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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°9198751
neojousous
Posté le 12-08-2006 à 12:51:44  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Quelqu'un est motivé à faire une introduction de la notion de "déconstruction" chez Derrida ?
A moins qu'il ne s'agisse encore d'une de ces notions floues et insipides dissumulant l'absence de réflexion argumentée ?
Wiki n'est pas en tout cas, très limpide sur ce sujet...


Message édité par neojousous le 12-08-2006 à 12:52:13
mood
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Posté le 12-08-2006 à 12:51:44  profilanswer
 

n°9198815
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 12-08-2006 à 13:04:11  profilanswer
 

un peu de respect pour les morts

n°9198850
phyllo
scopus inornatus
Posté le 12-08-2006 à 13:10:06  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

un peu de respect pour les morts


 
C'est vrai, les vivants on peut les descendre par contre.

n°9198928
neojousous
Posté le 12-08-2006 à 13:21:41  profilanswer
 

Le respect va vers les personnes, et non pas les concepts et les idées il me semble...

n°9199106
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 12-08-2006 à 13:58:10  profilanswer
 

phyllo a écrit :

C'est vrai, les vivants on peut les descendre par contre.


 
 
:d

n°9208584
l'Antichri​st
Posté le 14-08-2006 à 10:45:05  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

"car ce qui arrive à un homme par d’autres hommes et par lui-même ne saurait être qu’humain"
 
"la responsabilité du pour-soi est accablante, puisqu’il est celui par qui il se fait qu’il y ait un monde"
 
C'est pourtant clair non ?
 
le "pour soi" ( quelle abomination ce terme) c'est le fait pour l'homme de créer le monde en lui donnant un sens par sa conscience (en gros, et même si c'est "plus compliqué que ça" c'est ce que sartre voulait dire). Ok, c'est facile. Dés lors, il est responsable de ce monde puisqu'il le crée. OK. Pourquoi responsable pour les autres hommes . Car l'humanité entière se retrouve dans chaque homme, et en tant qu'homme je dois la considérer comme mienne. Ok, tu veux sans doute qu'on t'explique avec des termes compliqués le lien entre "moi" et "l'humanité" parce que tu n'es pas satisfait. Eh bien on va le faire.
 
"L'existentialiste déclare volontiers que l'homme est angoisse. Cela signifie ceci : l'homme qui s'engage et qui se rend compte qu'il est non seulement celui qu'il choisit d'être, mais encore un législateur choisissant en même temps que soi l'humanité entière, ne saurait échapper au sentiment de sa totale et profonde responsabilité. " (c'est moi qui souligne)
 
"Ainsi l'homme qui s'atteint directement par le cogito découvre aussi tous les autres et il les découvre comme la condition de son existence [...] Ainsi découvrons-nous tout de suite un monde que nous appellerons l'intersubjectivité et c'est dans ce monde que l'homme décide ce qu'il est et ce que sont les autres." (c'est toujours moi qui souligne)
 
 
 
 
Sartre essaye de trouver un fondement théorétique qui pourrait expliquer a priori et de manière apodictique que dans la singularité humaine se retrouve l'universalité et par voie de conséquence l'humanité entière. Sartre pense y arriver en dégageant le concept d'intersubjectivité. Ce concept se décrit de deux manières : la plus simple :  a) regardant regardé éprouve de la honte au jugement de l'autre tout comme celui ci en éprouve, c'est l'expérience de l'intersubjectivé, l'autre nest pas pur objet mais sujet); la plus difficile:  b) l'en soi est devenu pour soi dés lors que ma conscience l'a pris comme élément de pensée. Je lui donne sens et par celà même devient créateur. Mon corps est un en soi qui devient pour soi à partir du moment où j'en prends conscience, je crée désormais celui que je suis. OK, le lien avec l'autre ?  Je crée mais cela ne suffit pas. De même que la nature ne connait pas le bien et le mal, que pour elle seule règne la loi de la jungle, "la physis" comme dirait les Grecs,  et que l'homme crée les règles (le nomos), je suis legislateur en disant que dans ma singularité d'être humain je reconnais ma valeur d'humanité. Je le sais parce que je ressens de l'angoisse quand je suis avec les autres. S'ils n'étaient que des "objets", des "en soi", je ne ressentirais rien, je les manipulerais comme des pions sur un échiquier. Je me sens responsable.
 
Le fait de créer des valeurs est un acte de la conscience. Pour terminer, il faudrait revoir la démonstration ontologique de la conscience qu'on retrouve au début de l'Etre et le Néant et que je n'ai pas envie de relire.


