salut toutle monde
bon voila le premier chapitre d'une histoire que j'ai commencé à écrire
le meilleur moyen de m'ameliorer et donc de me faire lire donc laissez moi vos critiques et conseils pour progresser
merci d'avance
ps: si c'est de la merde, faut me le dire
Chapitre I.
Je m’appelle Neron Archemaran. Mon nom ne vous dit rien ? Très bien, cela veut dire qu’ils ne m’ont pas encore retrouvé. Espérons que cela durera.
Je m’appelle donc Neron et je suis historien. Je suis né dans le système de Zéon, au sein du Clan du Pèlerin Rouge ou j’ai eu une enfance heureuse et sans encombres.
Ma mère est morte alors que je n’avais que 4 ans et c’est donc mon père qui s’occupa de mon éducation. C’était un homme exceptionnel et un père extraordinaire. Alors que tout allait au plus mal, il ne se laissa jamais aller au désespoir et avait la capacité de changer les larmes et éclats de rire sincères.
Le plus beau compliment que l’on m’ait jamais fait à été de me dire que j’avais le caractère « jovial et rafraîchissant » de mon père. C’est le plus bel éloge que l’on m’ait jamais fait et il n’est en rien entaché par le fait qu’il ait été prononcé par son assassin.
Mon père était un des membres les plus influents de la puissante Caste des Marchands et ce fut son ascension qui causa sa perte.
Je vécus donc une enfance aisée au milieu des requins des finances et très tôt, je marquais de l’intérêt pour l’histoire. J’éprouvais une fascination presque fanatique pour tous les grands événements et personnages du passé ce qui causait l’inquiétude de mon père qui craignait plus que tout que je sois un « doux rêveur » comme il disait, lui qui travaillait dans les affaires et avec la réalité concrète de l’argent.
A 17 ans, j’entrepris donc des études d’Histoire à l’Académie de Zéon avec sa bénédiction bien qu’il eut tout d’abord quelques réticences.
L’Académie de Zéon. Aujourd’hui alors que j’arrive à la fin de ma vie, je peux dire sans aucune hésitation que c’est le lieu le plus magnifique dans lequel il m’ait été donné de séjourner.
Depuis que je porte le nom de Neron Archemaran, j’ai vu nombres de cités et de capitales à la beauté si extraordinaire qu’on croirait qu’elles ont été construites par dieux, j’ai vu des forêts, des montagnes, des plaines si belles qu’elles m’ont ému jusqu’au plus profond de mon âme mais aucun endroit, aussi sublime soit-il n’a jamais égalé et n’égalera jamais dans mon cœur l’indicible beauté de la Bibliothèque académique ou du Centre de recherches historiques.
Je passais des heures entières à feuilleter les ouvrages, à déambuler entres les rayons de la Bibliothèque comme un enfant dans un magasin de bonbon et alors que mes camarades ne pensaient qu’à leurs toutes dernières conquêtes féminines et à leurs derniers exploits, rien au monde n’était plus charmant pour moi que de passer la nuit avec un gros livre sur la Bataille de Numerion ou sur les relations entre les Troisième et Huitième Royaumes Combattants pendant le règne de la dynastie des Vareaz.
L’ironie du sort a voulu que moi aussi je fasse aujourd’hui parti de ce qu’on appelle l’Histoire. Rôle que je me serais bien abstenu de tenir mais bon, comme me l’a appris mon père, les choses sa passent rarement comme l’on s’y attend.
Apres 6 ans d’études, j’accédai enfin au titre d’Historien Reconnu du Second Royaume Combattant et j’intégrai avec fierté la Caste des Explorateurs.
Mon travail consistait à faire des fouilles et des recherches archéologiques pour le compte du Second Royaume qui voulait affirmer sa puissance culturelle face à ses 7 autres rivaux.
Le Seigneur Géro était un homme raffiné et cultivé qui voulait faire de son Royaume un centre intellectuel et culturel. De ce fait, tout comme les Castes des Scientifiques ou des Artistes nous bénéficions de crédits importants pour nos recherches.
Quelques mois après mes débuts, mon père fut exécuté et c’est ce jour-là que les ennuis commencèrent.
Les évènements que je vais maintenant raconter ont eu lieu il y a une trentaine d’années et pour que mon lecteur saisissent bien la complexité de l’histoire que je vais retracer, je crois indispensable de tisser ensemble les histoires des deux principaux protagonistes : moi-même et celui qui causera ma perte: Solian Vechlisier.
Je vois d’ici la surprise de mon lecteur. Oui, je parle bien de celui que tous connaissent et regrettent, le Seigneur Vech, fondateur de l’Hégémonie.
