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Quels sont pour vous les trois livres de philo à lire pour un honnête homme ?


 
15.4 %
 273 votes
1.  "La république" de Platon
 
 
6.7 %
 119 votes
2.  "La métaphysique" d'Aristote
 
 
15.7 %
 279 votes
3.  "l'Ethique" de Spinoza
 
 
1.5 %
    27 votes
4.  "Essai de théodicée" de Leibniz
 
 
15.0 %
 266 votes
5.  "Critique de la raison pure" de Kant
 
 
17.8 %
 315 votes
6.  "Par delà le bien et le mal" de Nietzsche
 
 
5.9 %
 105 votes
7.  "L'évolution créatrice" de Bergson
 
 
6.4 %
 113 votes
8.  "Etre et temps" d'Heidegger
 
 
7.5 %
 133 votes
9.  "Qu'est-ce que la philosophie" de Gilles Deleuze
 
 
8.1 %
 144 votes
10.  "Moi, ma vie, mon oeuvre" de obiwan-kenobi
 

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Auteur Sujet :

Philo @ HFR

n°15172520
Mine anti-​personnel
Posté le 12-06-2008 à 23:54:45  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

foutre de a écrit :

(il m'a cité les travaux d'un certain Koffman, que je ne connais pas)


Ça doit être Jean-Claude Kaufmann, qui a commis une Sociologie des seins nus.  [:hahaguy]  

mood
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Posté le 12-06-2008 à 23:54:45  profilanswer
 

n°15174991
foutre de
Posté le 13-06-2008 à 10:07:06  profilanswer
 

[:retsa]  
oui, lui je connais (d'ailleurs c'est pas mal ce qui se dit de la sociologie de la corporéité); mais j'ai pas pu vérifier s'il avait fait des choses sur le sport


---------------
« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15175585
wips
Posté le 13-06-2008 à 10:57:30  profilanswer
 

bloubibulga a écrit :

je voulais savoir comment concrètement et précisément vous faisiez chez vous une séance de travail lecture,    
quand vous lisez un livre de philo et puis ensuite des commentateurs,    
comment vous faites?  


Je n'ai jamais eu de méthode et en plus je ne le fais quasiment jamais (sûrement parce que je rencontre le même problème que toi :D ). Mais j'aurais tendance à dire que ça dépend de 2-3 trucs : à quoi sont-elles destinées tes fiches : réviser un exam ? "Juste" pour toi ?
Parce que dans le premier cas, on a peut-être tendance à être moins synthétique par crainte de...
Le livre dont tu te sers, c'est un livre emprunté ou pas ? S'il l'est, on peut aussi envisager que tu aies fait quelques photocopies de pages qui te semblaient importantes (admettons des tas d'exemples qui étayent un argument). Ainsi, tu peux te contenter de noter celui qui te plait le plus et effectuer un renvoie de pages pour les autres si vraiment l'idée de les oublier t'ennuie.
Pendant ta lecture, tu peux aussi faire des croix, souligner, etc, les passages qui t'importent; en théorie, lorsque t'y reviens, tu procèdes encore de la sorte et ça allège.
 
Au sujet de la lecture d'une 20aine de pages et du résumé de ce que l'on a retenu, je sais pas, je pense que ça dépend vraiment de ce qu'on lit. Il y a parfois un vocabulaire spécifique et je ne suis pas sûre qu'une 20aine de pages suffise à s'en imprégner [:prodigy]. Je pense notamment, pour ma part, à Deleuze et Guattari et l'AO.  
C'est ce qui me paraît le plus délicat en philo. [:spamafote]
 
 
 
Sinon, j'avais fait un résumé de Loin de moi de Rosset (puis au moins, là, pas de problème de voc), je le copie-colle. Il se compose de 3 parties :
 
Dans la première, il défend l'idée que l'identité personnelle est un mythe et pour ce, s'appuie sur diverses références, de Hume à Hitchcock en passant par Pascal, Hodja, etc. Ainsi, l'expression "on la connait bien" illustre simplement que l'on a cerné le caractère répétitif du comportement d'une personne dans une situation donnée.
 
