kotontij a écrit :
Bah de toute façon, papy-boom signifie moins de financements sociaux (inactifs), et en parallele plus de dépenses (retraites, santé, etc.)
Ya donc comme une couille dans le potage là
|
Je retiens cette expresson désopilante
Citation :
Faudra peut-être (ou plutot : il faut) revoir le fonctionnement du système ; et notamment le mode de financement du social (taxation du travail / des biens ? retraite par fonds de pension ? allongement de la durée d'activité ? etc.)
|
C' est effectivement le point determinant de ce bouleversement social à venir.
Nous y sommes, et il faut certainement aujourd'hui penser à faire davantage confiance à des techniciens de ce genre de questions plutôt qu' à des commerciaux de l' electorat qui vendent un produit dont ils ne connaîssent pas le fonctionnement.
Nous avons besoin, aujourd'hui de personnes qui s' y connaissent particulièrement dans les questions sanitaires et sociales et qui y ont exercé des fonctions à très haute responsabilité car on ne peut âs jouer aux apperntis sorciers avec une bombe qui risque de nous péter à la gueule simplement par arrivisme. Soyons serieux.
Il sera développé au cours de cette période une véritable culture du patrimoine :
D' une part, plus de personnes agées = plus de résidences secondaires, donc l'immobilier va encore augmenté (surtout à Paris et dans les zones proches des litoraux). Par conséquent, nous avons besoins d' un gouvernement qui soit en mesure de faire une politique du logement efficace.
D' autre part, comme tu l' as si bien fait remarqué : les fonds de pension. Le régime général des retraîtes par répartition sera de mons en moins efficace et il faut s'attacher à promouvoir les épargnes vies à taux élevé. Le problème, c' est le taux élevé, car si certaines épargnes sont encore aujourd'hui à des taux importants (groupama modulation, par exemple, etc...), d' autres tirent l' épargne vers le bas (le livret A... ) et c' est à ce titre qu'il faudra prévoir une politique propre à éviter l' inflation (et la stagflation, de préférence). Celà doit commencer par un régime, selon moi, instaurant un contrôle sur les produits de bien de consommation courrants (là, je rappelle l' indémendance des politiques monétaires).
Enfin, du point de vue de l' habitat, il serait bien de favoriser les aides concernant les energies renouvelables. Non pas pour des raisons liées aux problèmes d' écologie, mais pour des raisons liées à l' économie des personnes. Les énergies font aujourd'hui parti de notre patrimoine (capitalisation d' EDF, baisse des prix et subventions diverses pour les chauffe eau solaires...) et il faut aller dans ce sens car au cours de cette période, d' autres énergies (non-renouvelables, bien sur) ne baisseront pas.
Pour résumer, l' idéal serait, pour cette période ou beaucoup de gens seront en inactivité (et donc, la plupart s d' argent) de favoriser un contrôle global (mais pas trop contraignant) sur les prix dans le secteur du patrimoine et en profiter pour adapter notre système social de manière progressive pour accompagner au pmieux les personnes qui partiront à la retraite.
Certains me diront que c' est anti-libéral, et il est vrai , à certains égards que ça l' est sur le plan économique.
Mais c' est le prix à payer pour éviter que ce phénomène social ne donne lieu à un véritable choc économique.
L' idéal serait une modification de l' ordonnance du 1er décembre 1986 sur la liberté des prix dans le cadre d' une amélioration sociale de la situation des personnes pour préserver leur pouvoir d' achat , leur capacité d' emprunt , leur épargne et leur investissement.