Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
4464 connectés 

 


Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

Total : 2656 votes (882 votes blancs)
Sondage à 3 choix possibles.
Ce sondage est clos, vous ne pouvez plus voter
 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  141  142  143  ..  340  341  342  343  344  345
Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°12019921
Baptiste R
Posté le 04-07-2007 à 14:09:19  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
D'habitude je suis plus Léo, mais là je me suis laissé aller à un peu de Bertrand. Quant à Léo, je ne peux résister :
 
Ce quartier
Qui résonne
Dans ma tête
 
Ce passé
Qui me sonne
Et me guette
 
Ce Boul' Mich'
Qu'a d'la ligne
En automne
 
Ces sandwichs
Qui s'alignent
Monotones
 
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
 
Chez Dupont
Ça traînait
La journée
 
C'était l'pont
Qui durait
Tout' l'année
 
L'examen
Ça tombait
Comme un' tête
 
Au matin
Sans chiqué
Ni trompettes
 
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
 
Cett' frangine
Qui vendait
Sa bohème
 
Et ce spleen
Qui traînait
Dans sa traîne
 
J'avais rien
Ni regrets
Ni principes
 
Les putains
Ça m'prenait
Comm' la grippe
 
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
 
Ce vieux prof
Qui parlait
A son aise
 
Très bien, sauf
Que c'était
Pour les chaises
 
Aujourd'hui
Un diplôme
Ça s'rupine
 
Aux amphis
Tu point's comme
A l'usine
 
Quartier latin
Quartier latin
Quartier latin
 
Les années
Ça dépasse
Comme une ombre
 
Le passé
Ça repasse
Et tu sombres
 
Rue Soufflot
Les vitrines
Font la gueule
 
Sans un mot
J'me débine
J'ferm' ma gueule
 
Je r'trouv' plus rien
Tell'ment c'est loin
L'Quartier latin
 
 
Et je ne résiste encore pas :
http://www.youtube.com/watch?v=gwY-r-pKIqU
 
(Etalons nous goûts ! :bounce: )

Message cité 2 fois
Message édité par Baptiste R le 04-07-2007 à 14:17:41
mood
Publicité
Posté le 04-07-2007 à 14:09:19  profilanswer
 

n°12019958
Baptiste R
Posté le 04-07-2007 à 14:13:18  profilanswer
 

pascal75 a écrit :

Hans Vaihinger. Bof.


Effectivement ça n'a pas l'air pas spécial (mais bon, méfions-nous des recensions rapides, portes ouvertes au prêt-à-penser :o). En fait j'avais un article sur lui que, attiré par l'idée, je m'étais promis de lire. Deux ans s'est écoulé, j'ai toujours pas lu, et je m'aperçois que j'entendais (enfin, pour être honnete, entend) l'expression très différemment de ce monsieur.

n°12019977
foutre de
Posté le 04-07-2007 à 14:14:56  profilanswer
 

neojousous a écrit :

Si tu trouves que d'autres de tes textes devrait y figurer dit nous lesquels


non, je vois rien, c'est trop éparpillé. faudrait compilé avec alcyon36 ce qui s'est dit sur la non-phi, mais ça n'existe pas en un seul post, alors c'est tout...


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12020269
alcyon36
Posté le 04-07-2007 à 14:43:27  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

D'habitude je suis plus Léo, mais là je me suis laissé aller à un peu de Bertrand. Quant à Léo, je ne peux résister :
 
Ce quartier
Qui résonne
Dans ma tête
 
 
 
(Etalons nous goûts ! :bounce: )


j'adore cette chanson de leo...


Message édité par alcyon36 le 04-07-2007 à 14:51:35

---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12021180
foutre de
Posté le 04-07-2007 à 16:15:42  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

 

(Etalons nous goûts ! :bounce: )


ben tiens alors :
http://www.youtube.com/watch?v=y82 [...] ed&search=

 

et puis tiens :
http://www.youtube.com/watch?v=fMipyoLbuZw

 

et encore tiens
http://www.youtube.com/watch?v=MwhDpsw_T2g

 

suis pas sûr que les images soient indispensables....