Dans la seconde partie, il poursuit son analyse sur le sentiment pourtant éprouvé d'identité personnelle. Afin de pallier au manque de cette dernière, nous nous constituons ce qu'il appelle une identité d'emprunt. Pour ce, imitation d'un autre, etc. Se constitue ainsi la structure du "moi". Evidemment, ça ne cesse pas à l'âge adulte (qui serait d'ailleurs... ? ) et on ne cesse de copier / s'inspirer d'autrui. Ainsi, que l'on change ou pas, notre "moi" n'est jamais qu'un moi d'emprunt, et nos désirs issus d'un autre.  
En guise d'exemples, il cite notamment l'analyse de R.Girard au sujet de Don Quichotte qui ne désire qu'à travers son idole Amadis de Gaule, et un personnage de Tourgueniev qui affirme s'être marié contre sa volonté. Bref, il n'y a pas de "moi" et nous voilà donc libérés de ses corollaires : mes choix, mes décisions, etc.  
S'ensuit une petite explication sur la conception freudienne et lacanienne, le premier voyant l'étayage d'autrui comme permettant la constitution d'une identité sexuelle, le deuxième faisant primer l'identité tout court.  
Enfin, il développe les deux formes de l'étayage selon la nature du tuteur : parental ou assimilé et celui de type amoureux. Il aborde très succinctement l’identification à un animal.
En résumé, lorsque l’on se perd, ce n'est jamais que parce que nous avons perdu un autre, celui-là même qui nous donnait une consistance et l'illusion d'une identité personnelle.  
 
C'est dans le parental ou assimilé qu'il expose le "ce qui se ressemble ne s'assemble pas". Il explique que nous nous assurons une identité par procuration (cf Lacan : l'homme s'assure de son identité par "tu es ma femme" et non par "je suis ton mari" ) et expose le cas particulier de la coquetterie où chacun imite l'autre et où A finit par se dérober à B afin que ledit B garde l’illusion d’une identité autonome de A (qui s'aime lui même en copiant B qui aime A en copiant A -j'ai dû le retranscrire correctement,enfin j'espère  :o -). Le conflit est alors provoqué par une trop parfaite identité d’humeur, parce qu'ils sont trop semblables et qu'ils ne sont que des copies des uns des autres  
Il élargit alors ce schéma à tous et prend l’exemple de 2 amis dont la communauté de goûts, d’idées, etc ne serait qu’apparence. L’un est subjugué par l’autre, dit-il.
 
Après avoir conclu que l'identité d’emprunt ne révélait rien d'une éventuelle identité personnelle et ne pouvait que renseigner sur l'identité sociale d'une personne, il enchaîne sur une troisième partie dans laquelle il montre la difficulté à, je cite, "se forger une conception cohérente de l’identité personnelle".  
Il défend cette thèse par deux arguments : l'identité n'est pas visible et l'introspection est impossible (cf contradiction dans les termes), puis en insistant sur le caractère singulier du moi (il s'aide d’Aristote et d'un camembert).  
Enfin, il revient (du moins je trouve) sur le fait que l'identité est hasardeuse (j'interprète peut-être un peu, là   :ange: ) : "notre personnalité sociale est une création de la pensée des autres" (Proust), et les qualités "ne se fixent que de façon accidentelle" sur les uns et sur les autres (cf Musil).  
 
Il conclut sur le fait que la croyance en une identité personnelle est indispensable à toute conception morale (l’italique c’est de lui) de la vie et notamment à la conception morale de la Justice. Il cite alors Kant, Sartre, Ricoeur comme représentants de ladite conception (personne responsable) et leur oppose l'épitaphe de M.von Biberach "je suis je ne sais qui" et termine sur la joie (un peu dépressive quand même).  
 
 
 
Du coup, je suis en train de refeuilleter l'individualisme est un humanisme de F.de Singly; je n'avais pris aucune note et j'ai presque tout oublié. Bien que non, lorsque je l'ai lu, je me suis dit : "tiens, c'est bon, super, je sais tout :sol: ". Puis finalement, avec le recul, il s'avère surtout que je sais sans savoir. [:ddr555]

n°15176771
crackingod​01
Posté le 13-06-2008 à 12:35:07  profilanswer
 

bloubibulga a écrit :

bonjour  
 
je voulais savoir comment concrètement et précisément vous faisiez chez vous une séance de travail lecture,  
quand vous lisez un livre de philo et puis ensuite des commentateurs,  
comment vous faites?  
 