 
Mouais… Tout ceci n’est pas très convaincant et n’éclaire en rien, ni la pensée de Sartre, ni surtout ses limites qui sont les véritables causes de cette inscription (de cette confusion devrais-je dire) de l’humanité entière dans l’épreuve de mon être-pour-autrui. Je constate à mon grand regret que c’est toujours la même chose ici : à force de vouloir simplifier l’étude pour prétendument rendre le propos accessible aux néophytes (et accessoirement éviter l’ennui d’une réflexion philosophique nécessairement "technique" ), on finit par rendre l’explication obscure car inévitablement imprécise, confuse, voire très éloignée de la pensée exacte de l’auteur, parfois même purement et simplement en contradiction avec elle. Ce qui semble effectivement être votre cas... L’interprétation de l’interlocutrice de lampedusa paraît bien plus juste, même si je me fais peut-être ici "l’avocat du diable" (dans l’ignorance où je me trouve du détail de l’argumentation de la dite demoiselle...) !
 
L’Ethique de la responsabilité sartrienne repose sur une "révélation" de l’existence d’autrui sous la forme d’une dimension éprouvée de la conscience. L’existence de l’autre se découvre comme structure immanente de ma conscience (dans l’expérience de la honte effectivement). Dèslors on ne peut affirmer que "Sartre essaye de trouver un fondement théorétique qui pourrait expliquer a priori et de manière apodictique..." Vous oubliez un peu vite que la philosophie de Sartre est une expérience phénoménologique qui reste sans doute sur le fond un idéalisme mais dont l’enjeu est clairement d’échapper au piège du dogmatisme métaphysique. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Puisqu'autrui est un sujet qui, comme tel, ne peut jamais m'apparaître tel qu'il est présent à lui-même, c'est seulement en tant que sujet, c'est-à-dire comme regard sur moi, que je vis ma relation avec lui : l'autre conscience qui surgit comme regard n'est que l'épreuve de mon être pour autrui. En ce sens, le regard n'est nullement un événement empirique, mais désigne la modalité même du surgissement d'autrui comme sujet. Dans le regard, je m'échappe sans cesse à moi-même vers autrui, je me révèle à moi-même comme ce que je suis pour autrui, c’est-à-dire comme ce que je ne suis pas, séparé de "moi" par l’indétermination portée par le regard d'autrui, par toute l’étendue de sa liberté. Bref, je ne suis pas ce que je suis (ma conscience n'a pas de dedans, elle est le pur pouvoir de néantiser les données et les faits, elle est par principe au-delà de ce qui se donne à elle, elle est un "pour-soi" transcendant toute détermination, et pourtant le regard d'autrui, le moi qui surgit du fait de sa présence, n'est pas un rien, il qualifie mon être, il ne fait pas de moi une chose, un "être-en-soi", puisqu'il est le mouvement même de la conscience, qui l'a définit comme telle, par lequel celle-ci se sait), et en même temps je suis ce que je ne suis pas (je suis un moi-objet, c’est-à-dire l’épreuve intime de la honte de soi devant autrui, mais j’en suis pourtant séparé par le gouffre infranchissable qu’instaure la subjectivité d’autrui, séparation qui ouvre à toutes les possibilités, depuis l’acceptation de ma liberté foncière, qui fonde toute la réalité humaine sans être elle-même fondée sur rien, jusqu’à son refus dans la mauvaise foi, c’est-à-dire dans l’exigence d’avoir foi en soi-même objectivé en ceci ou en cela afin de justifier intégralement mon existence, de lui donner un sens définitif). Ainsi, cette autre conscience, dans son altérité essentielle, n'est pas extérieure à la conscience : le regard est fondamentalement l'expérience du pour-autrui. La conscience n'est jamais confrontée à l'autre lui-même, mais toujours à elle-même ! Loin d’accéder à l’altérité constitutive d’autrui, d’un autrui rencontré ici et maintenant, Sartre reste dépendant d’une philosophie du Même où l’autre en tant qu’autre disparaît dans l’épreuve intime de mon être-regardé (il en est la face cachée). L’omni-présence des autres est vécue sur le plan d’une relation originaire où autrui n’apparaît nulle part. La philosophie de Sartre n’est donc pas du tout une philosophie de l’intersubjectivité, comme vous l’affirmez avec autorité, mais reste fondamentalement une philosophie de la subjectivité où prime le point de vue de la conscience simplement ouverte à la transcendance d’un monde avec autrui, dont le regard me hante, à la fois présent et insaisissable, un monde qui est le mien tout en étant mon monde pour l'autre, bref, un monde où se révèle mon appartenance à une humanité.
 