Message édité par foutre de le 04-07-2007 à 16:16:05

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12022043
neojousous
Posté le 04-07-2007 à 17:33:27  profilanswer
 
n°12022288
rahsaan
Posté le 04-07-2007 à 17:56:37  profilanswer
 

Baptiste R a écrit :

On lit de temps en temps dans un article "M. X a défendu telle position (genre fiabilisme non-interactionnel modal :o), mais a changé d'avis par la suite". C'est tout à fait prodigieux. La philosophie analytique est une vraie scolastique (le mot n'est pas trop fort et peut être un compliment).
Après, on peut trouver que c'est une trajectoire funeste. J'aurais du mal à préciser tout de suite, mais je vois mal un grand penseur travailler de façon si "objectivée", si rationellement transparente à elle-même (Frege, quand il inventait l'idéographie, est-ce qu'il pensait selon les préceptes de l'idéographie ?)[


 
[:ula] Très bon.  
 
Je suis agacé aussi par cette manie de tout de suite qualifier un auteur en fonction d'une position qui le définirait essentiellement, la plupart du temps avec des mots en "-iste" et "-isme". Je trouve que c'est une façon de catégoriser les gens, de les mettre dans des cases. N'est-ce pas réducteur ?  
- Donc, toi, tu défends une position physicaliste monisme non-interactionnelle... Toi, c'est le matérialisme non-réductionniste...  
Un peu comme des commerçants, chacun présentant son échoppe avec ses produits, et prétendant vendre des choses meilleures que le voisin.  
 
Décidément, je dois être un indécrottable "continental", habitué à ce que la philosophie d'un auteur se suffise à elle-même. Qu'elle soit l'engagement d'un homme dans la pensée, qu'elle forme en quelque sorte une monade qui exprime virtuellement le monde entier ; et sans que cette philosophie se réduise à une simple position particulière, qui serait certes défendable mais pas plus qu'une autre.  
 
Souvent, je ne vois pas tellement pourquoi il faudrait être, par exemple, plutôt matérialiste que physicaliste, plutôt moniste que dualiste. Et si Davidson propose des arguments contre Dennett, pourquoi Dennett n'y a t-il pas pensé plus tôt ? Et pourquoi suffit-il, apparemment, de quelques arguments, rapidement exposés, pour "renverser" la position de Dennett ? Etait-elle si précaire, cette position ?
Bref, je suis dérouté par cette façon de faire. C'est l'idée même de travailler en groupe qui me rebute. J'ai du mal à concevoir que la philo soit un programme de recherche, comme si elle devait décalquer le modèle de sa pratique sur celui d'une autre activité (en l'occurrence les sciences).  
 
Il y en a un qu'on peut mettre à part, mais je ne sais pas si les philosophes "analytiques" le rangent parmi les leurs, c'est Wittgenstein. Lui, c'est un génie et un fou, complétement à part, ni logicien, ni penseur du langage, une sorte de "corps étranger", un être from outer space, un mystique.
 
Voilà. Ce dont j'essaie de faire part, c'est de mes incompréhensions, qui ne concernent pas tant les thèses explicitement défendues en philo analytique (ex : quand Dennett montre qu'attribuer une intention à un être est une erreur), mais sur la manière même de faire.
 
EDIT
Il y a une "artiste" qui vend par Internet des "médicaments" fantaisies, comme la poudre pour devenir homo, la pilule pour aimer le cinéma croate, la gélule pour comprendre l'art contemporain etc.  
Donc à quand la vente libre de la pastille pour piger la philo analytique ? (avec des déclinaisons pour les autres courants et penseurs, bien sûr :o )

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 04-07-2007 à 18:02:25

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12022371
phyllo
scopus inornatus
Posté le 04-07-2007 à 18:05:15  profilanswer
 

Le topic images amusantes, c'est aussi de la philo parfois :
 
http://imgs.xkcd.com/comics/schrodinger.jpg

n°12022475
Baptiste R
Posté le 04-07-2007 à 18:16:34  profilanswer
 

Citation :


Je suis agacé aussi par cette manie de tout de suite qualifier un auteur en fonction d'une position qui le définirait essentiellement, la plupart du temps avec des mots en "-iste" et "-isme". Je trouve que c'est une façon de catégoriser les gens, de les mettre dans des cases. N'est-ce pas réducteur ?  
- Donc, toi, tu défends une position physicaliste monisme non-interactionnelle... Toi, c'est le matérialisme non-réductionniste...  
Un peu comme des commerçants, chacun présentant son échoppe avec ses produits, et prétendant vendre des choses meilleures que le voisin.  


Le point est justement qu'ils poussent la logique au bout et que ces dénominations ne qualifient pas essentiellement un auteur : c'est une appellation commode et changeante que l'auteur donne pour exposer ses idées.
 
 

Citation :

Et si Davidson propose des arguments contre Dennett, pourquoi Dennett n'y a t-il pas pensé plus tôt ?

