Je sais qu'il y a déjà plein de CR du Japon, mais j'aime bien les faire (ça permet de garder une trace), du coup, je partage
17j au Japon en mai 2017
Pourquoi le Japon ?
Parce que mon conjoint voulait, moi ça me tentait pas du tout
Pourquoi en cette saison ?
Parce qu’on avait pas le choix
2 périodes idéales pour y aller à mon avis :
- En mars/avril évidement, quand les cerisiers sont en fleurs, ça doit être vraiment magnifique
- En automne, quand les érables du Japon prennent des teintes flamboyantes.
Ceci dit, quand on y était, on a eu des températures idéales (24-28° tout le temps, un seul jour de pluie sur l’ensemble du voyage) et probablement un peu moins de touristes que les semaines oprécédentes.
Quel budget ?
Trop, comme d’habitude
- Billets d’avion : 550euros/personne au départ de Bordeaux
- Hôtels : le gros poste de dépense, avec globalement un rapport qualité/prix assez moyen. Difficile de trouver moins que 100euros la nuit si on veut une chambre avec un minimum de charme.
- Resto : c’est très paradoxal. On peut manger plutôt bien pour un prix relativement dérisoire (orgie de sushis de qualité moyenne (type sushishop) pour 16euros à 2 par exemple), mais dès que la qualité des produits augmente, les prix montent en flèche (bœuf wagyu, sushis hauts de gamme…). Donc tout dépend de votre budget, on a mixé pas mal entre restos pas chers et resto un peu plus hauts de gamme.
- Transport : ça peut grimper vite. Ne pas se jeter sur le JR Pass qui est finalement assez souvent peu rentable. Un peu difficile d’organiser ça à l’avance, parce qu’ils ont des milliers de compagnies différentes, avec des pass locaux, difficiles à trouver avant (merci André pour ton aide d’ailleurs). Ca a dû nous revenir à 350euros/personne au total
- Visites : les temples et jardins sur Kyoto sont souvent payants, même si pas très chers (3 à 5euros), par contre ça s’additionne vite. Sur Tokyo, ils sont plus souvent gratuits. Les musées sont souvent payants également, même si pareil, pas hors de prix.
- Souvenirs : prévoir de la place dans les valises, on avait envie de tout acheter. Saké, whisky japonais (étonnement assez peu commercialisé localement), Kitkat aux parfums étranges (on a ramené 14 parfums différents, dont Saké, Wasabi, Rhum-raisin…), produits de beauté asiatiques, babioles kawaï, vêtements, baguettes, vaisselles, boite à thé, thé matcha…
Au total, le budget tout compris (incluant les achats souvenirs et quelques fringues sur place) a été de 7300euros pour 2. Comme d’hab, possibilité de limiter fortement si on se fout complètement de l’hébergement et qu’on décide de ne pas gouter le wagyu ou le thon gras…
Pour qui ?
Tout le monde, en adaptant le voyage évidement. On n’a pas mal marché, donc attention avec des enfants…
5j autours de Kyoto
J1 :
Arrivée à, 9h à Osaka. On récupère notre pocket wifi (qui nous sera bien utile par la suite) ainsi que nos ICOCA card (qui nous mettent déjà dans l'ambiance) pour prendre le train jusqu’à Kyoto.
La gare de Kyoto est immense, le bâtiment vraiment impressionnant. On y croise nos premiers gens en kimonos.
On prend le bus ensuite jusqu’à notre hôtel où on dépose nos bagages, et on file se chercher un petit resto. Sur recommandation de l’hôtel, on tente les « ramens fire » chez Menbakaichidai : un véritable show du cuisinier qui fait flamber ses ramens sur le comptoir. Spectaculaire, dangereux, mais surtout plutôt bon.
On va ensuite visiter notre premier temple, le Ninjo-ji : il y a pas mal de monde, mais on s’imprègne rapidement de l’atmosphère paisible des jardins zen.
