à tous ceux qui veulent "véridiques"des infos sur ce documentaire:
j'ai vu moi aussi ce documentaire : j'hallucinais: de secondes en secondes je me disais "pas possible, incroyable etc.."
.
je n'en croyais pas mes yeux et mes oreilles, j'en étais bouche bée, skotchée devant la tv.
je suis fan de Kubrick et je ne le considère certainement pas pour un farfelu, alors j'ai fait des recherches: ce documentaire est passé la 1ere fois sur Arte un 1er avril, alors déjà ça m'a mis la puce à l'oreille:
vérifications faites, il s'agit d'un documentaire canular!
voyez vous même sur le site de Arte " en savoir plus" vous tapez "Kubrick" vous avez toute sa filmografie et notemment un docu. signé William Karel (qui n'est pas un farfelu non plus)
je vous mets ci après qques docs
mais c'est vrai que j'ai douté des jours entiers
Cela dit, je crois les américains tout à fait capables de monter telle machination... mais en l'occurrence, ce n'était pas le cas.
à Bon entendeur, salut
bibou
voir suite plus bas
fiche technique du docu, + très important interview de l'auteur du canular...
OPERATION LUNE
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Réalisateur William KAREL
Producteur PDJ PRODUCTION
Durée 52min
Année 2002
Catégorie Programme unitaire
Genre Docu-fiction
Programme co-produit par ARTE France
Quels liens Stanley Kubrick entretenait-il avec la Nasa ? Richard Nixon était-il prêt à tout pour assurer la suprématie des États-Unis dans la conquête de l'espace ? Hollywood a-t-il participé à l'élaboration des images de Niel Armstrong foulant le sol lunaire ? Partant d'une controverse vieille comme la Lune, William Karel livre un vrai-faux documentaire
Le 20 juillet 1969, la mission Apollo 11 alunit sur la mer de la Tranquillité. Deux milliards de téléspectateurs sont devant le petit écran pour suivre en direct les premiers pas de l'homme sur la Lune. Ces images, devenues historiques, étaient-elles authentiques ? Quels arguments et quels détails permettent d'en douter ? Une chose est sûre : en pleine guerre froide, les enjeux liés à la conquête de la Lune n'autorisaient pas l'échec du vol Apollo 11. Mais jusqu'à quel point le président Nixon était-il prêt à mentir pour donner le change ? En quoi le succès récent de 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick a-t-il influé sur le cours des événements ? Et si le film du premier homme marchant sur la Lune n'était qu'une superproduction hollywoodienne ? Tout au long de sa délirante enquête, William Karel avance les hypothèses en détournant les images. Des témoins de l'époque, Donald Rumsfeld, actuel secrétaire d'État américain à la Défense, Henry Kissinger, alors conseiller du président pour la sécurité nationale, Richard Helms, ancien directeur de la CIA, Krystiane Kubrick, veuve du cinéaste britannique, ou encore Buzz Aldrin, le deuxième homme d'Apollo 11, reconstituent une étonnante chronologie des faits. En parallèle, des comédiens endossent le rôle d'un certain nombre d'autres témoins et accréditent la thèse en question...
Interview
Entretien avec William Karel
Comment vous est venue lidée de réaliser un documentaire mensonger, plus proche de la comédie que des films sérieux que vous avez faits jusquici ?
Je venais de faire un film sur Hollywood entièrement bâti sur le mensonge (Hollywood diffusé sur ARTE dans la série Voyages, voyages, NDLR). Avec lUnité Documentaires dARTE France, nous nous sommes dit : pourquoi ne pas faire pour une fois un "documenteur, selon le mot dAgnès Varda ? Pour jouer avec le côté trop sérieux dARTE, mais aussi pour le plaisir. Car lobjectif premier était de divertir, de faire un film drôle. Partant du principe quil ne faut pas croire tout ce quon nous raconte, que lon peut faire mentir les témoins, truquer les archives, détourner nimporte quel sujet par un faux sous-titrage ou un faux doublage, nous avons cherché un sujet à la fois universel et historique et qui ne soit pas délicat, par exemple un assassinat ou une guerre. Et nous avons pensé aux images des premiers pas de lhomme sur la Lune. Le sujet se prêtait bien au propos : cela fait trente ans quil y a débat sur la réalité de ces images. Godard le premier est passé au journal de TF1 en disant : Ce direct est un faux. Et ces doutes sont étayés par des faits réels : Aldrin est devenu alcoolique, Nixon na pas assisté au lancement de la fusée, les astronautes ont fait des dizaines de milliers de kilomètres pour rester seulement trois heures sur la Lune
Nous trouvions donc que cétait un sujet assez drôle.
Comment avez-vous procédé avec les protagonistes de votre film ? Comment les avez-vous convaincus dentrer dans le jeu ?
Aucun nest entré dans le jeu ! Lidée était de détourner des entretiens, et nous navons mis aucun des témoins dans la confidence, ni les gens de la NASA, ni Aldrin, ni la femme de Kubrick, ni le frère de celle-ci. Il y a juste sept comédiens à qui on a donné un texte et qui jouent certains témoins. Les images des conseillers de Nixon proviennent du film les Hommes de la Maison-Blanche. En détournant leurs témoignages, il suffisait davoir un faux témoin, en loccurrence la secrétaire de Nixon, pour faire le lien et rendre lhistoire crédible. Aux vrais témoins, nous disions que nous faisions un film sur Kubrick, sur son film, sur la Lune ou sur la NASA, et nous leur posions des questions un peu vagues
Au delà de lexercice de style, votre film nest-il pas aussi une dénonciation du système médiatique, une remise en question de notre rapport à limage?
Pour la Lune, sil ny avait pas eu dimages, il ny aurait pas eu dévénement. Et puis le cinéma influence les actualités. Il y a eu la mise en scène de la prise dIwo Jima, les photos refaites de la prise du Reichstag, le débarquement des Américains en Somalie refait deux ou trois fois pour les caméras. Et pendant la guerre du Golfe ou celle, récente, en Afghanistan, on a vu trois ou quatre lumières vertes, et pas une seule véritable image
Je pensais que cétait intéressant de montrer limportance de limage, ou de labsence dimage, dans un événement.
Au moment où lactualité rejoint la fiction dans les images des attentats du 11 septembre, comment pensez-vous que votre film va être reçu ?
Je ne sais pas. Nous avons fait ce film pour nous amuser et essayer damuser le téléspectateur. Notre producteur avait proposé le film à la BBC, qui a trouvé le film très bien mais qui la perçu comme faisant partie de ce quelle voit comme une campagne anti-américaine menée dans les documentaires français. Je me suis amusé à prendre le contre-pied des discours délirants de Rumsfeld aujourdhui. Mais je nai pas du tout conçu le film comme quelque chose de méchant. Et jai voulu fuir à tout prix le côté révisionniste. À aucun moment nous ne disons quArmstrong na pas marché sur la Lune. Nous émettons simplement lhypothèse que les Etats-Unis auraient voulu se protéger au cas où il ny aurait pas dimages des premiers pas. À quel moment le spectateur commence-t-il à douter ? À quel moment est-il mis dans la confidence ? Cette question nest pas vraiment résolue, cest pourquoi nous avons mis cette parodie de bêtisier à la fin, au cas où il y a vraiment quelquun pour y croire encore.
Interview: ARTE Magazine
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Bibou