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Auteur Sujet :

Le couperet

n°5004270
flaeticia
.:: Night Girl ::.
Posté le 06-03-2005 à 10:15:43  profilanswer
 

Bonjour  !
Voilà, hier soir je suis allée voir le couperet avec José Garcia et karinne viard et j'en suis assez contente : je trouve que c'est un bon film !  
L'avez vous vu ? L'avez vous trouvé bien ou au contraire vraiment pas interessant ?
 
Merci de vos réponses :D

mood
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Posté le 06-03-2005 à 10:15:43  profilanswer
 

n°5004495
agrimal
李连杰
Posté le 06-03-2005 à 11:45:19  profilanswer
 

Acteurs:
José Garcia (Bruno Davert)
Karin Viard (Marlène Davert)
Ulrich Tukur (Hutchinson)
Olivier Gourmet (Machefer)
 
Synopsis
 
Bruno Davert est un cadre très supérieur dans une usine de papier. S'étant fait licencier avec quelques centaines de ses collègues pour cause de délocalisation, il est prêt à tout pour retrouver un poste à son niveau, même à tuer ses concurrents.
 
 
Anecdotes
Jose Garcia dans la peau d'un serial-killer
Pour incarner un personnage aussi complexe, très éloigné des rôles comiques qu'il a souvent joués, José Garcia explique qu'il lui a fallu trouver à ce Bruno Davert "une vraie raison, parce qu'entre être prêt à tuer et tuer, il y a ce pas infranchissable." Le comédien, que Costa-Gavras compare à Jack Lemmon (son interprète de Missing), en est arrivé à la conclusion suivante : "Je me suis rendu compte qu'à partir du moment où quelqu'un décide que son travail est tout pour lui, ou que sa famille est tout pour lui, ou que Dieu est tout pour lui (on est en plein dedans !), il est capable de faire les choses les plus extrêmes car il se persuade alors de la nécessité de son geste." A propos de la difficulté du rôle, il confie : "(...) c'est un film qui me met dans un doute terrible. J'ai fait le film de ma femme (Rire et châtiment d'Isabelle Doval), j'ai fait quelques films comme ça où je suis de 1 à 2, mais là, autant de plans sur ma gueule ! (...) Il m'a fallu inventer de l'intérieur à l'extérieur, ça m'a plongé dans une fragilité, pas la fragilité de faire un tueur, mais une fragilité par rapport à mon métier comme un univers que je commence à découvrir au fur et à mesure."
 
Extension du domaine de la lutte
"Comme il existe de la science-fiction, de la politique-fiction, on peut faire aussi du social-fiction., déclare Jean-Claude Grumberg, qui a cosigné avec Costa-Gavras l'adaptation du livre de Donald E. Westlake. Il ajoute : "C'est en ce sens que le roman est universel, c'est-à-dire qu'il présente le bout de la route de l'individualisme que nous sommes en train de vivre. Nous sommes bien sûr dans une vision extrême, mais c'est un conte moral contemporain. Moral au sens que lui donnait Voltaire ou Diderot, c'est-à-dire amoral. Voltaire et Diderot racontaient une situation amorale pour faire ressurgir en nous le sens moral. En gros, à la question : "Est-ce que demain on veut vivre dans une société pareille ?", la réponse est non bien sûr. Mais le film alerte sur une sorte de nouvelle sauvagerie, de nouvelle barbarie. On peut dire que c'est la suite d'Amen. : dans quel monde sommes-nous entrés à la sortie du nazisme ?"
 
Westlake à l'écran
Le Couperet est tiré d'un roman homonyme du prolifique auteur américain Donald E. Westlake. Originaire de Brooklyn, l'écrivain, connu pour ses polars acides, est depuis longtemps une source d'inspiration pour des cinéastes aux univers très différents. Parmi les films adaptés de son oeuvre, on peut ainsi citer Made in USA de Godard, Le Point de non retour de Boorman, Le Jumeau d'Yves Robert, ou encore Payback de Brian Helgeland. Quelques mois avant la sortie du Couperet, on pouvait voir deux films de jeunes auteurs français inspirés d'ouvrages de Westlake : Je suis un assassin de Thomas Vincent (dans lequel figurait Karin Viard) et Ordo de Laurence Ferreira Barbosa. Ajoutons que l'écrivain est lui-même scénariste : il a notamment signé, à partir d'un roman de son confrère Jim Thompson, le script des Les Arnaqueurs de Stephen Frears (1990).
 
