Opération "48 heures chrono" à l'UMP pendant le congrès du PS  
 
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PARIS (AFP) - L'UMP organisera une opération "Quarante-huit heures chrono" pour se faire connaître des Français, les 19 et 20 novembre alors que se tiendra au Mans le Congrès du Parti socialiste, a indiqué lundi Valérie Pécresse, porte-parole de l'UMP.
 
"Nous lancerons, le week-end du 19-20 novembre, une opération +48 heures chrono+ pour que les Français puissent venir découvrir l'UMP", a déclaré Mme Pécresse lors du point de presse hebdomadaire de l'UMP.
 
"Pendant que les socialistes sont en conclave et se regardent le nombril, l'UMP s'ouvre vers l'extérieur et invite les Français à venir la rencontrer", a-t-elle ajouté.
 
L'UMP a demandé aux "55.000 nouveaux adhérents de l'UMP, qui n'ont jamais adhéré à un parti politique avant 2005", de venir "expliquer aux Français pourquoi ils se sont engagés dans un parti politique et ce qu'ils y ont trouvé", a indiqué Mme Pécresse.
 
Une série d'animations seront organisées à Paris et en province, avec des réunions-débats, dont une à Vélizy-Villacoublay (Yvelines), en présence probablement de Nicolas Sarkozy, a-t-elle indiqué.
 
Dans la nuit du samedi au dimanche, une "nuit blanche" sera organisée à l'UMP par les Jeunes populaires, le mouvement des jeunes de l'UMP.
 
Cette opération s'inscrit aussi dans "une logique plus vaste", qui est de "redorer l'image des partis politiques", a précisé Mme Pécresse, faisant référence au sondage publié lundi par Le Parisien/Aujourd'hui en France, selon lequel 76% des Français ne font pas confiance aux hommes politiques.

 
France (Sport)  
«Paris Games 2010» obtient le soutien de fédérations sportives  
 
 
 
L'association «Paris Games 2010» vient d'obtenir le soutien des fédérations sportives d'athlétisme, de natation, des sports de glace, de baseball et de softball. «Ce soutien est une étape importante pour le comité de candidature qui parvient ainsi à associer les institutions sportives françaises à la lutte contre les discriminations en organisant une manifestation sportive de masse», écrit l'association. Paris est en lice, face à Cologne et Johannesburg, pour organiser la huitième édition des Gay Games qui se tiendront du 6 au 14 août 2010. Plus de 14.000 participants sont attendus. On connaîtra le 13 novembre prochain le nom de la ville organisatrice des Gay Games 2010.
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France (Société)  
Bernard Debré s'oppose à la tenue des Gay Games 2010 à Paris  
 
 
 
Dans une tribune publié dans Le Figaro du 15 septembre 2005, Bernard Debré, député UMP de Paris, s'oppose vivement à la candidature de la ville de Paris aux Gay Games 2010. Qualifiés de «dérive invraisemblable», ces jeux seraient pour lui «une absurdité sans nom et une injure faite au sport». «Faudra-t-il donc, pour participer à ces jeux, démontrer son homosexualité? Acceptera-t-on les hétérosexuels, les transsexuels? Mais comment prouver son homosexualité? Par un certificat prouvant son orientation sexuelle? Certificat bien entendu contraire à la loi. Qui établirait un tel certificat? Une haute autorité jugera-t-elle les litiges?», écrit-il tout en reconnaissant que ces jeux seront ouverts à tous. Mais alors, «pourquoi donc les appeler ainsi?», poursuit le député qui estime que ces jeux sont «la traduction effarante d'un communautarisme dangereux, voulu par certains par provocation». Mieux, le député développe l'argument selon lequel plus les homos se montrent, plus il y a aura de tensions envers eux: les Gay Games «déboucheront immanquablement sur une stigmatisation, un repli sur soi et vraisemblablement sur la recrudescence de tensions». Appelant le maire de Paris à ne pas soutenir cette initiative— au nom de la tolérance—, Bernard Debré écrit que «chacun voit la bêtise et les graves dangers de ces jeux homosexuels. À mon sens, l'urgence serait plutôt de combattre l'homophobie encore trop présente dans le milieu sportif.» Visiblement, Bernard Debré n'est pas très renseigné sur cette initiative qui veut justement donner une visibilité aux sportifs homos et permettre aux sportifs amateurs, quelle que soit leur orientation sexuelle, de concourir. En réponse à ces détracteurs, Alain Périé, co-président de la candidature de Paris, rappelait dans une interview à Têtu qu'il «faut faire changer les mentalités, et ça marche mieux si on s'ouvre aux autres. Les compétitions seront donc ouvertes à tous, homos ou hétéros.»
Plus d'information sur les Gay Games dans le dossier spécial réalisé par la rédaction de tetu.com