Reprise du message précédent :

En cherchant j'ai lu ça  
 

Les admins res, une race à part

maisooooooooonnnnnnnnnnnnnnnnnnn \o/

odump

up

Salut les nuls.

c'est travaillé comme dialogues

http://www.cs.oberlin.edu/~jwalker/nullObjPattern/
c'est marrant, j'ai toujours pensé à ces objets comme à des éléments neutres d'une loi, d'une relation entre objets.

up

mais pourquoi je lis Bob Martin alors que je bosse dans une boite où il n'y a pas une seule collaboration dans la couche business ?

Tim de dolly, c'est le bien

http://butunclebob.com/ArticleS.Un [...] meToThe70s
 

keskidit le cravatté ?

rien, y fais son kéké encore

pénible celui la, y nous faisait pas autant chier quand il essayait de se saouler a l'alkoholfrei

Nan, il dit que le web, c'est du mainframe, et que le fait que la victoire de java soit en j2ee et pas en applets, ça prouve que nous sommes tous des kékés.

.......................coup de barre

http://www.lemonde.fr/web/depeches [...] -37,0.html
bien fait

 
La prochaine fois, elle réfléchira avant de faire des conneries

Et la tolérance elle est où ?

 
La tolérance et les témoins de jéhova, ça fait deux

Ben quoi ? elle a refusé la transfusion, les médecins ont respecté sa volonté, je m'en réjoui, y'a pas d'intolérance dans mon propos.

dans son cul. fallait pas venir faire chier les gens le dimanche en tapant a leur porte alors qu'il y a le tour de france a la TV

C'était surtout pour kadreg  

Ceci dit ça fait quand même une conne de moins sur Terre.

 
La tolérance, je lui fait caca dans la bouche

 
 c'est bien la peine de payer un soft de chimie quantique je sais pas combien pour se taper des fortunes a la con a la fin de chaque calcul

Le tube de l'été 1975
 
L'été indien
 
LE MONDE | 25.07.05 | 14h48  •  Mis à jour le 25.07.05 | 14h48
 
upposons un individu né en 1945. Il a donc 30 ans en 1975. Le tube de l'été, il l'entend à la radio, il le danse. C'est L'Eté indien de Joe Dassin. Récitatif, refrain lancinant, chorus de trompette : "On ira, ­ snif et d'une seule traite ­ où tu voudras quand tu voudras..." Ben tiens... Le mec qui chante n'en mène pas large : "Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort..." "Et on" s'aimera. Pas "et l'on s'aimera" . Le malheureux n'en est plus à traquer l'hiatus. D'autres chagrins à fouetter. Qu'est-ce que s'aimer encore lorsque l'amour sera mort ? L'amour ? La mort ? Va savoir.
 
 
L'individu, né en 1945, sort en titubant des tragédies du demi-siècle. Il est arrivé pile après les guerres. Celle d'Algérie a trempé à jamais ses convictions. Champ magnétique, la politique. Preuve par 68 : Mai et les sept années qui suivent. Au début des années 1960, le yé-yé l'amuse comme un jeu de société. Il aime déjà trop le blues et le jazz. Autant convertir Haddock en buveur de Canada Dry.
 
Brassens, d'accord, Léo Ferré, oui, plus trois Brel, Vince Taylor, Paco Ibañez, Bob Dylan... Joe Dassin, c'est du crypto-yé-yé de vendange tardive : un amuseur charmant, quelques inflexions baryton, le sourire mignon, un dispositif capillaire poilant, des chemises à frôler la correctionnelle, un grand soin de l'enregistrement. "Bip Bip" ou "Les Dalton", ses précédents tubes, l'individu témoin né en 1945 ne prend tout de même pas ça pour le poème de Parménide. Ce n'est même pas Une petite fille, de Clôôôde Nougaro (1962), ni Pour une amourette, de Leny Escudero. Ni Adamo ni Gianni Esposito.
 
D'ailleurs, L'Eté indien ne commence pas en chanson mais en style de lettre. Lettre parlée sur fond de mélopée. Un homme triste se remémore : "Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là.../ C'était l'automne, un automne où il faisait beau,/ Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique/ Là-bas on l'appelle l'été indien..." Dans le civil, l'homme qui récite s'appelle Joe Dassin (New York, 1938 - Tahiti, 1980). Mangé par le succès, il désire alors arrêter de chanter. Une voyante vient de lui voyanter des trucs pas terribles. Le "tu sais" date la chanson au carbone 14 de l'énonciation. La même année, la première phrase d'un premier roman d'Alain Gerber dont on cause fait : "Ce que j'aimais, c'est la couleur, tu sais, orange."
 
Récitatif sur fond de mélopée. Refrain dansant. Et ce cri de trompette solaire ! Au fait excellente occasion de célébrer les très anonymes musiciens de studio : le trompettiste de la chanson se nomme Pierre Dutour. Le même se fait entendre dans La Maison près de la fontaine de Nino Ferrer. La chanson, elle, est de Toto Cutugno, grand pourvoyeur de tubes latins. Lequel, devant la détresse de son pote Dassin, a sauté dans l'avion de Rome pour le bouche-à-bouche. La mélancolie, il sait faire, comme d'autres les gelati. Kleenex de finition : les paroles cousues main de Pierre Delanoë. Emballez, c'est pesé !
 
