Reprise du message précédent :
  De la cote entre Toulon et cagnes (je crois) c'est le seul truc que j'apprecie là bas .. la cote est sur peuplée / sur construitre / sur fréquentée
 
j'prefere définitivement les hauteurs

j'avais toujours pris cette route hors saison, je pensais avoir du monde, mais là, ca a été le bouquet, j'aurais mieux fait de faire le retour par l'Estérel également, je le saurais la prochaine fois.

L'esterel c'est un super terrain de jeu , un peu dangereux par endroit, mais qu'est ce que c'est bieng

 
certains virages sont dangereux oui, ils commencent doucement et finissent en épingle, sans compter tous les murets qui peut y avoir, le pire ce sont les moards qui te collent aux fesses parce que tu ne vas pas assez vite
 
mais je préfère y aller surement plutot que de me prendre le katkat d'en face  

Perso quand on y est allé avec shimo, y'avait pas un chat sur la route, donc c'était vraiment cool

la il y avait vraiment du monde, dans les 2 sens, beaucoup de 2 roues, on se demande pourquoi quelques voitures mais c'était insignifiant, très agréable à rouler dans tous les cas

Faut faire gaffe le week end dans les adrets, la compagnie bleue aime bien s'y poster

Purée je suis tout rouge de la plage moi , trop chaud aujourd'hui c'etait le mauvais jour pour s'y endormir

Vous l'attendiez depuis longtemps (si si) ? Hé bien voici le CR de mes vacances moto de juillet, bon j'ai pas fait dans le lyrisme, mais ai essayé de raconter pas mal de choses quand même. Pour les tofs j'ai mis celles "moto", après en paysage pur j'en ai des milliards d'autres qui pootrent
 
Première journée… descente
Itinéraire : http://tinyurl.com/5pt6nu
 
Lever bien matinal   Je prends l’autoroute jusqu’à Avallon (sortie 22). Les boules Quiès, c’est pas mal mais on entend quand même un grondement sourd avec le vent. Avantage tout de même : pas d’acouphènes par la suite, et ça c’est bon !  Cruising tranquille à 130/140, les bagages n’ont pas l’air de s’envoler, bonne nouvelle !
 

 

 
Un petit bout de Morvan donc, sympa, ça virole mais bon rythme. Je suis plutôt à l'aise et j'enroule  Beaucoup de bornes, petit stress pour trouver une pompe à essence à 310+ kilomètres (bien sur la réserve déjà hé oui Kawette a un réservoir pas hyper gros). Il y a pas mal de kilomètres prévus, je ne m’enfonce pas trop dans les petites routes du Morvan mais c’est déjà très agréable de quitter la région parisienne. Déjeuner à côté d’un champ, à l’ombre d’un arbre, de la vigne à côté… Cool !
 

 
Mâcon, arrivée dans le Bugey sous les nuages et cache-cache avec l’orage. Je m’arrête un peu tofer et c’est l’averse. Vite vite, le pantalon de pluie, crainte pour les affaires (mes sacoches ne sont pas tout à fait étanches, et je n’ai rien mis dans les sacs poubelles prévus pour l’occasion) mais en fait, dix bornes plus loin, soleil et chaleur sous le pantalon pas respirant pour un sou !    
 
Je finis par l’enlever, et joue avec la météo ainsi jusque Chambéry – avec magnifique vue sur le lac d’ailleurs après le tunnel de la dent du Chat - où éclate un orage énorme une demi-heure après avoir grimpé les dix étages (sans ascenseur – en réparation) jusque l’appartement où de la famille m’héberge.
 
Au global, 580 bornes, une bonne grosse journée… Beaucoup de saluts, je trouve ça toujours sympa , ça change de la région parisienne, et des sensations assez bonnes dans le sinueux malgré le chargement qui fait du poids sur l’arrière.
Bien cassé au final tout de même, il faut dire que le lever était bien matinal pour un samedi : 6 heures du mat’. J’ai quand même droit à une petite visite du centre-ville de Chambéry by night !