Après une petite pause à l’hôtel pour se reposer un peu, on reprend le bus en direction du quartier de Gion pour trouver un endroit pour manger. On se balade dans les petites rues avec les lanternes colorées et un nombre de resto hallucinant. Dur de choisir. On tente le Premium pound Sanjo Kiyamachi : un menu pas donné, mais articulé autour du Wagyu (le fameux bœuf japonais), avec comme point d’orgue le faux-filet de bœuf maturé. Un régal pour les papilles, mais aussi pour les yeux puisque le chef cuisine juste devant nous.
Retour à l’hôtel après ce festin, car la « journée » commence à être longue…
J2
On teste le petit-déjeuner japonais de notre Ryokan. Au menu : poulpe, pickles, riz, poisson, tofu. Très bon, même si inhabituel à une heure aussi matinale.
On prend ensuite le bus en direction d’Arashimaya. Au programme du jour : la forêt de bambous, déjà bondée mais qui nous plonge dans une atmosphère vraiment particulière.
On se balade ensuite dans les jolis jardins du Tenryu-ji. Un peu plus loin, le Jojakko-ji, perché au sommet d’une petite colline, propose une atmosphère vraiment paisible. On continue avec le Gio-ji, dont le petit jardin est recouvert de mousse. Enfin, le Adashino nenbutsu-ji regroupe quelques 8000 effigies de Buddha rassemblées dans un petit enclos.
On reprend ensuite le bus en direction du temple d’or, le Kinkaju-ji. Là encore, beaucoup de monde qui se presse pour admirer ce temple entièrement doré. Il est vraiment magnifique, on comprend la foule qui s’y presse.
Petite pause glace sésame noir et thé vert/vanille, vraiment délicieuses.
On marche ensuite jusqu’au Daitoku-ji, une enceinte rassemblant 24 temples qui ne sont pas tous ouverts au public. On se balade seulement dans l’enceinte, les temples étant ensuite payants pour visiter l’intérieur.
Sur le chemin du retour, on s’arrête au Centre Textile de Nishijin. Bien que très touristique, il donne un petit aperçu des techniques de tissage utilisées et permet d’assister à un défilé de kimono kitchissime, très prisé des groupes d’asiatiques en voyage dans le coin et qui nous occasionnera quelques fous rires.
Après une petite sieste à l’hôtel, on retourne se balader et on s’arrête diner au Kikyo sushi : sushis extra-frais et bien préparés, avec un accueil aimable de la famille qui tient ce petit restaurant.
J3
La journée commence avec la visite du Bic Camera, un immense magasin d’électronique pour acheter un chargeur de batterie, puisqu’on a oublié le nôtre.
Direction ensuite le quartier d’Higashiyama, avec le sud : le Kiyomizu-dera, un des plus grands temples de la ville où se pressent les locaux et les touristes, les vêtements occidentaux et les kimonos traditionnels.
Les quartiers de Ninnen-zaka et de Sanen-Zaka permettent de faire un peu les boutiques (activités fascinantes chez eux avec des truc parfaitement invraisemblables) tout en visiter des quartiers avec une architecture traditionnelle.
On passe devant le Kodai-ji sans s’y arrêter jusqu’au parc Maruyama, où d’autres japonaises en kimono s’adonnent à leur passe-temps favori : se prendre en photo.
Direction ensuite le Chion-in et sa porte d’entrée majestueuse : on y assistera à une petite cérémonie avec prirères bouddhistes. Le Shoren-in un peu plus loin est encadré d’arbres absolument immenses.
Balade suivante vers le Nishimi Market, une longue allée commerciale où les étals de marchés proposent des aliments tous plus bizarres les uns que les autres. On a envie de tout gouter, sans certitude.
Direction enfin le Fushimi Inara, notre monument préféré sur Kyoto. Un peu à l’écart de la ville, une balade de 1h30 environ dans la colline ombragée sous une succession de Tori, ces portes orange gravées. Ça grimpe un peu, mais ça vaut le coup, l’ambiance est vraiment magique, surtout quand on arrive à s’éloigner un peu de la foule.
Diner chez Katsukura, qui sert du proc frit et dessert à base de thé vert (tiramisu et tarte) dans une pâtisserie à côté.
