Reprise du message précédent :
Je crois oui. J'ai de la liberté, on me laisse tranquille et j'ai un salaire correct..

Le Keiser et Lolo il suffit de discuter avec votre médecin des effets qui sont pour vous trop contraignants et pourraient mettre à mal la bonne prise de votre traitement.  
Perso c'était la prise de poids, on a donc navigué au maximum avec les options connues pour être neutres sur ce sujet.
Si vous c'est la libido, il suffit de le dire en fait, plutot que d'arriver chez le doc en disant "Je veux ça"
Vous pouvez dire que vous vous êtes renseignés, que vous avez entendu parler de telle ou telle molécule et demander leur avis si c'est adapté pour votre cas ou pas...
 
Personnellement entre me lever avec envie de crever et avoir envie de ken le choix était très vite fait, surtout que la dépression en elle seule dérègle pas mal l'aspect sexuel (hyper ou hypo sexualité)

La même galère ici aussi, moral complètement en berne dès le réveil à l'idée de revenir après le pont. Pourtant j'aime mon boulot ouais... Courage à tous!
 
En tous cas c'est incroyable de voir à quel point mon humeur est changeante, parfois au cours d'une même journée. Je vois ça comme une sorte d'ampli de guitare avec des potentiomètres, et une main invisible qui s'amuse à foutre les commandes "humeur", "motivation" et "estime de soi" au minimum . Mais à force j'ai appris à me connaître, quand une période de "moins bien" arrive, je me dis que c'est temporaire et j'arrive de mieux en mieux à gérer. Pas envie de repasser par les AD, après 1 an il me reste toujours un résidu de 2kg sur les 6 que j'avais pris, la libido j'en parle même pas.

Pareil, j'adore ce que je fais

C'est déjà cool que vous appréciez vos métiers
 
Après comme le dit ketiapine, il faut mesurer le pour et le contre pourriez différents points qui peuvent être impactés : poids, libido ect...

 
Oui et non, pas passionnant, pas très bien payé, mais j'ai une paix relative et pas mal de congés.

 
Perso ce que je fais est aussi stimulant que pénible, mais le confort de vie qu'il apport me convient.  
Franchement si je pouvais avoir exactement le même taf mais en 25h/semaine ça serait parfait, vraiment me lever tôt pour bosser ça me casse les couettes  et je suis plus capable de rien après 17h  

Avec l'âge j'arrive plus à me lever tard de toute façon
 
Et je comate dès 22H sans aucun souci
 
Put.. je suis vieux en fait

 
Je suis pareille en fait, à 21h 30 22h max je dors. Par contre, je suis debout vers 5h30. Et j'ai la joie d'avoir des insomnies aussi

Marrant on parlait de taf tout à l'heure, je rentre de vacs, plutôt bonne humeur, tout s'est effondré au cours de la journée, pour des petits trucs à la noix    
 
J'ai juste envie de rentrer, bouffer de la merde, et dormir.
 

 
Ah non moi 6h30, quand même.
 
Les insomnies je connais pas, ou très exceptionnellement, heureusement...et encore je finis par m'écrouler et dormir 1 heure ou deux.

Quand je prenais les AD je faisais beaucoup d'insomnies, maintenant que j'ai arrêté ça va beaucoup mieux de ce côté là.

Avant les AD, je n'arrivais pas à dormir. Me couche à 23h00, à minuit j'ouvre les yeux comme si il fallait aller au boulot, l'heure du levé. Alors je me recouche. Et une heure après, pareil. Toutes les heures au pire. Toutes les deux heures quand c'est le mieux.  
Avec le Séroplex, c'est pareil. Donc ça n'en est pas la cause.
Me réveille maintenant vers 5h30, et je sors du lit à 6h00 juste pour ne pas faire trop de bruit. La douche à 5h30 en appartement, c'est peut-être pas top. Je leur donne 1/2h de silence en plus
 
Sinon, j'ai été voir mon psy aujourd'hui. J'ai parlé du Brintellix. Surtout pour l'absence de libido avec le Séroplex. On est d'accord sur le fait qu'on verra quand j'irai mieux, quand le travail sera plus stable (cf mon arrêt médical actuel) pis surtout si un jour je rencontre quelqu'un. Ca me va tout à fait, je ne veux pas arrêter les bienfaits (?) de mon AD actuel. J'arrive tellement mieux à gérer les choses que je ne voudrai pas que ça change.

ca va faire un an
 
 
 A l'époque je demandais un rdv et elle avait mis une semaine entiere a repondre je comprenais pas pourquoi
puis lors du dernier rdv elle était vraiment bizarre pas comme d'habitude  
 
un mois plus tard elle n'était plus là  

J'espère que vous ça va moi oui, je continue mon traitement mais j'ai l'impression que de ne rien prendre c'est pareil.

je me reponds du coup mon psychiatre m'a dit de continuer mon traitement, peut être que si je ne sent rien c'est qu'il fait effet
 
Mais en tout cas il est très sympa et m'a même pris au rdv alors que j'étais censé venir le 24/06 et non le 24/05.

