Reprise du message précédent :
Une honte sans témoins ( ) à midi. J'étais en train de rentrer dans ma voiture garée au bord du trottoir alors que d'autres voitures passaient dans la rue, je me dit, attention à pas se faire tailler un short. Alors je me presse à rentrer dans ma voiture tout en fermant ma porte, sur ma tête .
 
Donc je me dis, merde je suis trop con et ça fait mal, merde quoi§§§ Et la je me regarde dans le rétro, l'arcade en sang ². Je me l'étais ouverte en refermant la porte trop vite . Donc go to urgences, poirauté pendant une heure au milieu des autres aigris de patients (qui ne l'étaient plus du tout ) . Et au bout du compte, trois points de sutures .
 
Enfin je dis que c'est une honte, mon patron ne s'est pas foutu de ma gueule quand je lui est raconté au téléphone, c'est déjà ça.

Attend de revenir au taff avec ton arcade eclater, tu verras si personne ne se moquera de toi...  

Une honte tout seul, c'est pas si honteux, c'est un gros coup de fatigue. M'enfin...
 
Bon, de mon côté, j'ai pas une honte mais un grand moment de solitude/gêne.
 
[honte en cours de rédaction]
 
 
edit : désolé pour le teaser mais j'ai validé mon message, et après je pouvais plus rajouter de manière "simple" les smileys ne connaissant pas par coeur les balises bbcodes.

Le contenu de ce message a été effacé par son auteur

han le teaser  

D'origine asiatique, ma copine a reçu une éducation relativement traditionnelle. En fait ses parents ont vécu un American Dream à la française, ils ont réussi alors que "boat people" toussa...
 
Ils sont donc affligés de voir les français se plaindre tout le temps, les grèves toussa   "ces feignants de français", et en plus de ça ils considèrent que "nous" sommes des coureurs de jupons... Autant dire qu'avec ma mine de blanc qui ne bronze pas, je partais avec de mauvais atouts pour me faire accepter.
Il a donc toujours été hors de question (dans leur esprit) que je passe le seuil de leur maison, d'une part parce que ça fait violation de territoire, et d'autre part parce que déshonneur, la fille qui accueille un mec qui fait pas partie de la famille, elle traîne avec n'importe qui hein... Bon.
 
Nous profitions donc du fait que ses parents rentraient tard le soir (gérant de resto) pour nous voir, chez eux quand même, le tout étant que je me barre suffisamment tôt pour ne pas me faire choper. Effectivement je n'avais pas encore mon "chez moi", et puis j'habitais pas la porte à côté, donc l'aller-retour était trop long.
 
Mais ce qui devait arriver arriva, et un soir, alors que nous nous prélassions dans les bras l'un de l'autre, après l'acte amoureux   ses parents rentrèrent plus tôt que prévu. Et alors là : PANIQUE ! Bah oui, gros coup de pression parce que ce que me disait ma copine n'avait pas tendance à me rassurer, en gros son père c'était un mec très à cheval sur les principes et nous risquions de ne plus pouvoir nous revoir si nous nous faisons surprendre.
 
Le problème est que le seul moyen que j'avais pour sortir de la barraque était de passer par la porte d'entrée (ou presque, je vous expliquerai une 2ème honte, limite un ratal). On entendait donc la voiture de ses parents rentrer dans la cour, au bout du jardin, et le portail se refermait alors. Je devais me rendre à l'évidence, j'étais pris au piège...    
 
Il était donc 23h30, nous étions samedi soir, je n'avais pas encore dîné, et voilà que je me retrouvais bloqué dans la chambre de ma copine. Nous n'en étions qu'à encore à peine 1 an de relation, je n'avais jamais rencontré ses parents officiellement, et je les avais à peine entrevu de loin (et réciproquement). Sortir de la chambre, et descendre la tête haute pour franchir le palier était donc signer mon arrêt de mort, ou bien elle se serait faite attacher à une chaîne pour ne plus jamais sortir de sa chambre.
 
