Reprise du message précédent :
Je verrais plutôt son frère We.

Shadow étant le Végéta de l'univers Sonic, normal de prendre un acteur avec des ancêtres Algériens.

Omar Sy

Je vais le voir vendredi soir avec mes files, elles ont bien aimé les deux vieux et le dernier, et moi c'est une des seules suites / remakes modernes que j'ai trouvée correcte.

C'est surtout que Keanu est nul.  

Je ne l'imagine pas du tout doubler un personnage de film d'animation.

 
Il était pas mal dans Toy Story 4.

 
et si ils font des captures de mouvement avec Keanu sous le costume ?

Il y a trop de nostalgie de bons petits plats de ma grand mère pour que j'aille au Flunch me goinfrer de plats qui n'ont que le nom en commun....

De la merde qu'il faut pas encourager en leur filant un seul euro.

Ah oui, je l'ai vu en VF.

Nous sommes dans la 16ème semaine de l’année, donc je devrais tourner autour de 32-35 métrages vus, avec une moyenne très légèrement supérieure à deux programmes par semaine. Et pourtant le surcroit de sollicitations et de sorties actuelles fait que je n’arrive même pas à maintenir cela, il faut dire aussi que depuis quelques temps je ne trouve pas grand-chose à voir au ciné. De passage sur Paris, une offre pléthorique, et le nouveau film de Ryusuke Hamaguchi. L’hésitation n’était donc pas de mise pour ce 28ème métrage de l’année!  

Evil Does Not Exist, Ryusuke Hamaguchi – 2023

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt28490044/

En 1950, Akira Kurosawa décide dans son Rashomon de pointer sa caméra directement vers le soleil pour ce qui est une première dans l’histoire du cinéma, offrant un angle de vue et une lumière jamais vraiment capturée auparavant. Hamaguchi décide, peut-être, de lui rendre hommage dans cette ouverture qui déroute immédiatement. Travelling lent sous les arbres, camera pointée vers le ciel et une douce musique de Eiko Ishibashi puis une rupture sur un fond noir pour introduire le cast et le titre où notre « NOT » est d’une couleur différente des autres mots.

La nature comme point central du film ; cette idée de cycle et d’équilibre si fragile, c’est de quoi nous traiterons aujourd’hui  

Je parlais du documentaire de Cogitore, Braguino, récemment et c’est assez intéressant de trouver pas mal de parallèles avec le film de Hamaguchi. Un lieu naturel préservé, une communauté qui vit en harmonie avec la nature et une rupture qui amène la civilisation moderne et risque d’en briser son fragile équilibre. Hamaguchi mise pour ce film sur la force des images et de ce lieu magnifique pour porter son scénario assez succinct. La forme est assez incroyable, plans très longs, travellings lents quasi permanents au milieu de ces Matsu (松), Takumi et sa fille qui èrent à travers les arbres suivant les traces des cerfs dans la neige. Et l’arrivée d’éléments de la ville, filmée en plans fixes très froids. Le plan sur l’autoroute avec le Fuji en arrière-plan, majestueux, qui se retrouve coupé par un pont en béton est d’ailleurs très marquant dans l’approche formelle choisie.

Là où le film pèche un peu plus est sur ce déroulement et particulièrement la fin très rapide qui laisse un peu le spectateur désarçonner par cette accélération très soudaine du rythme et ce questionnement sur ce qui vient de se dérouler, qui nous renvoie à notre « NOT » du titre. En écho à la scène d’introduction, Hamaguchi clôt son film caméra pointée verticalement dans un travelling lent avec la lumière lunaire qui perce à travers les arbres et le souffle de Takumi, joué par un taciturne Hitoshi Omika.

Film d’une incroyable maîtrise formelle, très beau, techniquement somptueux dans l’utilisation de l’image comme vecteur de réflexion, le scenario si simple laisse pourtant songeur sur ce dénouement très particulier qui laisse le spectateur pantois. C’est un film qui reste en tête par les interrogations et interprétations qu’il soulève. Je l’ai personnellement trouvé un peu moins bons que ses deux derniers, mais ça regorge de qualité. A voir pour les amateurs du monsieur, sans doute moins accessible pour ceux qui le découvrirait avec ce métrage.

