Koyaanisqatsi est un film réalisé par Godfrey Reggio en 1983, musique de Philip Glass, images de Ron Fricke, produit par Francis Ford Coppola.
 
Il s'agit d'un film sans histoire, sans personnages et sans dialogues. Ca peut paraître déroutant voire lassant, en particulier la première demi-heure. Mais pour celui qui arrivera à se plonger dedans, ce film offre une sensation inégalable. La fin, qui explique le titre, vous plonge dans la réflection et vous fait envisager la société sous un angle nouveau, au travers du prisme que constitue cette suite d'images.  
 
Ma copine me l'a fait regarder sans me prévenir, et je n'ai qu'une chose à dire: quelle claque ! Ce film a changé ma vision du monde

Dans ce cas, zieute les deux suivants Powaqqatsi & Naqoyqatsi...
 

 

à voir en VO, donc ?

je n'ai pas vu le film, mais Philip Glass a pondu une sacrée musique.
Les fans de Scrubs reconnaitront le theme principal, repris dans plusieurs episodes.

Concept étrange, à voir

dans le même registre "Baraka", a voir en zone1 le zone2 a une image honteuse. Musique de dead can dance. je me le regarde souvent, il y a des séquences (Inde) juste belle à pleurer.

je m'attendais à un topic à troll

 
Le deuxième est moins bien
Le troisième, ...

Perso je trouve que le 2ème fait plus "réfléchir"... prise de conscience culturelle quoi...

Parce que l'accent est mis sur l'humain et l'individu.

Pour moi, le premier volet est plus anthropologique/sociologique. L'une des choses qui m'a vraiment marqué, c'est la séquence frénétique où on voit la circulation routière en accéléré. On voit le côté tout à fait chaotique et donc finalement parfaitement structuré et homogène du trafic dans son ensemble, semblable à la circulation sanguine.
Puis y'a la succession de photos aériennes de villes et de photos en microscopie électronique de circuits intégrés et les photos de PCB. Les structures sont totalement identiques. Sommes-nous plus libres (dans le sens libre arbitre) que les électrons qui s'y déplacent, pompés par le "but" que le contexte - et lui seul - leur impose ?

Le premier je l'ai vu a peut près en même temps que matrix et ça m'a affolé, ces deux films on un peu le même thème mais Koyaanisqatsi est 100 fois plus pecutant juste par des images de cette société binaire.

Terrible. J'ai vu ce film y a 20 ans quasiment, j'ai acheté la BO aux Etats-Unis. La musique est terrible, et les images aussi.
 
Faudrait que je le dégote en DVD, mais c'est pas vraiment très vendu, ce genre de films
 
HotShot -> je connais pas les autres. Biens aussi ?

Bon film, le dernier est moins terrible, j'ai surtout aimé le passage de la navette qui explose avec la musique, tout simplement effarant, trés religieux en fait, nous sommes rien face à la puissance du cosmos :
 
http://www.youtube.com/watch?v=oWsTIW3dKuU
 

Koyaanisqatsi, très "étonnant" mais hélas un peu "conoté" US (du coup, 20 ans après et vu d'Europe, ça "brouille" un peu la perception, je trouve)
Powaqqatsi, fait plus appel aux sentiments humains à mon goût (scènes centrées sur l'Homme, bcp dans le Tiers-Monde...) mais fascinant aussi.
Naqoyqatsi, visuellement très réussi (l'ouverture est hypnotique), beaucoup de scènes troublantes voire choquantes, musique sublime de chez sublime, merci Yo-Yo Ma. Mon préféré. Message moins évident, aussi, et peut-être plus 'solennel'.
 
On doit trouver la trilogie en DVD sur Amazon pour pas trop cher.
 
Si demain les extra-terrestres débarquaient, je crois qu'il faudrait leur en refiler un exemplaire histoire qu'ils se fassent une idée des drôles de bêtes que nous sommes et du drôle de monde dans lequel nous vivons
 
En fait il ne faut pas chercher à y voir un "but" précis, un "sens" ou un "message" voulu par le réalisateur... juste prendre ça pour ce que c'est : une juxtaposition d'images diverses et variées pouvant susciter tous sentiments et réflexions... le fait que les titres soient dans une langue "cryptique" sert aussi à ça : ne pas influencer d'emblée la lecture de l'oeuvre.

 
Je viens de comprendre ta signature
 

 
Ah non il ne s'agit pas de la navette, Challenger ayant explosé en 1985...
 
Mais peu importe, ce passage est effectivement totalement hallucinant.
 
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Fred