Bonsoir,
Je poste ce sujet suite à une expérience de canal alpha/masque de fusion au résultat étrange.
Je voulais transformer une photo noir et blanc (niveau de gris) en "noir et transparent". C-à-d des noirs opaques à 100%, les blancs transparents à 100% et les gris plus ou moins translucides en fonction de leur niveau. Comme une diapositive, quoi... Oui je sais qu'on peut obtenir ces résultats par certain modes de fusion (produit, assombrir). Mais je vais y revenir plus loin.
Entre paranthèses, j'ai eu beau chercher sur le net, je n'ai pas trouvé de technique claire correspondant à ça (beaucoup de messages répondaient que la question avait déjà été traité maintes fois... où?! )
J'ai donc trouvé tout seul comme un grand la technique suivante (je suis un novice des canaux alpha): ce qu'il me fallait en fait, c'était donc masquer les gris de façon linéaire et porportionnelle à leur clarté; autrement dit, filtrer l'image par son propre négatif, d'où:
- duplication de l'unique canal alpha (pas primordial mais juste pour pas faire de bêtise sur l'original)
- Inversion des tons sur la copie du canal alpha (ctrl+I ou en inversant la courbe dans ctrl+m; le résultat est exactement le même)
- faire sélection à partir de cet alpha inversé
- Masque de fusion à partir de la sélection
- ... et le tour est joué ! Et ça marche !!
Sauf que: théoriquement, si je glisse un calque opaque blanc en-dessous, je devrais normalement obtenir exactement le même rendu que ma photo de départ (comme si je projettais ma dia obtenue) !! Eh bien non: le résultat de la manip donne un rendu sensiblement plus clair !!
En quoi est-ce gênant? Et les modes de fusion dans tout cela? Eh bien c'est que les modes de fusion apparemment les plus appropriés (produit ou assombrir) ne semblent pas gérer la transparence des gris aussi linéairement que "ma" technique et donnent des résultats de fusion avec des niveaux de gris plus foncés et, du coup, avec une perte de détail dans les ombres. "Ma" technique conserve une bonne qualité de détail. Mais elle oblige à ouvrir PS pour la manip fastidieuse d'une image destinée à InDesign qui au départ gère les modes de fusions entre éléments graphiques précisément pour éviter devoir passer par PS pour un oui ou un nom lorsqu'on veut intégrer une image dans un layout donné, ce qu'on est pourtant obligé de faire ici pour un résultat optimal. C'est agaçant et surtout techniquement inexplicable en ce qui me concerne !!
Quelqu'un a une explication pour cette différence de clarté entre l'image translucidisée, "posée" sur calque blanc et la photo original ?! Ou une autre solution ? Plus rapide, plus fiable ?
Message édité par logx le 19-11-2009 à 03:45:00