 
Si c'est pour moi je n'est pas vraiment de methode.
Pour mes cours je fait comme ca:
 
1) Lecture lente et detaillee, en prenant des notes sur ce qui me semble important. Souvent des notes sous forme de citations importantes qui me permettent de retrouver en quelques pages la structure de l'oeuvre
 
2) Relecture de mes notes
 
3) Lecture plus rapide afin de m'impregner de la structure (Je prend ici des notes plus succintes, dans mes propres mots)
 
4) Lecture d'autre materiel (commentaire, article, biographie etc...) integration a mes notes de differentes interpretations
 
Ensuite pour le commentaire de passages en particulier:
 
5) Photocopie de passage a commenter (qui me sont souvent conseiller en liste de lecture ou que je choisi moi meme)
 
6) Lecture minutieuse des passages avec surligneur + stylo pour annoter le texte (Je ne prend tout d'abord que des notes sur le texte)
 
7) Prise de notes
 
8) Ecriture du commentaire
 
En faisant comme ca cela me permet de connaitre un maximum avant de vraiment reviser pour mes exams.
J'essaye aussi des fois a repondre a des questions sur le texte, sur l'auteur etc...

n°15176772
bloubibulg​a
Posté le 13-06-2008 à 12:35:15  profilanswer
 

je prends note de vos conseils
 
en effet je voudrais éviter ce que tu as fait sur singly, je ovudrais éviter de passer du temps sur un livre pour qu'il n'en reste rien au bout de deux mois
ton résumé est bien clair, à la base ce livre fait combien de pages?
 
j'ai trop le souci du détail, il faut veriament repérer les étapes du raisonnement et les concepts qui apparaissent
 
non?
 
si vous avez d'autres conseils, n'hésitez pas,  
je vais suivre aussi ce sage descartes, enfin, essayer...
le principe de fermer le livre et voir ce qu'il en reste est très bien, car j'ai tendance à prendre des notes machinalement au fur et à mesure sans forcément comprendre.
 
merci en tout cas!

n°15179851
wips
Posté le 13-06-2008 à 17:03:17  profilanswer
 

Il est court, moins de 100 pages; et puis ce n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué à résumer, aussi.

n°15180060
rahsaan
Posté le 13-06-2008 à 17:22:14  profilanswer
 

Descartes développe une méthode pour bien lire ses Méditations. Il dit, dans mon souvenir, qu'il faut le lire 4 fois, en approfondissant à chaque fois.  
Je ne me souviens plus du détail des quatre étapes.


---------------
Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°15180473
Mine anti-​personnel
Posté le 13-06-2008 à 18:04:08  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Descartes développe une méthode pour bien lire ses Méditations. Il dit, dans mon souvenir, qu'il faut le lire 4 fois, en approfondissant à chaque fois.  
Je ne me souviens plus du détail des quatre étapes.


http://forum.hardware.fr/forum2.ph [...] #t15172471  :o

n°15181909
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 13-06-2008 à 20:00:45  profilanswer
 

foutre de a écrit :


elle vient d'où cette exclusion ? c'est une nécessité épistémologique que tu expliques comment ?


 
L'analogie est parfois fausse, donc elle n'est pas toujours vraie. C'est un truc que j'ai appris. Comment, j'avoue que c'est une bonne question.  :??:  
 

foutre de a écrit :


j'ai bien compris le rappel, en revanche j'arrive pas à appliquer la définition au vivant que je suis (ni d'ailleurs aux autres que je connais, tout bien réfléchi). est-ce que tu peux me donner l'asservissement auquel nous correspondons et en quoi il rend la réplication (de quoi ? de nous ? de l'adn ? mais une réplication avec brassage de génômes, c'est une réplication ? et les mutations efficaces dans tout ça ? (parce qu'il n'y a pas que le cancer justement, il y a tout le chemin entre DACU et nous...)) plus efficace ?


