figurez vous, qu'avec l'appel d'urgence de l'ascenseur, le D/ des interphones 4G est devenu :
Citation :
Ces petites cartes, similaires à celles qui se trouvent dans nos téléphones, sont reliées au système de l’ascenseur pour assurer une liaison avec le centre d’appel en cas de panne ou d’incident dans la cabine. Auparavant équipés de lignes en cuivre, les ascenseurs sont désormais équipés de carte SIM.
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« Aux dernières nouvelles, douze ascenseurs étaient à l’arrêt chez Schindler à cause de ces vols », indique le membre d’un conseil syndical d’un immeuble de Bihorel (Seine-Maritime) dans les colonnes du quotidien régional. « C’est une petite pièce qui se situe dans la machinerie de l’ascenseur qui n’est pas plus gros qu’une petite boîte. En quelques minutes, ils sont capables de la démonter, de l’arracher et l’ascenseur se retrouve en panne », détaille auprès de France 3 Normandie Clément Levif, gestionnaire de copropriété chez Square Habitat.
Un « dispositif antivol est en cours de déploiement »
Sans ces cartes SIM, il n’est plus possible d’appeler le centre d’appel depuis l’ascenseur. De fait, les prestataires sont obligés de mettre les appareils à l’arrêt, pour des raisons de sécurité. Mais alors pourquoi ces petites cartes sont très convoitées des voleurs ?
Ces actes délictueux sont effectués dans le but de mettre en place des arnaques. Les voleurs utilisent ces cartes SIM pour envoyer des SMS frauduleux et soutirer de l’argent aux victimes. Cela leur évite d’avoir à ouvrir une ligne à leur nom et d’envoyer gratuitement et massivement des SMS frauduleux.
En plus d’empêcher les habitants d’utiliser l’ascenseur pendant une dizaine de jours en moyenne, ces vols coûtent cher. En fonction des dégradations dans la cabine, la facture est comprise en 800 et 2 000 euros, selon France 3 Normandie.
https://www.leparisien.fr/faits-div [...] ZGISOI.php
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..Mais quelle idée d'externaliser et de compliquer un système qui fonctionnait bien, et de manière indépendante, avant?
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