Tranche d'inhumanité
Donald E. Westlake avait précisé à l'éditeur français François Guérif ses intentions concernant Le Couperet. Guérif se souvient : "(...) il me confia que l'idée du livre lui était venue lorsqu'une amie, cadre supérieure dans une banque, lui avait parlé des réactions extrêmement diverses des gens pendant les entretiens de licenciement qu'elle avait dû mener au cours des quatre dernières années. C'est alors, disait-il très smplement, que la voix du personnage du Couperet avait commencé à naître : je l'ai suivie et elle m'a amené à la description d'une sorte d'inhumanité au quotidien, une inhumanité d'ailleurs pas simplement américaine."
 
Gavras sur tous les fronts
Fidèle au roman de Westlake, Costa-Gavras a choisi la forme du thriller pour conter cette histoire qui fait écho à l'actualité la plus brûlante : le chômage, les licenciements, le modèle économique ultra-libéral sont en effet les thèmes abordés par le film. Cinéaste engagé, Costa-Gavras s'est souvent emparé de sujets délicats, qui renvoient plus ou moins directement à une réalité politique : la dictature des Colonels en Grèce (Z, 1968), le totalitarisme soviétique (L'Aveu, 1970), les activités de la CIA au Chili (Missing, 1981), la montée de l'extrême-droite dans l'Amérique profonde (La Main droite du diable, 1987), le procès des criminels de guerre nazis (Music Box, 1989), ou encore l'attitude de l'église pendant la Seconde Guerre mondiale (Amen., 2002).
 
Mad citizen ?
Le spectateur doit-il éprouver de la sympathie pour ce chômeur serial-killer ? Costa-Gavras donne son point de vue : "J'espère que le spectateur sympathisera avec lui dans un premier temps, et que dans un deuxième temps, il se dira : mais diable pourquoi je sympathise avec lui ? Alors le film aura joué son rôle : celui d'un spectacle à l'intérieur duquel un personnage exceptionnel nous conduit au plus profond de nous-mêmes et nous met en perspective dans cette société où nous sommes à la la fois acteur, spectateur, victime et bénéficiaire (...) Bruno ressemble à la société dans laquelle nous vivons, et où l'on ne se pose pas le problème moral des conséquences des pertes."
 
Histoire belge
Après deux grosses productions, Mad City avec le duo Dustin Hoffman-John Travolta, puis Amen., Le Couperet est un projet plus modeste pour Costa-Gavras. Coproduction franco-belge, tournée en grande partie à Liège, Le Couperet a notamment été financé par Les Films du Fleuve, qui n'est autre que la maison de production des réalisateurs Luc et Jean-Pierre Dardenne. On retrouve d'ailleurs au générique du Couperet le comédien-fétiche des frères belges : Olivier Gourmet. Celui-ci établit un parallèle entre le film de Costa-Gavras et ceux des Dardenne, comparant Bruno Davert à Rosetta, "cette jeune fille sans emploi, livrée à elle-même, qui perd toute dignité humaine et lutte." Il ajoute : "C'était presque un film de guerre sur la recherche d'un emploi mais elle, elle ne va pas jusqu'à tuer. Dans Rosetta, la question était posée, Bruno, lui passe à l'acte. Il va très loin, c'est peut-être encore plus véridique que Rosetta parce qu'il y a des gens qui sont comme cela aujourd'hui."
 
Echange de bons procédés
Une personnalité inattendue fait son apparition dans un commissariat lors d'une scène du Couperet : le cinéaste américain John Landis, qui joue le rôle du père d'un ami de Maxime, le fils du héros. Ce cameo ne surprendra cependant pas les aficionados de l'auteur des Blues brothers et du Loup-garou de Londres, puisqu'on pouvait apercevoir dans deux de ses longs-métrages, Série noire pour une nuit blanche et Stupids un certain... Costa-Gavras.
 
Retrouvailles avec Tukur et Grunberg
Après lui avoir confié le rôle d'un officier SS dans Amen, Costa-Gavras a de nouveau fait appel au comédien allemand Ulrich Tukur : il interprète dans Le Couperet un des "concurrents" de Bruno Davert. Le film marque également la troisième collaboration du réalisateur avec le scénariste et dramaturge Jean-Claude Grumberg, qui a déjà co-écrit La Petite Apocalypse et Amen. Signalons que Grumberg fait une apparition dans Le Couperet : témoin d'un drame, il est interrogé par une équipe de télévision.
 