 
Chez l'homme, c'est assez compliqué. Notre point d'asservissement il est vague, à dessein (ahah !). Je trouve plus facile de comprendre l'homme dans ce contexte en partant des organismes plus simples. Une bactérie réagit de façon relativement facile à prévoir à son environnement. Son asservissement en gros c'est "déplace toi vers les zones où il y a le plus de sucre, et reproduis toi dés que tu atteins telle taille". Avec le développement de systèmes plus complexes, en particulier pour les animaux, l'étendue des possibilités d'action qui se sont offertes aux organismes a grossi, et la consigne d'asservissement a pu devenir de moins en moins précise. On a vu apparaitre des organes dédiés à la prise de décision, qui convertissent l'asservissement vital (au service de la vie, autrement dit des gènes) en asservissement organique (au service de l'organisme). Ainsi, partant d'une morale élémentaire (la douleur c'est mal, le plaisir c'est bien), les animaux ont toute responsabilité pour mener la vie qui leur convient, il leur incombe de trouver les comportements qui sont le mieux adaptés.
 
Chez l'homme, ce n'est pas différent, mais la distance entre la consigne et la prise de décision est particulièrement importante. Mis à part pour certains comportements particuliers (l'envie de relation sexuelles, la fuite de la mort sont deux exemples pour lesquels notre point d'asservissement est relativement net), nous avons tout le temps des moyens de remettre en cause un comportement ou un autre. Nous faisons la synthèse de l'ensemble de ce qu'on a appris, et tout rentre en compte dans une prise de décision. En particulier, ce qui est crucial pour l'animal social que l'on est, c'est la morale sociale (consciente et inconsciente) que l'on se bâtit par l'apprentissage.  
 
Du coup, l'homme se démarquerait des autres animaux par deux points, vraisemblablement liés historiquement : ses capacités de réflexion qui étendent le champ de son action, et l'importance qu'ont pour lui ses interactions avec ses semblables. En gardant ceci à l'esprit, notre comportement semble explicable par un asservissement aussi binaire que la plus simple des bactéries, qui se résume à la recherche d'un "bien" primaire, entièrement défini par notre code génétique. L'erreur communément faite par ceux qui sont exposés à cette théorie est de voir dans ce bien primaire uniquement le plaisir physique. Le plaisir physique est facilement identifiable, et reconnaissable d'un individu à l'autre, mais l'homme est guidé par d'autres pulsions essentielles : le plaisir d'aimer, le plaisir de découvrir, le plaisir d'être aimé, l'angoisse de l'inconnu, le besoin de comprendre sont des constantes chez l'homme que l'on peut sans grand risque attribuer à notre ADN.  
 
Rapidement, pour répondre à ton questionnement sur la pertinence de cette vision ADNocentrée alors même que la reproduction est sexuée et fait intervenir un brassage très important des gènes d'une génération à l'autre : ce qui se reproduit (ce qui est vivant, donc, selon ma définition de la vie), ce n'est pas l'organisme, ni même son ADN, mais bien les gènes qui le composent. Ces gènes vivent pour une grande part en symbiose au sein d'un même organisme. En ce qui concerne la question des mutations, c'est effectivement un point que j'ai oublié de mentionner, il est indispensable à l'évolution, et donc à la vie.

n°15188966
foutre de
Posté le 14-06-2008 à 11:19:15  profilanswer
 

Merci.
 
J'avoue sur l'analogie, je comprends la démarche, mais c'est comme refuser de manger des pommes parce que certaines sont amères : la pensée analogique c'est quand même un fond ancestral inexpugnable. C'est là que je sais que la science ne peut suffire à mon savoir : il me faut l'herméneutique, il me faut la poésie, sinon je sens l'humanité s'assécher en moi.
 
Pour le modèle d'asservissement, j'ai un peu des doutes, étant donné que le passage aux organismes complexes me semble ressembler à une analogie, justement.
ce qui est intéressant, c'est que la vie restreinte aux gènes permet d'aborder la vie limite des virus... même si un virus manque de moyen pour être un système asservi au sens que tu donnes... c'est d'ailleurs difficile à penser en terme de réaction chimique, la distinction entre la position et le moyen pour l'obtenir ; il faut déjà une complexité suffisante et contradictoire pour qu'intervienne le concept d'homéostasie


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
mood
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Posté le 14-06-2008 à 11:19:15  profilanswer
 

n°15189155
foutre de
Posté le 14-06-2008 à 11:51:01  profilanswer
 

Un grand merci pour la parution publique de ce résumé de Rosset.
Voilà qui me fait bien plaisir.