Jour 2 : première journée Montagne
Itinéraire : http://tinyurl.com/6qbv39
 
Bon bah là les choses sérieuses commencent, ça va attaquer vraiment la montagne ! Liaison sur la nationale jusqu’à Albertville, puis je bifurque sur la route de Beaufort, ça monte et virole déjà bien.
 
Montée de col, facile de manier l’ER6F qui est très agile même chargée. Je dépose une moto allemande, le gars roulait très cool. La puissance (relative je sais comparée à plein d’autres) et la vivacité du moteur sont très appréciables dès qu’il faut doubler rapidement un camping-car entre deux lacets.    
 
Au passage, respect absolu aux cyclistes qui empruntent la route des Grandes Alpes 
 

 
Des tofs (barrage de Roselend, superbe), un vent énorme en haut du col, et il faut penser à redescendre. Les épingles en descente c’est chaud , si l’on n’arrive pas vite le contre-braquage ne marche pas, et la sacoche de réservoir diminue les possibilités de virer serré en braquage « normal » !
Bourg Saint Maurice, barrage de Tignes, Val d’Iseran, col de l’Iseran, pinaize c’est beau tout ça !
 

 
Je me fais déposer en beauté par deux gars en full combi (le look total), la grosse attaque, je suis un peu puis lâche l’affaire, il me faut plus durer sur l’étape que faire de la pointe de vitesse en prenant des risques.
 
A Modane, où j’avais prévu de m’arrêter à l’origine, je décide de continuer (y’en avait pas assez !), montée à Valloire via le col du Télégraphe et un bitume toujours aussi bon.
 
Arrivé à Valloire le camping est complet (!) mais on me dépanne sur un pseudo-emplacement au fond du terrain. D’ailleurs je suis bientôt rejoins par un gars en Kangoo et deux allemands qui roulent ensemble, l’un en BM 100GS, l’autre en Fiat Barchetta en jaune pétant.
 
Le soir je me balade tranquillou dans Valloire, village assez joli en pleine montagne.

Jour 3 : au cœur des Alpes
Itinéraire : http://tinyurl.com/5vgsqc

La tente met longtemps à sécher et je ne pars pas avant 11h10, après avoir discuté un peu avec les allemands qui viennent de Fribourg. La GS a ainsi 17 ans et 135000 kilomètres. Le gars est sympa, il me dit que Kawette a l’air neuve ! Salut général, même des voisins de camping flamands qui étaient plutôt réservés à l’arrivée de motards à leurs côtés la veille.

J’y vais très mollo dans la montée du Galibier : le moteur est froid et il y a un paquet de cyclistes que les voitures ont du mal à doubler vu la largeur de la route.

La descente (avec super vue sur la Meije) aussi n’est pas hyper rapide, à cause des vélos mais aussi car sans aucune barrière, la moindre glissade m’entraînerait quelques centaines de mètres plus bas dans la vallée

La descente emmène ensuite au Lautaret, puis super descente bien roulante et tournant comme il faut jusqu’à Briançon. Ensuite c’est le col de l’Izoard, absolument tip-top , mais où il faut faire attention aux raccords de bitume qui glissouillent franchement, et aux abeilles qui se glissent sournoisement sous le polo 

Ca descend dans l'Ubaye et une route magnifique à côté de gorges très belles (la route à liseré vert par excellence pour Michelin !), Guillestre et remontée vers Vars et le col de Vars.

Redescente, et là les gendarmes bloquent le carrefour à cause de l’arrivée du tour de France à Jausiers. Impossible donc d’aller sur place, c’est à dix kilomètres, c’est l’unique route et elle ne sera pas réouverte avant 19h « minimum ». Pas moyen donc d’aller à Jausiers ou à Barcelonnette.