Nous étions donc au 1er étage, les parents rentraient, et moi je me rhabillais en faisant le moins de bruit possible. Nous nous concertions alors par murmure pour savoir quelle issue nous pouvions trouver à cette situation délicate. Par chance, les parents ne montaient jamais au 1er. Elle est donc descendue dîner avec ses parents, et après que j'eusse fini de mater la télé sans le son, et osant à peine esquisser un soupir qui m'aurait trahi (bah oui je psychotais), elle est remontée avec un paquet de biscuits pour me nourrir, un peu comme on apporte une ration à un juif qu'on aurait pu planquer chez soi pendant la collaboration.  
 
La soirée passa, lers parents sont allés se coucher, mais les escaliers grinçaient trop, la solution de sortir en pleine nuit était donc trop risquée. Il fallait donc que nous trouvions un moyen plus discret de me faire évader. Fatigués par tant de stress, nous décidions alors de nous coucher et d'attendre le lendemain, pour que je parte tranquillement, alors que les parents devaient réouvrir le resto le dimanche midi.
 
Nous avons donc passé une très bonne nuit (en ayant l'audace de "remettre le couvert" quand même, sans faire de bruit), et puis nous entendîmes ses parents repartir le lendemain matin, comme prévu. Nous décidions alors de nous accorder une grasse matinée bien méritée, car le fait de s'endormir à 2 dans un petit lit n'avait pas été facile, et c'était aussi la première fois que nous avions la chance de pouvoir nous réveiller en pleine nuit pour satisfaire nos envies.
 
Dimanche matin, 10h. Les parents sont partis, nous sommes bien, mais encore un peu comateux. 11h. Le téléphone sonne, mais nous sommes tellement bien au chaud sous la couette... 11h20. Le téléphone sonne une 2ème fois, mais mademoiselle n'a pas envie de se lever, de toute façon le téléphone est au rez-de-chaussée, elle n'aurait pas le temps d'arriver avant la dernière sonnerie. 11h45, Ca sonne une 3ème fois. Mais qui peut bien appeler avec tant d'insistance ? Midi.
 
Et là c'est le drame.   Nous entendons la porte d'entrée s'ouvrir, des pas se font entendre dans les escaliers, ma copine se lève en sursaut, elle est nue, moi je flippe ma race, et je me "cache" sous la couette. Tout s'accélère, la porte de sa chambre s'ouvre mais elle réussit à la bloquer. Je me tapis alors au fond du lit. J'entends la voix de sa mère lui disant qu'elle a cherché à l'appeler 3 fois et que mademoiselle est attendue au resto pour l'heure du déjeuner. Elle se demande pourquoi sa fille lui bloque la porte d'entrée à sa chambre et sent que quelque chose de louche se passe. J'entends alors des pas se diriger vers le lit et là... La couette s'envole, je suis nu comme un ver, et je me trouve nez à nez avec la mère. Je prends alors un bout de couette pour cacher ce qui me reste de virilité (n'étant pas fier sur le coup).
 
Moi : "Bonjour"  
Sa mère : "Qu'est-ce que vous faites ici ?"
Moi : "..."
 
Et puis elle est partie en claquant la porte, j'ai dû me rhabiller, partir le profil bas, et ma copine s'est faite sermonner une bonne heure durant.
 
Voilà donc comment j'ai rencontré la mère de ma copine pour la 1ère fois...

Tu as conservé tes bonnes manières, c'est beau. Tu as rehaussé le prestige du français à leurs yeux, c'est sûr

Tu lui as tendu les bras à cette honte quand même, tu as eu des possibilités de t'en sortir!

 
Qualitaÿ  

 
Mortel  

 
Rien a dire! Tant dans la narration que dans la honte elle meme!  

²

Top 10

HS : C'est limite impossible pour autre chose qu'un asiat d'avoir une relation avec une asiat, c'est super fermé leur cercle, si t'es pas bridé, ta très peu de chance d'être accepté en "plus" qu'un ami lointain    /HS
 
Sinon, toi ta eu justement cette chance et t'es aller te griller , je pense que la grasse matinée, c'est ce qui ta kill t'aurai du te barrer en milieu de matinée

 
  J'suis éclaté!!
 
Vous l'avez fait à trois après?  