 

j'aurais beaucoup à dire sur les conseils de lecture, mais je n'ai ni le courage ni le temps.
Je disais souvent à mes étudiants de distinguer trois types de lecture :

 

celle qui passe les obstacles sans les affronter, qui est une lecture de repérage, qui dans un devoir ne sert qu'aux illustrations et aux exemples historiques :

 

celle qui affronte l'oeuvre en s'arrêtant aux difficultés, en les localisant et en complétant autant que possible pour les résoudre (avec les autres livres du même auteur, les commentateurs) - c'est la lecture typique de l'oeuvre au programme, qu'il faut avoir lue au moins trois fois avant l'examen ;

 

enfin la lecture analytique, celle qu'on appelle microlecture, qui fait du mot à mot, qui identifie le vocabulaire, la syntaxe, les procédures logiques, les connecteurs, les articulations, les tournures, le mode d'illustration, les champs sémantiques et les effets affectifs d'un texte. c'est la lecture du commentaire de texte (ma préférée :D), celle qui permet de faire fonctionner un auteur comme une machine et de simuler ses raisonnements indépendamment de ses écrits (elle aboutit à la constitution de critères autonomes qu'on peut faire machiner à part soi : la lecture qui confectionne un outil de pensée à partir d'une oeuvre).

 


Je tiens à insister sur deux choses :
1) la philosophie est une question de philia, d'amitié : on ne débarque pas chez quelqu'un avec un calepin en lui disant "vas-y balance tout sur toi, je vais être ton ami ; je prends note de ce que tu es".
non. on commence par se promener, par écouter distraitement, par plaisanter un peu ; on accompagne.
Faire d'un auteur immédiatement un vache à lait pour les examens, c'est le meilleur chemin pour devenir un crétin cultivé et un profond ignorant de la pensée.

 

2) La prise de note est une fumisterie si elle n'est asservie à un but précis. "On apprend pas la philosophie, on apprend à philosopher", fais-je répéter à kant ; c'est à dire que l'ingurgitation, la mémorisation, l'accumulation de fiches indépendamment de ce qu'on va en faire, en pratique, c'est le meilleur chemin pour ne prendre en note que des généralités scolaires, ces généralités dont il va falloir se défaire au moment de commencer à penser (autant dire que vos fiches, vos citations thématiques, vous n'y retournerez jamais, sinon pour y recueillir un sentiment de honte attendrie, comme sur vos premiers cahiers d'écriture).
Ne notez que selon une problématique déterminée, parce que vous avez un travail précis en vue, un question que vous posez à l'auteur. Lire sans problématique n'est qu'une lecture vaine, c'est une lecture sans enjeu, et vos notes s'en ressentiront : sans enjeu, elles n'auront évidemment aucune valeur.
Et pour chaque problématique, pour chaque questionnement, pour chaque travail de recherche : on relit, et on produit une annotation spécifique.
de même, privilégiez dans le livre le soulignement des passages qui vous attachent à cette lecture, à cet auteur, plutôt que les passages synthétiques qui rassemblent les propos d'un chapitre ou d'un livre (à ce compte là on ne lirait que les conclusions, jamais les développements) : un passage que l'on aime, on le retient mieux
et on retombe sur la philia

 

Praxis et philia me semblent les deux guides à suivre. Rappelez-vous Deleuze : on n'est plus capable de ce qu'on a fait deux ans plus tard, c'est pourquoi il faut écrire, noter l'avancée de son travail ; et on est pas là pour accumuler comme des bibliothèques vivantes, mais pour penser, c'est-à-dire activer des mécanismes d'intellection et d'intuition pour lesquelles nos lectures, quelques prestigieuses qu'elles soient, ne sont que des entraînements, des exercices.

