Reprise du message précédent :

Comme quoi donut était peut-être un trve fût un temps

Je découvre ce topic,
 
drapal    
 

Je pose ma candidature.

moi aussi,
 
mon coté sauvage et asocial vient sans doute d'un manque de confiance en soi et d'une grande timidité.  Je suis un pur introverti incapable de faire part de mes sentiments ou d'aller parler à des inconnus.
 
Alors que paradoxalement, professionnellement je suis tout le contraire. Je n'ai aucun problème à prendre la parole devant une salle pleine, ou manager des équipes.
 

J'ai justement le contraire, je pense que je manque de sauvage, le fait d'être toujours dans la retenue n'aide pas à s'intégrer, on te voit comme quelqu'un d'ennuyeux. Les gens aiment les gens qui sont naturels et donc sauvages (dans les limites du raisonable, devrais-je plutôt dire spontané). On m'a déjà dit, "j'aime bien quand t'es comme ça" quand j'étais bourré parce que j'avais un peu moins de limites

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T'es plus aso ?

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La seule fois où je t'ai vu en kimouss, t'avais pas l'air aso uniquement parce que t'avais bu..

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Parce que t'en doutes ? Et encore je raconte pas tout

Je poste trop  

T'as pas l'air de pas être aso

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Donc tu fais quoi ici ?

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tout pareil, je suis quelqu'un de chiant pour les mêmes raisons.
 
c'est ptet une des réponses à la question qui me taraude parfois.
sur "pourquoi les gens que j'apprécie m'apprécient pas particulièrement, et vice versa".
(  )
 
 
tiens taleur je vais au resto avec les parents.
le genre de truc dont je raffole    
ça va que c'est rare.

Moi roi de la FP je saurai vous guider dans l'obscurité. Moi roi de la FP je serai votre plus grand soutien face à la modocratie. Moi roi de la FP...    
 
Bref vous l'aurez compris, votez pour moi  

On appelle ça être coincé, qu'est ce que j'ai pu l'être  

tu t'es amélioré comment sur ce point ?

Ma ligne de train est en travaux, trains remplacés par des autocars, autocars remplis, j'dois encore prendre un blablacar ce soir si j'veux arriver à destination.  
Avec "Philippe, 52 ans, parfois d'humeur bavarde"  

Le temps. Mais je pense que c'est intimement lié à la confiance en soi, comme beaucoup de chose. Pour être naturel et se lâcher avec les gens, faut assumer qui on est et ne peut avoir peur de le montrer. Bref pour être bien avec les autres, faut être bien avec soi, y a pas de secret

Enfin ça c'était pour moi, pas dit que ça s'applique à tout le monde

Espérons pour toi qu'il soit dans un mauvais jour ...

J'suis allée au musée et j'ai écouté "France Cul", ces efforts pour mes collègues pourront peut-être être recyclées dans le blablacar  

Peut-être la clé du succès ?

Plus sérieusement, pourquoi vouloir s'intégrer au boulot ? Tu penses que c'est bon pour ton avenir professionnel ou que tu es simplement malheureuse de te sentir à l'écart ?

 
+1 je le suis encore beaucoup, mais je l'ai été bien plus    
 

 
Entièrement d'accord avec Donut, sans aller jusqu'à se lâcher (j'en suis encore incapable...   ), s'accepter tel qu'on est pour un être un peu mieux avec soi même (ou plutôt un peu moins mal), et donc être un peu moins mal avec les autres

 
Y'a s'intégrer et s'intégrer. Je cherche pas à faire des soirées avec toute la boîte (d'ailleurs je ne vais pas à la soirée du personnel) mais avoir des bonnes relations avec mon équipe directe (on partage un bureau à trois) et des relations cordiales avec les collègues de la même zone géographique. J'ai du mal à être très sociable en entreprise, mais après coup je regrette toujours de pas avoir fait plus d'efforts, et parce que ça me rend malheureuse, et parce que ça aide pas mon avenir professionnel.  
 