 
Heu. Justement parce que la pensée n'est pas transparente à elle-même, que la pensée ne se réduit pas à la conscience ?
(Nietzsche, tu connais ?)
 

Citation :

Souvent, je ne vois pas tellement pourquoi il faudrait être, par exemple, plutôt matérialiste que physicaliste, plutôt moniste que dualiste.


Paske spa pareil ?
 

Citation :

Et pourquoi suffit-il, apparemment, de quelques arguments, rapidement exposés, pour "renverser" la position de Dennett ? Etait-elle si précaire, cette position ?


R. D. : "la réalité est composée de deux substances radicalement distinctes : la pensée et l'étendue, l'être humain étant leur point de jonction."
B. de S. : "pourquoi ces deux substances ne seraient-elles pas au fond une ?"
R. D. : "Et merde." (Ou à la mode images étonnantes : "oh shi-".)


Message édité par Baptiste R le 04-07-2007 à 18:20:13
n°12022519
foutre de
Posté le 04-07-2007 à 18:21:28  profilanswer
 


 
 
TERRIBLE !!!!!!
(tu connais HASSIDIC NEW WAVE?)
 
 
 

rahsaan a écrit :

Bref, je suis dérouté par cette façon de faire. C'est l'idée même de travailler en groupe qui me rebute. J'ai du mal à concevoir que la philo soit un programme de recherche, comme si elle devait décalquer le modèle de sa pratique sur celui d'une autre activité (en l'occurrence les sciences).


 
pourtant Bergson défendait ce genre de devenir pour la philosophie, dans la pensée et le mouvant je crois, ou l'énergie spirituelle ptêtre bien...
 
 
 
 

rahsaan a écrit :

Il y en a un qu'on peut mettre à part, mais je ne sais pas si les philosophes "analytiques" le rangent parmi les leurs, c'est Wittgenstein. Lui, c'est un génie et un fou, complétement à part, ni logicien, ni penseur du langage, une sorte de "corps étranger", un être from outer space, un mystique.


Je recommande décidément la lecture de Lire Wittgenstein de Nicolet (aubier) qui écarte toute familiarité de Wittgenstein avec ses collègues de Cambridge qui s'acharnent à lire le Tractatus sans Les Investigations
qui y mettent une sacrée distance. Il y a notamment des éléments, si je me souviens bien, sur l'incompréhension de Russel dans la préface qu'il a écrite.
C'est un livre très bien renseigné, avec une bibliographie ahurissante
 

rahsaan a écrit :

Il y a une "artiste" qui vend par Internet des "médicaments" fantaisies, comme la poudre pour devenir homo, la pilule pour aimer le cinéma croate, la gélule pour comprendre l'art contemporain etc.  
Donc à quand la vente libre de la pastille pour piger la philo analytique ? (avec des déclinaisons pour les autres courants et penseurs, bien sûr :o )


 
j'ai des suppositoires pour l'europanalyse, si ça tente quelqu'un....


Message édité par foutre de le 04-07-2007 à 18:24:31

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
mood
Publicité
Posté le 04-07-2007 à 18:21:28  profilanswer
 

n°12022553
Baptiste R
Posté le 04-07-2007 à 18:25:37  profilanswer
 


Terrib'.
(J'avais chopé un morceau de Krakauer, le fichier s'appelait alt.do klezmer, je l'ai perdu et jamais retrouvé. L'était mortel pourtant. TT__TT)
 
 
 
P.S. : http://www.amsterdamklezmerband.nl [...] rames.html


Message édité par Baptiste R le 04-07-2007 à 18:30:27
n°12022557
neojousous
Posté le 04-07-2007 à 18:26:45  profilanswer
 

foutre de, non je sais que c'est un groupe de klezmer, mais j'ai jamais écouté. je vais voir si je peux mettre la main la dessus. Une chanson en particulier qui ta touché ?

n°12022626
Krikrikri
Avec le temps...
Posté le 04-07-2007 à 18:35:09  profilanswer
 

Comme dirait Alcyon 36, j'ai sauvé les meubles au bac... 18  (juste en philo) :)  
 
Je suis tellement content, plus que de savoir que j'ai eu le bac.
 
Maintenant faut que je rattrape mon retard dans le tomic, ca va être long  :hello:


---------------
"Gardons quelques sourires pour les jours sans joie."
n°12022686
alcyon36
Posté le 04-07-2007 à 18:43:44  profilanswer
 

Krikrikri a écrit :

Comme dirait Alcyon 36, j'ai sauvé les meubles au bac... 18  (juste en philo) :)  
 
Je suis tellement content, plus que de savoir que j'ai eu le bac.
 