 

Enfin une dernière chose : même si la philosophie se pratique en discutant avec les auteurs, un minimum d'humilité s'impose : on ne reviendra pas trois siècles en arrière pour remettre en question ce qu'un auteur a apporté à l'époque suivante (et qu'elle honore en lui et dans son oeuvre par sa transmission). Le mépris avec lequel vous traitez spinoza sous prétexte d'hésitation dans sa correspondance, sous prétexte que le troisième palier de connaissance ne vous est pas encore accessible, etc. c'est le signe que vous n'êtes pas entré dans le flux de la civilisation auquel ont abondé ces auteurs.

 

un bon marin utilise les courants et les vents, pas seulement ses rames, à plus forte raison s'il prétend sillonner aux côtés des grands navigateurs


Message édité par foutre de le 15-06-2008 à 21:24:21

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15196389
bloubibulg​a
Posté le 15-06-2008 à 13:16:16  profilanswer
 

:jap:  
 
Merci infiniment pour cette preuve de grande sagesse.
 
Lumineux, c'est incroyable ca calme mes angoisses et m'aiguille vraiment...
Merci.
 
 :jap:

n°15204341
rahsaan
Posté le 16-06-2008 à 12:18:06  profilanswer
 

Bon, je ne suis pas admissible au Capes... :/
 
Je vais essayer de tourner la page et de passer à autre chose. Peut-être un Master 2, ça me changerait. J'en ai marre de perdre mon temps avec les concours. :/
Le fait est qu'au bout de 5 ans à les passer, je ne sais toujours pas bien ce qu'ils veulent. Avec un tel malentendu, j'aime autant ne plus rien préparer et aller les passer en touriste l'année prochaine.

Message cité 1 fois
Message édité par rahsaan le 16-06-2008 à 12:24:26

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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°15204458
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 12:33:00  profilanswer
 


tu ferais ton master dans quelle univ ?


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15204506
rahsaan
Posté le 16-06-2008 à 12:39:06  profilanswer
 

Je voudrais bien travailler avec Patrick Wotling, qui est à Reims.  
Je vais débarquer de nulle part, mais bon... J'avais fait pareil quand j'étais allé voir JL Marion à la Sorbonne.  
J'ai deux idées de mémoire :  
- Soit "Vie et conscience chez Nietzsche et Bergson" --> j'y ai déjà réfléchi mais ça a déjà été fait.
- Soit qqch sur Nietzsche et la pensée sauvage : en quoi Nietzsche anticipe-t-il sur les découvertes de l'ethnologie (Clastres, Levi Strauss etc.) et en quoi la pensée sauvage remet en question certaines présupposés de N. sur l'Etat, le pouvoir, l'économie etc.


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°15205424
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 14:15:15  profilanswer
 

je ne sais pas s'ils ont un master2 autonome à reims. d'antan ils étaient jumelés avec Marne la vallée et Nanterre. Je ne sais pas ce qu'il en est aujourd'hui.

 

wotling est assez exigent scolairement ; il saura peut-être te donner les bons tuyaux pour affronter les concours en plus...


Message édité par foutre de le 16-06-2008 à 14:17:20

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15207262
pascal75
Posté le 16-06-2008 à 16:57:35  profilanswer
 

Les concours c'est un savoir particulier, pas forcé d'être très bon dans la matière en question, suffit d'avoir quelques trucs (qui se transmettent de profs à enfants de profs, à ce qu'on dit...)  :sweat:


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°15207768
rahsaan
Posté le 16-06-2008 à 17:37:00  profilanswer
 

Bon, j'ai contacté Wotling tout à l'heure, pour le sujet : "Vie et conscience chez Nietzsche et Bergson".  
 
Et j'ai déjà reçu la réponse : il accepte ! :D


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°15207917
Mine anti-​personnel
Posté le 16-06-2008 à 17:50:11  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Bon, j'ai contacté Wotling tout à l'heure, pour le sujet : "Vie et conscience chez Nietzsche et Bergson".  
 