Or, à l'été 1975, L'Eté indien quitte la route ordinaire. L'individu témoin tient Joe Dassin en sympathie. Pas à la hauteur de Nino Ferrer ou de Gainsbourg, mais en sympathie. Joe Dassin, pour lui, c'est aussi Jules Dassin, le père, juif d'origine russe, cinéaste de respect (Les Démons de la liberté ), chassé de "là-bas" par la saloperie maccarthyste. L'individu sait que la chanson est la bande-son des petites amours d'un jour et des passions tragiques. "Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là..." Voix grave, atone, d'outre-amour. Ce récitatif tombe pile entre India Song de Marguerite Duras (début des années 1970) et Lettres d'amour en Somalie de Frédéric Mitterrand (début des 1980). "Toute la vie sera pareille à ce matin/Aux cou-leurs de l'été indien..." : harmoniquement, le "-leurs" de "cou-leurs" peut révulser une charmante oreille classique. Il est vrai que c'est gonflé. Trois-quatre ! tous ensemble : "Aux cou-leuuuuuuurs" de l'été indien... La trouvaille invite à dérailler. Les troisièmes mi-temps de rugby en font un usage immodéré. Mais pour peu que l'on s'accroche à la "blue note", l'âme et le secret du blues, on s'en sort très bien.
 
A la fin des années 1950, Joe Dassin zonait à New York. Il chante Brassens en terrasse. Il rencontre Pete Seeger qui lui présente Robert Zimmerman. Lequel, par amour pour le poète Dylan Thomas (1914-1953) se fait appeler Bob Dylan. Années heureuses. Quinze ans plus tard, quinze histoires d'amour plus tard, lesquelles finissent mal - en général ­, désabusé par le succès, il se remémore : "Je pense à toi. Où es-tu ? Que fais-tu ? Est-ce que j'existe encore pour toi ?" Question horrible. Pitié ! Crevez comme un chien, plutôt que de bramer : "Est-ce que j'existe encore pour toi ?" La chanson s'en charge. L'été indien n'est pas une chanson triste. Elle est la chanson d'outre-amour après le mal d'amour. Le chanteur regrette amèrement les septembres heureux, les automnes perdus. C'était mieux avant. Il n'a rien appris de Brassens : "Le vingt-te-deux septembre, aujourd'hui, je m'en fous."
 
En gare de Dole (Jura), un soir de juillet 2005, l'individu témoin (trente ans de mieux) prend son billet. Sur l'affiche de la SNCF, un couple assez juvénile, ma foi, fait la promo pour la carte Senior : "On ira où tu voudras, quand tu voudras..." La chanson te rattrape toujours, tu sais.
 
Francis Marmande
Chronologie
 
8 JUILLET : Itzhak Rabin est le premier chef de gouvernement israélien à être officiellement reçu en RFA.
 
17 JUILLET : arrimage dans l'espace des capsules américaine Apollo et soviétique Soyouz.
 
1 AOÛT : Signature des accords d'Helsinki sur la sécurité et la coopération en Europe.
 
27 AOÛT : mort d'Haïlé Sélassié, empereur d'Ethiopie, destitué l'année précédente.
 
 
Extraits
On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été indien
 
Ward/Pallavicini/Cutugno/Delanoë/Lemesle/Curci France Edition
 
 
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 201,0.html

ouais ben merci, heureusement que j'peux écouter de la musique à fond au taf, pour éviter d'avoir à me coltiner ça dans la tête toute la soirée

bunny likes flowers.
 brings the daisy to his mouth
 ...chomp, it is no more.
  Ethan Marcotte
 

putain ?!
 

les droits sont ok.
pourtant :
 
OK => http://lucane.berlios.de/nightly/toto.txt  
KO => http://lucane.berlios.de/nightly/l [...] 26-bin.zip
 
une idée ?

Excusez-moi, j'ai pas bien compris: c'est aux USA, donc qui a porté plainte contre qui ?  
 
Moi, si j'étais américain et chirurgien, je ferais une class-action suit contre l'enfant qui vient de naître pour "création de stress et de troubles culpabilisants vis à vis d'un cas de conscience pouvant être amené à apparaître dans l'exercice de ma profession".

en fait on dirait que j'ai une erreur sur tous les tgz & zip, alors que si je renomme mon fichier avec un nom a la con, ca passe

T'as gagné le droit de fouiller ton httpd.conf qui doit avoir des rêgles à la con
 
ou bien un .htaccess qui traine

ouais, sauf que c'est berlios, que j'ai pas ca, et que y'a un mois ca marchait

Une belle brochette de salopards

dtc
 
PS:

content negociation.
 
http://lucane.berlios.de/nightly/lucane-20050726-bin

 
Ca mériterait un beau STFU en réponse automatique, ça.