Citation :
Maintenant que les cartes mères sont disponibles se pose une question existentielle pour tout gamer décidant de passer à un CPU Sandy Bridge :
Le chipset Z68 vaut-il le coup pour le gamer fou?
Réponse : non, merci de m'avoir lu Pour justifier le titre du topic, quelques détails :
Vous avez un SSD tout petit (genre un 32 Go). A ce moment là, vous pourriez utiliser le Smart Response Technology d'Intel : le SSD deviendra un cache pour le disque système. Les fichiers les plus utilisés seront placés sur le SSD, ce qui garantira une exécution rapide.
Les pluches : transparent et noob-friendly. Il devient inutile de se demander si l'on doit installer ce logiciel sur le HDD ou le SSD.
Souple : le "disque système" peut très bien être un RAID 10 de Velociraptor et si le SSD dépasse la taille maximale du cache (64 Go), le reste peut être utilisé comme disque séparé.
Les moinsses : on ne décide pas ce qui est accéléré ! Quand le cache est plein et que le contrôleur décide d'y mettre de nouveaux fichiers, ils faut qu'il en dégage d'autres.
Plus le cache est petit et plus le risque de "va et vient" est important...
Plus votre usage est routinier et plus le gain sera stable.
On n'a pas de recul sur la fiabilité du SRT à long terme : risque d'encrassage du cache par un contrôleur pas si Smart que ça par exemple.
NB : c'est une solution purement logicielle qui pourrait très bien fonctionner sur d'autres chipset sauf qu'Intel en a fait une exclusivité Z68... pour l'instant.
***
Inaccessible sur le P67, le GPU intégré devient disponible pour encoder vos vidéos de lolcatz (Quick Sync). On peut même l'OC !
Génial quand on encode en amateur mais hélas, quelque soit la solution retenue, Hardware.fr est formel :
En apportant pour seule réponse un temps d’encodage rapide, avec une qualité qui laisse significativement à désirer, le transcodage H.264 via GPGPU reste en 2011 une mauvaise réponse à un vrai problème.
Les gros fondus de vidéos continueront de faire ça avec le CPU.
***
La technologie Virtu de LucidLogix qui jongle entre le GPU intégré et le GPU de la carte graphique est géniale : elle permet de sauver des bébés phoques en coupant la carte graphique quand on est sur le bureau. Mais soyons lucides, elle n'a pas que des vertus. Car il faut décider quel GPU est prioritaire : le iGPU (i pour intégré) ou le cgGPU (cg pour carte graphique).
Si vous vous décidez pour la solution iGPU, vous branchez votre écran à la sortie vidéo du chipset : toutes les opérations sont effectuées par le iGPU, sauf celles des applications incluses dans une liste spéciale comme les jeux (qui tourneront sur le cgGPU).
Problème : les images ne seront affichées qu'après avoir fait un détour par le tampon du iGPU d'où une baisse de perf' variable (mais limitée à 10 % selon les premiers tests).
Mais vous aurez une consommation au repos plus faible.
Si vous favorisez le cgGPU, vous branchez votre écran sur la carte graphique. D'ailleurs, c'est la seule solution qui supporte le multi-GPU.
La liste d'exceptions devient alors celles qui utilisent le iGPU (encodage par exemple).
A vous les perfs maximales en jeu ! Par contre, vous boufferez plus d’électrons au repos mais pour le hard-core gamer, framerate ou bébés phoques, le choix est vite fait.
***
L'overcloking des CPU "non-K" : sur le P67, c'est vite vu => on ne peut jouer que sur la fréquence de base (BCLK).
Le système devient très vite instable et atteindre 105 MHz au lieu de 100 ne représente pas un gain fabuleux...
Sur le Z68, il sera possible de faire grimper le coefficient multiplicateur de quatre crans. Un i2310 à 2.9 GHz (29x100 MHz) pourra être boosté à 3.3 GHz (33x100 MHz). Et encore un chouilla puisque le BCLK devrait pouvoir être augmenté lui aussi.
|