Et j'ai déjà reçu la réponse : il accepte ! :D


Peut-être qu'il lit HFR  :sleep:  
 
Bon première piste de recherche (échantillon gratuit): N. explique la conscience par la vie alors que B. explique la vie par la conscience (ouwaaa! génial  :wahoo: )

n°15208164
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 18:11:59  profilanswer
 

voilà félicitations.
 
j'espère que tu nous citeras en note dans ton mémoire [:nico42]


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15208863
le vicaire
Posté le 16-06-2008 à 19:42:17  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Je voudrais bien travailler avec Patrick Wotling, qui est à Reims.  
Je vais débarquer de nulle part, mais bon... J'avais fait pareil quand j'étais allé voir JL Marion à la Sorbonne.  
J'ai deux idées de mémoire :  
- Soit "Vie et conscience chez Nietzsche et Bergson" --> j'y ai déjà réfléchi mais ça a déjà été fait.
- Soit qqch sur Nietzsche et la pensée sauvage : en quoi Nietzsche anticipe-t-il sur les découvertes de l'ethnologie (Clastres, Levi Strauss etc.) et en quoi la pensée sauvage remet en question certaines présupposés de N. sur l'Etat, le pouvoir, l'économie etc.


 
Désolé pour toi pour le Capes, la philo à l'école c'est bientôt fini dans ce pays... A Reims tu fais ça à distance (SEAD) ? On risque de se croiser je vais peut être recontacter Michel Terestchenko pour terminer mon M2. ;)

n°15208880
rahsaan
Posté le 16-06-2008 à 19:43:53  profilanswer
 

Mémoire complémentaire : "Europanalyse et asiathéorie chez Gilbert Delausse : une complémentarité bi-univoque."


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°15209024
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 19:57:51  profilanswer
 

je travaillais sur ma chimie et mes électrons de valence en périphérie atomique et vlan! je me suis dit qu'il était impossible de percevoir un phénomène périodique sans esprit analogique : donc pas d'analogie, pas de tableau de Mendeleïev.
 
avoue Hephaïstos que ça laisse perplexe...
qu'en dis-tu ?


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15209040
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 20:00:07  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Mémoire complémentaire : "Europanalyse et asiathéorie chez Gilbert Delausse : une complémentarité bi-univoque."


  [:vags] [:d_omi]  


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15209071
rahsaan
Posté le 16-06-2008 à 20:03:23  profilanswer
 

Tu deviens un fin connaisseur des smileys du forum, à ce que je vois. :D


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Mon roman d'anticipation, L'I.A. qui m'aimait : https://tinyurl.com/mtz2p872 | Blog ciné/JV : http://cinecourt.over-blog.com
n°15209216
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 20:19:09  profilanswer
 

http://accel23.mettre-put-idata.over-blog.com/0/32/14/47/le-mepris.jpg
j'ai même trouvé une image de ton futur mémoire, relié avec une belle couverture sombre
 
dingue, internet... :p


Message édité par foutre de le 16-06-2008 à 20:19:58

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15209248
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 20:21:37  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Tu deviens un fin connaisseur des smileys du forum, à ce que je vois. :D


c'est la définition du philosophe latin (chez les Grecs, c'étaient les smileys de l'agora qu'il fallait connaître) :D


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15209347
le vicaire
Posté le 16-06-2008 à 20:31:48  profilanswer
 

c'est du Camus sur ses fesses, il me semble...

n°15209750
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 21:03:05  profilanswer
 

il faudrait pouvoir s'approcher plus près des fesses pour lire [:ptichaton]


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15209839
pascal75
Posté le 16-06-2008 à 21:09:56  profilanswer
 

Dans mon souvenir c'est Elie Faure qu'elle lit dans sa baignoire (à moins que ce soit Piccoli qui lise dans sa baignoire, me souviens plus :p)


Message édité par pascal75 le 16-06-2008 à 21:10:17

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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°15209956
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 21:19:39  profilanswer
 

il me semble que élie faure, c'est belmondo qui le lit à sa fille dans Pierrot le fol...


Message édité par foutre de le 16-06-2008 à 22:50:35

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15210018
pascal75
Posté le 16-06-2008 à 21:26:16  profilanswer
 

Après googelisation, tu as raison. N'en reste pas moins vrai que dans mon souvenir c' était dans le mépris :D


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GAFA  We are stardust Billion year old carbon We are golden
n°15210224
foutre de
Posté le 16-06-2008 à 21:42:17  profilanswer
 

oui, mais la dernière fois qu'on a projeté ton souvenir à la cinémathèque, j'étais pas sur paris ; je l'ai encore manqué...


