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Auteur | Sujet : Philo @ HFR |
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le vicaire |
Publicité | Posté le 05-09-2008 à 19:14:01 |
rahsaan | Oui, je connais. --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
rahsaan |
Message cité 1 fois Message édité par rahsaan le 06-09-2008 à 13:38:35 --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
rahsaan | Je ne vois pas bien pourquoi tu as cette vision pessimiste de Rousseau. --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
rahsaan | L'ESPACE-TEMPS TRAGIQUE
Message édité par rahsaan le 06-09-2008 à 18:48:55 --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
le vicaire |
Message édité par le vicaire le 06-09-2008 à 20:09:44 |
foutre de |
--------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
Publicité | Posté le 08-09-2008 à 19:12:15 |
foutre de |
je connais Audi par son livre sur Henry que j'ai rapidement parcouru
L'inverse n'est pas faux non plus : pourquoi systématiquement frémir dès que le terme phénoménologie est avancé ? pourquoi projeter dans les lectures que produisent certains commentateurs des dégoûts qui n'incombent qu'à nous-mêmes ?
Et je ne crois pas qu'on soit réductionniste quand on ne parle que d'un aspect d'un auteur ; je ne crois pas que Audi ait prétendu donner la totalité de Rousseau dans son approche. Je ne crois pas non plus que la phénoménologie ait jamais arraisonné quoi que ce soit (un phénoménologue a d'ailleurs promu ce terme que tu n'utiliserais pas si tu ne l'avais pas lu à travers ses analyses) je comprends mal cette politique du ressentiment à l'égard d'un courant de pensé, je trouve que c'est assez mal venu, aussi bien sur ce topic censé nourrir nos curiosités que de la part d'un enseignant qui devrait être capable de reconnaître les apports historiques de chaque grande discipline (en critique littéraire, la phénoménologie abreuve tout le préstructuralisme de Bachelard à JP Richard en passant par G Poulet sans parler de l'importance des analyses de Blanchot et des approches de Sartre dans "qu'est-ce que la littérature ?" ). pardon pour la leçon de morale, mais ta critique de la phénoménologie est tout sauf argumentée et relève plus de la note d'humeur que du regard philosophique. Prétendre à ce point qu'il n'y a rien à apprendre auprès de l'école phénoménologique, ne fût-ce que sur Rousseau, n'est-ce pas avoir plutôt stérilisé ses propres capacités à être enseigné qu'avoir trouvé les limites du pouvoir d'enseignement d'un communauté méthodologique de chercheurs ? Message édité par foutre de le 08-09-2008 à 19:45:48 --------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
foutre de | ah oui? qu'y a-t-il à apprendre de gens qui ont des manies, qui sont des récupérateurs, qui sont des réductionnistes ? Je dis que la note d'humeur, l'agacement, n'est pas une instance très élevée de jugement d'un point de vue philosophique quant à l'anachronisme, je ne le vois pas plus intensifié que quand on fait dialoguer démocrite avec rutherford ; et pour la dilution, je vous invite à relire les deux premiers chapitres de '"Etre et Temps" où Heidegger redéfinit pour les débutants phaïnomenon et logos pour donner une image de la méthode et rappeler ce qu'elle est en regard de la philosophie "en général" - vous pourrez juger alors s'il y a dilution ou non du terme quand on lui attribue des précédents avant husserl (parce que pour la chair souffrante, il ne faudrait pas oublier l'anachronisme vers Maine de Biran, pas seulement Rousseau...)
