Anacoluthe
(n.f.)
Une anacoluthe est une rupture de construction sur le plan de la syntaxe, c'est-à-dire une transformation, au milieu de la phrase, de la construction grammaticale que le début de la phrase laissait attendre.
Il peut s'agir d'une faute involontaire:
Épuisés par cette longue journée, le bateau nous ramène vers le port.
("Épuisés..." se rapporte à "nous". Il faudrait donc dire : "nous rentrons" et non "le bateau" ).
Ou d'une figure de style :
« Exilé sur le sol au milieu des huées /
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher »
(Baudelaire, L'Albatros)
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Anaphore
(n.f.)
Figure de style caractérisée par la répétition d'un terme en tête de vers, de groupes de mots, de propositions ou de phrases qui se suivent et qui permet d'insister sur une idée.
Rome, l'unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Rome qui t'a vu naître, et que ton coeur adore !
Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !
(Imprécations de Camille dans l'Horace de Corneille)
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Apophtegme
(n.m.)
Parole mémorable ayant valeur de maxime.
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Chiasme [kiasm]
(n. m.)
Figure de style consistant à disposer des termes (identiques, qui s'opposent ou qui peuvent être mis en relation) en sens inverse dans deux segments de phrase.
AB/BA
Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger
(Harpagon dans L'Avare de Molière).
La neige fait au Nord ce qu'au Sud fait le sable
(Victor Hugo, La Légende des siècles)
Message édité par Gilgamesh d'Uruk le 20-01-2008 à 12:29:37
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Nation spatiale : la chaîne de l'Arche interstellaire.