Mais comment fonder une véritable philosophie de la responsabilité en conservant la perspective intuitionniste de l’intentionnalité ? En définissant le sujet comme pure conscience, Sartre ne peut échapper au dualisme du sujet et de l’objet, et son Ethique, si elle fait reposer la responsabilité sur la liberté (sur le choix, sur le pouvoir de la volonté), revient à la connaissance d’une règle a-priori (autrui comme exemplification de la loi morale, à la manière de Kant), ce qui est une manière de nier l’altérité irréductible d’autrui, c'est-à-dire de se l’approprier, de se déterminer à son propos en dehors de toute rencontre effective !
 
Disons-le autrement. Face à l’angoisse de me retrouver seul avec ma liberté fondatrice elle-même fondée sur rien, c’est-à-dire de devoir assumer mon inconsistance essentielle (nul espoir de coïncider avec soi-même comme une chose : exister, c’est fuir en avant vers le possible et l’avenir), de devoir accepter l’absence de justification transcendante (la liberté s’auto-détermine, non selon des valeurs pré-existantes ou des raisons objectives,  mais d’après sa propre logique nécessairement subjective) et mon objectivation ou aliénation par le jugement d’autrui (sous le regard d’autrui nous jouons à être et le reconnaître est sans doute la première marque d’authenticité), il ne reste que la figure immanente de mon être-regardé dont l’objectivité rend impossible l’apparition d’autrui comme sujet. En conservant le présupposé d’une subjectivité pure, Sartre fonde la pratique de l’éthique sur la connaissance, c’est-à-dire fait dépendre la métaphysique de l’ontologie. Comme sujet pur, autrui s'impose comme mon juge ou mon dieu et ma responsabilité est totale, écrasante, inhumaine... Comme moi empirique, autrui me contraint à revenir à une relation mondaine, nécessitant de ma part la prise en compte de certaines formes sensibles dans mon champ, mais ce moi empirique est posé par Sartre comme négation de la conscience, c’est-à-dire comme objet. Autrui n'est alors pour moi que ce que je regarde, il est immédiatement rabattu sur le plan du monde. Or, il y a toujours identification de l’autre à moi dans une telle connaissance : c’est parce qu’il est d’abord le même que moi qu’autrui serait autre, alter ego. Comme connaissance, le moi ne sort de lui-même vers le connu que pour se retrouver en lui-même en cette extériorité : connaître, c’est reconnaître, et reconnaître c’est s’y reconnaître. Le mode d’être propre au moi est donc la familiarité, l’impossibilité de l’étranger, de l’étrangeté. Dans la connaissance, le moi ne se libère pas de son identité ; la connaissance est au contraire le propre du moi, comme activité de s’identifier. Il faut donc définir le moi par sa solitude foncière. Solitude positive en quelque sorte, qui n’est pas absence des autres ou impossibilité de communiquer, mais incapacité de sortir de soi, de dépasser sa propre limite. Le solipsisme (comme solipsisme de l’ego et non comme solipsisme du sum) est la structure même de la raison. Ce qui signifie que l’autre n’est pas le même que moi sur fond d’une altérité que la connaissance surmonterait : il est le moment du même ou de l’identité, comme mode d’exister du moi. Ce qui est n’est pas autre, mais intérieur au moi et correspond à l’extension même de son identification.
 
Mais s'il faut rejeter cette modalité du rapport à l'autre sur le plan éthique, est-ce à dire que nous ne sommes responsables que de nous-mêmes, qu'autrui nous demeure inaccessible moralement ? Au contraire, autrui ne se donne t-il pas à moi précisément sous une modalité éthique ? A rebours de la conception sartrienne qui pense la liberté éthique en fonction de la dualité de "l'en-soi" (l'être de fait dépourvu de toute conscience) et du "pour-soi" (la conscience qui n'est rien de ce dont elle a conscience, une conscience constamment ouverte sur autre chose qu’elle, "positionnelle d’objets" et en même temps présence non réfléchie à soi par quoi elle sait qu’elle existe sans jamais savoir ce qu’elle est), et fait donc reposer l'acte éthique, dans la mesure où l'existence n'est pas complètement absorbée par "l'en-soi", sur le projet du "pour-soi" (le rapport du sujet à la situation est toujours un rapport de choix, et d'un choix qui n'est précédé par rien), n'y a t-il pas un ordre phénoménal plus primitif que cette dualité, une dépendance à l'autre, c'est-à-dire à cette vie incarnée déjà constituée, qui institue la vie sujective comme nouvelle possibilité de situations ? La condition d'être incarné et donc aussi la situation historique et sociale, les divers modes d'être avec les autres, rendent seuls possibles un commerce avec le monde tel que peuvent s'y faire des choix, s'y concevoir et réaliser des projets, s'y prendre des décisions. Ainsi, loin d'exercer mon pouvoir sur autrui, de prendre la décision de le respecter, ma relation à lui n'est-elle pas originairement de l'ordre du désir sans objet, d'une "susceptibilité" au-delà de toute sensibilité (c'est-à-dire du besoin) ? Tel est le véritable enjeu d’une Ethique : montrer comment ma relation à l’autre peut transcender le même - l’identification - au sein du même, comment le moi, sans sortir de soi, peut rencontrer l’autre comme autre. En ce sens, l'éthique de la liberté est absence d’altérité (il y a une solitude de la reconnaissance de l'autre car le moi est traversé par un appel où il se retrouve lui-même, d’où la notion d’identification). L'appel à la responsabilité par autrui signifie au contraire l’émergence d’une identité qui n’identifie plus, mais s’éprouve comme absolue passivité : ma responsabilité n'est-elle pas toujours appelée par le dénuement même d'autrui en sa corporéité (son visage provoque t-il seulement ma honte ?) ?