Message édité par foutre de le 10-09-2008 à 00:10:48 --------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
rahsaan | La phéno comme recherche, comme interrogation, oui. Comme interprétation de notre rapport au monde, oui. Husserl cherchait, cherchait sans cesse. J'ai travaillé sur des textes de lui pour mon mémoire de Master 1, où il creuse, reprend et reconsidère sans cesse la pratique phénoménologique, et tente d'en dégager tous les aspects, minutieusement. Message cité 1 fois Message édité par rahsaan le 09-09-2008 à 14:25:09 --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
foutre de | oui, ça... crève les yeux. --------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
foutre de | cela étant :
--------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
rahsaan | Je dirais juste qu'à mon sens, la philosophie n'est pas au meilleure de sa forme quand elle propose des espoirs de Salut. Si elle nous offre une vision nette du présent, c'est déjà beaucoup. Message cité 1 fois Message édité par rahsaan le 10-09-2008 à 17:14:54 --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
le vicaire |
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rahsaan | De Heidegger, dans son article "Hegel et les Grecs", in Questions II.
--------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
le vicaire | j'avais déjà entendu l'expression... On peut commencer Heidegger par là ? |
foutre de | oui, questions I et II, c'est très bien pour commencer Message cité 1 fois Message édité par foutre de le 10-09-2008 à 21:15:45 --------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
foutre de | je viens de lire ici une présentation de ce livre. je ne sais quoi en penser, sinon que j'aime bien Jean Greisch (même si ça fleur bon son institut catholique de paris). Cependant, quitte à paraître un peu cuistre, je ne suis pas convaincu par tout cet art du résumé. On peut en effet faire tenir Heidegger en quelques lignes, le ressaisir selon les problématiques d'une discussion en cours (sur le salut, ou le nazisme, etc...), mais ce genre d'attitude consiste à prendre le terme "philosophie" au sens de doctrine et à restituer le contenu de telle ou telle doctrine, et donc à négliger la philosophie comme pratique. en effet, si pour Nietzsche on peut cerner assez vite que le beau est en priorité musical, pour Heidegger il s'agira en priorité de poésie. On ne peut aujourd'hui comprendre la poésie française d'après guerre (je dirais de 1940 à 1970) sans percevoir l'influence de l'esthétique heideggerienne sur la façon dont les auteurs les plus éminents ont pu rompre avec la pensée surréaliste : on évoque inévitablement la charnière que représente René Char, mais également andré du Bouchet, Yves Bonnefoy, Jacques Dupin (pour ne citer qu'une poignée parmi un peuple innombrable d'oubliés ; on pourrait par exemple convoquer jusqu'à Marcelin Pleynet, par l'intermédiaire de l'oeuvre de Edmond Jabès, et bien sûr, encore plus près de nous, Michel Deguy). J'avancerais que par cette sensibilité, Heidegger est un penseur bien plus conceptuel (au sens où l'entend Deleuze) que ne le fut Nietzsche (qui manipule plus volontiers des personnages que des concepts, c'est son côté psychologue... et metteur en scène). Son travail non seulement réalimente les ensembles conceptuels de la tradition (aristotélicienne, platonicienne, jusque présocratique) mais il promeut également de nouvelles compréhensions de termes déjà en usage (Dasein - existant, réalité humaine -, Gestell, etc...). Ainsi non seulement nous invite-t-il à cheminer dans la pensée en ne cherchant pas à aller quelque part, à penser dans une certaine errance plutôt qu'avec des buts doctrinaux précis, mais en plus il nous demande de contempler en détail, lentement, le moindre cailloux, la moindre plante dont le chemin est constitué (ce qui donne souvent une impression de lenteur voir de piétinement du discours heideggerrien) : c'est que le chemin que nous parcourons en promeneur plutôt qu'en "homme pressée" est un chemin de langage. Heidegger redonne ainsi au logos le sens de "Pratique de parole" plutôt que celui de "Raison", qui ne serait, quant à elle, que l'aboutissement d'une déformation moderne ; et cette