Le parti de l'Oliviero
Tout au long du film, le regard du personnage principal s'arrête sur des panneaux publicitaires. Ceux-ci ont été conçus par Oliviero Toscani, photographe à la réputation sulfureuse, qui signa notamment plusieurs campagnes controversées pour la marque Benetton.  
 
http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/medias/nmedia/18/35/54/13/18408047.jpg
http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/medias/nmedia/18/35/54/13/18408049.jpg
http://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/medias/nmedia/18/35/54/13/18408050.jpg
 
gavras genial, comme d'hab


Message édité par agrimal le 06-03-2005 à 11:48:32
n°5004522
chrisbk
-
Posté le 06-03-2005 à 11:52:38  profilanswer
 

credvindieu, encore une adaptation de bouquin ? (j'ai du lire le bouquin y'a un bout de tps, c'etait assez special)

n°5004544
obiwan71
Posté le 06-03-2005 à 12:01:06  profilanswer
 

Vu hier. Sujet intéressant et histoire assez solide. Un film qui ne peut en tout cas guère laisser indifférent et qui pose un regard critique sur les dérives d'une société où recherche du profit et concurrence à tous les niveaux sont exacerbées.

n°5005946
ingorang
Posté le 06-03-2005 à 16:36:44  profilanswer
 

tres sympa il m'a fait penser a Noblesse oblige , j'ai bien aimer toutes les pubs remplaces par des photos en noir blancs representant soit des voitures soient des parties de corp humains et bien evidemment le message transmis dans le film , on se demande qui est le plus cruel celui qui tue directement ou celui qui vire les gens et qui les "tuent" virtuellement

n°5005989
Yop ma cai​lle
Assassin d'enfants
Posté le 06-03-2005 à 16:43:16  profilanswer
 

j'ai envie d'aller le voir

n°5006021
crvt
Membre
Posté le 06-03-2005 à 16:47:44  profilanswer
 

Gavras impeccable comme toujours.
Garcia, acteur polyvalent mais néanmoins excellent.

n°5006045
Profil sup​primé
Posté le 06-03-2005 à 16:50:57  answer
 

J'en envie d'aller le voir également, garcia semble bien crédible dans son role d'après le peu que j'ai vu ....

n°5010132
daStubdaS
Posté le 07-03-2005 à 02:25:18  profilanswer
 

Vu et... pas emballé. [:gaxx]  
 
J'ai lu le roman à sa sortie et je le trouve excellent, comme tous (la plupart des) Westlake que j'ai lu.
 
Le film lui me pose problème. Un problème de rythme, me semble-t-il... et de réalisme/crédibilité... bref, je ne marche pas. Alors que j'ai courru en lisant le roman.
 
La prestation de Garcia me laisse un peu perplexe aussi. Non qu'il soit mauvais mais je trouve son jeu un poil monolithique.  
 
Pour tout dire, je me suis ennuyé... tout en sachant que le rythme adopté est volontaire.
 
Bref... pas pour moi, ce film.

n°5019005
chrisbk
-
Posté le 08-03-2005 à 13:08:36  profilanswer
 

daStubdaS a écrit :

Vu et... pas emballé. [:gaxx]  
 
J'ai lu le roman à sa sortie et je le trouve excellent, comme tous (la plupart des) Westlake que j'ai lu.


 
je trouve qu'il en a fait pas mal de tres moyens. J'avais commencé par l'azteque dansant qui m'a franchement emballé par son humour, et quand j'ai lu les autres j'ai ressenti comme une legere deception...

mood
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Posté le 08-03-2005 à 13:08:36  profilanswer
 

n°5019029
agrimal
李连杰
Posté le 08-03-2005 à 13:13:54  profilanswer
 

moi je n'ai pas lu les romans dont il s'inspire parfois, je ne suis donc jms decue.
mais j'aime les themes qu'il aborde, les critiques qu'il peut faire, l'oeil qu'il porte sur la societe est tjs tres pertinent et les acteurs qu'il choisit sont tres bien, bien qu'on ne les aurait pas imagines jouant ce genre de roles.
je pense a kassovitz en pretre dans amen, garcia ici...

n°5037775
Koko90
L'éternité plus 10%
Posté le 10-03-2005 à 16:56:09  profilanswer
 

Vu...
 
J'ai aimé alors que d'habitude Costa Grava ne me plait pas.
 
Et José Garcia est trés bien dans son role. Le film est juste un peu lent par moment, a par ça c'est trés bien...

n°5100419
Ver2ter'
Posté le 19-03-2005 à 12:44:06  profilanswer
 

J'ai vu et....
 