Message édité par l'Antichrist le 15-08-2006 à 18:17:16
n°9209925
chrysippe
euh...
Posté le 14-08-2006 à 14:04:12  profilanswer
 

tout d'abord merci antichrist pour ta reponse technique et rigoureuse ça fait toujours du bien. Voila maintenant que j'ai passé la pommade je peux faire ma demande : tu pourrais pas nous faire une 'tite étude comparée entre les positions de deleuze, rorty et feyerabend sur leurs positions vis-à-vis des rapports entre art, philo et science? (c'est une piste qui m'avait enthousiasmé à la lecture d'une histoire de la philo de Christian Delacampagne).

n°9215035
Lampedusa
Posté le 15-08-2006 à 02:59:27  profilanswer
 

Je me joins à ces remerciements, Antichrist. Votre réponse est très argumentée et instructive. Je vais du reste devoir la relire, parce qu'il y a certainement quelques finesses qui m'ont échappé.
La demoiselle, mon interlocutrice, est très bien, je vous assure...

n°9217159
pascal75
Posté le 15-08-2006 à 16:00:22  profilanswer
 

Moi aussi, comme tout le monde, je trouve tres bonnes les interventions de l Antichrist, si ce n est qu il ne peut s empecher de casser systematiquement du petit jeune sur un ton moralisateur. Dommage.
 
J ai perdu les accents en voyage...  :(

n°9222284
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 16-08-2006 à 10:39:02  profilanswer
 

Je repensais à ce topic en me disant "C'est tout de même incroyable que même en leur montrant les passages où Sartre "inscrit" l'humanité et le soi, ils arrivent encore à dire que ce n'est pas le cas et qu'ils n'ont jamais lu ça chez Sartre"


Message édité par daniel_levrai le 16-08-2006 à 10:39:30
mood
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Posté le 16-08-2006 à 10:39:02  profilanswer
 

n°9222668
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 16-08-2006 à 11:32:18  profilanswer
 

A propre de Sartre (j'inonde le forum pour le moment, je m'ennuie un peu au travail), je me demandais, vous l'étudiez dans les universités françaises ? Je l'ai toujours vu comme un philosophe mineur surtout aimé par les profs de lycée.

n°9223033
neojousous
Posté le 16-08-2006 à 12:09:19  profilanswer
 

Perso, aucune allusions à lui ni au lycée, ni en première année de fac. On a seulement eu de vagues allusions à Merleau-Ponty. Après cela dépend des profs qui t'enseigne je suppose.

n°9230849
freaxinthe​night
Posté le 17-08-2006 à 10:38:29  profilanswer
 

ah ouais tout' la nuit il a refait son texte le père _levrai. :d  
 

n°9230946
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 17-08-2006 à 10:45:57  profilanswer
 

freaxinthenight a écrit :

ah ouais tout' la nuit il a refait son texte le père _levrai. :d


 
 
salaud  :lol:  
 

n°9231009
freaxinthe​night
Posté le 17-08-2006 à 10:52:17  profilanswer
 

non mais à l'antichrist tu lui dis qu't'as un portrait de Bataille au-dessus d'ton lit et y't'fous la paix. :d La paix romaine hein entendons-nous bien §§

n°9231271
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 17-08-2006 à 11:20:56  profilanswer
 

non, j'ai un portrait de Klossowski, mais j'ai toujours "La part maudite" à portée de main :d

n°9255036
neojousous
Posté le 19-08-2006 à 23:04:39  profilanswer
 

Bah alors, il est mourru le topic ?
Je me suis mit un peu à Sartre pour me faire une idée, et bizarrement j'adore :)
J'avais déjà lu le début de L'être et le néant ya quelques temps, et j'avais bien aimé. Là j'ai lu L'existencialisme est un humanisme, et la nouvelle Le mur. Je vais attaquer La Nausée d'ici peu (théoriquement). En tout cas niveau littéraire, c'est super sympa. Dans ce que j'ai comprit de sa philosophie, j'y ai trouvé pleins de pépites, on est pas obligé d'être d'accord avec tout ce qu'il dit, pour trouver que certaines choses qu'il affirme sont excellentes.