J4 : Journée à Nara, pour voir les daims du parc
En route vers les daims sacrés dans la ville de Nara, a une petite heure de train de Kyoto. La ville est célèbre pour son parc où gambadent des daims en liberté, considérés comme sacrés. Et effectivement, c'est impressionnant, il y en a partout, pas farouches pour un sous (ils ont bien compris qu'avec les touristes venaient les biscuits pour daims, vendus par paquets entiers dans tout le parc).
On passe d'abord à l'Isui-en, un très joli jardin zen :
Le temple principal de Nara propose un des (si ce n'est le) plus grand bouddha en bronze et or. Plusieurs petits temples annexes sont disséminés dans le parc. Et partout, toujours, les cervidés pas farouches aux bois tout doux.
Retour en fin d'après-midi, on se cherche un resto pas trop loin de l'hôtel. On atterrit dans un bar à saké où rien n'est traduit, le choix des boissons et de l'apéro a été assez fastidieux (avouons-le, la serveuse a choisi pour nous).
J5
On commence la journée avec la visite du temple préféré d'un des employés de l'hôtel où on loge, le Shisen-do. Mignon mais rien d'extraordinaire non plus. Le Gonkaku-ji nous laisse par contre un souvenir plus vif : jardins ratisses à la perfection, joli temple, une visite vraiment agréable.
On emprunte ensuite le chemin de la philosophie qui longe un petit canal, bordé de cerisiers. En mars/avril ce soir être magnifique.
Petite pause shopping chez Uniqlo puis on retourne ensuite dans le quartier de Gion et ses petites rues typiques aux lanternes allumées.
On se balade un long moment à la recherche des geishas. On en apercevra 2, se faufilant dans les ruelles annexes pour échapper aux appareils photos des touristes.
Dîner au Gion Namba qui propose de la cuisine gastronomique japonaise (Kaiseki) : une multitude de petits plats divers. Très bon, même si notre palais n'est peut-être pas suffisamment habitué pour apprécier pleinement cette gastronomie. Retour à l'hôtel après avoir vu plein de geishas
2j à Koya-San
Après un long périple à travers Osaka puis la forêt, nous voilà arriver au pied du téléphérique montant au mont Koya : 5mn de montée vertigineuse à travers la forêt. On rejoint ensuite le temple où on passera 2 nuits, dans une chambre typique (portes coulissantes en papier de riz, tentures peintes au mur, tatami au sol).
Il se situe juste en face de l'enceinte sacrée ou sont réunis plusieurs temples de toute beauté. On se balade tranquillement dans l'enceinte puis on rejoint le musée, gratuit ce jour-là. Retour au temple pour le dîner, servi à 17h30 (ça rigole pas chez les moines !) : une délicieuse cuisine végétarienne que je serai incapable de vous décrire. On se couche assez tôt en prévision de la prière du lendemain.
Après une nuit plutôt mauvaise (le futon était assez mince et la chambre glaciale malgré la couette assez chaude), réveil précoce pour la prière à 6h30. Le petit déjeuner qui suit est dans la même veine que le dîner d'hier : Bon, végétalien, mais faut s'habituer à manger ce genre de choses au petit déjeuner, notamment la cerise macérée dans le vinaigre. Direction ensuite le Okukoin, a l'autre bout de la ville : un immense cimetière rassemblant plus de 200 000 tombes, des plus anciennes aux plus récentes, dans une forêt. La balade est agréable au milieu des arbres, de la mousse et des édifices en pierre. Tout au bout se situe un joli temple éclairé par des centaines de lanternes. Juste avant le temple, un petit édifice en bois permet d'essayer de soulever une pierre qui est censée peser le poids de nos pêchés. Bon, j’ai du être très très vilaine dans mes vies antérieures ^^
Retour vers la ville avec un petit arrêt pour goûter un cheese cake de tofu puis on retourne au temple pour tester le onsen. L'eau est brûlante mais c'est super agréable, on emmagasine toute la chaleur possible pour la soirée.
Nouveau repas végétalien a 17h30, toujours délicieux.
2j Mont Fuji
Après une journée de transport bien crevante, on arrive enfin au Mont Fuji : au détour d’un virage, il apparait d’un coup à travers les vitres du bus, majestueux, et surtout complétement découvert.
Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel (Wafu Guesthouse, une chambre assez typique avec vue sur le mont Fuji), on se met en route vers le lac Kawaguchiko. Effectivement, ça confirme ce qu’on a lu un peu partout : la ville en elle-même est plutôt moche, ambiance ville fantôme sur le déclin. Heureusement, le temps est avec nous, et on a droit à des vues magnifiques du mont Fuji. On prend le téléphérique qui nous amène en haut d’un petit mont avec une super vue et on descendra par le petit chemin qui traverse un parc à Hortensia. On se balade ensuite un peu vers le lac avant d’aller diner au High Spirit, une excellente adresse du coin.
Le lendemain, on prend le bus en direction du lac Shoji. Et alors que jusqu’à maintenant, le coin ne nous avait pas fait une super impression, on comprend enfin pourquoi on est venu. L’endroit est super paisible, le lac magnifique, avec la vue sur le mont Fuji qui se découpe derrière, des pêcheurs sur le lac… C’est vraiment beau.
On y voit d’ailleurs nos seuls cerisiers en fleurs, ils ont l’air un peu en retard ici. Après avoir fait le tour du lac à pied et déjeuné d’un soba, on reprend le bus pour rentrer sur Kawaguchiko, en faisant un petit détour par le lac Motosu, plus éloigné, mais qui a l’air très beau aussi.
On visite la petite brasserie de Saké de Kawaguchiko, Ide Brewery, où la gentille propriétaire des lieux nous explique dans un anglais hésitant mais néanmoins charmant comment le saké est fabriqué. Après le moment le plus intéressant de la visite (la dégustation !), on reprend le bus en direction de l’autre rive du lac Kawaguchi, qui offre lui aussi une super vue sur le mont Fuji, qui ne s’est toujours pas couvert d’un seul nuage.
Après un repas de tempura au Fuji Tempura Idaten, on se couche tôt en prévision de notre départ matinal du lendemain.
1j à Nikko
Retour sur Tokyo en bus jusqu’à Asakusa, où on achète nos Nikko City Area Pass ‘2300 yens et quelques), qui permettent l’aller-retour jusqu’à Nikko ainsi que le bus dans la zone principale. Le trajet en bus locaux est un peu long, et c’est finalement vers 13h30 qu’on arrive à Nikko. On déjeune à côté de la gare dans un délicieux resto (Komekichi Kozushi) qui nous sert un menu assez typique du coin (sashimis, sushis, et un ensemble de petites choses que nous n’avons toujours pas identifiées (mis à part la peau du lait lors du caillage du lait de soja)). On dépose nos bagages à l’hôtel, et en route vers le temple le plus connu du coin, le Tosho-gu. Un immense ensemble, qui diffère pas mal des autres temples visités, dans un style beaucoup plus bling-bling, qui ressemble un peu plus aux temples asiatiques birmans ou thaïlandais, les mosaïques de miroirs en moins. On y retrouve énormément de sculptures, de dorés, de couleurs… On y retrouve les fameux 3 singes bouddhistes, qui se déclinent à l’infini sur toutes les bizarreries alimentaires vendues dans le coin.
Direction ensuite la gare le long de la rue principale, bordées de boutique. On fait quelques emplettes pour le repas du soir, et on rentre à l’hôtel profiter du on-sen privatif.
6j à Tokyo
J1
Après nos 3h de train, nous voilà arrivés à Shinjuku, le quartier où se situe notre hôtel. On dépose nos petits bagages, on s’assure que les autres sont arrivés sans encontre avec le Tai-Q-bin (ce qui est évidement le cas, on n’avait pas beaucoup de doutes), et nous voilà partis pour découvrir le quartier. On change de Japon là, on est au milieu des grattes-ciels, des enseignes aux néons et des grands magasins. On poursuit avidement notre collection de KitKat, on flâne dans ces immenses magasins d’électroniques (au rayon photos évidement…), on se marre chez Don Quichote (6 étages vendant tout et n’importe quoi, et surtout du n’importe quoi d’ailleurs…), on scotche sur les intersections, ou des centaines de gens traversent en même temps…
On repasse rapidement à l’hôtel récupérer notre chambre. Bonne surprise, elle est située au 15 étage (sur 16) avec une superbe vue sur Tokyo. Elle est petite, mais jolie et fonctionnelle.
