Reprise du message précédent :
 
 
L'impact de Tchernobyl sur la faune et la flore, c'est bien moins que le moindre incendie de forêt. C'est un non-problème écologique.

source?

Tu projette des sentiments purement humains a des animaux. Les consequences de la radioactvite qu'ils absorbent ce n'est pas un question d'hygiene. Ils vivent dans la nature a la base hein... Mais ca augmente leur risque de cancer. etc.
Et l'article que j'ai poste tend a montrer que malgre leur exposition parfois forte a la radioactvite, il n'y a pas de correlation avec une diminution de la population locale.

edit: pour les oiseaux de chernobyl : http://onlinelibrary.wiley.com/doi [...] .12283/pdf

Je suis tombé là dessus http://www.ledauphine.com/haute-sa [...] europeenne. En quoi ça enfreindrait le droit communautaire?  
Et c'est pas les suisses qui ont la plus vieille centrale nucléaire en activité du monde?

Je c'est pas si c'ést déjà passé : Comment la peur du nucléaire nuit à l'environnement  (conférence TED de Michael Shellenberger)
 
« Nous ne vivons pas la révolution de l'énergie propre, mais la crise de l'énergie propre, » dit Michael Shellenberger, expert en politiques climatiques. Sa solution surprenante : le nucléaire. Lors de cette conférence passionnée, il explique pourquoi il est temps de dépasser de vieilles peurs envers la technologie et pourquoi lui et d'autres environnementalistes pensent qu'il est plus que temps d'embrasser le nucléaire en tant que source d'énergie propre viable et désirable

Je pige pas le problème écologique avec les feux de forets. S'il y en a en l'absence de l'homme, c'est que c'est un phénomène naturel.  Et c'est quand même assez documenté que les feux de forets jouent un rôle important dans certains écosystèmes (méditerranéen, Yellowstone).

Au contraire, c'est bien, ça dilue.  

 
Ah ouais, OTAN pour moi, c'est un problème  

Oui, on peut trouver des effets bien sûr. Mais au premier ordre, c'est que dalle, et ça ne dure pas.

C'est toujours le problème numéro 1 de ce genre de débat, sur le nucléaire, les pesticides, etc. On ne peut pas poser un sain jugement dans le débat public sans quantifier auparavant et de manière absolue l'ordre de grandeur de l'effet auquel on s'intéresse.

C'est dommage que le toit de fukshima tienne, ça diluerait mieux.

 
Quel est le danger associé, dans l'absolu ?

Sans doute le même genre de danger qu'ici http://www.lemonde.fr/planete/arti [...] _3244.html
 
On est de l'ordre du rien et on s'étonne que ça n'ai pas fait de bruit

 
Merci    C'est intéressant! Pour les chinois, j'ai un copain qui bossait pour un fabricant de centrale nucléaire et qui allait en Chine pour les chantiers, il y a encore pas mal de points où ils sont sacrément loin, alors que c'était de la centrale, européenne, déjà bien connue. Du coup, c'est peut-être pas gagné pour construire des centrales de leur conception

Tu peux quand même calculer des ordres de grandeurs en terme de débit de dose, et conclure. Et cette conclusion elle le plus souvent manquante dans le corps de l'information qui est diffusé quel que soit le sujet qui concerne le nuclaire.

On reste toujours en suspend comme tu le fais : on perd le contrôle, on ignore, mais... on peut craindre...   puis on passe aux accusation : le rapport est entaché d’anomalies graves... seuls ces options sont envisagée, quid des... Puis on enchaîne soupçon : les autorités minorent très fortement les risques, les valeurs sont loin de faire consensus,  il est impératif de revoir ces limites à la baisse, à partir de combien de morts et de malades, l’impact sanitaire sera-t-il jugé suffisamment élevé pour... le gouvernement serait alors coupable de « mise en danger de la vie d’autrui », etc.

L'essentiel est de toujours faire en sorte qu'il y ait plus de questions que de réponses, de manière à donner l'impression que les responsables (industrie, pouvoir public) sont submergés par le problèmes qu'ils sont incapable de résoudre, qu'ils n'ont plus d'autre solution que de censurer l'information et de saturer ainsi l'atmosphère d'inquiétude.