Raté pour le camping là-bas, et un peu en stress de place (cf la veille) je trace à Larche – vers la frontière italienne - où il y a un camping selon Michelin. Bingo ! Du coup l’arrivée se fait un peu tôt, mais plein de place, ce n’est pas ce soir que je serai contraint au camping sauvage.

Un peu de tof macro pour tuer le temps, par une météo magnifique (ça sent les coups de soleil d’ailleurs…) et un road-book à refaire pour le jeudi mon programme devant être avancé d'un jour.

(à suivre, anti-flood oblige )

 
Joli voyage    La suite !  

aaf... la suite !  

(chut fallait pas parler en attendant la suite !)

Jour 4 : vers Nice, la mer, et... le barbeuc
Itinéraire : http://tinyurl.com/6kx8qq

Nuit encore plus froide que la précédente, où je n’avais pourtant pas eu vraiment chaud. Malgré mes précautions vestimentaires et un duvet de compèt' le milieu de la nuit s’est fait sentir !
En sortant de la tente je comprends assez vite : la selle de la moto est complètement givrée !

Usuel petit-déj, séchage, pliage et départ encore par grand bleu. Le moteur chauffe tranquillou dans la descente, je vais d’abord pour Barcelonnette faire le plein en vitesse. La conso de Kawette reste modérée en montagne : moins de 5L aux 100. Là alors que je vais pour me rééquiper et redémarrer une femme me dit « oulà la moto c’est dangereux toussa », réponse « oui mais il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac, on n’est pas tous pareils »… On se quitte sur « bonne route, faites attention, etc » et je ne peux m’empêcher de pousser un peu la deuxième en partant 

Retour sur Jausiers, montée au col de la Bonnette avec plein de points de vue top. Il y a une petite butte qu’il faut gravir à pied sous la chaleur mais aussi le vent qu’il y a en altitude, et qui donne accès à un panoramique vraiment exceptionnel.

Descente sans filet en l’absence de rembardes latérales, et je vois bien que les autres motos ne font pas d’excès non plus. Sur le bas le bitume se dégrade peu à peu, ça secoue franchement, puis ça redevient plus billard en fond de vallée vers Isola. Super plaisant.

Je crois avoir loupé la route vers le mythique Turini, un peu déçu je fais un tour en hauteur à un village typique de l’arrière-pays nommé Belvédère, avec un chouette point de vue.
En fait, après consultation de la carte, je me rends compte que je n’ai rien loupé du tout , et retrouve donc la route du Turini plus loin. Le début est laborieux, avec une succession de zones de travaux (avec feux) qui chauffent bien les jambes à l’arrêt.

Je croise une Ferrari (elle devait sûrement se faire plaisir aussi ), route de pure folie dans la forêt : bitume au bon grip, des virages dans tous les sens , je me prive pas de faire un peu hurler le bi dans les lacets, tout en faisant gaffe aux voitures que je pourrais croiser, il y en a tellement peu que ça surprend.

En haut du Turini, petite déception, aucun point de vue, un bar/buvette et c’est tout, rien d’extraordinaire. Redescente sur Lucéram avec des points de vue sympa, et où parfois – et pour la première fois – on aperçoit au loin la mer. La fatigue commence à se faire sentir, j’apprécie le moment sans en rajouter de trop.

Ensuite les zones urbaines se densifient toujours plus, grosses routes, industries, rocades, périphérique… après la pureté des Alpes, retour à la grosse agglomération urbaine avec Nice. Ca fait bizarre.

Guidage au GPS (heureusement que je l’ai) jusque chez Biloo, très sympa, les biscuits apéro et la boisson (soft hein) se laisse vraiment bien boire et me requinque un peu. J’étais arrivé un peu naze faut dire ! L’ER6F est déchargée, je vire le cellophane de protection des coques latérales arrière pour la rendre plus sympa.

