Coucou,  
 
J'ai tout d'abord fais une recherche, et je ne pense pas que ce topic empiète sur d'autres, si tel est le cas je m'excuse auprès des modérateurs.
 
Echangeons nos idées de concerts et de festivals partout en france.
Pour débuter, je vous invite au 30ans du Printemps de Bourges qui commence ce soir
 
 http://www.printemps-bourges.com/
 
Certains concerts sont complets bien sûr, mais il n'y a qu'à ce moment là que la Ville bouge bien.
Stéphane Bern fera également, comme l'an passé, son émission de Canal+, «19h10 Pétantes à Bourges» suivi de «20h10 Pétantes à Bourges». Les deux programmes, produits par Jean-Louis Remilleux, seront diffusés en direct et en public de Bourges.
 
Chaque soir, l'émission proposera 3 live et fera un large écho à la riche programmation du Pintemps de Bourges : Bénabar, Raphaël, Indochine, Juliette, etc. Autour de Stéphane Bern, les téléspectateurs retrouveront Ariel Wizman, Muriel Cousin, Eric Zemmour, Stéphane Guillon, Patrice Thibault, Julie Ferrer mais aussi, en plateau, Omar et Fred pour leur «SAV des émissions».
 
J'avais assister à 2 émissions l'année dernière, c t vraiment sympa et puis on est prêt du plateau, tout cela sur la place de la fameuse cathédrale, magnifique...
 
Bon concerts à ceux qui peuvent y aller et sinon faites suivre vos bon tuyaux !!!    

Iggy Pop et les Stooges au Zenith de Paris  
J'y serai le 8 mai, j'espère juste que les Stooges n'ont pas appris à jouer entre temps, je serais un peu déçu .

Petit récapitulatif des concerts qui ont eu lieu hier au Printemps de Bourges :  
     
Yann Tiersen avait carte blanche hier soir, pour la première soirée du Printemps au Palais d'Auron. On attendait des duos, des rencontres. Le résultat était plutôt désincarné. En première partie, par contre, les cuivres des Américains de Calexico ont mis le feu.
 La carte blanche de Yann Tiersen commence par un air d'accordéon « Amélie Poulinesque ». Le charme opère d'emblée. Le public est venu pour lui et lui réserve un accueil chaleureux.  
Arrive Dominique A. Lui qui – « par coquetterie » reconnaît-il – doute de la qualité de sa voix, est ici impérial. Un duo tiré du très bel album de Tiersen, « Le phare », scelle un début de concert plein de promesses. Mais trop vite, Dominique A quitte la scène, et le prochain invité se fait attendre. Tiersen et ses musiciens (plus que parfaits !) enchaînent les instrumentaux. Des celtiques, des planants façons U2. Et une sorte d'ovni : l'air de la perceuse. Avec dans le rôle principal, une perceuse électrique couplée à une guitare. Efficace.  
Le prochain duo est interprété avec Katel. Puis viendra Diam's. Elle, n'a pas droit au duo. La jeune rappeuse en jogging vert chante simplement son dernier titre : « Ma France à moi ». Un petit tour, et puis s'en va ! Retour des instrumentaux…  
Musicalement, le concert a de la fougue. Mais on imaginait qu'une carte blanche permettrait des rencontres, un échange entre les artistes, et avec le public. Au contraire, la prestation reste froide. Dommage.  
   
Calexico termine son set par une reprise de “ Clandestino ” de Manu Chao : une belle vibration  
   
En première partie, par contre, les Calexico ont enflammé la salle et le public resté jusque-là timide. Pendant leur set, les Américains, originaires de l'Arizona, ont laissé tomber la sérénité de leur dernier album « Garden ruin », pour se reconnecter à l'univers hispanique de leurs disques précédents. Aidés en cela par une géniale section de cuivres. Et un choriste de langue espagnole à la longue tignasse poivre et sel, et à l'incroyable voix.  
Cerise sur le gâteau déjà festif, Calexico termine son concert d'une heure par une très jolie reprise de « Clandestino » de Manu Chao. Une belle vibration.  

Interview de : Nicola Sirkis, Groupe Indochine  
   
    Les Berruyers auront patienté dix-huit ans avant de revoir le sur la scène du Printemps. Attendu comme le messie, hier, par des centaines de fans, le leader d'Indochine a mis le feu au Phénix :  
 
Votre dernier passage au PdB date de 1988, pourquoi avoir autant attendu pour revenir ?  
 
 
« En fait, j'avais juré de ne plus passer au Printemps. Je trouvais les prix des billets trop chers et je ne m'entendais pas avec Daniel Colling. Que ce soit sur le Printemps ou dans les Zénith, je jugeais l'accueil pas terrible ! »  
 
Finalement vous avez changé d'avis…  
 
« En réalité, je n'ai pas tout de suite fait attention aux dates de la tournée. Et puis, là, le nouveau programmateur nous a laissé beaucoup plus de libertés. J'ai pu faire venir des groupes que j'aime bien et ainsi créer une vraie soirée. »  
 
Ce concert du PdB était baptisé « Black night », c'est une référence à la vague gothique sur laquelle vous surfez ?  
 
« Je ne surfe sur aucune vague. Si vous prenez une photo de moi il y a 25 ans et une aujourd'hui, vous verrez que j'ai toujours les mêmes vêtements noirs, la même coupe de cheveux. Mais, je ne me considère pas comme gothique. Ce que j'apprécie surtout c'est l'originalité des “ goth' ”. »  
 
Vous jouez pourtant avec les codes du gothisme, notamment en donnant un concert au Vietnam le 6 juin 2006 : 666.  
 
« Je voulais simplement faire quelque chose d'original pour les 25 ans du groupe. Je trouvais ça sympa de le faire le 6 juin 2006, ça n'arrive qu'une fois par siècle. Il ne faut rien voir d'autre là-dedans, et surtout pas une apologie du diable, comme le disent certains. Ce sera une grande fête, un concert gratuit que nous allons filmer, car je pense que je ne serais pas là pour les 30 ans ! »  
 
Ce n'est pas la première fois que vous laissez entendre que cette tournée sera la dernière…  
 
« J'aurais presque 48 ans quand “ Alice & June tour ” s'achèvera ! Si on fait un autre album ça pousse en 2008, voire 2009. Je ne me vois pas refaire une tournée à 50 ans. »  
 
Vous vous jugez trop vieux et pourtant vous séduisez toujours un public d'ados.  
 
« Je suis un vieux qui fait de la musique de jeune ! Mais ce n'est pas calculé. J'ai toujours écrit comme ça. Si ça touche les jeunes, tant mieux. Beaucoup d'ados ont découvert Indochine avec l'album “ Paradize ”. Mais la richesse de la langue française permet une certaine ambiguïté qui laisse à chacun la liberté de prendre ce qu'il a envie de prendre, adultes comme adolescents. »  
 

Ce soir Arctic Monkeys et dEUS