Message édité par neojousous le 19-08-2006 à 23:04:56
n°9259251
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 20-08-2006 à 15:38:13  profilanswer
 

Je me (re)mets à Sartre dés que j'ai fini Schopenauer. Je commence "Le monde..." dans son édition Quadrige (c'était un enfer pour trouver une édition fraçaise hormis celle en La pleiade il y a encore quelques années). Je vais le lire en entier, histoire de l'avoir fait au moins une fois dans ma vie.

n°9259396
neojousous
Posté le 20-08-2006 à 15:59:29  profilanswer
 

D'accord. C'est un peu spé sa philosophie je trouve, avec l'histoire du voile, la volonté de vivre. C'est cohérent, mais un peu trop mystique à mon gout. :D

n°9261309
vex8
Posté le 20-08-2006 à 20:50:22  profilanswer
 

Qui est l'Antichrist ? Quelles générositées explicatives... Après avoir fini de lire les commandements de Zarathoustra, je lirais ceux de l'Antichrist.

n°9262251
neojousous
Posté le 20-08-2006 à 22:29:25  profilanswer
 

Peut-être un indice : http://www.bushisantichrist.com/
:D

n°9264334
rahsaan
Posté le 21-08-2006 à 02:09:01  profilanswer
 

daniel_levrai a écrit :

Je me (re)mets à Sartre dés que j'ai fini Schopenauer. Je commence "Le monde..." dans son édition Quadrige (c'était un enfer pour trouver une édition fraçaise hormis celle en La pleiade il y a encore quelques années). Je vais le lire en entier, histoire de l'avoir fait au moins une fois dans ma vie.


 
Avec une préface de Clément Rosset. ;)

n°9264902
wips
Posté le 21-08-2006 à 09:32:52  profilanswer
 

Pour ma part, je lis actuellement Humain, trop humain. Je le trouve assez clair et accessible. A ce propos, je rêve ou c'est pas mal pour commencer Niezsche (j'ai l'impression qu'il jette les bases de ce qu'il développera ultérieurement) ?
Après, en théorie, je devrais commencer Hume avec Enquête sur les principes de la morale. Le problème étant que je ne situe absolument pas Hume (je sais vaguement qu'il compte parmi les sceptiques et empiristes, enfin c'est ce que j'ai cru comprendre :sweat: ) alors je me demande si je ne devrais pas d'abord appréhender l'auteur via une fiche prépa-bac ? On ne se moque pas, il faut un début à tout ! :o  
 
En ce qui concerne Sartre, rien n'y fait, je n'y arrive pas. J'ai lu quelques-uns de ces livres il y a quelques années mais je les ai oubliés. Récemment j'ai retenté l'existentialisme est un humanisme mais le terme de "responsabilité" qui revient à chaque page m'a profondément agacée.
Globalement, j'ai l'impression que sa conclusion est identique à celle des religions : l’homme est libre et responsable, sauf que notre responsabilité n’est plus vis-à-vis de celle d’un dieu qui n’existe pas mais de l’humanité. Et qu’à l’âme accordée par dieu, il substitue notre rapport à autrui. Enfin, je ne comprends vraiment pas comment il peut éclipser l’inconscient et prétendre que nous faisons des choix non explicités que la conscience avalise : comment peut-on alors se prétendre libre ?
Oui, j'ai pourtant lu le post de l'Antichrist que j'ai même imprimé mais j'ai carrément de la difficulté à comprendre. C'est dur d'être bête ! :cry:  

n°9265144
rahsaan
Posté le 21-08-2006 à 10:26:31  profilanswer
 

>Wips : c'est dur de faire de la philo plutôt et je pense que tu te poses les bonnes questions... moment essentiel en philosophie : la difficulté n'étant généralement pas tant d'éviter les erreurs que de repérer les non-sens, les platitudes et les faux problèmes. ;)

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 21-08-2006 à 10:31:10
n°9265206
wips
Posté le 21-08-2006 à 10:37:24  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

>Wips : c'est dur de faire de la philo plutôt et je pense que tu te poses les bonnes questions... moment essentiel en philosophie : la difficulté n'étant généralement pas tant d'éviter les erreurs que de repérer les non-sens, les platitudes et les faux problèmes. ;)