On voit souvent l'effet du médoc quand on arrête  

 
De mon côté j'ai arrêté début février et ça va après quelques semaines difficiles, sans la phase de sevrage.

Quels sont les effets du médoc quand on l'arrête ? La dépression revient plus forte ?

Ca dépend des gens, de la molécule, du type de dépression...  
Il y a parfois un sevrage physique (nausées, vomissement, étourdissement, augmentation ou diminution de l'appétit, de la libido, difficultés à dormir ou hypersomnie, somnolence bref y'a tout un joli panel possible) et ensuite le sevrage psychologique, se sentir pas très bien moralement, parfois avoir envie de pleurer, la reconnexion aux émotions n'est pas toujours simple...  
c'est pour ça qu'il faut arrêter avec l'appui d'un médecin, à une période favorable, et être suivi lors de l'arrêt.  
 
Ces effets n'arrivent pas tout le temps, sont très très variables en type et en intensité, durent parfois quelques heures/jours, parfois un peu plus, bref c'est très aléatoire et il ne faut pas en avoir peur.

Oui c'est exactement ça  
 
De mon coté ça faisait 4 ans que je prenais de la Paroxétine (SANDOZ) pour un traitement de TOC.  
 
Après l'arrêt j'ai eu une période un peu compliquée, le moral en dents de scie (on m'avait en plus préscri des anxiolytiques pour quelques semaines suite à un gros coup de mou et de stress après un cambriolage), j'ai arrêté les 2 quasi en même temps mais en diminuant progressivement les doses bien sur.
 
Depuis tout va super bien, j'arrive même à venir à bout de TOC que j'avais depuis des années. Je voulais prouver à ma femme (et me le prouver à moi même) que les médicaments n'étaient qu'une béquille et que c'était mon caractère et ma volonté qui faisait que j’avançais dans la bonne direction.
 
Ça peut paraitre un peu  "prétentieux" mais j'ai toujours fonctionner comme ça, je m'auto-met des coups de pied au cul et ça marche
 
D'ailleurs ma thérapeute m'a cerné depuis longtemps, elle me dit toujours : si j'essaye de te faire faire qqchose et que tu n'es pas décidé tu te braques (c'est pas bien je sais, mais c'est le caractère rital ça), par contre si tu décide d'avancer de toi même la ça marche, et ça marche fort

Comment vous faites pour gérer/entretenir une relation dans cet état ?
 
Celib je m'exaspère déjà moi même, j'ai peur de faire rapidement fuir qui que ce soit...

 
Ca été compliqué au début mais je suis tombé sur une perle rare, elle m'a accepté avec mes défauts (et mes qualités quand même   ) et m'a aidé à avancer (je ne lui ai pas caché mes TOC, j'ai joué franc jeu). C'est pas toujours évident car si on n'a pas vécu ça il y a beaucoup de choses qu'on ne comprend pas.
 
Et pourtant hier on a fêté nos 13 ans de vie de couple et nos 7 ans de mariage  

T'as bien de la chance. Felicitations.

 
ça t'arrivera aussi j'en suis persuadé. Quand on aime quelqu'un on l'aime pour ce qu'il est, pour ses défauts et ses qualités  

 
 
Perso je suis super sollicitée dernièrement, et je me rends compte que j'ai pas envie de me faire chier à être en couple.  
Bon du coup j'envoie des signaux contradictoires pourris et j'ai l'impression de vivre 3 relations en même temps, donc intérêt très nul    
Après, outre la dépression, c'est entre tes (nos) mains d'essayer de faire bouger les choses, par la thérapie, le traitement, ou tout autre moyen (sport, sophro, passions, que sais-je...) et je crois que c'est ça qui compte le plus dans les relations : chercher à aller mieux, à améliorer les choses, travailler sur soi...

C'est gentil mais je pense que je suis une cause perdue   Ya un bon reformatage du cerveau à faire
 
 

+1 c'est ce qu'il faut trouver et être clair assez rapidement, beaucoup communiquer.
Il faut quelq'un d'ouvert et compréhensif en face

 
Je suis sur que non    
 

 
Idem j'ai des envies contradictoires : bien envie de câlins etc, mais l'idée de relancer une couplance m'emmerde pas mal  

   
félicitations !

 
Merci !!    
 
Pour info j'ai rencontré ma femme assez tard (32 ans), comme quoi  

Ah oui, tu crois qu'a l'aube de mes 37 j'ai encore de l'espoir ?

 
Oui tu vas pouvoir ramasser les morts  

 
Bien sur que oui

qu'es ce que cela veut dire ?  
 

 
Merci pour ton soutien

Bien évidemment. Je connais même des couples qui se sont rencontrés vers la cinquantaine pour ne plus jamais se quitter

Le "plus jamais " a des chances d'être un peu court tout de même

c'est pas faux

Carrément même

Il faut toujours voir le coté positif de la chose. Perso je préfère rencontrer la femme de ma vie tard et ne passer que 5 ou 10 ans à ses cotés que de ne jamais la rencontrer
 
Ps : avant de rencontrer ma femme j'étais un célibataire endurci et un gros solitaire