Direction ensuite le Tokyo Metropolitan Government Building, 2 tours jumelles hautes de 51 étages et qui proposent une plateforme d’observation au 45ème étage. La vue sur tout Tokyo est complètement démente, le temps est super dégagé nous permettant même d’apercevoir le Mont Fuji au loin.
Un coup de Tripadvisor pour le resto du soir, le n°1 du quartier ne semble pas très loin : Rokkasen. On tente, sans grand espoir (apparemment, il faut réserver souvent longtemps à l’avance). Coup de chance, une table de libre (en même temps, il est 18h30, on a pris l’habitude de manger tôt ici, ce qui semble assez dans les coutumes locales). Le principe du resto est sympa : griller soi-même sa viande sur un espèce de barbecue situé au centre de la table. On se choisit un assortiment de viande et de légumes à griller. C’est cher, mais quel régal. Ca confirme nos premières impressions de Kyoto : plus jamais on ne mangera de bœuf en France.
Retour à l’hôtel : la nuit est tombée et Tokyo commence à s’illuminer de milliers de néons multicolores.
On passe par Memory Lane (Piss Alley), des petites ruelles avec une succession de petits comptoirs traditionnels servant des yakitori et d’autres petits plats simples mais qui semblent délicieux.
On traverse Kabuki-cho, le quartier « chaud » de Tokyo où se succèdent bar à hôtesses, sex-shop et peep-show, mais aussi restaurants tout à fait classiques, salles de « jeux » (pinces pour attraper des peluches, les japonais semblent adorer ça). On finit par traverser Golden Gai, de petites ruelles avec une succession de bars dans des baraquements en bois traditionnels, mais il semble être encore un peu tôt et les rues ne sont pas très animées.
J2 : Harakuju, Sibuya, Daikanyama et Shimokitosawa
On part relativement tôt en direction du temple dédié à l’empereur Meiji, le Meiji-jingu. Un bel ensemble sobre, d’accès gratuit, au milieu des arbres. Une séance photo d’un mariage tradi japonais s’y déroule, amusant.
La sortie se fait ensuite sur Takeshita-dori, rue emblématique d’un quartier où se pressent des ados dans des boutiques vendant toutes les conneries du monde qu’on peut imaginer. C’est tout simplment fascinant. On passe du temps à arpenter les allées de magasins comme Daiso (tout à 100 yen) ou Kiddyland…
On arrive vers Shibuya et son fameux carrefour où se presse une foule incroyable. On reviendra de nuit pour mieux apprécier l’endroit.On passe avant voir la statut de Hachiko, le chien le plus fidèle au monde (qui aurait attendu tous les jours son maitre decédé à la station de métro de Shibuya pendant plus de 10ans). On déjeune à Ichara Ramen, un resto de ramen offrant une expéreince étonnante : après avoir commandé sur une machine et payé, on reçoit un ticket. On nous amène jusqu’à une petite place individuelle où on choisit les caractéristiques de son ramen (cuisson des nouilles, intensité du bouillon, dose d’oignons…) : drôle ; bon et pas cher.
On longe ensuite le Meguro-gawa, long canal planté de cerisiers qui doit etre magnifique en mars-avril pour rejoindre Daikanyama, un quartier qui propose une toute autre ambiance. Plus de buildings, des rues calmes et fleuries, des boutiques de créateurs à tous les coins. On s’arrete boire un Frappucino au thé matcha au Daikanyama –T-site, un grand jardin entourant une gigantesque librairie.
S’ensuit une balade de 5km parmi les rues calmes de Tokyo jusqu’au quartier de Shimokitasawa, succession de friperies, dont Flamingo, et Shimokita Garage Department situé dans un vieux garage.
Retour en métro vers Shibuya à la nuit tombée : le carrefour devient vraiment délirant.
