Hier soir, tard dans la nuit … Lors d’un entretien avec mes amants virtuels platoniques sur la lingerie masculine, le sujet devint particulièrement sensible à la seule évocation du boxer. Encore une fois, j’ai l’impression d’être le seul sur cette pauvre terre à m’insurger contre ce morceau de tissu tendance, dont le seul rôle consiste à ridiculiser, à détourner le corps. En effet, qui mieux que le slip peut sublimer la naissance d’une cuisse feutrée, embellir une fesse molle*, sculpter la silhouette, flatter le paquet sans provocation ? Au contraire d’une espèce de short collant qui n’a d’autre ambition que de rentrer dans le cul, d’accentuer une ceinture abdominale martyrisée* par une coulée pathologique de martini/pêche, d’aggraver le désordre des flotteurs et du mât, de casser la courbe du dos et d’occulter surtout un haut de cuisse sacré. Combien de fois ai-je expliqué, démontré à mon gros l’importance du slip traditionnel dans notre relation ! Sans succès. Malgré tous mes efforts et achats de formes, de couleurs, l’entreprise reste pourtant un échec. Ce qui prouve la voracité du venin, de la pandémie
Finalement, face à ce véritable séisme, je dois douloureusement mettre un terme à ma quête d’amant officiel. Je n’ose alors imaginer les dégâts psychologiques irrémédiables que provoquerait l’effeuillage d’un adepte inconscient du boxer !
 *valable pour toutes les morphologies

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Cool.