pratique est principalement une pratique d'écoute, c'est-à-dire une passivité. Ainsi, à lire Heidegger, nous sommes amenés à apprendre une attitude de lecture soucieuse, attentive à la sémantique, et cette attitude est justifiée en idiome (peut-être se situe là un des dangers, celui de nationalisme, que véhiculait dejà le Romantisme en particulier avec Herder, mais il ne faut pas négliger l'influence aussi de l'oeuvre de Renan sur les esprits de l'époque), parce que l'idiome est le véhicule de ce sens, de cette sémantique, et que cette sémantique rend compte pour chaque civilisation humaine, pour chaque époque historiale (selon son vocabulaire), c'est-à-dire chaque fois qu'un ensemble humain fait de son histoire un destin, rend compte, dis-je, de la façon dont l'Être est appréhendé, c'est-à-dire dont un sens est donné par cet étant particulier qu'est l'homme à ce fait d'être (pour Heidegger, l'homme est unique en cela que dans son existence il y va du sens de cette existence ; l'homme est de telle façon que son être est en question dans sa façon d'être). Et à ce point, on comprend peut-être mieux pourquoi logos et Être sont liés, pourquoi l'ontologie apparaît comme une évidence dans le parcours phénoménologique heideggerrien, pourquoi enfin il nous demande d'habiter en poète, c'est-à-dire de convertir notre rapport à l'être en écoute attentive de ce que la Parole énonce en nous, en notre époque. Et cette demande d'écoute comme mode d'existence fait évidemment de Heidegger un des pionniers de la pensée écologique, peut-être même jusqu'à présent son roc idéologique le plus solide car remontant au fond des choses, à leur Être, et demandant à l'homme, celui qui prétend penser, de considérer son habitat comme ce qu'il a à interroger dans son existence. Cependant, paradoxalement, c'est justement l'Être que progressivement Heidegger va écarter de la possibilité du discours. Plus il avance dans son oeuvre et plus l'Être s'avère interdit au langage (préparant ainsi l'altérité et l'impossible sur lesquels Derrida se penchera, à la suite de Lacan dont j'ai déjà évoqué ici les proximités amicales avec Heidegger) ; et c'est pourquoi il est intéressant de commencer à le lire dans Questions 1 et 2, parce que c'est le moment où rassemblant son oeuvre, il approche de plus en plus l'Être comme retrait, comme ce qui ne se donne pas. Il aboutit ainsi à ce que peut appeler sans abus une "ontologie négative" de la même façon qu'on parle de "théologie négative" à l'occasion de la théologie mystique de Denis l'aréopagite ou parfois de Maître eckhart. Et c'est cette ontologie négative qui l'a rendu si suspect de fumisterie, de sectarisme, de crypto-ésotérisme : parler de quelque chose dont on aboutit à dire qu'il se retire constamment de la parole demeure aujourd'hui encore assez insupportable pour les exigences de notre positivisme - à quoi bon se mettre à l'écoute de quelque chose qui se retire ? Voilà pourquoi je considère qu'il vaut mieux aller lire Heidegger, cheminer un peu avec lui, l'écouter et apprendre à ses côtés comment écouter est possible. C'est pour cette raison qu'autant de personnes se sont mises à l'école heideggerrienne qui promeut un enseignement profond de la contemplation et de l'attentive réception des évènements, dans la langue et (donc) dans l'existence et la culture d'une époque. Aucun résumé de doctrine (sur la technique arraisonnante, sur telle lecture d'histoire de la philo - kant, nietzsche, hegel, parménide, même sur l'être-pour-la-mort ...) ne permettra jamais d'apporter ce que la lecture même de Heidegger donne à apprendre en terme de pratique de pensée. Et je ne crois pas qu'on prenne un grand risque à parcourir les premières pages d' "Être et temps" que j'ai mis en lien il y a quelque posts, juste au-dessus (d'autant que la traduction de Martineau n'est pas hideuse), ou qu'on aille essayer les "essais et conférences" (qui sont un peu plus anciens que les "questions 1 & 2" ). C'est en allant au texte plutôt qu'aux commentaires ou aux histoires de la philosophie qu'on a le plus de chance de saisir l'entrain qu'une oeuvre a pu susciter dans plusieurs générations successives et de percevoir la puissance d'éveil - la maieutique - et la beauté