Maintenant faut que je rattrape mon retard dans le tomic, ca va être long  :hello:


j'avais eu 7 en philo au bac...
pr le coup je frime bcp moin :lol:


---------------
"la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger
n°12022838
rahsaan
Posté le 04-07-2007 à 19:02:23  profilanswer
 

J'ai eu 12. :o


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12022857
rahsaan
Posté le 04-07-2007 à 19:03:33  profilanswer
 

David Krakauer, c'est super bon, mais parlez-en peut-être plutôt dans le topic Jazz, non ?

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 04-07-2007 à 19:03:47

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12022950
rahsaan
Posté le 04-07-2007 à 19:13:20  profilanswer
 

Rafraichissement de la présentation du 1er post + ajout de liens vers d'autres sites.  
Si vous avez d'autres suggestions ? :)


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12023043
foutre de
Posté le 04-07-2007 à 19:23:30  profilanswer
 

neojousous a écrit :

foutre de, non je sais que c'est un groupe de klezmer, mais j'ai jamais écouté. je vais voir si je peux mettre la main la dessus. Une chanson en particulier qui ta touché ?


essaie ça :
Psycho-semitic, le morceau 9 : Ve-Samakhto Dub; mais c'est juste un apéritif, ça énerve


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12023048
phyllo
scopus inornatus
Posté le 04-07-2007 à 19:23:48  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Rafraichissement de la présentation du 1er post + ajout de liens vers d'autres sites.  
Si vous avez d'autres suggestions ? :)


 
Ouais.
 
Quelques liens vers des sites de podcasts ou de conférences audios ou vidéos (pas mal de liens ont circulé sur ce topic).
 
Par exemple, le site de Normale sup regorge de conférences (un Spinoza par Pierre-François Moreau en vidéo notamment), le collège de France a un site de podcasts avec des conférences de Bouveresse en accès libre, et je ne les connais pas tous.

n°12023080
foutre de
Posté le 04-07-2007 à 19:26:38  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

David Krakauer, c'est super bon, mais parlez-en peut-être plutôt dans le topic Jazz, non ?


 

rahsaan a écrit :

Rafraichissement de la présentation du 1er post + ajout de liens vers d'autres sites.  
Si vous avez d'autres suggestions ? :)


 
très bien


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12023294
rahsaan
Posté le 04-07-2007 à 19:44:19  profilanswer
 

phyllo a écrit :

Ouais.
 
Quelques liens vers des sites de podcasts ou de conférences audios ou vidéos (pas mal de liens ont circulé sur ce topic).
 
Par exemple, le site de Normale sup regorge de conférences (un Spinoza par Pierre-François Moreau en vidéo notamment), le collège de France a un site de podcasts avec des conférences de Bouveresse en accès libre, et je ne les connais pas tous.


 
Des liens :o (sinon rien :D )


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12023914
phyllo
scopus inornatus
Posté le 04-07-2007 à 20:53:12  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Des liens :o (sinon rien :D )


 
Banzaï :
 
Canal U, section philo
 
Les vendredis de la philo. Chez France culture.
 
Normale sup
 
La Cité des sciences, bon c'est pas trop de la philo, mais vous n'êtes pas sectaires ici (non ?).
 
Le webdeleuze, je n'aurais peut-être pas du le mettre ? (Posez vos armes, je rigole).
 
Les confs de Moreau sur Spinoza.
 
Ouala.


Message édité par phyllo le 04-07-2007 à 20:55:17
n°12026579
foutre de
Posté le 05-07-2007 à 01:19:32  profilanswer
 

foutre de a écrit :

j'ai retrouvé la citation de Cioran :
 
" s'ennuyer avec soi-même, c'est avouer être en bien mauvaise compagnie"
 
enfin bon, ça vaut ce que vaut du Cioran...


