Reprise du message précédent :
C'est la réalité qui est est un cauchemar, pas le multiculturalisme.
 
Mais bon encore une fois quand on à ce point à l'ouest en prenant des versions tellement mythifiées du passé qu'elles n'ont aucun rapport avec la réalité pour les comparer à un présent vu à travers des verres bien déformés lui aussi, je peux comprendre qu'on vive en permanence dans la peur et le déclinisme.  
 
Les cimetières sont remplis de gens 'éminemment respectables' à la Millet, ils font un peu de bruit de temps en temps en éructant dans leurs bouquins ou au comptoir, mais bon c'est pas bien grave tant que la plupart des gens y voient plutôt un crétinisme bien gratiné qu'une quelconque respectabilité.
 
 

"Vouloir que dans son pays il n'y ait que des blancs" : ça ne sort ni de Millet ni de moi, ça.  
 
"J'ai grandi dans un quartier où il n'y avait que des blancs en 1975 et où il n'y en a quasiment plus un seul en 2015, merde", en revanche, c'est de moi.  
 
"Les blancs, concrètement, dans ce quartier, ont été remplacés, en quarante ans, par des africains", c'est de moi.
 
"Quand la population française était homogène, il y avait moins de racisme et d'agressivité entre les uns et les autres, on était mieux quand même", c'est de moi, et Millet dit à peu près la même chose.
 
"Je hais les non-blancs", "les non-blancs me sont inférieurs", "il faut tuer les non-blancs", "je ne supporte pas de croiser ou de côtoyer des non-blancs" ça n'est pas de moi, ni de Millet.
 
J'assume, mais j'aimerais bien qu'on ne me fasse pas assumer ce que je ne pense pas, et qu'on ne fasse pas dire à un auteur qu'on n'a pas lu ce qu'il n'a pas dit.

 
Comment dois-je faire fifi ? Quand je parle d'avant ma naissance je délire, quand je parle de mon enfance et de mon adolescence on rit de ma nostalgie, et quand je parle de ma réalité du moment on me dit que je n'ai pas le droit d'en parler parce que dire cette réalité est raciste ? Fifi ? Je fais quoi les mecs ?

Je tenais à vous dire que la dissidence ne m'amuse plus.
 
A part Vincent Reynourad dont je tape le nom tous les jours dans youtube (je ne m'abonne pas par sécurité).

 
T'as changé depuis que ton côté malsain a été révélé au grand jour par un internaute héroïque.

Mon thérapeute m'a confirmé mes déviances, je fais un travail sur moi. Même si Reynouard me passionne toujours.

Sinon à part des généralités qui font beaucoup de vent et pas grand chose d'autre t'as des arguments rationnels, des statistiques ?
 
Genre sur le cauchemar du multiculturalisme ?
 
Ou comme d'hab' dès que tu es mis en demeure de produire des trucs concrets à l'appui de tes propos à l'emporte pièce tu vas nous faire une pirouette et fulminer sur l'apocope ?
 
Non parce que tes déclarations de tatoués, tu remplaces blancs par alsaciens et africains par italiens et on obtient grosso modo tout ce que ce prenait mon grand père dans la face dans les années 30.
 
Enfin comme quoi si y'a une chose de constant dans ce pays c'est la connerie.

Sinon tu peux effectivement parler de ta réalité du moment : en quoi le multiculturalisme débridé soit disant à l'oeuvre en France te fait littéralement vivre dans un cauchemar ?

Enfin, soyons sérieux. La délinquance, les agressions et les dégradations sont infiniment plus importantes dans les quartiers "multi-culturels" que dans les autres.
 
J'ai moi-même subi agressions, vols, dégradations par dizaines.  
 
Partout où j'ai vécu (Gard, Paris, Toulouse), j'ai fini par fuir les endroits où j'habitais pour fuir la délinquance.
 
Ajout : la rue que j'habite à Toulouse est en train de devenir lentement mais sûrement un coupe-gorge, sous mes yeux. Je vais donc déménager bientôt, encore, parce que je n'en peux plus. Alors le fantasme du "remplacement" c'est bien mignon quand on vit près de la côte atlantique ou dans un quartier tranquille protégé de tout ça, mais moi je suis un multi-remplacé.  
 
J'aimerais vraiment dire, comme je le disais il y a vingt ans : le problème c'est le racisme ! Les fachos ! La diversité c'est merveilleux ! Mais non, ça n'est pas merveilleux, c'est même tout l'inverse. Je veux bien qu'on me dise que l'immigration ne s'arrêtera pas parce qu'elle est inéluctable dans le monde tel qu'il est désormais, je peux même entendre qu'on doit "payer la note" de la colonisation, ou qu'il faudra faire de la place, qu'il faudra apprendre à "vivre ensemble" parce que ci, parce que mi.
 