propre qu'elle recèle. à coup sûr, une impression de sottise ressortira spontanément de tout discours qui tenterait de faire de Heidegger, ou de tout autre auteur, la réponse à tout. Mais cette sottise est le propre avant tout de la spécialisation universitaire : se spécialiser vers un auteur, comme le carriérisme invite systématiquement à le faire, ne fait que flatter le fan et promouvoir cette figure humaine de la servilité au rang éminent de formateur des élites ; ce fan est tout sauf un philosophe : c'est une perroquet prétentieux et un gardeur de tombeaux : il suffit de remplacer une problématique par un nom propre pour faire de la philosophie un funérarium. Et Heidegger, comme nietzsche, a eu beaucoup de fans, et heureusement également quelques magnifiques continuateurs qui ne furent pas seulement des thuriféraires ou des imitateurs. Et parmi ces continuateurs, nous devons compter quelques poètes parmi les plus considérables du 20éme siècles. Ce caractère poétique vient d'ailleurs souvent au nombre des reproches que l'on fait à la pensée heideggerrienne ; nous savons qu'un tel reproche implique qu'on écarte aussi de la pensée le Zarathoustra, mais tout autant Platon, et Parménide, voire Thalès. On sait très bien que ce reproche vient d'une insuffisante considération pour l'intransitivité du langage et de la tentation leibnizienne de finaliser la philosophie en mathesis universalis, en langue unique et légiférante ; le caractère historique, généalogique, et sans finalité du cheminement de pensée heideggerrien implique l'impossibilité de satisfaire à un tel projet scientifico-législateur dans le cadre de la philosophie. De même qu'il ne faut pas se leurrer sur le reproche qu'on a fait à la phénoménologie d'avoir "béni trop de choses" : il ne pouvait en être autrement d'une telle attitude de contemplation. Or cette attitude de promeneur passif qui piétine dans son chemin d'existence, chemin d'existence qui ne cherche à mener nulle part mais à prêter son attention et son souci à ce qui advient pour y saisir comment cette Se faire promeneur et contemplatif est en effet une façon de bénir à tort et à travers, la moindre rocaille, la moindre mauvaise herbe, le cloporte ou la limace deviennent dignes de contemplation sur le chemin d'errance qu'est une vie, et s'il est bien une catégorie de personnages que cela peut irriter, ce sont les interventionnistes politisés, les réformateurs, à proportion des envieux qui voudraient bien asseoir les fesses de leur pensée sur un fauteuil universitaire déjà occupé. Cependant s'il faut prendre le parti des uns pour faire taire les autres ou les humilier, ce sera certainement avant tout en nous-mêmes pour réguler notre pratique intime et notre méditation autonome et accueillir dans notre pensée cette pluralité forestière des discours, ce pluralisme qui, parmi nos énoncés humains, bénit trop, lui aussi. et en effet, il y a peu de chance de me convaincre de redonner le post que je prévoyais, pour la simple raison que mes vacances s'achèvent sur ces bons mots. J'espère cependant que le topic se montrera un peu plus vivant qu'il n'a été ces deux derniers mois. à moins qu'on ait prévu de le rebaptiser "le topics des lurkeurs de philo"... Message édité par foutre de le 11-09-2008 à 13:54:23 --------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
rahsaan |
--------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
alcyon36 |
Message cité 1 fois Message édité par alcyon36 le 11-09-2008 à 16:06:14 --------------- "la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger |
rahsaan |
Message cité 2 fois Message édité par rahsaan le 11-09-2008 à 18:24:10 --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
rahsaan | Ce qu'il y a de singulier avec l'interrogation de Heidegger, c'est, pour aller dans le sens de Foutre de, qu'il ne propose pas une nouvelle doctrine ou une interprétation du monde mais un chemin de pensée. Une pensée sans cesse recommencée qui n'a pas à se constituer en doctrine, car elle doit toujours repartir de rien, sans bâtir de système sur lequel on pourra s'appuyer (c'est ce que Heidegger aime dans les aphorismes nietzschéens : ils reprennent à chaque fois la pensée dans son jaillissement).