Heureusement que je n'ai pas payé les places...
 
L'histoire et le message qui est transmis est vraiment interessant et mérite d'etre souligné... par contre les acteurs sont d'un tres moyens  :sarcastic: si ce n'est Garcia qui est bien.. les autres m'ont vraiment beaucoup decut.... la femme, les flics, les enfants...
 
Cecid dit je n'ai pas lu le livre alors peut etre que cela est normal  :??:

n°5100642
docwario
Alea jacta est
Posté le 19-03-2005 à 13:21:33  profilanswer
 

J'ai pas vu le film,  mais ça me fait bizarre de voir un livre américain adapté par des français ... surtout que l'ambiance du livre est un peu glauque ...
Le bouquin n'était pas exceptionnel alors le film...

n°8524817
Profil sup​primé
Posté le 28-05-2006 à 10:38:46  answer
 

C'est qui la femme tout à la fin  :??:

n°8525766
roscocoltr​an
L'enfer c'est les utilisateurs
Posté le 28-05-2006 à 13:20:09  profilanswer
 

ben c'est un autre lui, qui vise sa place, c'est une métaphore.


---------------
"Your god is too small", Giordano Bruno, 1548 - 1600
n°8888607
Laurence67
Posté le 06-07-2006 à 19:20:06  profilanswer
 

roscocoltran a écrit :

ben c'est un autre lui, qui vise sa place, c'est une métaphore.


Tu es sûr ? On ne la voit pas à un autre moment dans le film ?
Moi, comme je ne suis pas physionomiste, j'ai pensé que c'était un des personnages qu'il rencontre au cours du film et qui va le dénoncer...  


---------------
La Petite Librairie : critiques de romans
n°8888694
roscocoltr​an
L'enfer c'est les utilisateurs
Posté le 06-07-2006 à 19:35:33  profilanswer
 

Laurence67 a écrit :

Tu es sûr ? On ne la voit pas à un autre moment dans le film ?
Moi, comme je ne suis pas physionomiste, j'ai pensé que c'était un des personnages qu'il rencontre au cours du film et qui va le dénoncer...


 
C'est pas une métaphore, c'est un autre terme bien pompeux, quand tu reviens à la situation du début à la fin de l'histoire.

n°8888817
dr-freuder​ick
Asymétrie Cognitive.
Posté le 06-07-2006 à 19:58:14  profilanswer
 

J'ai adoré ce film, garcia est phénoménale.


---------------
The Toast, un docu-fiction qui teste la loi de murphy et les films en carton
n°9252847
danyboy27
doux Jésus..
Posté le 19-08-2006 à 18:07:17  profilanswer
 

roscocoltran a écrit :

C'est pas une métaphore, c'est un autre terme bien pompeux, quand tu reviens à la situation du début à la fin de l'histoire.


 
 [:atlantis] une sorte de mise en abymes mais spa tout à fait ça...en tout cas il est probable que ça symbolise des cycles de vie, on est jamais arrivé...
 
Très bon film, Garcia toujours aussi polyvalent, Viard propre et froide comme d'hab' j'adore....à ne pas manquer la réflexion du barman sur la dérive de nos sociétés occidentales...pour ceux qui ne le verront pas, il explique que nous sommes la première société à protéger les gens improductifs au détriment des autres...à prendre avec des pincettes, on dit souvent que l'état d'avancement d'une société dépend de la condition de ses plus faibles, et je refuse d'adhérer aux théories libérales les plus extremes..
 
enfin toussa pour dire : à voir!

n°9271768
Profil sup​primé
Posté le 21-08-2006 à 22:26:39  answer
 

Lu et beaucoup aimé le bouquin, pas vu le film, mais je tâcherai de le dégoter en DVD.  :jap:  

n°9311730
tekilatex
Profil à supprimer
Posté le 25-08-2006 à 16:26:50  profilanswer
 

roscocoltran a écrit :

C'est pas une métaphore, c'est un autre terme bien pompeux, quand tu reviens à la situation du début à la fin de l'histoire.


 
Une épanadiplose ? (il me semble que c'est le mot a la con utilisé au debut et à la fin dans P.R.O.F.S, l'image associée étant un cheval)

n°9311774
Profil sup​primé
Posté le 25-08-2006 à 16:30:03  answer
 

tekilatex a écrit :

Une épanadiplose ? (il me semble que c'est le mot a la con utilisé au debut et à la fin dans P.R.O.F.S, l'image associée étant un cheval)


Une épapaniplose  :??:  
 :whistle:

mood
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