Programme du soir : montée au Gourdon pour le panorama et barbeuc chez Geant Bleu à Valbonne. Rien à dire 

La route est violemment en contre-jour pour aller au point de rendez-vous, ça roule mais certains virages sont pris avec une méconnaissance totale de l’état du bitume (:o), mais bon pas de gravillon sous les roues. Montée au Gourdon sympa, c’est Geant Bleu qui ouvre et donne le max de ses 34 chevaux, je fais donner un peu de voix à l’ER6F aussi  Finalement la fatigue ne se fait pas sentir.

On se ballade un chouilla, tentative de prendre un pot sur place mais bon ça ferme tôt par là-bas. Dans la descente, Geant Bleu descend « normal » et on se fait suivre à un bon 80 par un scoot qui connaît manifestement la route par cœur. Banane sous le casque, ça, ça va ressortir sur HFR !

Soirée barbeuc très sympa chez GB – ses parents bien cool itou d’ailleurs je comprends pourquoi son père a un V-Strom vu le chemin de terre pour arriver à la casa  – et retour (faut bien y'en a qui bossent !) via la côte (le point de repère des locaux, c’est là que j’ai compris qu’il s’était à moitié paumé  ) à Cagnes sur Mer chez Biloo.

Jour 5 : Verdon
Itinéraire : http://tinyurl.com/5efc35

Après avoir pris le petit-déj (Biloo étant parti hyper vite, forcément suite à une panne de réveil il était méchamment à la bourre pour le taf ) et mangé une spécialité pâtissière locale super light (qui m’économisera le déjeuner d’ailleurs !), mission essence et j’ai franchement du mal à trouver la station Total même avec Tomtom qui ne m’envoie d’ailleurs pas au bon endroit le vilain.

Bon, je l’écoute quand même pour faire la jonction vers la route Napoléon, que du bonheur, c’est large, ça tourne, il y a peu de touristes, c’est le panard total, le tout sous – évidemment – un grand ciel bleu ! Je passe à Grasse où ça sent vraiment le parfum, c’est impressionnant puis direction Castellane toujours sur la route Napoléon.

Bifurcation à gauche pour les fameuses gorges du Verdon (côté nord), y’a des hollandais partout qui se traînent méchant , mais avec la beauté du paysage et mes fréquents arrêts photo je n’ai même pas envie de bourriner. Séquence « je profite » !

Petit détour par la minuscule route du belvédère qui donne accès à plein de vues sympa et qui retombe sur le Palud sur Verdon. Là, arrêté au feu, je vois passer une palanquée de trikes, ils ne mettent même pas de casques là-dessus ?!
La suite – entrecoupée d’arrêts tofs - passe à côté du lac de Sainte-Croix, ça donne vraiment bien sous le soleil tout ça…

J’avais prévu de passer du côté du plateau de Valensole pour tofer un peu de Lavande, et au début hé bien c’est un peu le chou blanc, que dalle, pas de lavande, la lose. Je me résigne un peu et demande à Tomtom un itinéraire pour rejoindre Carpentras, mon étape du soir, car il me manque des bouts de carte en fait…

Je ne suis pas reparti depuis bien longtemps que je tombe sur de magnifiques champs de lavande bien photogéniques (mieux que sur la tof au-dessus hein ), nickel, d’ailleurs je ne suis pas le seul « touriste » à m’arrêter.

Après ça trace vers Carpentras vers les toutes petites routes, je rentre à nouveau dans le jeu de cartes que j’ai emmené, c’est cool ! Petite pause d’une heure pour se balader au Colorado Provençal à Rustrel (original), puis je file sur Mazan via le col de Murs. Une Porsche immatriculée en Angleterre s’amuse, je suis un peu, mais ça va trop vite pour moi avec le bitume dégradé et les gravillons qui traînent de partout. Le col de Murs est bien sympa et la redescente très agréable, dans la forêt…
Arrivée sur le coup de 19h30, une bonne douche et sortie / restau à Avignon, au milieu du festival !

