bonjour à tous  
voilà j'ai cherché sur le forum mais je ne trouve pas grand chose ou alors c'est vieux de plus de 6 ans donc voila mon cas je viens de passer le concours e3a après deux ans de prépa et je dois classer mes écoles avant le 24 juillet et j'hésite entre l'esigelec et l'esme sachant que je veux faire du génie électrique plus spécialement dans le btp. donc voilà si vous pouviez me retourner des infos me permettant de faire mon choix sachant que cette année l'esme est moins bien  classée mais je ne me fie absolument pas au classement qui varie tout le temps et qui ne reflète pas grand chose à mon goût
merci pour votre aide

2 bonnes et anciennes écoles, avec réseau d'entreprises partenaires.
Rouen /Paris, ce qui change pour le logement et sans doute un peu l'associatif. De l'espace à Rouen (St Etienne de Rouvray) et un pôle recherche.
Une Ecole consulaire, gérée par la chambre de commerce de Rouen/une Ecole 100% privée (un peu plus chère), associée à un panel d'écoles de commerce moyenne gamme (ISG en tête) et à 2 autres écoles d'ingénieurs (dont EPITA).
De bons stages à l'étranger pour l'ESIGELEC, que je connais mieux. Possibilité de diplôme par apprentissage mais plutôt pour les ex-DUT.  
Dans les 2 écoles, on peut s'en sortir très bien. Y compris faire un master de recherche ou une année à l'Ecricome de Rouen ou à Audencia pour les bons. Et la majorité des étudiants des 2 écoles travaille de toute manière en région parisienne après le diplôme, beaucoup en SSII, y a pas de miracle (et c'est pas non plus déshonorant).
 

ok merci pour ton message.donc si je comprends bien il faut choisir celle pour laquelle on a eu le "coup de  foudre" en gros car elles sont à peu de choses près kifkif?

Exactly !

Salut

Je suis étudiant à l'ESME-Sudria alors je vais te dire ce que je sais sur cette école.

L'ESME-Sudria est une école généraliste : pendant 4 ans les étudiants ont un tronc commun qui comprend du génie éléctrique mais aussi de l'electronique, des télécommunications et de l'informatique. Ce tronc commun large et étendu dans le temps est une spécificité de l'école. Il te permet d'acquérir les bases nécessaires pour bifurquer dans tous les domaines de l'industrie au cours de ta carrière, ou encore pour faire ton métier d'ingénieurs ou de manager avec une vision d'ensemble large ce qui est un atout, notamment pour la conduite de grands projets ou les postes de direction. La spécialisation de dernière année te sert à être pointu dans un domaine qui te plait à ce moment de tes études - le génie électrique pour ce qui te concerne - histoire de décrocher un travail facilement, mais typiquement la plupart des anciens que je connais, ont des parcours de ce type : J'ai travaillé 5 ans dans le pétrole, puis trois ans dans l'électronique, puis 5 ans dans une boite de télécoms, puis j'ai fait un peu d'informatique etc... Bref, tout ça pour dire que cette culture généraliste qui est propre à l'ESME est à prendre en compte.

Après, pour ce qui concerne le génie électrique, il faut quand même dire que c'est la fillière d'excellence de l'école, celle de laquelle elle tire une grande partie de sa réputation. Historiquement, à sa création en 1905 Sudria était une classe préparatoire à Supelec, puis dans la période de la première guerre mondiale l'école a commencé à former ses propres ingénieurs. Le fait est que Sudria garde cette culture et des liens étroit avec Supelec. Et pour cause, les programmes sont identiques, nous partageons des professeurs, et il y a mêmes des étudiants de certaines écoles Paris-Tech (Ponts pour ne pas les nommer) qui font des TPs dans nos laboratoire de génie electrique car ils sont à la pointe de la technologie. Nous sommes reconnus par l'Etat depuis 1922 et labélisés CTI depuis 1936 - année de création de la commission.