Merci pour tes encouragements ! ;)

n°9265256
Mine anti-​personnel
Posté le 21-08-2006 à 10:44:39  profilanswer
 

Pour Sartre, il y a une porte d'entrée facile et assez plaisante: le dernier ouvrage de Simone de Beauvoir La Cérémonie des adieux. Il s'agit certes d'un ouvrage de Simone racontant les derniers mois de la vie de Sartre mais il y a dans la seconde partie un long entretien réalisé au magnétophone avec Jeau-Paul alors qu'il était aveugle et ne pouvait plus travailler intellectuellement. C'est dans cet ouvrage que l'on trouve la phrase qui a mis toute la communauté sartrienne en émoi: "J'ai plus été un masturbateur de femmes qu'un coïteur" ( :o ) Ça ne te permettra pas de comprendre sa philosophie mais c'est tordant à lire.
Ensuite tu passes aux Cahiers de la drôle de guerre. C'est une visite guidé de sa cuisine littéraire et philosophique avec des morceaux philosophiques difficiles, préparant l'Etre et le néant, mais aussi plein de passages personnels très agréables à lire. On se fait une idée du bonhomme.
Puis tu passes à Qu'est-ce que la littérature?. C'est son esthétique, nettement moins dur à lire que sa philosophie et malgré tout systématique.
Enfin si tu veux vraiment connaître sa philosophie, tu ne peux pas y couper: Transcendance de l'ego, L'Imagination et le gros morceau l'Etre et le néant. Et là, il n'y a pas de mystère: il faut dépenser beaucoup d'huile de neurone pour comprendre.

n°9265876
rahsaan
Posté le 21-08-2006 à 12:10:03  profilanswer
 

J'ai eu à lire en hypokhâgne Les Mots... hé bien ça ne m'a pas du tout rendu le bonhomme sympathique.  
Il n'évoque pour moi que nausée, mains sales, mouches, crasses, lourdeur, complaisance et laideur...  [:prodigy]
Voir à ce sujet dans le Ventre des philosophes, de Onfray, le chapitre sur Sartre : son manque d'hygiène, ses repas où il mangeait n'importe quoi...

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 21-08-2006 à 12:15:18
n°9266038
Baptiste R
Posté le 21-08-2006 à 12:33:36  profilanswer
 


Attention au cancer des poumons.

n°9266107
rahsaan
Posté le 21-08-2006 à 12:48:14  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

Attention au cancer des poumons.


 
Tu as raison, je l'utilise souvent le  [:prodigy] .  
 :D  
 
Sartre fumait comme un pompier du reste.  
Dans une interview restée fameuse, il a déclaré, vers 1973 je crois, que toute révolution impliquait des morts et que les Soviétiques n'avaient peut-être pas assez tué.  
Dans la mesure où un prisonnier peut toujours s'échapper, alors qu'en collant le bonhomme au poteau...  [:prodigy]  
Bref, bel éloge de la Terreur.  
 
Onfray note que c'est à cette époque que Sartre a été obligé, sur ordre du médecin, d'arrêter de fumer, ce qui représentait un lourd sacrifice pour lui. Et cette déclaration terroriste aurait pu découler de la frustration dûe au manque de tabac.  
Peut-être est-ce voir les "idées" par le petit bout de la lorgnette (un évènement anecdotique déterminant une position idéologique) mais dans l'idée d'Onfray, c'est aussi l'idée (reprise de Nietzsche) que la philosophie est l'expression déguisée de perspectives et de besoins vitaux...

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Message édité par rahsaan le 21-08-2006 à 12:48:59
n°9266156
neojousous
Posté le 21-08-2006 à 12:56:25  profilanswer
 

Ouai ça me fait penser un peu à Deleuze, j'ai regardé le début de la vidéo "l'Abécédaire". Le personnage est relativement intéressant, mais franchement je m'attendais à bien mieux. Les animaux, bon il les aime pas, il reste nous raconter qu'il aime pas l'aboiement. Waou, ça c'est de la pensée profonde. Le seul moment que j'ai trouvé vaguement intéressant dans ce que j'ai vu (les premières 1h15), c'est quand il raconte sa période alcoolique, et l'histoire du pénultième verre. Vaguement intéressant.
 
Sinon savoir que Sartre mangeait n'importe quoi ça te choque vraiment ? Pour l'hygiène, reste à savoir ce qu'on entend par là, mais bon, si il était crade ça change pas grand chose à sa philosophie si ? lol

n°9266204
rahsaan
Posté le 21-08-2006 à 13:03:05  profilanswer
 

>Neos : je pense que tu es passé complétement à côté de l'ABCDaire, qui est passionnant : un condensé de toute la vie et la pensée d'un grand homme, au sommet de la maîtrise de son oeuvre, léguée à la postérité. Un exercice magnifique, lucide, qui donne envie d'y croire et de se battre pour la philo !  
 