Message édité par rahsaan le 11-09-2008 à 17:54:08 --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
foutre de |
--------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
rahsaan |
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nebuleuse d'orion | Bonjour...
Message cité 2 fois Message édité par nebuleuse d'orion le 12-09-2008 à 05:37:12 |
alcyon36 |
--------------- "la pensée de l'être est le souci porté à l'usage de la langue" Heidegger |
wips | Foutre de / Rahsaan : merci pour les explications; j'irai probablement voir les liens ce we. Bonne journée |
foutre de |
moi j'ai préféré peindre direct sur le mur, mais c'était plutôt sous la forme "je suis... gnagna" (et je ne vous parle pas de ce que j'ai mis sur ma peau, ça ne vous regarde pas ) Bon je peux te donner un premier conseil en terme d'économie de temps : tu prends ton programme pour tes classes, tu identifies tous les thèmes que tu vas traiter en cours, et tu écartes tout ça de ta préparation au concours. Normalement, préparer tes cours suffira comme temps à y consacrer, même s'il te faudra des préparations de cours un peu plus pointues que ce que tu pourras effectivement restituer à tes élèves... deuxième chose : pour la rétention et la mémorisation, la meilleure solution me semble la restitution. Selon ton profil tu choisiras la restitution orale (plus rapide et plus énergique) ou écrite (plus structurante et plus méditative) ; pour ma part je fonctionne avec un tableau dans ma salle de travail et je restitue debout avec mes notes sur un lutrin derrière moi (ça mélange oral et écrit, mais à dominante oraliste). c'est un exercice théâtral que celui de la mémoire et ce que tu mémorises doit ressembler au maximum à une table des matières. Pour la préparation des écrits, je te conseille une intro par jour (ou une CCL) avec ses trois paragraphes minimum. Et, parce que c'est ce qui est le plus laid dans les copies, je te conseille de prendre le temps de lire comparativement les premiers paragraphes de tous les livres et articles universitaires que tu pourras, toutes époques confondues (y compris les préfaces d'auteurs genre hugo, rousseau, corneille...), histoire de se faire une idée des méthodes qu'on peut imaginer pour introduire un sujet. Enfin, je te conseille d'avoir non seulement un emploi du temps quotidien (jusqu'au coucher parce que les dernières concentrations - qu'il faut éviter de consacrer à penser à son boyfriend ou à ses problèmes de famille - sont les plus exploitables pendant le sommeil ; et dès le réveil, pour vérifier ce qui est assimilé et recibler l'affect pour la journée), non seulement quotidien mais aussi mensuel, sur les 8 mois qu'il te reste (échéancier hebdomadaire, lectures à avoir faites, refaites...) pour les 3 heures de repos par semaine, il faut entendre de loisir : ça veut dire cinéma, restaurant (tu prohibes l'alcool évidemment), shopping, sodomie ou macramé selon tes goûts. j'ai peu de conseils là-dessus. N'oublie pas l'activité physique (l'OMS conseille 1/2 heure de transpiration par jour, mais elle ne parle pas des années où on prépare les concours donc si tu vas courir au grand air 20 minutes par semaine, ce sera bon, pour ton mental également). voilà, on se tient à ta disposition pour de plus ample renseignements, on te lira volontiers si tu veux t'entraîner ici, mais sache que pour ma part je ne flagelle que sur rendez-vous Message cité 1 fois Message édité par foutre de le 12-09-2008 à 11:44:47 --------------- « Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement » |
rahsaan | Quel coach --------------- Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com |
rahsaan |
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