Citation :
* Champignons parasites, dont par exemple Metarhizium anisopliae, Beauveria bassiana, Paecilomyces fumosoroseus qui s'avèrent en laboratoire rapidement mortels pour les tiques Ixodes ricinus ( en 5 à 25 jours...). En lutte biologique, des blastospores pourraient même être encore plus efficaces que des conidiospores[19].
* Nématodes, dont par exemple plusieurs sous-espèces de Steinernema et d'Heterorhabditis qui sont capables d'inoculer leurs bactéries symbiotes (Xenorhabdus, Photorhabdus) dans les tiques qu'ils parasitent, qui en meurent rapidement. Ces bactéries liquéfient en effet l'intérieur de la tique (lyse) que les nématodes peuvent ensuite digérer. Les nématodes ne se reproduisent pas dans la tique, mais ensuite dans l'eau interstitielle du sol ou dans le sol humide). (Des forêts trop drainées, trop sèches et trop éclairées (comme presque tous les nématodes, ces espèces sont lucifuge) pourraient favoriser la régression de ces nématodes. In vitro, 10 à 40 % des tiques femelles non alimentées et contaminées meurent ; S. carpocapsae semblant être le nématode le plus souvent mortel pour ces tiques, d'autant plus que sa densité dans le milieu est élevée (deux fois plus de mortalité avec un "ensemencement" de 600 nematodes/cm2 de substrat que pour 300 nematodes/cm2)[19].
* Guêpes parasitoïdes (entomopathogènes), qu'on voudrait aussi utiliser pour la lutte biologique contre les tiques mais qu'on ne sait pas encore élever en masse. Ixodiphagus hookeri (Encyrtidae) antérieurement nommée Hunterellus hookeri ou Ixodiphagus caucurtei est l'un des principaux parasites de tiques du genre Ixodes ricinus[19].
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