Oui...Bon...Je suis dans les corbeaux dans la musique en ce moment...Comme dans le chant des partisans...de Maurice Druon nommé ministre des affaires culturelles en avril 1973.
http://www.esprit.presse.fr/archiv [...] 2&folder=0
Le Corbeau d'Edgar Allan Poe se trouve quant à lui sur des stickers ou imprimé sur des tee shirts avec la légende nevermore:
Plusieurs sites font état d'une analogie entre le début du poème "Le corbeau" et le début de la chanson de Serge Gainsbourg:
http://sites.radiofrance.fr/france [...] ?id=100089
SERGE GAINSBOURG - Initials B.B.
Claude Dejacques, directeur artistique, à propos de l’enregistrement de l’album Initials B.B.
Nous sommes partis à Londres enregistrer l’albumInitials B.B. pour lequel Gainsbourg n’avait rien préparé comme d’habitude, hormis la chanson principale. Mais il travaillait selon une méthode infaillible : pour chaque chanson il démarre avec un titre, parce qu’il a compris depuis longtemps que le titre doit être la phrase principale du refrain et le thème de la chanson. Pour qu’il est le temps d’écrire, au lieu de prendre l’avion, nous avons pris le train et le ferry boat : au moment d’embarquer à la gare di nord il s’est tapé deux bourbons, il a écrit pendant tout le trajet les paroles des trois chansons et le lendemain il était prêt. »
Pour cette chanson, Serge Gainsbourg s’est inspiré de la symphonie du nouveau monde de Dvorak (prononce Dvorjak). Pour les paroles, il s’est inspiré des premiers vers du poème « Le corbeau » d’Edgar Allan Poe, traduit par Charles Baudelaire.
ci-après le début de la chanson:
Une nuit que j'étais
A me morfondre
Dans quelque pub anglais
Du coeur de Londres
Parcourant l'Amour Mons-
Tre de Pauwels
Me vint une vision
Dans l'eau de Seltz
Et le début du poème traduit par Baudelaire:
« Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, — murmurai-je, — qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela, et rien de plus. »
Message édité par Peynet le 31-03-2011 à 17:30:11