Quant à Sartre, moi je vois le lien : sa vie et sa pensée sont aussi sales l'une que l'autre ! :D

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 21-08-2006 à 13:04:04
n°9266347
Mine anti-​personnel
Posté le 21-08-2006 à 13:22:35  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

la philosophie est l'expression déguisée de perspectives et de besoins vitaux...


Ouais, un peu court, non?

n°9267327
Baptiste R
Posté le 21-08-2006 à 14:54:15  profilanswer
 

Je comprend Neojousous. L'Abécédaire est une conversation et comme telle, elle n'est attirante que si l'on aime les interlocuteurs. Il ne faut pas y chercher des idées (oui, conceptuellement c'est pas top) mais un esprit, une attitude, une énergie... Cette vitalité est forcément un peu diluée et étouffée dans ses livres, ou du moins plus difficile à capter, mais elle apparait à nu dans cet entretien. Ou encore mieux, dans ses cours (pas en mode texte, en audio, Soulseek, Soulseek !*)
 
*Je suppose, ou j'espère, que télécharger des fichiers tirés de France-culture n'est pas illégal.


Message édité par Baptiste R le 21-08-2006 à 14:55:37
n°9267433
Baptiste R
Posté le 21-08-2006 à 15:04:16  profilanswer
 

J'oubliais : pour s'introduire dans la pensée de Deleuze, je conseille les Dialogues avec Claire Parnet (au Seuil, je crois), plus accessibles et synthétiques que ses bouquins et moins "dilettante" que l'abécédaire.

n°9267462
Baptiste R
Posté le 21-08-2006 à 15:07:00  profilanswer
 

Pour Sartre et la clope, ça me parait un peu court si on reste à une conception mécanique, avec des relations de cause à effet directes. Instincts et affects, oui, mais multiples et entrelacés, pas isolés (Sartre n'était pas une tique).


Message édité par Baptiste R le 21-08-2006 à 15:07:47
n°9267520
Baptiste R
Posté le 21-08-2006 à 15:11:47  profilanswer
 

Pour le dire plus simplement : la clope n'a pas créé chez Sartre cette idée et son envie de l'exprimer ; elle n'a pu, peut-être, qu'exaspérer des positions déjà existantes.
Quand on est sur les nerfs on a tendance à se lacher. Belle découverte. :)

Message cité 1 fois
Message édité par Baptiste R le 21-08-2006 à 15:12:18
n°9267555
Baptiste R
Posté le 21-08-2006 à 15:15:26  profilanswer
 

Sinon, j'ai écouté des bouts de la semaine Camus sur France-Culture et effectivement, Sartre semble avoir dit de belles conneries.
Ce qui n'enlève rien à l'intérêt de sa philosophie (et y ajoute même : la perfection est tellement ennuyeuse).
 
J'ai aussi appris, en lisant Paris Match, que Carla Bruni était l'amante/l'épouse/la concubine de Pascal Enthoven.
 
Et je vais arrêter les messages à la chaine.

n°9267569
rahsaan
Posté le 21-08-2006 à 15:17:07  profilanswer
 

Mine anti-personnel a écrit :

Ouais, un peu court, non?


 
Le philosophe semble proposer une thèse portant sur l'être des choses, telles qu'elles sont objectivement, mais en réalité, le texte de sa philosophie est l'expression de besoins qui lui sont propres, besoins eux-mêmes découlant d'une volonté de puissance, c'est à dire de la recherche du sentiment de maîtrise sur soi et les choses.  
La recherche philosophique n'est pas désinteressée, désincarnée : au contraire, elle porte la marque de l'affectivité la plus profonde, la plus essentielle, du philosophe qui se met tout entier dans ce qu'il écrit (et d'autant mieux que c'est un grand philosophe bien sûr).  
Et la question "qui parle ?", posée au début de Par delà le bien et le mal ne vise paradoxalement pas à identifier un sujet de discours (démasquer Platon derrière le discours de Socrate ou Pascal l'ascète derrière l'exigence absolu de Dieu) mais une multiplicité de pulsions, d'envies, d'aspirations, de conflits, de tensions, d'instincts, s'organisant en une unité fluctuante ("métastable" dirait Gilbert Simondon) afin d'acquérir force et stabilité et développer la plus grande affirmation de puissance possible.  

n°9267655
rahsaan
Posté le 21-08-2006 à 15:25:54  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

