Après recherche, je m'étonne de ne trouver aucun sujet consacré à Médéric Collignon, ce formidable musicien de jazz français. Je me devais donc de rectifier ça
 
Médéric Collignon est un cornettiste, saxhorniste et multivocaliste de jazz, né en 1970 à Villers-Semeuse dans les Ardennes.
Ce musicien à l’imagination débordante est passé par quasiment tous les styles possibles depuis le début de sa carrière : Salsa, Bal, Jazz 60’-70’, Funk, Trash, New Orleans, R’n’B, Jazz contemporain, Jazz moderne, Ethno-Funk, Électronique… Alors comment présenter ce musicien "extra" ordinaire ?
Ce qui impressionne d’abord chez lui c’est son énergie … une masse d’énergie qui semble être inépuisable. Il suffit de l’avoir vu en concert où d’avoir écouté un de ses albums pour le savoir.  
 
Marqué par une éducation classique et par une grande curiosité musicale doublée d'une forte personnalité, il impose son originalité avec son instrument de prédilection, le cornet à pistons de poche, et développe une grande souplesse d'embouchure. Simultanément, il aborde la voix comme instrument, et se signale par des improvisations vocales qui mêlent scat, techniques de beatbox et vocalisations dans le registre suraigu. Il utilise des effets électroniques pour déformer sa voix, l'amplifier ou la moduler. Il joue aussi du double cornet, de la trompette à coulisse, du bugle, ainsi que claviers, percussions électroniques, ou simples jouets.
 
Avec son quartet Jus de Bocse (Philippe Gleizes (batterie), Frédéric Chiffoleau (contrebasse), Frank Woeste (claviers)) il enregistre deux albums consacrés à Miles Davis : Porgy and Bess (2006), qui revisite la version de l'opéra de George Gershwin donnée en 1959 par Miles et arrangé par Gil Evans, et Shangri-Tunkashi-La (2010) qui explore la période "électrique" de Miles Davis (1969-1975).  
En 2012, avec l'album À la recherche du roi frippé, Victoires du Jazz/Disque de l'année, le nouveau Jus de Bocse (Philippe Gleizes (batterie), Emmanuel Harang (basse) et Yvan Robilliard (claviers)) revisite le répertoire du groupe de rock progressif King Crimson avec deux quatuors à cordes.
 

 
Récompenses :
 
    2006 : L'album Porgy and Bess reçoit le Grand prix du disque de la musique jazz de l'Académie Charles-Cros.
    2007 : Victoires du Jazz dans la catégorie "Révélation instrumentale française de l’année (Prix Frank Ténot)".
    2008 : Prix Django-Reinhardt (conjointement avec la saxophoniste Géraldine Laurent)
    2009 : Django d'Or du spectacle vivant Spedidam.
    2009 : Médéric Collignon est fait Chevalier des Arts et Lettres le 31 mars 2009.
    2010 : Victoires du jazz dans la catégorie "Artiste ou formation instrumentale française de l'année".
    2013 : Victoire du jazz dans la catégorie "Album de l'année", avec A la recherche du roi frippé
 
Discographie (partielle) avec Jus de Bocse :
 
    2006 : Porgy and Bess, Discograph
    2010 : Shangri-Tunkashi-La, Plus Loin Music
    2012 : À la recherche du roi frippé, Just Looking
 
 
 
Sources : Wikipedia, Just Looking Productions
Photo perso

Vidéos :
 

• Médéric Collignon et le Jus de Bocse jouent "Lark's Tongue in Aspic II" (King Crimson) aux Victoires du Jazz 2013

http://www.youtube.com/watch?v=ES0PxtZtvKU
 

• Médéric Collignon et le Jus de Bocse jouent "Interlude" (Miles Davis) Studio de L'Ermitage, Paris, 2013 (3 vidéos)

http://www.youtube.com/watch?v=2qKtZ9JzYHM
http://www.youtube.com/watch?v=PUoIan3S4eo
http://www.youtube.com/watch?v=1lifUXAF62E

Mouaif.
Energique, c'est sûr, on peut pas lui enlever ça  

Peux-tu développer un peu plus ?

Faudrait que j'écoute plus que quelques morceaux, mais chaque fois je regrette que ça se barre en délire, pour moi ça tue la musique alors qu'il y a effectivement une énergie appréciable et de l'originalité (bien que pas dans un style qui me touche particulièrement)

Dans le côté jazzman français original je préfère beaucoup Emile Parisien, par ex.

 
C'est ce qui me plait en partie