Toujours pour le génie éléctrique, à l'ESME tu pourras suivre la formation par apprentissage, ça te prépareras plus spécifiquement au métier de chargé d'affaire en BTP justement ! De ce que j'en sais ça consiste à monter des projets de construction avec un client sur le plan technique et financier, et à gérer l'évolution du chantier, le budget etc... Il y a un ancien qui a suivi cette formation sur le Forum au besoin. Elle confère le même diplôme que les autres étudiants.

Pour continuer sur le terrain de la reconnaissance, après celle académique il y a celle institutionnelle : l'expertise de l'école est reconnu en Energie (qui comprend le génie électrique) dans les plus hautes sphères de l'Etat. Par exemple, le Concordat Genelec s'est tenu à l'ESME-Sudria il y a deux ans. Pour que tu aies un ordre d'idée, cet évènement a seulement lieu une fois tous les dix ans en France et regroupe tous les industriels, experts, représentants de cabinets ministériels, de la Défense etc... pour faire le point sur les avancés en matière de génie éléctrique et esquisser des perspectives pour la France. Le lieu d'un tel rassemblement n'est pas choisi au hasard et cela en dit long sur la réputation de l'ESME-Sudria dans cette fillière, qui encore une fois est sa filière d'excellence.

Ensuite, nous avons aussi des partenariats intéressants et des accords de double diplômes avec des établissements réputés en génie éléctriques, ce qui est aussi un gage de reconnaissance. Nous avons des partenariats avec des écoles telles que Herriott Watt. D'ailleurs, vu que tu entreras en troisième année (Bac+3), au deuxième semestre de ta troisième année (Bac+3) tu pourras aller à Heriot Watt, c'est un un de nos partenaires Nous avons aussi un accord de double diplôme avec cette fac en dernière année et avec des facs de plusieurs autres pays : Leeds, Heriott Watt et Kingston à Londres pour les UK, San Jose en Californie, une à NY, une à Boston, et une à Chicago pour les US, un partenaire au Canada et un partenaire en Australie. Pour un double diplôme de dernière année, tu peux aussi candidater à des universités non partenaires ce qui démultiplie tes possibilités sachant que l'école jouit d'une très bonne reconnaissance académique.

Pour ce qui est de la reconnaissance industrielle nous avons de très bon taux d'insertions - que je n'ai pas en tête - mais vraiment aucun problème à ce niveau là. Nous avons maintenu des taux bien au dessus de la moyenne nationale même pendant la crise. Je chercherai les chiffres exactes si vraiment tu les veux.

Niveau campus, tu entreras en troisième année donc je pense que tu seras sur notre tout nouveau campus situé à Montparnasse. Il y a également un campus à Ivry-sur-Seine mais dans tous les cas il y a beaucoup d'associations car de la place il y en a : 4500m² à Ivry et 2000m² à Montparnasse. D'ailleurs certaines associations ont leur locaux répartis sur les deux campus, c'est un dynamisme intéressant notamment pour les aspects : gestion d'assoce et élaboration de la communication sur plusieurs campus sachant qu'il y a aussi ceux de Province ! L'expérience peut être riche pour peu d'avoir de l'imagination et de l'huile de coude. Aussi tout est mis en œuvre pour faciliter la création d'association. L'école promeut les clubs pour commencer sans s’embarrasser avec les cadres juridiques et encourage la création d'association dès qu'il y a des besoins de financement, compte en banque, que le mouvement prend de l'ampleur etc... Pas mal de locaux pour assoce sont encore vide sur le nouveau campus de Montparnasse - il  a ouvert en novembre -, si tu as un projet en tête, tu pourrais bénéficier d'une logistique intéressante.