Ça implique donc :
 - de pas rester silencieuse toute la journée (à 3 dans un bureau ça papote quand même pas mal). J'ai la chance pour une fois d'avoir deux co-bureaux jeunes, sans enfants, orientés culture. C'est plus intéressant pour moi de faire des efforts pour apprendre à parler peinture (même si j'y connais que dalle) que rougeole de bb1, TPMP et immobilier.  
- de pas manger toute seule 5 jours par semaine. Manger tous les jours toute seule, ça me fait chier. Manger tous les jours avec les deux mêmes collègues, aussi. 3 jours par semaine c'est bien : mais il faut pouvoir discuter un peu parce que si c'est pour se regarder dans le blanc des yeux, autant que je sois seule.  
- de pouvoir tenir 5mn de pause café avec des collègues plus éloignés, 2 fois par semaine + les blablas après les réunions. Collègues plus vieux, autre dimension, c'est vraiment davantage du small talk. J'ai du mal mais je m'améliore.  
- d'avoir une conversation "de secours" au cas où je me retrouve à devoir aller jusqu'au métro avec un collègue un peu éloigné. Alors oui y'a toujours les techniques de prendre un autre chemin (mais c'est pas toujours possible), et de mettre ses écouteurs, mais je trouve ça trop impoli...  

mon "co-bureau" moi me fait péter un câble    
 
Il n’arrête pas une minute de faire tous ses bruits de gros taré, à sauter sur sa chaise qui grince à mort et de se gratter comme un malade
Je vais lui vider 3 litres d'huile d'olive sur sa putain de chaise et le balancer par la fenêtre

Soutien total à Nite.
Un bon collègue est un collègue absent.

Aujourd'hui je suis toute seule dans mon bureau  
 
Mais du coup ma n+2 a profité qu'il n'y ait personne pour inviter tous les malheureux qui ne font pas le pont dans un café chic pour déjeuner    
Elle menait la conversation et me posait beaucoup de questions comme je suis nouvelle, donc je m'en suis pas trop mal sortie. Même si en groupe j'ai du mal à savoir quand c'est à mon tour de parler.
 
En revanche, je me sens complètement pouilleuse dans ce milieu. Pas vraiment le look adapté (il fait beau et c'est vendredi, je pensais qu'un jean-tee-shirt-sandales à talon passerait), je me tiens mal, je bégaie ou parle trop vite quand je dois prendre la parole devant tous les chefs de service.

la confiance en soi, le truc que j'ai jamais bossé et qui m'assure encore de belles années de stagnance dans l'ennui, l'isolement, le malaise et la médiocrité  

ça semble logique tout ça.
après concrètement, assumer qui on est je sais pas comment ça se fait.
je suis tellement lisse et vide que j'ai l'impression d'être personne.
on doit me prendre pour un PNJ, si tu me suis à la sortie du boulot en fait y'a rien derrière je suis un parcours en boucle à l'infini jusqu'au lendemain. le gars sans vie privée

bon le resto c'est marrant, y'avait personne à part nous  
pourtant c'était bon.

du coup ça m'a même pas vraiment fait sortir de l'isolement, même pas vu une serveuse ou quoi

Je suis allé chercher un panini ce midi pour manger à la sandwicherie pas loin d'où je travaille. J'ai échangé quelques mots, avec celle qui me servait. J'ai eu le droit à un "jeune homme" lol Elle devait pourtant avoir 10 ans de moins que moi.
 
Puis à un compliment, le tout sous le regard de deux autres filles (qui attendaient leurs sandwichs), cela a suffit à avoir la sueur au front, le regard fuyant et l'envie d'éluder tout ce beau monde.

 
Non c'est nul, je ne peux pas le dire

quel compliment ?

À part Bethod chez les bronzés et cavatines qui se fait victimiser par la charge mentale vous faites quand pendant ce beau weekend de 4 jours ?  
 
Déjà 2 pizzas englouties ?

jvais essayer de lire

Je tiens à préciser que malgré mon absence de chez moi je vais quand meme manger une pizza. Mais dans une pizzeria.

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