 
 
plus précisément, c'est :
 
"s'ennuyer quand on est seul, c'est avouer être en bien mauvaise compagnie"
 
 
le style est nettement plus fin. grand art metteur en scène de Cioran...
 
il nous prend au piège : il dit qu'il n'y a personne ; pour ensuite nous asséner qu'il y avait quelqu'un.  
quelqu'un dont les attributs (pour faire aristo...télicien) animent soudain le sens du premier verbe de la phrase - cette phrase fonctionnant sur le modèle de la définition, c'est à dire la représentation en compréhension d'un concept, la formule "x, c'est ..." n'étant rien d'autre que l'identité exprimée verbalement que figurent les deux points des dictionnaires (en grammaire on parle de schéma d'attribution, de verbe d'état, etc.).
et ce quelqu'un qui apparaît ne peut être que le sujet du premier verbe conjugué à l'infinitif, pure généralité du concept.
Deux rapports logiques :
la condition d'extension : quand on est seul, pas à un autre moment
la causalité : on s'ennui parce qu'on est en mauvaise compagnie
 
(non en fait c'est plus subtil : parce qu'il y a cette question d'aveux.
autrement dit la causalité a lieu ailleurs : éprouver de l'ennui quand on est seul, c'est reconnaître (c'est-à-dire énoncer un signe de) quelque chose - pas un lien logique de causalité : le coeur même de la périphrase pour définition, l'identité)
mais parce qu'avouer réfère à une situation de question, il est susceptible d'évoquer la honte, je jugement, le pêché, donc la culpabilité - Cioran fait fonctionner l'imaginaire religieux qu'il passe une partie de son écriture à analyser en tant que moraliste et psychologue égotiste.
 
en quoi consiste le fait de culpabiliser un sentiment, une ambiance, une stimmung (pour faire germanique)?  
en quoi consiste faire d'un sentiment l'aveux honteux d'une situation : une situation d'évaluation sociale. Moi, le seul, en tant qu'autre, jugé... négativement.
 
Cioran en quelque sorte procède en écriture à l'apparition d'un miroir en soi-même, mais profondément, puisqu'il est apparent (phaïnomenon, pour faire grec) sous la forme d'un sentiment : l'intime de la solitude (un truc pas cool si on en croit rahsaan, pas cool parce que justement ennuyeux)
 
Cette phrase de Cioran produit, par sa mécanique logique, sa mise en scène, un cisaillement dans l'unité d'un sentiment, une altération dans l'intime qui, si on me permet cette description métaphorique, "fait abîme" dans l'équilibre de l'unité solitaire du sentiment. du Moi ? en tout cas fait abîme sous les pieds du moi que compose la lecture de la phrase au moment de l'action
 
C'est-à-dire que cela n'est vrai qu'à condition que l'on considère qu'il y a bien jugement, donc altérité et accompagnement social de soi par soi, bref qu'on s'identifie au sens de lecture (le psychodrame) qu'a composé Cioran.
Autrement, si ce spectacle reste un spectacle intime, immanent, alors l'unité du sentiment est maintenu. bref je ne subis pas le jugement parce que je ne me distingue pas plus de celui qui jugerait que de celui qui est jugé, je ne suis que l'épreuve sentimental d'un miroir dans l'ennui (tiens? d'un miroir que m'a tendu Cioran : quelqu'un lui avait demandé, ça ?) : quand je m'ennuie, Cioran est capable de me faire penser ça et sa phrase réveille en moi un jugement, soit du côté de la fatalité (amor Fati, il faut dire), soit du côté du choix (sinon à quoi bon se sentir coupable ; il y faut une dose de liberté)
 
Donc si l'on adhère au mouvement de la phrase de Cioran (moment d'adhésion qui est peut-être le moment métaphysique dont parlait rahsaan : on y croit ou on n'y croit pas, c'est toute l'ambiance de suspicion dont semble constamment procéder l'écriture de Cioran qui fait qu'on est encore susceptible de ne pas s'y livrer, à cette adhésion à l'énoncé), on inscrit en soi, par culture, par mémorisation, par altération, une signification conceptuelle, une représentation pour un sentiment, une signification qui apparaîtra comme son analyse, sa connaissance, sa description... son écriture.
 
ce serait exactement ça l'éducation : la culture comme nomination , c'est un truc primitif au possible.
 
Bon cela dit, les outils d'analyse stylistique, la comparaison avec le premier énoncé incorrect de la citation, montrent bien que la mise en scène, la composition (comme on parle de la composition d'une tableau) de la phrase (on pourrait parler rythmique aussi, protase et apodose, pour faire Klossowskien) induit une duplication, l'apparition d'une altérité dans la solitude, c'est là tout son effet d'éblouissement et d'abysse (analyse micro-mystique ?) : le lecteur se divise à l'instant, sous le vacillement d'un possible jugement, d'une possible position de faiblesse.... d'une possible position de finitude ?
 