Après, comme cela a été dit, le plus important c'est ton ressenti. Ne vas pas dans une école sur des critères de prestiges, "c'est la meilleure école", "c'est bling-bling sur un CV etc..." à partir du moment où le classement tient la route, où tu juges qu'il y a une bonne reconnaissance et où tu as la possibilité de mettre en œuvre ton projet pro et académique, fais abstraction de tout le reste et bases-toi sur ton feeling. Car lorsque ces quelques conditions sont réunies, le principal facteur de ta réussite professionnelle, c'est toi

Si tu as des questions

merci pour ta réponse plus que detaillée ca me conforte dans mon premier choix à savoir esme en 1 et esigelec en 2

Le choix se tient.
Mais regarde bien quand même les stats de départ à l'étranger en 2ème ou 3ème année d'école. A l'Esigelec tout le monde part, pas seulement le 1er tiers d'une promo, et beaucoup en stage. C'est important pour le CV ensuite.
Bonne réussite !

Juste pour faire le parallèle avec Sudria

Toute la promo part à Bac+3, simplement, comme certains partenaires sont assez prestigieux, une moyenne minimale est parfois demandée pour certaine destination. Mais bon, ça ne vole pas très haut : cette année les destinations les plus difficiles à avoir avait la barre de 14 de moyenne, il suffit de s'être remué un peu plus que les autres compte tenu de son objectif particulier. A part ces une ou deux exceptions, il suffit d'avoir 12 de moyenne générale pour partir. Pour quelqu'un comme toi qui vient de prépa, ces chiffres viendront de ton dossier mais si tu te justifies bien, tu devrais pouvoir partir même si tu es légèrement sous le seuil, ils tiennent compte de l'établissement d'origine. L'esprit ce n'est pas de faire de l'élitisme, c'est juste de dire que les gens qu'on envoie doivent remplir un minimum syndical.

Pour Bac+5, nous avons une vingtaine d'élève en double diplôme cette année - ce qui est quand même beaucoup sur une promo de 200 élèves, car il faut savoir qu'à part le parcours international il y a 3 autres parcours en dernière année et énormément de voies d'expertises à choisir. Clairement, pour la cinquième année, ça dépend surtout du désir de la personne d'aller à l'étranger, tout le monde est loin de le vouloir.

Il faut aussi prendre en compte le phénomène tel que : ceux qui font de l’Énergie - près de la moitié des promos - préfèrent faire leur dernière année à l'école pour profiter de l'expertise interne plutôt que d'aller dans une école où cette matière est dans le catalogue pour des raisons random Mais bon, j'ai du mal à défendre ce raisonnement jusqu'au bout parce qu'il y a quand même des partenaires très réputés en génie electrique comme Heriott Watt, ou San Jose. Je pense que la vraie raison c'est surtout que tout le monde n'est pas attiré par l'étranger.

En tout cas, en aucun cas il n'y a de quotas ou d'histoire de premier tiers etc... L'école met l'accent sur le comportement, la personnalité de la personne et il est vrai sur ses résultats scolaires, mais les niveaux demandés restent humains. Typiquement, quelqu'un qui veut faire un double diplôme et qui a commencé ses efforts - académiques - au moins un an avant a généralement ce qu'il veut. Là où ça ne passe pas, c'est lorsqu'il y a eu beaucoup d'absentéisme, d'exclusions de cours pour bavardage etc... dans les années précédentes. Les efforts fait à an-1 pourront avoir l'air suspects et nécessiter des explications complémentaires

je n'ai pas compris ton début de message je croyais que tous les étudiants de 3eme année partaient en semestre à l'étranger et non qu'il fallait avoir une moyenne minimum (si c'est le cas ce n'est pas très grave je n'ai pas pour habitude de me tourner les pouces). et peux tu me dire quelles sont les universités les plus prisées ? j'aimerai bien faire mon semestre en californie dans une des deux universités
merci en tout cas pour tes infos ca m'aide vraiment même si l'esme ca fait un an que je l'ai en tête de classement avec l'estp mais je n'ai pas eu celle ci ^^

En fait,

Le semestre de troisième année est un semestre à l'étranger obligatoire qui concerne tous les élèves. Il y a de la place pour tout le monde et le but est que tout le monde parte. Cependant, d'une part pour protéger le rayonnement international de l'école et d'autre art, pour garantir que l'élève aura le niveau nécessaire pour suivre l'enseignement de l'école partenaire, des barres de moyenne générale et un niveau d'anglais minimum doivent être atteints pour pouvoir partir. Ces barres sont variables et dépendent des destinations - c'est à dire du prestige du partenaire.

