Intéressant ton post…
Il m'est assez peu arrivé de refuser du taf, mais effectivement quand on a une girouette en face
ou quelqu'un qui remet en cause des conditions générales de vente, ça pue un peu…
- Refus de verser un acompte à la commande (là je stoppe tout…)
- Refus d'accepter les droits inhérents a un ouvrage graphique (stop immédiat)
- Gens qui font baisser les prix de manière abusive… et qui vous plantent au final.
La manière la plus simple de refuser une offre est de ne pas y répondre.
Si des tractations sont engagées, un seul coup de fil suffit alors pour y mettre fin.
SINON :
Dans le cadre vu et et revu des concours abusifs non rémunérés proposés par les collectivité territoriales,
l'AFD (Alliance Française de Designers) propose depuis pas mal de temps déjà un courrier type à télécharger,
non seulement pour refuser le fait de travailler dans un tel cadre, mais les motifs en sont également explicités.
Site de l'ADF : http://www.alliance-francaise-des-designers.org/
Lien pour le courrier type : ici
EDIT le 28/02/2011 :
J'ai relu plusieurs fois ton post…
Je n'efface pas ce que j'ai écrit précédemment, mais je viens de comprendre un truc :
tu me semble perdu face à la demande de ton client en réalité.
Le client est roi et si le tien a décidé de changer brusquement de cap c'est son choix !
C'est a toi à se plier à sa nouvelle demande et à montrer ta capacité d'adaptation !
J'ai eu à faire des travaux sous contrainte/pression > la direction prise par le client ne me plaisait pas du tout, exemple :
- me forcer a utiliser des couleurs pourries pour un logo
- m'obliger à travailler sur un concept (que je trouvais) à chier
- utiliser des images non conformes en qualité (malgré mon insistance à en trouver d'autres)
- le pire, mettre en page du texte de merde avec des fautes majeures d'ortho-typo…
- un comportement méprisant par rapport à ma profession (là, il faut serrer les poings, dur, dur…)
Tout cela pour dire qu'il y a deux positions possibles à adopter :
1- Serrer les dents et faire le boulot car il y a un impératif économique pour ton entreprise (faire du chiffre, ne pas perdre
un client, ne pas jeter un client qui ferait une pub catastrophique plus tard…)
2- Prendre le parti d'éjecter le client si le contexte de travail est vraiment insupportable…
c'est la mort dans l'âme que de devoir faire ça, par rapport au temps déjà passé (travail déjà fait) qui se retrouve anéanti…
Mais parfois on a peu le choix quand l'incompatibilité est vraiment totale…
Dire non est parfois la solution la plus adaptée…
Si c'est pour envoyer le mec à l'hôpital ou au tribunal (faut être procédurier aprèsl) comme disait Skopos dans un autre sujet,
ou passer des nuits blanches à se refaire un match perdu d'avance… faut laisser tomber.
Message édité par Harrybeau1 le 28-02-2011 à 11:01:53
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Panem et circenses. Nihil novi sub sole.