Jour 6 : Ventoux, Ardèche et… retour (le jour sans fin 2)
Itinéraire : http://tinyurl.com/64aqog

Départ pour une fois assez matinal, pour le Mont Ventoux. Une fois n’est pas coutume, le temps est… encore superbe ! Pour l'instant

Le Ventoux n’est pas du tout comme je l’avais imaginé : ok il y a plein de cyclistes, normal, ça pousse partout là-bas on dirait. Mais le bas est vraiment dans la forêt, et ça monte moins que prévu, si y’avait pas les chicanes mobiles à deux roues sans moteur ça pourrait passer très très vite. Après, effectivement, le haut est plus rocailleux, très minéral. Un paysage qui sort vraiment de l’ordinaire.

Arrivé en haut, je me ballade un peu, toffe un prototype Renault encore affublé des camouflages de rigueur (enfin bon, le Ventoux en été, pour la discrétion on repassera, quand même ), discute un peu avec un Suisse en BMW GS (la moto des Alpes je crois j'en ai vu plein) mais bon il ne parle pas bien français, et pas vraiment bien anglais non plus donc ce n’est pas facile !

Bon, il y a de route jusqu’aux gorges de l’Ardèche , je ne tarde pas trop. Sur la carte je vois les Dentelles de Montmirail, tiens ça pourrait être pas mal pour tofer ça, je fais donc un petit détour sur de minuscules routes, remplies de gravillon, je fais donc bien gaffe en lecture de route et j’écoute les petits tic-tic dans le garde-boue ! Se bûcher sur une route minuscule de Vaucluse n'est pas prévu dans le programme

Bon en fait après quelques dizaines de minutes d’errance en cherchant un spot sympa, je décide de partir, direction Pont Saint Esprit à travers le Vaucluse. Pont Saint Esprit c’est bien joli, mais bon pas vraiment de place pour m’arrêter, je trace donc.

Direction Vallon Pont d’Arc via les gorges de l’Ardèche, comme dans le Verdon paysages encore très sympa, bitume « gros gravier », de nombreuses pauses photo, bref l’éclate pour tout

A noter les petits panneaux avec une moto « Trop d’accidents, roulez moins vite », tu m’étonnes vu le profil de la route il y a moyen de se faire bien plaisir…

Sorti des gorges, ça continue à être de la route sympa, je me dirige vers Aubenas, où je refais le plein. Après ça part sur la N102, direction Le Puy en Velay : la météo s’annonce pourrie le lendemain, pas envie de camper et surtout ranger sous la flotte. Je décide donc de rentrer sur Paris via Clermont-Ferrand, sur la carte ça a l’air assez efficace.

En fait la N102 s’avère être une route de folie totale : bon, il y a un peu trop de villages à traverser – avec limitations de vitesse à la clé et potentiellement les radars qui vont avec – mais les vingt kilomètres avant le col de la Chavade sont délirants : succession de virages serrés avec courtes lignes droites, gaz / frein sans arrêt, ça glissouille plus qu’un peu avec le gasoil des semi-remorques qui passent par là (et souffrent en montée) mais je me fais bien plaisir, ainsi qu’une 406 coupé que je décroche petit à petit.

On arrive alors à un plateau, paysage parfois ouvert, parfois forestier, ça tourne gentiment, la vitesse moyenne est assez élevée surtout en suivant un groupe de motos allemandes qui avoine pas mal.

Dans un village, alors que je suis bloqué derrière un camion, surprise : grosse explosion, nuage de poussière, des débris qui volent, je prends de la distance et évite un bout de plaque d’immatriculation, divers trucs… un pneu du camion a juste éclaté
devant moi. Ca fait bizarre

Ensuite ça continue jusque Brioude, je tombe successivement sur deux comités d’accueil de MIB, les premiers « verbalisants » depuis mon départ, on voit que le voyage touche à sa fin, on retourne dans les contrées (trop) civilisées… Autour les orages se précisent franchement, les nuages bourgeonnent de partout, ça tonne au loin, après un bout de séchant j’essuie une petite averse. Bon

Jonction jusque Clermont avec la quatre voies qui permet d’augmenter la moyenne, et je prends l’A71. Arrêt surgonflage de pneus (+0,3 bar) et installation de boules Quiès, et c’est parti !

