J'aime bcp la série de photos sur l'école de danse également.
des lignes pures , un style simple..
des contrastes étonnants..
feyd
superbes, les photos...
toutes plus belles, plus chargées d'émotion les unes que les autres...
Meganne
Hier quelle surprise... J'ai recherché et scanné pour lui envoyer une photo de la petite église d'Abelière que j'avais prise à l'âge de 11 ans... en retour, j'ai reçu la photo ci-dessous, prise quinze ans plus tard par d'autres yeux...
Elle était en première page... Comment ai-je pu ne pas la reconnaître ?
Abelière, c'est le village de mes rêves et de mes espoirs, où nous allions le week-end avec ma mère, à une demi-heure à pied de la route. Un village sans autre habitants qu'un jeune berger, sans eau, sans électricité, mais la fontaine du village coulait toujours. J'ai passé tant de journées à refaire le monde, petite princesse du village désert que je peuplais de mes rêves, veillant sur le troupeau de chèvres de Luc dont j'avais baptisé toutes les bêtes.
Nous avions envisagé de nous installer là-haut sur la montagne, en retapant une maison. Mais il y avait ma scolarité (j'avais 11 ans)... et puis l'affaire n'était pas viable, Luc a vendu le troupeau...
Je vous présente un peu émue une fenêtre sur le jardin secret de mon enfance.
Je vous donnerai les infos quand ça sera le cas ;)
frenzy
en tout cas je me déplacerai s'il exposait quelque part (a prais ou en région parisienne hein [:nofret])
Meganne
frenzy a écrit a écrit :
je ne parle pas dutout de la démarche, je parle juste du support woueb....tu serai bien plus touché devant des tirages que devant ton écran
ah ça on perd toujours en émotion c'est certain...
ce n'est qu'une retranscription..
frenzy
je ne parle pas dutout de la démarche, je parle juste du support woueb....tu serai bien plus touché devant des tirages que devant ton écran
Meganne
Je trouve la démarche profonde et touchante, comme cet architecte dont le nom m'échappe qui bâtit dans une autre dimension, celle de l'érosion et de la désertion.
J'aime beaucoup les prises d'intérieurs.
l'image paradoxale du batisseur qui fixe les déconstructions m'est restée et c'est à travers ce prisme que j'ai regardé ces photos.
frenzy
j'aimerai bien les voir en vrai, parce que le noir et blanc sur le woueb ça perd bcp en intérêt surtout avec des photos comme ça qui sont très intimes, et ou la lumières et les contrastes jouent un role primordial
ngkreator
Oui c'est vrai je viens de voir :jap:
Gaboriau
NGKreator a écrit a écrit :
Moi j'aime pas. :/ Le photographe est venu faire sa photo et il est repartit soidisant pour montrer la misère du monde. Peut être que celui là est une exception mais se faire des sous ou autre chose sur leur dos c'est pas sympa.
oui je comprends ton sentiment,moi aussi certain reportage me rendent furieux tant il est évident qu'il s'agit de voyeurisme de la misère, comment peut-on filmer ou photographier des gens qui crèvent de faim sans tout de suite tout aller vendre pour les aider? Mais dans ce cas-ci je suis pas d'accord, ce n'est pas du tout la "misère du monde" mais bien la "beauté du monde", si tu regarde l'ensemble de ses photos tu vas t'en rendre compte.
Moi j'aime pas. :/ Le photographe est venu faire sa photo et il est repartit soidisant pour montrer la misère du monde. Peut être que celui là est une exception mais se faire des sous ou autre chose sur leur dos c'est pas sympa.
Je ne me lasse pas de regarder ces photos...
C'est sûr qu'elles m'évoquent quelque chose de si personnel que mon regard est ébloui, presque aveuglé par cela. Mais ces photos me paraissaient néanmoins d'une grande qualité, plus universelle que cela. Quoi qu'elles vous évoquent, n'hésitez pas.
ngkreator
Je ne suis pas trop émotif mais les photos sont très belles, elles font resentir quelque chose de spécial.
Meganne
vui :)
ngkreator
Ca a du être magique le moment où elle a rencontré ce garçon.
Il était une fois... une petite fille qui vivait à Paname mais qui pourtant voulait devenir bergère, ou alors conteuse, et qui s'inventait des mondes imaginaires au milieu des ruines... rêvant secrètement de venir habiter là, un jour...
La petite fille a grandi. Au hasard des improbables connexions internautiques, elle vient de retrouver un petit garçon, devenu grand lui aussi qui habitait la même contrée. Elle ignorait jadis qu'il voyait alors les mêmes choses qu'elles... et en images il le dit tellement mieux :
(Cliquez sur "more about" et faites défiler... il faut faire abstraction de l'affreux cadre orange. Et moi ça me met les larmes aux yeux... et dans la ligne du bas, outre les villages abandonnés, il y a d'autres albums à découvrir)
"La chambre est vide. Le matelas est roulé. On a rangé la table et les chaises contre le mur comme si on était parti pour longtemps. Et sur la table on a posé un drap tout neuf, plié dans ses huits plis?posé là, bien en évidence. Un drap que Panturle connaît bien, le drap que toutes les vieilles femmes conservent neuf au fond de l'armoire parce qu'il est entendu que c'est dans celui-là qu'on les pliera, à la fin?"
