WASHINGTON [AFP] - La justice américaine a approuvé vendredi les principaux points d'un accord à l'amiable conclu entre Microsoft et le gouvernement américain.
Dans son jugement publié vendredi soir, la juge Colleen Kollar-Kotelly du tribunal de Washington chargé du dossier a estimé que l'accord à l'amiable conclu en novembre 2001 entre le numéro un mondial des logiciels et le département américain de la Justice "satisfaisait l'intérêt du public".
La juge a également rejeté les sanctions supplémentaires réclamées contre Microsoft par neuf Etats américains qui estimaient l'accord à l'amiable trop favorable au groupe de logiciels.
L'action du numéro un mondial des logiciels Microsoft était en nette hausse vendredi sur le marché d'après séance officielle, après l'annonce faite par le juge. A 22H00 GMT, l'action Microsoft progressait de 4,7% à 53,52 dollars sur la plateforme de transaction électronique Island par rapport à son cours de clôture de la séance officielle de 53 dollars.
"La décision du tribunal est une grande victoire pour les consommateurs et l'industrie qui peut tirer un avantage immédiat des dispositions du jugement final", a déclaré l'Attorney general (ministre de la Justice) John Ashcroft.
L'approbation par la justice des principaux points de l'accord est "importante non seulement pour Microsoft mais également pour l'industrie et les consommateurs", a affirmé pour sa part un porte-parole de Microsoft.
"La juge Colleen Kollar-Kotelly a délivré un jugement très détaillé et très complet et Microsoft veut maintenent l'examiner en détail", a dit Jim Dessler.
En reprenant le dossier l'année dernière, après l'annulation en appel d'un premier jugement de démantèlement de Microsoft, la juge Kollar-Kotelly avait vivement encouragé les parties à régler à l'amiable, ce qui avait abouti à l'accord annoncé il y a un an.
Aux termes de cet accord, les fabricants d'ordinateurs doivent avoir plus de liberté pour configurer leurs machines et introduire des logiciels (navigateur internet, téléchargement de musique...) concurrents de ceux de Microsoft.
Microsoft doit aussi fournir plus d'informations techniques sur Windows afin que les éditeurs de logiciels puissent concevoir des produits compatibles avec cette plate-forme.
Pour montrer sa bonne volonté, Microsoft avait immédiatement commencé à appliquer les termes de l'accord.
Mais neuf Etats (Californie, Connecticut, Floride, Iowa, Kansas, Massachusetts, Minnesota, Utah et Virginie occidentale), auxquels s'est associé le District de Columbia où se trouve la capitale fédérale Washington, avaient décidé de continuer les poursuites pour obtenir des sanctions plus sévères. Ce procès avait démarré en mars et s'était conclu en juin.
Ces Etats voulaient notamment que Microsoft soit obligé d'offrir une version "modulable" de Windows, personnalisée selon les souhaits des utilisateurs, en plus de la version traditionnelle incluant d'autres fonctions comme la navigation sur l'internet et la messagerie.
Une telle sanction forçait Microsoft à retirer Windows du marché, avait affirmé Bill Gates, légendaire co-fondateur de Microsoft.
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