La remontée sur Paris n’a pas été une partie de plaisir, et je regarde défiler les kilomètres à 140/145 en m’ennuyant franchement… C’est limite si je ne me repose pas sur la sacoche de réservoir, gardant une main pour la poignée de droite. Seules les petites averses, le regard des gens sur l’aire d’autoroute (faut dire que moto / bagagerie / jean / veste tout en noir…) et un peu de jeu quelques instants avec une 911 immatriculée à Monaco (sur le bout allemand de l’A71) ont égayé le trajet.

Arrivé à Paris ça roule super bien (au moins ça ! pas de bouchons), roulage en banlieue, je suis bien naze. Déchargement, coup de fil pour dire que je suis toujours vivant et graissage rapide de chaîne… avant un rapide dodo bien mérité !

La suite la suite ! On veut tout savoir sur ta vie !

pfff, c'est vraiment trop injuste
 
combien de bornes avec tout ca ?
 
t'avais tout planifié genre camping, restau, pause pipi ou t'es parti un peu à l'aventure ?

Autour de 2400/2500 au total
J'avais planifié l'itinéraire, mais n'avais rien réservé du tout
Il ne tient qu'à toi de faire pareil

 
heu ouais avec madame et les 4 enfants dans le zafira qui suit derrière, je pense que ca va avoir moins de charme    
 
et 2500 bornes c'est ce que j'ai fais depuis que j'ai la moo, cad depuis fin octobre re
 
sinon, super cr, super voyage, tu m'as fait rêver le temps de te lire, chapeau  

Super sympa ton CR Naxos    
 
C'est pas trop chiant de s'arrêter assez souvent pour toffer (enlever l'équipement/le remettre, sortir le matos, etc...) ?

Merci
 
Pour tofer, c'est gênant oui et non : oui c'est hyper pénible d'enlever le casque, mais bon des fois j'ai utilisé le 40D en mode "Live view" qui permet de viser comme un compact (moins sympa, moins précis mais ça marche)
Et la moto permet de s'arrêter très facilement sur le bord de la route quand on a un paysage sympa, là où ( ) on ne pourrait pas en voiture

très bon et beau CR Naxos, ce me rapelle des souvenirs

Beau CR naxos, ça donne vraiment envie

han t'es aussi passé par le tronçon Pont Saint Esprit - Vallon Pont d'Arc
 
m'en souviens des panneaux, tu le vois, tu regarde la route, et tu fais
"moins vite? ...mouais, ou pas "

 
oki doki  

Super cr l'ami !
 
Et non je me suis pas paumé !
Bon en fait si, mais c'est la faute à ma moto qui éclaire rien  
J'aurai bien aimé tailler un bout de route avec toi, mais bon boulot oblige -_-

 
Quand j'ai vu qu'on était sur la côte je me suis dit "bon bah ça, c'est fait, maintenant c'est bon on va trouver le chemin "
 
Merci à tous, c'est du taf l'air de rien d'écrire un CR

Yep magnifique Cr Mes parents voulait faire un chalet au niveau de belvédére, c'est annulé finalement

Naxos  

Ah et c'est un vstrom la bécane à géant bleu sénior, pas une versys

Sinon 6000km et mon pneu avant est quasi au témoin  sur la partie intermédiaire (pas au milieu ni sur le bord du pneu)    
La loose quoi Pourtant j'ai pas l'impression de freiné de l'avant en courbe.

Je m'en suis rendu compte, j'ai édité

Le panard que je viens de prendre en moto cette aprem, le tcat c'est dla balle, stable comme pas permis en virage, ca bouge pas d'un poil, les irrégularités du bitume sont avalées sont soucis.
AM7 c'est la moto qu'il te faut
 
Tu as essayé un tcat ou pas ?

MOI DABOOOOORRRRRD !§§§§§§§§§§§§§