La barre minimum, pour toutes les destinations est :
-12 de moyenne général et 90 points au TOEFL blanc (Blanc car tu passes le test au département langue de l'école et pas dans des conditions officielles, avec les centres d'examen, les licences 'tout ça).

La seule barre intermédiaire qui existait cette année était la suivante - elle concernait quelques destinations:
-12 de moyenne générale
-90 points au TOEFL officiel cette fois. Niveau difficulté c'est la même chose, la seule différence est que tu dois le passer dans un centre d'examens agrée.

La barre la plus difficile pour la destination la plus sélective cette année était la suivante :
-14 de moyenne générale
-90 points au TOEFL officielle

Ce semestre à l'international existe depuis trois promotions, alors le fonctionnement actuel n'est pas définitif. Je m'explique : jusqu'à cette année, et je pense que ce sera aussi le cas l'année prochaine, il y a eu des cours à l'école pour les étudiants n'ayant pas pu partir à l'étranger - ils continuent le programme historique de Sudria.

Quand je dis que le fonctionnement actuel n'est pas encore définitif, je veux dire que je ne sais pas si l'idée sur le long terme est qu'il n'y ai plus de cours en parallèle à Sudria et que ceux qui n'auront pas atteints les barres pour partir devront redoubler - étant donné qu'on parle de semestre obligatoire. De ce que j'ai compris, le régime actuel de "certains partent, certains restent" est purement temporaire et existe parce qu'on est encore dans la phase de mise en place. Avec le nombre de partenaires qu'on a - et il y en a encore trois nouveaux - ça demande un peu de temps pour faire les finissions même si le gros de la machine est en marche, à savoir que tous les étudiants ont une place pour partir ce qui est de loin le plus important.

Bref, je t'ai donné pas mal de détails mais beaucoup sont inutiles, c'était juste pour que tu aies une idée plus précise. En clair, ce qui t'intéresse et ce qui est sûr est qu'il y a des conditions minimum à remplir pour pouvoir partir mais que le but est vraiment que tout le monde parte. Après c'est juste qu'il faut le mériter, et ne pas partir pour nuire à la réputation de l'école en affichant des performances académiques randoms.

Il faut bien voir que la raison  pour laquelle nous sommes plus demandant que les autres pour le départ à l'étranger en troisième année est que nous n'avons clairement pas les mêmes partenaires... la plupart des écoles proposent trois partenaires repartis sur le Danemark, la Norvège et la Suède à bac+3. Nous - toujours à Bac+3 - nous proposons 12 destinations, sur les 4 continents dans des facs très reconnus, on ne peut pas se permettre d'envoyer une promo coûte que coûte quitte à ce qu'elle inclue des branquignoles, qui quoiqu'on en dise, sont présents dans toutes les écoles.

Bon en relisant je vois qu'il y a une chose importante que je n'ai pas dite,  sur tout ceux qui ne sont pas partis cette année, je dirais que 80% sont restés parce qu'ils n'avaient pas envie de partir, 10% parce qu'ils n'ont pas eu leur destination préférée et 10 autres pourcents parce qu'ils n'ont pas atteint la barre minimum.

oui donc si je comprends bien ceux qui ne partent pas se sont soit pas foulés soit ils n ont pas envie c'est ca? de toute facon comme je t'ai dit je ne suis pas du genre a me tourner les pouces . en tout cas merci pour toutes ces infos j’espère que je vais l'avoir les résultats tombent bientôt