On mange ensuite dans un bar à sushi étonnant, le Uebo Genki Sushi : commande sur une petite tablette tactile individuelle et réception de la commande via un tapis roulant qui s’arrête juste devant notre place. Un bon rapport Q/P puisque les sushis (et maki etc…) sont à 100yen les 2 pièces. On s’en sort pour 1800yen à 2 prêts à exploser.
J3
Levé plus tardif aujourd’hui, on file directement sur Yanaka, un quartier authentique qui n’a pas été rasé pendant la guerre et qui présente donc de vieilles maisons typiques. On passe par le cimetière, la rue commerçante (Yanaka Ginza), des petits temples à tous les coins de rue. On poursuit sur le quartier adjacent, Ueno, très connu pour son grand parc avec un zoo et le musée national de Tokyo, le joli temple de To-shogu et ses rues commerçantes d’Ameyoko et de Yamashiroya.
Après un rapide repas pas inoubliable, on part en direction de Jinbocho, quartier des libraires. Des tas de petites boutiques vendent des livres neufs et d’occasions, dont certains de très vieux livres qui valent des petites fortunes (notamment celle d’Ohya Shobo).
On termine la journée sur Akihabara, quartier des geeks : à la nuit tombée, les néons s’allument de partout pour éclairer des immenses magasins vendant des figurines en tout genre, des mangas, des costumes de cosplays et tout ce qu’on peut imaginer. On s’offre une séquence nostalgie avec une petite partie de super mario bross sur une borne d’arcade.
On hésite à tenter l’expérience d’un maidbar, mais trop de kawaï tuant le kawaï, on passera notre tour pour cette fois.
Diner de délicieux tonkatsu au Marugo Tonkatsu et dessert chez Pablo Mini (mini tartelettes au fromage frais parfumées, délicieux). On rentre en métro en traversant à nouveau Piss Alley et Kabuki-Cho.
J4
Au réveil, comme prévu, Tokyo est sous la pluie, pas très motivant pour sortir. On change un peu le planning qu’on avait prévu du coup, direction le quartier de Roppongi pour une journée un peu plus culturelle.
On débute avec le Mori Art Museum, musée d’arts modernes au 52ème étage de la Mori Tower avec une vue à couper le souffle sur la ville. Expo sympa sur les comic Marvel.
On passe ensuite au Centre National des Arts de Tokyo, abrité dans un bâtiment à l’architecture étonnante. On ne visitera pas les expos pour celui-là, elles ne nous tentaient pas plus que ça.
Cap ensuite sur le 21 21 Design Sight, autre musée au cœur d’un petit parc, avec une expo sur les athlètes cette fois : expo hyper bien faite, interactive et rigolote, on a passé un vrai bon moment.
On se balade ensuite dans la Tokyo Midtown juste à côté, une immense tour abritant un centre commercial.
On rejoint ensuite le quartier de Ginza où se trouve le Kabuki-za, théâtre typique japonais. Les pièces durent souvent une journée entière (divisée en plusieurs parties qui n’ont pas forcément de lien entre elles), mais on peut heureusement acheter des billets « single act » (1 à 2h de représentation). On n’a pas tout compris à la pièce, mais c’était rigolo. Un mélange de théâtre, chants avec de jolis costumes. Quelques longueurs parfois (les 40mn où quasiment aucun acteur n’a bougé de sa position), mais original.
A une courte distance de marche du théatre se trouve le marché aux poissons de Tsukiji, qu’on ira visiter un autre jour car il commence à se faire tard. L’intérêt réside surtout daqns les nomnbreux restos de sushis alentours, évidement ultrafrais et absolument délicieux, les meilleurs de notre séjour (mention spéciale pour le thon gras, même si c’est mal, on sait).
J5 : Ginza et Akasaka
On retourne vers Ginza qu’on n’a pas trop eu le temps d’explorer la veille :
- 2 expos, à la Shiseido Gallery, et une super sur Roman Cieslewicz à la Ginza Graphic Gallery
- le marché aux poissons de Tsukiji : des milliers d’étals de poisson ultra-frais, des têtes de thon gigantesques, des tentacules monstrueux de poulpe et quantité de resto de sushis délicieux. On optera pour Yamazaki et son chirachi premium, qui valait bien son heure d’attente (prévoir d’arriver super tôt pour éviter ça).