Exemples de formulations prises sur les publications du CRIIRAD  

Vu leur obstination a rester dans le faux après fukushima en accusant l'IRSN de minorer les mesures effectuées sur le territoire français, et ce, même après s’être fait moucher par l'IRSN pour leur expliquer les bases de leur mesure...
J'estime qu'il faut prendre ce qu'ils disent avec de grosses pincettes avant de s'appuyer sur quelconque de leur conclusions.    
 
http://sciences.blogs.liberation.f [...] fukushima/

 
http://www.irsn.fr/FR/Actualites_p [...] IIRAD.aspx

Qu'est ce qui t'en empêche ? C'est un phénomène de diffusion, ça donne une dose de dépôt inférieur à celui de la zone source.

C'est pile ça.

Une diffusion peut ne pas être uniforme, ça se traduit quand même par une dilution sur une plus vaste zone. D'autant que les végétaux ne pompent qu'une fraction très faible de l’activité en 137Cs présente dans les sols, par transfert racinaire  (facteur de transfert de l’ordre de 10-3 m2/kg)  et qu’environ 8% de l’activité en 137Cs présente dans le bois est émise dans l’atmosphère durant sa combustion (données IRSN).

Maintenant pour aller plus loin, je veux bien des chiffres si tu en as pour étayer tes inquiétudes.

Quel débit de dose supplémentaire, en Sv/an peut on raisonnablement craindre pour les populations alentours du fait de ces incendies ?

Un indice en passant: Greenpeace qualifie l'événement de "catastrophe potentielle", ce qui signifie en bonne logique qu'il n'y a rien à craindre.

Catastrophe potentielle pour le césium répandu lors d'un incendie, ça paraît surréaliste.
Il y a tellement pire comme effets avant de pouvoir considérer celui ci comme important.     Il faut peut-être hiérarchiser les problèmes.

 
D'accord. Des fortes concentration de combien (en Bq/m² par exemple) ? Et ça se traduit par une exposition des populations de combien (en Sv/an, par exemple) ?
 
   

ok, bon pour les tchèques ça représente évidemment  que dalle en terme de conséquences prévisibles sur la santé publique. Il faudrait augmenter ça d'un facteur 100 pour commencer à observer des effets. Mais bien sûr le communication va être fait comme ça : "ça double la dose normale". Ce qui est évidemment bien plus anxiogène.

Ceci dit, ma question concernaient plutôt les populations locales (Kiev et environ).

Oui, si on est responsable et acteur, on doit œuvrer dans le sens de la loi, donc dans le respect de la norme.

Mais en tant que citoyen et observateurs, ce qui inclut les journalistes, on doit utiliser son jugement pour donner à l'incident son niveau effectif de danger, qui est probablement nul.

Qu'est ce que ça signifie ?

Il n'y a pas de méthode de lissage... Par contre il faut toujours  raisonner en ordre de grandeur, en premier lieu, pour dimensionner un problème.

Je parlais évidemment d'ordre de grandeur des dépots locaux...

Donc, combien ? Quelle était la radioactivité des zones incendiées, et à quelle débit de dose supplémentaire peut t'on s'attendre dans les populations environnantes ?'

Si on reprend ça : Sur un village, il a été observé au plus fort une exposition au Cesium 137 de 3 mBq/m3

Pour le Cs137 la fiche IRSN me donne :
http://www.irsn.fr/FR/Larecherche/ [...] 137SAN.pdf

Débit de dose efficace dans le cas d'un panache (inhalation) : 2,73E-14 (Sv /s) / (Bq/m3 )

En imaginant que les habitant restent disons une semaine entière dans une atmosphère avec ce débit de dose, la dose efficace reçue est de 3E-11 Sv...

On est neuf ordres de grandeurs en dessous du seuil de danger. On peut imaginer bien des cas particulier, mais non, y'a pas de quoi s'inquiéter.

 
   
 
Bon, allez, j'arrête.

Un truc que je trouve intéressant dans la pollution nucléaire est qu'elle est simple à détecter et mesurer. On est bien équipé pour ça et on est capable de chiffrer cette pollution avec une grande précision de dose et de zone.
Pour autant, on trouve très peu d'interprétations et de conclusions dans les articles de presse. Je reste toujours sur ma faim à la fin de ces articles. Rarement il est dit si cette pollution représente un risque. En revanche, il y a souvent des termes catastrophiques. Je trouve que ça fait un décalage énorme entre la précision des données et l'absence de conclusion.