Contribution sociale généralisée (CSG)
Les intérêts du livret A, du livret bleu, du LEP et du CODEVI ne sont pas soumis à la CSG.
 
En ce qui concerne les PEL et CEL, les intérêts et primes d'Etat sont exonérés de l'Impôt sur le Revenu mais supporte les contributions sociales; ils sont soumis à la CRDS de 0,5%, à la CSG de 7,5% et au prélèvement social de 2%. Ces prélèvements sont effectués soit chaque année lors de l'inscription des intérêts au compte du souscripteur (intérêts des comptes d'épargne logement), soit en une seule fois lors du dénouement du contrat (primes des comptes d'épargne logement, intérêts et primes des plans d'épargne logement). Dans ce second cas, les prélèvements ne frappent que la fraction des produits acquises à compter du 1er février 1996 (CRDS de 0,5%), du 1er janvier au 31 décembre 1997 (CSG de 3,4%) et du 1er janvier 1998 (CSG de 7,5% et prélèvement social de 2%).

 E) CHOMAGE ("UNEMPLOYMENT INSURANCE" - U.I.)
 
L'assurance chômage a été instituée sur une base nationale en vertu de la loi de sécurité sociale de 1935. Il s'agit d'un programme mixte (fédéral et État). Chaque État gère son propre programme en respectant les lois cadres fixées au niveau fédéral.
1) Conditions
 
Pour pouvoir prétendre à des prestations il faut que le travailleur se retrouve involontairement au chômage, soit inscrit auprès d'un bureau de chômage public et justifie d'une certaine durée d'activité antérieure ainsi que de certains revenus au cours de la période de référence, soit apte au travail et fasse des efforts pour retrouver un emploi.
2) Montant
 
Le montant des prestations hebdomadaires servies varie en fonction de la formule utilisée dans chaque État et du salaire perçu antérieurement à la réalisation du risque. Le montant varie dans la limite d'un minimum et d'un maximum.
 
La période de référence de prise en compte des salaires, et les formules de calcul des prestations en fonction de ces salaires varient fortement entre les États.
3) Durée
 
La durée de versement des prestations est en général de vingt-six semaines. Toutefois les prestations peuvent être servies pendant treize semaines supplémentaires lorsque le taux de chômage de la région est très élevé. Le financement de ces prestations supplémentaires est effectué pour moitié sur les réserves des États et pour moitié par la Fédération.

 Par ailleurs, le gouvernement Bush avait décidé en mars 2002, la prolongation exceptionnelle de 13 semaines de la durée d'indemnisation du chômage s'ajoutant aux 26 semaines d'indemnisation classique. Confronté à cette détérioration continue du marché, le gouvernement américain pourrait ne pas reconduire la mesure qui doit prendre fin le 28 décembre. 830 000 américains perdraient leurs indemnités de chômage à compter de cette date.

50 %  des chômeurs américains retrouvent un emploi en moins de 6 semaines
Les Etats-Unis peuvent se permettre un système d?indemnisation peu développé dans la mesure où la meilleure protection pour le salarié américain est le dynamisme du marché du travail. Perdre son emploi aux Etats-Unis n?a pas du tout la même signification qu?en France. En effet, 50% des chômeurs américains retrouvent un emploi en moins de 6 semaines.
L?on peut se demander si ce faible système de protection ne joue pas comme une incitation à se réinsérer rapidement sur le marché et interdit les abus. Le système français donne une impression trompeuse de sécurité à une personne qui perd son emploi.