On marche ensuite jusqu’à Chiyoda (en traversant le forum international de Tokyo, joli bâtiment et en passant devant la gare de Tokyo récemment rénovée), mais malheureusement les jardins impériaux sont fermés le samedi (on devait y aller la veille, mais bon, sous la pluie…)
On arrive à Akasaka, quartier assez peu intéressant, excepté le Hie-jinja et ses adorables toris (dont je profiterai assez peu, étant en train de subir une attaque en règle de moustique tigres, mais ouf, ni dengue ni chikungunya en vue pour le moment…) avant de rentrer à l’hotel.
J5 : Asakusa
Dernier jour du voyage, dans le quartier d’Asakusa. Il tourne principalement autours du Senso-ji, grand temple avec plusieurs bâtiments annexes et 2 longues rues commerçantes vendant babioles, souvenirs et petites choses à manger (dont le melon-pan, sorte de brioche un peu caramélisée sur le dessus, délicieuse).
On monte d’abord à l’observatoire de l’office du tourisme qui permet d’avoir une jolie vue sur la Tokyo SkyTree et sur le Senso-ji.
Pas loin du temple se trouve aussi le Hanayashiki, un vieux parc d’attraction complètement ringard mais adorable, avec ses montagnes russes les plus vieilles du Japon et quelques autres attractions toutes aussi kitsch les unes que les autres. On gagngera même un prix au lancer d’étoiles de ninja !
Après une petite pause dans un bar à chouette (ben oui, au Japon, les bars à chat, c’est ringard maintenant…), on passe voir l’Imado-jinja, petit temple vénérant les chats.
On se balade ensuite le long du fleuve pour rentrer, en passant devant la Tokyo SkyTree (on aura pas le courage de faire 2h30 de queue pour avoir le privilège de contempler Tokyo à 350m de haut) et l’étrange sculpture de Starck (ressemblant étrangement à un étron doré).
- Dernier petit tour dans Shinjuku de nuit, pour tester cette fois le Shabu-shabu, spécialité japonaise de fondue (légumes et viandes dans de l’eau bouillante) : très bon (encore une fois, ce bœuf…), mais très cher (et à choisir, je préfère la viande cuite à la plancha que bouillie…).
Conclusion
On a adoré ce voyage. Moi qui n'était pas très emballée par ce pays à la base (même si j'avais déjà un peu assoupli ma position à la lecture des CR déjà écrits sur ce topic), j'ai vraiment découvert un pays génial.
On n'a pas du tout trouvé difficile le tourisme la-bas: dans les transports, tout était traduit, pas mal de restos aussi, les japonais sont super serviables... Le pocher WIFI a par contre été très utile (notamment pour les transports...)
Ce pays est vraiment plein de contrastes, entre modernité et tradition, discrétion et exubérance... La religion est vraiment très très présente, je ne pensais pas à ce point là.
Sur le plan architectural, les villes ne sont pas vraiment belles (en dehors des temples) : il n'y a pas vraiment de cohérence architecturale, le moderne côtoie l'ancien, on retrouve vraiment un aspect typique asiatique avec des enchevêtrements de fils électriques... Mais on finit par y trouver un certain charme...
Notre top 3 des temples (tous à Kyoto ) :
- Temple d’or
- Temple d’argent Gukaken-ji
- Fushimi Inari
Notre top 3 culinaire :
- Wagyu : plus jamais on ne remange de bœuf en France
- Les sushis et sashimis des restos près du Tsukiji market
- Soft ice cream au sésame noir et au thé vert
On changerait si c’était à refaire…
- 1 seule nuit sur Koya-San
- Zapper Nikko ? C’était mignon, mais tous les autres temples étaient en pleine rénovation, entourés d’une structure en métal. Ou alors 2 nuits, pour pouvoir explorer un peu les environs
- - Visiter Osaka ? Il parait que c'est très joli aussi, mais bon, il fallait faire des choix...