 
La question est de savoir si les outils d'analyse logique de l'énoncé que nous fournit une partie de la tradition philosophique nous permettent de penser ce qui s'est passé en nous au moment de cette lecture, de penser cette signification qui vient de s'inscrire. Sentiment de division dans la chair ? effet neurobilogique des connexions cognitives du cortex sollicités par l'activité visuelle ? pire ?
 
 
en tout cas, le profil d'un sens est apparu, maintenant que nous avons lu Cioran : un énoncé a fait culture d'un de nos sentiments.
 
Combien disent : "oui, d'accord" à cette éducation intime ? Combien "non" ? on fait un audimat...
 
(reste à savoir si ma mémoire de la citation n'est pas encore approximative... éducation approximative du sentiment, donc, culture vague...   :( ))

Message cité 1 fois
Message édité par foutre de le 08-07-2007 à 15:30:47

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12026583
rahsaan
Posté le 05-07-2007 à 01:20:31  profilanswer
 

Tiens, Foutre de, tu demandais un peu de psychanalyse sur ce topic. :D
J'ai fini Le sujet qui fâche, de Slavoj Zizek. Dans la 3e partie, consacrée essentiellement aux processus de subjectivation en psychanalyse, il y a plusieurs développements sur Lacan. Il y en a qui m'a intéressé plus que les autres, c'est une explication de la phrase de Lacan, tirée d'un des Séminaires : "il n'y a pas de rapports sexuels."
 
Il y a bien évidemment là un jeu sur les mots, puisque Lacan ne veut pas dire (seulement ?  [:prodigy] ) que tout coit est impossible, mais plus littéralement, disons, ceci : il n'y a pas de rapports possibles entre les sexes. Le sexe masculin n'est ni l'envers, ni le complément du sexe féminin. Evacuées, aussi sec, les sempiternelles âneries comme quoi la femme serait sentiment, et l'homme raison, et autres choses du même tonneau ; les représentations à la yin-yang, avec une bipolarité des sexes, et une nécessaire, mais conflictuelle, union des opposés en vue de la Vie...  
Je trouve cette phrase très amusante, très drôle, parce qu'elle veut dire, si je comprends bien, que l'homme ne trouve pas son complément idéal dans la femme. Ce n'est pas dans la "nature" des sexes "opposés" de s'unir. Par conséquent, la relation hétérosexuelle n'est pas, par nature, une norme et les relations homos, sadiques etc. des "perversions". Lacan permettrait de lever un sentiment de culpabilité, provenant d'une position qui serait par nature anormale  
Sur ce, Zizek explique la notion de castration, que j'ai mal comprise, chaque sexe se "heurtant" en quelque sorte à l'autre pour devenir "complet", mais ne pouvant en réalité pas attendre de lui cette "plénitude" (??...)
La relation hétérosexuelle pourrait donc être en réalité dite "normale", surtout à des fins de reproduction de l'espèce, mais sans qu'il soit fondé de jeter l'opprobre sur les autres pratiques.  
 
...
 
Toutefois, ne peut-on pas dire que l'attrait de ces pratiques "déviantes" vient de ce qu'elles ont été considérées justement comme déviantes, "maudites" ? qu'en serait-il de ces pratiques si elles se banalisaient complétement ? Déjà, l'homosexualité a perdu son côté queer, depuis que les homos se pacsent et aspire à une vie de couples "normaux"... :o
 
Ce serait par contre amusant de dire que la relation hétéro n'est qu'une relation possible parmi d'autres, qui ne sont ni plus ni moins "naturelles" et qu'en somme, pour assurer la survie de l'espèce, mieux vaut avoir l'illusion que celle-ci est nécessaire, qu'elle est la seule "authentique"... comme si Dieu, ou la nature, ou l'espèce, ou quiconque de compétent en la matière :o , avait décrété que le pénis et le vagin étaient complémentaires. :D Donc la relation "fertile" n'est pas donnée de toute éternité comme la "meilleure" ou la plus "authentique". Comme quoi, faire un gosse, voire la relation hétéro elle-même, serait une transgression comme une autre...  [:prodigy] mais une transgression encouragée.  
 
Il faudrait s'intéresser à ces mythes, légendes, contes, où la procréation n'est pas obtenue par libre décision ou amour naturelle des enfants, mais par ruse, violence, par tromperies (en saoulant les intéressés, en les déguisant...), comme si la "nature" avait essentiellement besoin d'artifices pour perdurer, la procréation n'étant pas un acte qui va de soi, et la mise au monde d'un enfant le résultat d'une lutte, une victoire (ce qui est d'ailleurs compatible avec l'amour de la mère pour son enfant, obtenu de haute lutte :D ).  
Pour finir, et illustrer cette importance de l'illusion dans la vie sexuelle, pensons au slogan d'une marque de bière dont j'oublie le nom : "Helping people have sex since 1900." :lol:

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 05-07-2007 à 01:48:58

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12026664
pascal75
Posté le 05-07-2007 à 01:55:46  profilanswer
 

http://images.art.com/images/products/regular/11751000/11751610.jpg
Ma contribution à la psychanalyse pour ce soir.