Mais ne me dîtes pas que ça se passe bien, que l'on fantasme ou qu'on est des méchants, parce que ça radicalise de moins gentils que moi, de nier leur réalité.

 
Pourquoi ne pas commencer par vivre à coté de gens riche ?

 
À Toulouse ? Il faut être riche pour vivre à côté de gens riche, à Toulouse.

 
Dommage pour toi, c'est là-bas que tu trouveras le moins de délinquance... Ca vaut pour toutes les villes de France et de Navarre.

 
Si c'est pour lui dire : si tu en as marre de la délinquance, tu n'as qu'à pas vivre dans un quartier de pauvres, je ne suis pas sûr que ça l'aide beaucoup

 
Non, je veux surtout lui dire que la cause de la déliquance, ce n'est pas le mélange des cultures, mais la pauvreté.

Non mais là ils vont bien finir par faire quelque chose, ça va durer jusqu'à quand ce cirque ?

Non mais au moins que les flics mettent en place une parade pour ne pas tomber à chaque instant dans ses pièges.

Il n'y a pas que ça non plus. La différence de cultures joue un peu quand même.

Mais tout le bullshit qui consiste à rendre les immigrés uniques responsables des problèmes d'intégration, oui, c'est assurément débile. Pour qu'un étranger puisse s'intégrer, encore faudrait-il que les hôtes fassent les efforts nécessaires de leur côté. Et en France, c'est pas trop ça à l'heure actuelle

Tu aurais un example pour étayer, stp?

 
Moi j'en ai un ! Bon il n'a aucune valeur sociologique puisque ça n'est que la réalité réelle du réel, mais je n'ai que ça sous la main, je n'ai pas de graphique à produire :
 
Les gens de mon quartier, en 1985, étaient à peu près aussi pauvres que ceux qui ont pris leur place maintenant.
 
1985 : délinquance zéro, trottoirs et paliers tellement propres qu'on aurait pu les lécher sans rien risquer.
2015 : coupe-gorge insalubre que les blancs pauvres ont fui.

 
C'est peut-être le seul quartier de France dans ce cas

 
Héhéhéhé.
 
D'habitude je pare d'avance d'éventuelles réponses à côté de la plaque (en écrivant par exemple "et des millions de français ont vécu exactement la même chose que moi" ) mais comme je culpabilise de répéter au mot près ce que j'ai déjà écrit ici-même, je fais court.

Non, avec ce que je mets en gras tu es dans le procédé rhétorique, c'est à dire dans le procès d'intention. Intellectuellement c'est malhonnête.

Moi j'ai grandi dans un quartier de travailleur du tertiaire; des blancs, des noirs, des arabes, des juifs, des asiats. Rien à signaler, 0 délinquance, peace and love ce quartier.  

Ben il y a quelques agressions gratuites qui se basent quand même uniquement sur des considérations raciales.

 
Voire mon post ci-dessus...

 
C'est une malhonnêteté qui s'ignore.
 
Je vois bien ici, ailleurs, partout, que la peur de devenir minoritaire chez soi, ô combien naturelle, saine, raisonnable, morale, partagée par tous les peuples depuis que l'homme est homme, ô combien justifiée quand on compare la France d'il y a quarante ans à celle d'aujourd'hui, ô combien compréhensible quand on voit des millions d'africains prêts à prendre tous les risques pour venir s'installer en Europe, est désormais automatiquement associée à la haine de l'autre, à un délire, un fantasme, une abjection que la morale réprouve.  
 
Ce que la colonisation n'aurait pas pu faire même si elle l'avait voulu (peupler l'Afrique de blancs, les rendre majoritaires en Afrique), on se dit que l'antiracisme post-colonial va pouvoir le faire (peupler l'Europe de non-blancs, rendre les africains majoritaires en Europe).
 
"C'est pas vrai, fantasme d'extrême-droite !"
"Ben quand même la démographie, mon quartier, les bateaux, ma ville, mes yeux..."
"Et alors qu'est-ce que ça peut faire si c'est vrai, t'es raciste ? Hein ? T'es raciste ?"
"..."
 
Encore une fois tout ça est peut-être inéluctable, je n'en sais rien, mais qu'on ne puisse pas en parler, ou si peu, que cette inquiétude, cette colère, cette souffrance (en un temps ou toutes les souffrances du passé sont élevées au rang de cultes) soit à ce point méprisée et fachisée par les européens eux-mêmes, est sidérant.

Je passe sur le fantasme de ton quartier d'antan top clean  

Juste, faudrait arrêter de délirer sur les blancs qu se barrent parce que des hordes de barbares venus du bout du monde prennent possession des lieux.
Si les blancs se sont barrés massivement des cités de banlieues, c'est parce que leurs revenus leur permettaient de vivre désormais ailleurs que dans des cages à lapins. D'ailleurs, ceux qui n'ont pas eu cette chance sont restés là-bas. Il y a pas eu de grand remplacement : c'est pas les nwarabes qui ont chassé les blancs des quartiers. C'est les blancs qui ont laissé la place libre aux nouveaux arrivants.