#TLDR : Hamaguchi nous offre un film à la réalisation absolument superbe, où la nature occupe une place centrale. Réflexion sur les cycles et l’équilibre fragile entre hommes et nature, le film de Ryusuke est impressionnant dans son approche mais laissera décontenancer le spectateur par cette approche si succincte qui laisse un flottement alors que l’astre lunaire nous fixera dans ces derniers plans  

Par pitié que le film se centre uniquement sur le hérisson bleu, j'ai encore en tête la séquence mariage complétement malaisante du second film

Dune 2 : salon art déco.

C'est beau, bien fait, mais on s'ennuie.
Mieux que le 1 cela dit.

Y'a que Chani à sauver.

Chani ? Celle dont le rôle consiste à faire la gueule en gros plan pendant à peu près tout le film ?  

Ouais on peut pas dire qu'elle crève l'écran  

Tu préfères la fille de l'empereur dont le rôle consiste à être perpétuellement étonnée bouche ouverte

Non je préfère les persos qui disent des trucs déjà, et il y en a 2-3 dans le film

Oui, mais elle le fait bien, c'est convaincant. Pour le reste c'est mauvais.
C'est très joli, assez contemplatif, et c'est tout. Je vais au cinéma, pas au musée.

Après si vous aimez les films avec des vers géants...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tremors

C'est trop bien Tremors.  

Je l’annonçais il y a quelques jours, les prochains seraient jours peuplés de Hamaguchi et Roustaee. Et alors qu’une salle sombre occupait mon lundi soir, je décidais enfin de me poser devant ce film qui passait son temps à m’échapper. Après cette claque en 2021 avec La Loi de Téhéran, Saeed Roustaee était donc revenu à Cannes en 2022 pour ce film qui ne sera pas récompensé. Après visionnage, la question qui vient à l’esprit est "Pourquoi ?  "
 
Leila et ses frères (Baradaran-e Leila), Saeed Roustaee – 2022 (Mediathèque)
 

 
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt19653180/
 
Le film s’ouvre dans une usine métallurgique. Appel à cesser le travail, une masse d’ouvriers quitte le lieu alors que les machines s’arrêtent. Une foule dense, la sécurité à la matraque facile, un enflammement pour récupérer quelques affaires. Ces scènes incroyables de par le nombre de figurants était déjà une des marques de fabrique de Roustaee dans son précédent film, mais elles ne reviendront que bien plus tard dans celui-ci pour un des passages clés autour du mariage.
 
Quittant l’usine Alireza retourne chez sa famille, où il retrouve sa sœur Leila , ses trois frères et ses parents qui survivent tous difficilement d’allocation et de petits boulots. Leila, figure protectrice de la famille, décide de convaincre son frère d’acheter une boutique pour tous y travailler alors que leur père ne rêve que de reconnaissance de sa famille éloignée et devenir parrain au mariage d’un neveu, pour y trouver une certaine reconnaissance dans sa vie.
C’est donc une fresque familiale que Roustaee déploie pendant près de trois heures, dont la qualité des personnages et de l’écriture, cet entrelacement entre les traditions et l’impact sur la vie quotidienne pousse la famille toujours plus bas, captive. C’est d’une grande intelligence, aussi bien dans les thèmes qu’émotionnellement porté par un cast stupéfiant, de Taraneh Alidoosti incarnant une Leila clairvoyante qui veut sortir la famille de cette fosse toujours plus profonde, à Navid Mohammadzeh figure empathique qui ne veut pas décevoir son père. On retrouve d’ailleurs pas mal du cast de son film précédent pour les quatre frères.
 
C’est très bien construit, absolument captivant et cette longue scène du mariage comme une montagne russe émotionnelle, qui se clôt par cette discussion, regroupés dans la chambre. Magistrale ! Le choix de cette femme forte qui s’oppose à l’erreur des traditions, au poids familial qui empêche d’aider ses proches, est portée par une Alidoosti hypnotisante. La scène de discussion à l’hôpital dans cette intersection de couloirs est parfaite d’écriture, et on ne cesse de suivre ces larmes coulantes doucement sur les joues de Leila, consciente des erreurs et du chemin qui se dessine. Puis tout s’accélère dans ces trente dernières minutes, la situation locale rattrapée par les problèmes du pays et cette phrase lancée lors d’une discussion nocturne par Leila sur le fait qu’on ne leur apprend pas la réflexion mais seulement le respect des traditions.
 