Message cité 1 fois
Message édité par pascal75 le 05-07-2007 à 02:08:55

---------------
GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°12026736
foutre de
Posté le 05-07-2007 à 02:35:53  profilanswer
 

je vois qu'il y a du monde qui dort pas. patientez, j'édite. :D


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12026764
neojousous
Posté le 05-07-2007 à 02:49:47  profilanswer
 

Okay on patiente

n°12026771
foutre de
Posté le 05-07-2007 à 02:53:40  profilanswer
 

pascal75 a écrit :


Ma contribution à la psychanalyse pour ce soir.


excellente contribution, prouesse dans l'événementiel de la pensée, cohérence absolue... (ce Sacré Moine-Dyonisos !)

 
rahsaan a écrit :


Il y a bien évidemment là un jeu sur les mots, puisque Lacan ne veut pas dire (seulement ?  [:prodigy] ) que tout coit est impossible, mais plus littéralement, disons, ceci : il n'y a pas de rapports possibles entre les sexes. Le sexe masculin n'est ni l'envers, ni le complément du sexe féminin. Evacuées, aussi sec, les sempiternelles âneries comme quoi la femme serait sentiment, et l'homme raison, et autres choses du même tonneau ; les représentations à la yin-yang, avec une bipolarité des sexes, et une nécessaire, mais conflictuelle, union des opposés en vue de la Vie...
Je trouve cette phrase très amusante, très drôle, parce qu'elle veut dire, si je comprends bien, que l'homme ne trouve pas son complément idéal dans la femme. Ce n'est pas dans la "nature"

 

c'est exactement ça, c'est dans la culture, c'est pourquoi je te trouve un peu dur d'assimiler Yin-Yang, platonisme de base, et mythologies paënnes aussi bien celte, germanique ou persane. C'est un peu dégueu pour la culture.
D'autant que tu la reconnais ensuite comme superbement nécessaire à la nature.

 

Alors Lacan, c'est : on déculpabilise (on cultive?) ou on laisse faire la nature (on cultive?). Il s'agit décidément bien de traiter les désordres de la psyché, c'est-à-dire de la communauté et de ses discours. travail de législateur ? ambigu...


Message édité par foutre de le 05-07-2007 à 02:55:12

---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12027174
jean eymar​d
Posté le 05-07-2007 à 09:00:43  profilanswer
 

Je pense que l'ennui c'est assez simple en fait:
 
On s'ennuie avec soi-meme quand on est seul lorsque l'on a le sentiment que l'on ne pourra plus évoluer, et on s'ennuie pas avec soi-meme quand on pense encore possible d'évoluer.
Si on est plus capable d'évoluer, on stagne, on croupit (seul avec soi-meme).
Alors, soit  on se tourne vers les autres pour échapper a soi-meme (distraction) soit on répugne a cette compromission.
Mais si on pense que l'on est encore un etre en devenir, on travaille a devenir cet etre.

n°12027233
Baptiste R
Posté le 05-07-2007 à 09:19:13  profilanswer
 
n°12027466
daniel_lev​rai
Semper eadem sed aliter
Posté le 05-07-2007 à 10:00:08  profilanswer
 


 
 
 
WAOUWWW !


---------------
A pédant, pédant et demi. Qu'il s'avise de parler latin, j'y suis grec ; je l'extermine.
n°12027552
le vicaire
Posté le 05-07-2007 à 10:13:36  profilanswer
 

Bon je viens d'avoir mes notes, c'est pas brillant. Faut dire que j'en n'ai pas foutu lourd cette année. Et pis la philo du langage et moi ça fait au moins deux. Je vais peut être arrêter sur une défaite ça fait moins orgueilleux et plus rock n' roll :D

n°12029040
rahsaan
Posté le 05-07-2007 à 12:40:13  profilanswer
 


 
Les liens vidéos sont morts. :/


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12029177
Baptiste R
Posté le 05-07-2007 à 12:57:14  profilanswer
 
n°12048640
foutre de
Posté le 07-07-2007 à 15:07:59  profilanswer
 

je pensais à ce qui a été dit sur les mots en -iste employé pour caractériser une pensée.
Il semble qu'on supporte mieux de rencontrer un homme spirituel, qu'un spiritualiste, par exemple.
C'est qu'en fait on désigne par là, sinon un engagement idéologique (dont le type sartrien), du moins une sorte de "promoteur de".
 