Oui. Mais à l'époque, il n'y avait pas une armée de connards à la télé pour diaboliser l'ensemble des immigrés au moindre pet de travers ni dire que les François devaient défendre les racines chrétiennes du pays contre l'envahisseur. Et il n'y avait pas non plus de prédicateurs 2.0 pour embobiner les jeunes de banlieues à base d'intégrisme religieux ou de "dissidence".

C'est fou quand même. Un type, qu'on l'aime bien ou pas, vous raconte sincèrement ce qu'il a vécu, les endroits qu'il a fuis et pourquoi il les a fuis. Il s'applique a bien exprimer son sentiment et à être précis quant aux faits.
 
Réponse :  
 
- "fantasme, délire" (ça fait plaisir de voir les événements de sa vie ainsi qualifiés)
- "Nwarabes, barbares" (pour bien montrer à tout le monde qu'on n'est pas dupes et que ce type est une saloperie raciste, quoiqu'il en dise)
 
Je n'invente rien de ce que j'ai vécu, je ne fantasme rien.
Je ne vois pas les africains comme une masse informe hostile de "nwarabes" qui veulent ma mort.

J'ai un contre exemple, mon frangin, ça vaut ce que ça vaut mais le mécanisme me semble assez général. Il a quitté un trop petit appart Paris XIIe quand il a eu son 2e enfant : Paris devient difficilement accessible pour les familles de classe moyenne. Il trouve le double de surface à Aubervilliers. C'est pas trop loin, bien desservi. C'est une petite cité, à taille humaine. Les appartement sont grands, lumineux, bien conçu, parquet flottant, véranda... C'est tout bon. Parler de "cage à lapin" pour le logement social, je demande à voir.

Ils sont restés 6 mois. Dès lors que ma belle soeur s'est posé des question sur la possibilité de laisser descendre ses filles sans surveillance dans la cours (bien aménagée par ailleurs, pelouse, jeux d'enfants, pas de voiture) à cause des deux ou trois familles à problème, c'était fichu.

Non mais là il "délire" complètement, pour le coup.
 
Les gens fuient des HLM peu chers à cause de la délinquance.
 
Que les plus pauvres d'entre eux ne puissent pas fuir et souffrent en silence en votant FN de toutes leurs forces à chaque élection ne change rien à l'affaire, bien au contraire.

https://www.youtube.com/watch?t=60&v=5gJsBpthzJ4
 
Nouvelle vidéo de Dieudo.

Mais parce que ton expérience est pollué par tes propres biais et n'est pas représentative ni suffisante, vu qu'on ne dispose que de TON avis sur la situation que tu exposes, et que tu utilises ton expérience pour généraliser à l’entièreté de la France.
Ton expérience ne constitue en aucun cas un fait.

D'ailleurs je peux très bien contredire avec mon quartier, qui a vu l'implantation d'une cité de logement sociaux il y a 30 ans, majoritairement habité par des personnes d'origine maghrébine. Eh bien la criminalité n'a pas fortement augmenté depuis, on vit toujours très bien.

"Ton expérience ne constitue en aucun cas un fait."
 
Magnifique.

 
On a bien compris que tu as horreur d'être contredit.

Je pense que le souci n'est pas le multiculturalisme (avec les asiatiques ça se passe plutôt pas mal par exemple) mais le manque de volonté d'intégration de certains.
J'ai bossé avec pas mal de maghrébins, la plupart n'avaient aucun souci à parler arabe entre eux même en présence des autres membres de l'équipe, en parallèle j'ai bossé aussi avec des gens de mon pays d'origine (pays de l'est), on ne s'est jamais permis de parler notre langue si on n'était pas seuls.
Certains tutoyaient les serveurs dans les restos le midi, ne voulaient pas toucher la bouteille de vin pour la faire passer, faisaient leurs horaires à leur sauce pendant le ramadan etc.
Faut pas s'étonner qu'il y ait un clivage qui s'instaure et perdure

 
Vlà les contradicteurs.
 

assez parlante cette vidéo
 
http://www.dailymotion.com/video/x [...] ws?start=1
 

Moualek : "C'est David Boubakeur qui vient nous expliquer comment on doit vivre notre Islam en France".
 
Comment dit-on lapsus révélateur, en arabe ?
 
Ajout : pour lui, le vrai Jihad, c'est boycotter Carrefour. "Vous piétinez nos frères, tu vas voir Carrefour". "Mais l'Imam de la mosquée il préfère dire que la chamelle du prophète allait plus vite que les autres".