Oui depuis je suis toujours avec, et comme notre relation dure depuis 3 ans 1/2 environ, avec le temps sa mère est devenue plus tolérante, presque sympa même ! J'imagine qu'elle a compris que ce n'était pas juste une histoire de fesses.
Bon, le père je suppose (j'espère) qu'il ne l'a jamais su, mais il reste toujours assez froid et distant.
 
On prenait des petits "risques" au niveau des horaires parce qu'on voulait vraiment profiter au max du temps qu'on passait ensemble, et du coup il y a une suite à cette anecdote : j'ai failli me retrouver une 2ème fois dans la situation. Je vous raconterai demain, là je suis claqué.
 
Bonne nuit les gens.

Moui en fait t'aimes bien t'exhiber devant la mère de ta copine, avoue!

 
si elle est aussi bien que la fille, où est le mal ?
 
edit: j'ai pas écrit le mâle...

ce qu'il ne faut pas entendre
Quand je vais chez les parents de ma copine asiat, je repars toujours avec un truc a bouffer et son père me serre la main pendant 5 minute.

Chapeau la dernière, bien racontée en plus

 
Heureusement pour nous que t'en a voulu plus et que tu sois restés
 
excellent

On attend la suite avec impatience, c'est énorme

Ainsi que John Bonham

On veut la suite   .

 
Ta honte me rappelle totalement celle-ci que j'ai vécu il y a de nombreuses années alors que j'étais encore jeune et fou
http://forum.hardware.fr/hfr/Discu [...] m#t3435905

Dans le style ça me rappelle celle-là aussi:
 

Ses expressions sont vraiment à péter de rire.

J'ai un pote et plusieurs connaissances qui sont avec des asiat' et effectivement, les premiers temps de relation avec les parents ont été durs pour certains
Certains ont presque dormi dans le garage au départ

Par contre j'ai l'impression que les filles poussent un peu face à leurs parents pour être avec des jeunes blancs.

Ça sonne comme un généralité de mauvais goût mais j'ai entendu pas mal de fois que les pauvres hommes asiatiques n'ont pas la cote auprès des dames suivant les canons occidentaux...

En tout cas je connais pas mal de bridées qui sont avec des gaulois, alors que le contraire est plus rare dans mon entourage.

Exception qui confirme la règle  

 
bridé?

d esprit?  

Petite hontounette hier soir à la laverie.
L'appel de mon ventre se faisant entendre encore plus bruyemment que la machine elle-même, je profite que ça tourne dans le sèche ligne pour me rendre au Khebab d'à côté pour me prendre un complet frites + Fanta (ça à son importance). J'engloutie le tout plus vite qu'un accouplement de lièvres du Cantal.  Je pue donc la friture à trois arrondissements à la ronde, niquel, mais j'ai le bide pété.
De tour à ma laverie préférée, il s'avère qu'une jeune et belle créature (que dis je magnifique) typée espagnole et dont on devine largement les bas sous sa mini-jupe est en galère de monnaie. Elle me demande si j'ai de la monnaie sur 10 euros. Moi pas peur, moi aventurier, et pensant déjà à satisfaire mon fantasme de la laverie du style "Hey moi je suis un cowboy viens par là que je gare mon traineau dans ton fjord", lui sort un gros "oui évidemment avec plaisir". Enfin, ça c'est ce qui aurait du se passer en temps normal ... Ce fut plutôt, merci monsieur Khebab Fanta, un "Burrpprrrrrrouiiiiirrrr" qui se fit entendre. Un son sombre, lourd, creux, violent, avec limite des morceaux de khebab qui retapissent la laverie. Vous voyez Beyrouth en temps de guerre un jour de marché ? C'était à peu près la scène, en pire ... J'en ai encore le fond de la gorge qui gratte ...
Après être restée figée pendant 5 bonnes secondes le temps de retrouver ses tympans, la belle me dit finalement d'un air dégoûté "Euh je vais aller demander à la boulangerie d'à côté".
Rouge, je n'ai rien dit et j'ai fini ma soirée à regarder mes chaussettes faire des 360° ...

On voit rarement une asiat' avec un black en tout cas

Ah bon, bah déjà vu...  

C'est parce qu'elles survivent pas au premier rapport    

 
Tu aurais du agrémenté ta performance gutturale d'un fort bien placé :
"Tu does?"