Or la pensée commence peut-être, la philosophie, du moins, quand on pense, on écrit, en n'étant plus le promoteur de rien.


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°12048668
rahsaan
Posté le 07-07-2007 à 15:13:12  profilanswer
 

Voilà, +10. :)
 
Le philosophe n'est pas un homme à idées. :o


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12052486
le vicaire
Posté le 08-07-2007 à 10:41:23  profilanswer
 

foutre de a écrit :

je pensais à ce qui a été dit sur les mots en -iste employé pour caractériser une pensée.
Il semble qu'on supporte mieux de rencontrer un homme spirituel, qu'un spiritualiste, par exemple.
C'est qu'en fait on désigne par là, sinon un engagement idéologique (dont le type sartrien), du moins une sorte de "promoteur de".
 
Or la pensée commence peut-être, la philosophie, du moins, quand on pense, on écrit, en n'étant plus le promoteur de rien.


 
On va droit au solipsisme, non ? Le cogito cartésien, abandon de tout engagement au monde... Salutaire mais assez illusoire, d'ailleurs Descartes ne reste pas dans le doute. Il doute pour sortir du doute. Les "istes" ça marche pas en philo qui emploie plus volontiers le "ien" (Kantien, cartésien, épicurien...).

n°12053979
foutre de
Posté le 08-07-2007 à 15:16:45  profilanswer
 

sur la sortie du doute par Descartes, il y aurait beaucoup à dire.
 
Le solipsisme, vraiment je ne vois pas. Comment le fait de n'être le promoteur d'aucune thèse pourrait avoir pour conséquence le solipsisme ?  
L'écoute non agonistique est une forme d'accueil d'autre chose que de moi. Au contraire la thèse et ses revendications de perspective ne m'apparaît pas être l'assurance d'une ouverture. Bien des engagés sont des idéologues obtus qui ne sont plus même capables de sortir du vocabulaire qu'ils emploient pour entendre celui de l'autre (voyez l'exemple d'un siècle de débat marxiste).
 
En tout cas, pour moi, ne rien promouvoir n'est pas douter. On peut s'offrir la politesse du silence, la non-revendication, depuis ailleurs qu'une attitude de sape du savoir ou d'incertitude. Mais il faut pour le moins avoir l'idée de choses comme des vérités ponctuelles, casuelles, d'énoncés à usage unique ou à durée déterminée.


Message édité par foutre de le 08-07-2007 à 15:29:09
n°12054611
le vicaire
Posté le 08-07-2007 à 16:22:48  profilanswer
 

En fait c'est quand tu dis le "promoteur de rien", ça me fait penser à Descartes et sa "table rase". Avant d'avoir établi la moindre idée pour en assurer sa promotion, il faut radicaliser notre appréhension du monde en la faisant s'échouer sur les rives du doute. Et l'idéologue n'est-il pas pris lui aussi dans le défaut de doute ?

n°12055911
rahsaan
Posté le 08-07-2007 à 19:00:45  profilanswer
 

1ere épreuve de l'oral du capes terminée. :o
 
Leçon : "Pourquoi punir ?"
 
Je pense que ça s'est pas trop mal passé, mais je ne m'avance pas.  
 
Au programme : Nietzsche, Foucault, Beccaria (Traité des délits et des peines), un peu de Hegel sur vengeance/justice...


Message édité par rahsaan le 08-07-2007 à 19:01:23

---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°12055951
Baptiste R
Posté le 08-07-2007 à 19:06:31  profilanswer
 

Tu es passé un dimanche ?  :??:

mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  141  142  143  ..  340  341  342  343  344  345

Aller à :
Ajouter une réponse
 

Sujets relatifs
La Philo du Jour : le Désespoir ?????Où es-tu ? Dans ton e-cul ! Premier FAI Grolandais !
Recherche un titre, une chanson, une musique - Lire le premier post!Paiment via Visa Premier en £ -> Charges ?
Les bons s'en vont en premier et en plus ils ne se reproduisent pasLivres sur alapage
la chine lance son premier homme dans l'espacePhilo : Que vaut une preuve contre un préjugé ?? quelques idées ???
[Philo] Corrigés du bac 
Plus de sujets relatifs à : Philo @ HFR


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)