Quand il avait traversé Pelennea d’un pas rapide malgré le déluge qui s’abattait sur la cité, le Père Hamman s’était dit qu’il allait faire accoucher une jeune femme comme il l’avait déjà fait si souvent et comme il le ferait encore pendant longtemps et le fait que l’enfant soit sur le point de naître dans une maison close dans les quartiers les plus sordides de la capitale ne le choquait pas outre-mesure. Ce devait être encore une de ces prostituées qui s’était laissée engrossée par un marin ou un quelconque voyageur et qui se retrouvait maintenant avec un enfant dont elle ne voulait sans doute pas et qu’elle abandonnerait sans aucune pitié.
Cela arrivait très souvent et cela faisait longtemps que le Père Hamman avait accepté l’idée qu’il n’y avait rien à faire contre cela.
Cependant, dès qu’il franchit le pas de la porte de la chambre où la prostituée était allongée, il sentit que cet accouchement n’était pas la venue au monde d’une nouvelle bouche à nourrir pour le Second Royaume Combattant.
Dès qu’il vit le visage tiré de la future mère, il comprit qu’elle ne survivrait pas. Il lisait dans ses yeux enfoncés et son teint hâve le signe implacable qui annonçait qu’elle ne passerait pas cette nuit. L’enfant peut-être pas non plus d’ailleurs.
A cette idée, il fut pris d’horreur. Sans qu’il ne se l’explique, il était persuadé que l’enfant au moins devait survivre. Son instinct et tous ses sens lui commandaient de faire tout ce qui était en son pouvoir pour faire naître l’enfant.
Il se précipita près du lit et saisit une jeune femme qui tentait vainement de rafraîchir la mère à l’aide de serviettes humides. Celle-ci sentit les doigts décharnés du Moine lui saisir le poignet avec une force étonnante.
« Vite, allez chercher le Père Supérieur Dascius, dit-il d’une voix rauque. Dîtes-lui de se dépêcher de me rejoindre. Allez, courez ma Fille. Il se trouve à l’Hôtel Fez. Dites que vous venez de la part du Père Hamman. »
La jeune fille se précipita pour sortir de la chambre et dévala les escaliers aussi vite qu’elle put pour s’acquitter de sa mission tout autant que pour fuir le vieil homme. Elle avait lu dans ses yeux bleus glacés une lueur de folie qui l’avait pétrifié et elle voulait mettre le plus de distance possible entre elle et la chambre.
Ce n’était pas la première fois qu’elle assistait à un accouchement et la réaction bizarre qu’avait eu le Père la confortait dans ses impressions. Même si elle n’y connaissait rien en religion et n’avait pas suivi l’enseignement de l’Ordre, elle avait bien senti que quelque chose se passait. Elle était sûre que l’enfant que portait Dardea n’était pas humain. Ce devait être une sorte de démon ou quelque chose comme ça. Si cela ne tenait qu’à elle, on aurait déjà éventré la mère et empêché l’abomination qu’elle portait de venir au monde.
C’est ce qu’elle comptait faire avant qu’une de ces idiotes n’appelle un Moine et voilà qu’elle se trouvait à galoper comme une folle furieuse vers le Fez.
Alors qu’elle ruminait ces mauvaises pensées, elle arriva en vue de l’Hôtel Fez dans lequel elle s’engagea d’un pas determiné, avide d’en finir avec toute cette histoire.
Dardea poussa son dernier soupir en même temps que son fils avalait sa première bouffée d’air et que le soleil se levait. Le père Hamman saisit délicatement le nouveau-né et l’examina pour voir s’il était en bonne santé. Après une rapide observation du petit garçon, il conclut que tout allait bien. Oui, cet enfant était magnifique.
La nuit avait été longue et malheureusement, comme il s’y attendait, la mère était morte. Cela faisait longtemps que la mort des autres ne lui faisait plus rien mais cette fois, il se sentait ému comme il ne l’avait plus été depuis longtemps. En effet, elle emportait dans la mort le secret de la paternité de cet enfant et cela était très fâcheux.
« Donnez-moi cet enfant Frère Hamman, fit le père Dascius en tendant les bras. »
Dès qu’il l’eut recueilli dans ses bras, Dascius laissa échapper un petit cri de surprise.
« Mon Dieu, dit-il d’une voix chevrotante. Je n’avais jamais vu ça de toute ma vie. Cet enfant renferme en lui quelque chose d’extraordinaire. Même ceux qui n’ont pas suivi l’Enseignement et été Eveillés doivent le sentir. C’est presque écrasant.
Je suis sûr qu’un examen plus approfondi au Siège appuieras nos propos Frère Hamman. Les Signes sont formels. Cet enfant a un destin hors du commun.
-Je suis d’accord avec vous mon Frère mais même si les Signes sont on ne peut plus clairs, ils sont également d’une grande ambiguité. Ne le sentez-vous pas ?
-Bien sûr que je le sens. Je sens bien que cet enfant est destiné à faire le Mal mais nous ne pouvons nous résoudre à gâcher un tel potentiel. Il sera éduqué par l’Ordre et deviendras un instrument pour servir la Foi. Partons maitenant, j’ai hâte d’étudier son cas plus en avant et nous ne pourrons le faire qu’au Siège. »