Reprise du message précédent :
et sa façon de parler tres robotique

 
je suis d accord avec toi pour le flou artistique des statistiques
 
mais c'est justement parce que le P2P ne peut quantifier le dommage qu'il pose problème, forcément...
 
étant donné l'effet de taille (par le nombre croissant des connections) et l'effet "haut débit"  on peut en toute honneteté intelectuelle escompter que la conséquence économique n'est pas négligeable ...  
 
surtout dans le contexte morose actuel    

la conjoncture + la baisse de la qualité des nouvelles production (manque d'originalité et de renouvellement) + developpement du haut début + rajeunissement des connectés à internet

 
oui, c'est le phénomènne "star academy" vehiculé par les médias
et internet entre autre dailleurs...
 
et par conséquent nous sommes dans un cercle vicieux
 
à savoir que lorsqu'une entreprise fait moins de profits, il faut qu'elle diminue son risque, car elle est plus fragile
 
quand elle ne peut plus améliorer sa productivité ou sa rentabilité par la compression des couts, c'est sur le marketing qu'elle se retourne
 
dans une optique de réduction des risques, çà signifie qu'il faut augmenter la demande sur le produits à faible risque
 
sur la production type "star académy" donc ...

 
Ce cercle visqueux est une très bonne chose, je m'explique :
Ca entraine une "radicalisation" des styles :  
* d'un côté les vrais artistes ont toujours leurs vrais fans qui achetent leurs albums
* la soupe muicale n'a plus aucune parcelle creative et est, de ce fait, particulièrement differentiable de la musique en tant qu'art.
 
C'est seulement la musique "kleennex" type starac/popstar qui a à souffrir du piratage, le genre de chanson qui est écoutée une semaine/mois/été et qui disparait dans les trefonds de l'oubli (en même temps que l'interprete). Qui s'en plaindrait ? (à part Pascal Negre et son lobby)

 
ce qui s'oublie est remplacé par ce qui arrive, la différence c'est le cycle de vie du produit qui est plus court, intrinsèquement, son contenu est le meme que le précédent, avec peut etre l'intégration de modes musicales empruntées "aux vrais artistes"
 
quant aux fans, ils restent sur le passé ou sur une niche, d'ou un effet de ghettorisation
 
je ne vois pas le + pour l'art ...

 
L'art aura toujours ses fans. Les autres, on s'en fout.
Plus la soupe musicale sera dissociée de l'art, mieux ce sera  

et bien moi je tiens à féliciter les gens ouverts d'esprits

être un vrai con n'a rien à voir avec ton niveau d'études ... s'il suffisait de faire des études pour devenir moins con ... prends par exemple les étudiants de grandes (et même parfois petites !) écoles de commerce, ou les gens qui font sciences po : ils sont souvent psycho rigides, et il leur manque une grosse partie importante de l'intelligence : l'intelligence sociale.
 
Quand je vois ce crétin de PDG d'Aeris (m. Rossignol je crois !), je ne peux m'empêcher de penser à une pub pour un déodorant pour homme, ce qui le rend d'autant plus grotesque et peu crédible : "moi, je suis un winner, et pour ça, je suis tjs au mieux de ma forme, alors j'utilise Nénaine pour homme, parce que je le vaux bien, yeah !"

 
 
certe, il y a toujours cette dissociation, mais ce sont les soupes musicales qui prennent le pas sur le reste parce que c'est plus rentable, et la pérénité marchande est assurée par la voracité des consommateurs et des médias
 
les médias influencent les consommateurs, et inverssements, c'est un cycle pervers