Film captivant, bouleversant où tout est absolument à sa place. Le film fut interdit de diffusion en Iran et Roustaee condamné à 6 mois de prison et 5 ans d’interdiction de travailler sur son art. Regardez le, parlez en, partagez le pour que ce grand artiste puisse continuer son art !
 
 
#TLDR : Un très grand film, aussi bien pour son écriture très intelligente et captivante, que ce groupe d’acteurs absolument tous convaincants. Ajouté à ça la maîtrise formelle de Roustaee, et on est encore une fois devant un film majeur. Quelle tristesse de ne pas l’avoir découvert au ciné, mais ça reste un film très marquant de ces dernières années, qui mérite de trouver un public de plus en plus large    

Ça a mal vieilli par contre.

Je trouve pas, qu’est ce qui te fait dire ça?
 
En parlant de mal (ou bien) vieilli, on regarde le Seigner des Anneaux avec ma fille, 20 ans après c’est toujours techniquement impressionnant  

 
Stoi mal vieilli  

 
Le retour!  

Au contraire, je trouve que c'est un très bel exemple de tout ce qui se fait de mieux en matière d'effets spéciaux.
 
Perspective forcée, maquettes, animatroniques, tout est très bien géré !

 
Merci pour ce retour
Est-ce que ça te laisse dans le même état que La Loi de Téhéran ?

Jamais on dira du mal de Tremors sur internet vous m'entendez
 
JAMAIS

 
Je l'ai trouvé encore plus touchant émotionnellement, car tu t'attaches à cette famille et la scène finale dans la "neige", là encore d'une grande intelligence est très forte. C'est une maestria de bout en bout ce film!

 
Tu es donc un graboid qui émerge rarement et qui vient de retrouver une boussole pour la surface!  

 
Vous avez fait du bruit en laissant tourner le congélateur en même temps
 
(et on dit pas "attrapoïdes" ? )

C'est un ressenti que j'ai eu il y a une dizaine d'années en le renvoyant.

C'est tout ce qu'il me reste de souvenirs du film, que ça avait mal vieilli.

Revu il n'y pas si longtemps, tu es en tort.  

le mal n'existe pas

J'ai absolument pas compris la fin, enfin, j'ai deux ou trois idées d'interprétation mais rien de bien définitif.

Par contre, tout le reste du film, j'ai beaucoup aimé.

J'y ai trouvé un certain air de documentaire par moment et le son est un des composants auquel je suis rarement sensible et que j'ai trouvé bien utilisé.

Vos messages me donnent presque envie de le revoir.

Ça sera pas cette semaine par contre.

Là, je suis dans la salle pour voir LaRoy.
Ensuite j'ai Civil war, Borgo, Hopeless et Riddle Of Fire à voir cette semaine.

Leave the World Behind - J'avais cru lire des retours négatifs sur ce topic ou le topic Netflix, donc j'y allais franchement à reculons, en fait c'est pas mal du tout.
 
La realisation est hyper maniérée mais moi ca m'a bien plus, et j'ai trouvé que l'histoire (pas vraiment revolutionnaire) etait quand même plutot bien deroulée.  
 
J'en demande encore, des films nuls comme ca

Même mon fils a déjà assez de goût cinématographique pour dire qu'ils étaient très oubliables et vite oubliés les deux films Sonic
 
Son film préféré de ces dernières années ça reste le Chat Botté 2 et il a bien raison.

Avec un peu de chance on le verra ce weekend !
 
 
Sinon y'a CECI a foncer voir !  
Riddle of Fire
https://www.imdb.com/title/tt7575046/

Ca a l'air très bon !

 
Même perplexité devant la fin, même si j'ai beaucoup aimé. Je pense que l'ambiguité/mystère est totalement voulue

Ma fille est en pleine période sonic, elle aime beaucoup ces films et les séries qu'il y a sur netflix.
Alors que tout ce qui est shrek et produit dérivé, ça n'a jamais plu à personne à la maison.

Ah bordel les séances IMAX de Dune 2 de retour dans mon bled

 
La place