Pour le dire plus simplement : la clope n'a pas créé chez Sartre cette idée et son envie de l'exprimer ; elle n'a pu, peut-être, qu'exaspérer des positions déjà existantes.
Quand on est sur les nerfs on a tendance à se lacher. Belle découverte. :)


 
Tout à fait : il me semble que c'est cela qu'Onfray cherche à exprimer.  
A cela deux conséquences, peut-être :  
- Une position philosophique n'est jamais coupée des besoins vitaux du philosophe qui l'exprime.  
- Sartre n'est peut être pas si terroriste que cette interview le laisserait supposer ; on exprime d'autant plus des positions simplistes et extrêmistes qu'on est énervé, agacé, irrité par de petites broutilles. Les grands slogans absolutistes découlent souvent d'une envie de vengeance (en parole) contre une vexation infligée par le réel.  
En couple, ou dans l'entreprise, ou n'importe où, les gens ne sont jamais si odieux, si mesquins, si vilains que lorsqu'ils ont subi une vexation minime mais contre laquelle ils ne peuvent rien, vexation qui fait se sentir petit et faible et occasionne l'esprit de vengeance. C'est dans ces moments là qu'on s'exprime par de grandes gueulantes définitives sur la connerie du monde et l'incurable bêtise humaine et qu'on jure ses grands dieux que jamais plus jamais jamais non jamais etc.  
 
Spinoza dit très bien que ceux qui ont l'entendement faible pesteront contre les femmes quand ils auront été déçus une fois par leur maîtresse et les adoreront quand ils auront retrouvé ses grâces...  
Du pékin moyen au plus grand philosophe du monde, chacun n'exprime ses besoins que par le biais de discours sur le monde, discours apparemment objectifs, impersonnels.  
 
Par exemple, aujourd'hui, j'ai une dizaine de pages chiantes de dossier administratif à remplir pour l'Education Nationale : hé bien je dirais que la journée est laide et sotte à pleurer.  :lol:


Message édité par rahsaan le 21-08-2006 à 15:34:26
n°9267761
Mine anti-​personnel
Posté le 21-08-2006 à 15:36:51  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Le philosophe semble proposer une thèse portant sur l'être des choses, telles qu'elles sont objectivement, mais en réalité, le texte de sa philosophie est l'expression de besoins qui lui sont propres, besoins eux-mêmes découlant d'une volonté de puissance, c'est à dire de la recherche du sentiment de maîtrise sur soi et les choses.  
La recherche philosophique n'est pas désinteressée, désincarnée : au contraire, elle porte la marque de l'affectivité la plus profonde, la plus essentielle, du philosophe qui se met tout entier dans ce qu'il écrit (et d'autant mieux que c'est un grand philosophe bien sûr).  
Et la question "qui parle ?", posée au début de Par delà le bien et le mal ne vise paradoxalement pas à identifier un sujet de discours (démasquer Platon derrière le discours de Socrate ou Pascal l'ascète derrière l'exigence absolu de Dieu) mais une multiplicité de pulsions, d'envies, d'aspirations, de conflits, de tensions, d'instincts, s'organisant en une unité fluctuante ("métastable" dirait Gilbert Simondon) afin d'acquérir force et stabilité et développer la plus grande affirmation de puissance possible.


Peut-être mais ça ne me permet pas de faire la distinction entre les différentes oeuvres philosophiques. Si tu m'expliques que Kant était un puceau refoulé et la Critique de la raison pure, l'expression de sa libido sublimée, c'est peut-être, c'est sans doute vrai, mais ça ne m'apprend strictement rien sur le contenu de cet ouvrage. Sauf à dire que la connaissance de l'origine pulsionnelle latente d'une oeuvre de l'esprit nous dispense de nous occuper de son contenu manifeste. Mais ce n'est sûrement pas ce que tu veux dire et je doute que c'était ce que Nietzsche voulait dire également.

n°9267930
Baptiste R
Posté le 21-08-2006 à 15:53:05  profilanswer
 

Peux-tu préciser ton emploi de la notion de "besoin vital" ? N'empeche-elle pas toute possibilité de sortie du réactif et de l'utilitaire (puisque j'aurais beau dire, mes belles idées ne seront jamais que l'expression de petits besoin irépressibles) ?
Et conséquemment, cette perspective ne risque-t-elle pas de tourner en chasse mesquine et pessimiste au réactif et au ressentiment (tu n'est que ça, avoue), puisque nous n'aurons pas les moyens conceptuels de discerner le bon du mauvais, de comprendre le puissant quand nous le verrons ?


Message édité par Baptiste R le 21-08-2006 à 15:54:17
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