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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15212944
le vicaire
Posté le 17-06-2008 à 08:03:06  profilanswer
 

"Il faut se révolter quand on est piégé par des circonstances, des conventions. Mais je ne crois pas que le meurtre soit une solution...". Bardot lit ça dans le film... Le premier qui trouve gagne un week end à Königsberg (Prusse-Orientale) avec l'AC ou BB jeune (au choix).

n°15213243
foutre de
Posté le 17-06-2008 à 09:48:10  profilanswer
 

moi je veux bien partir avec l'antichrist jeune pour lui mettre des fessées comme la vierge dans le tableau de max ernst
http://www.log.ac-grenoble.fr/presentation/disciplines/lettres/sequence/surrealisme/Jesuskind.jpg  
"la vierge corrigeant l'enfant jesus devant trois témoins : andré breton, paul eluard et le peintre" 1926
 
 
... cherchez la deuxième auréole...


Message édité par foutre de le 17-06-2008 à 13:07:21

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15213839
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 17-06-2008 à 11:08:08  profilanswer
 

foutre de a écrit :

je travaillais sur ma chimie et mes électrons de valence en périphérie atomique et vlan! je me suis dit qu'il était impossible de percevoir un phénomène périodique sans esprit analogique : donc pas d'analogie, pas de tableau de Mendeleïev.
 
avoue Hephaïstos que ça laisse perplexe...
qu'en dis-tu ?


 
J'en dis que sans analogie, pas de pensée du tout, ouais. Et pas de science, du coup. Je ne suis pas contre les analogies, simplement il est des exercices de réflexion qui demandent de faire sans (même si, pour réussir à faire sans, on s'est allègrement appuyé dessus dans le chemin cognitif qui nous a amené à la solution retenue).

n°15213909
hephaestos
Sanctis Recorda, Sanctis deus.
Posté le 17-06-2008 à 11:14:31  profilanswer
 

La science, c'est de la maçonnerie. Un bâtiment n'est digne de ce nom que s'il tient une fois enlevés tous les étais. Et il est de bon ton de retirer les échafaudages et autres grues, pour des raisons purement esthétiques, quitte à rendre profondément dubitatif le malheureux élève qui se demande comment il pourrait faire pour construire la même chose.

n°15214119
crackingod​01
Posté le 17-06-2008 à 11:32:27  profilanswer
 

rahsaan a écrit :

Bon, je ne suis pas admissible au Capes... :/
 
Je vais essayer de tourner la page et de passer à autre chose. Peut-être un Master 2, ça me changerait. J'en ai marre de perdre mon temps avec les concours. :/
Le fait est qu'au bout de 5 ans à les passer, je ne sais toujours pas bien ce qu'ils veulent. Avec un tel malentendu, j'aime autant ne plus rien préparer et aller les passer en touriste l'année prochaine.


 
Desole pour toi  :sweat:  
 
Tu ne connait pas des correcteurs, profs etc...qui connaissent un peu les criteres et qui pourraient t'aider dans ta preparation?
Et puis avec les concours des fois c'est juste la poisse d'etre tomber une mauvaise annee :(

n°15219251
foutre de
Posté le 17-06-2008 à 19:43:44  profilanswer
 

hephaestos a écrit :

 

J'en dis que sans analogie, pas de pensée du tout, ouais. Et pas de science, du coup. Je ne suis pas contre les analogies, simplement il est des exercices de réflexion qui demandent de faire sans (même si, pour réussir à faire sans, on s'est allègrement appuyé dessus dans le chemin cognitif qui nous a amené à la solution retenue).

 
hephaestos a écrit :

La science, c'est de la maçonnerie. Un bâtiment n'est digne de ce nom que s'il tient une fois enlevés tous les étais. Et il est de bon ton de retirer les échafaudages et autres grues, pour des raisons purement esthétiques, quitte à rendre profondément dubitatif le malheureux élève qui se demande comment il pourrait faire pour construire la même chose.


non, non, je comprenais bien que tu n'étais pas contre.
simplement c'est étonnant qu'on puisse aboutir à considérer le tableau de mendeleïev comme limite irrationnel ; c'est drôle.

 

par ailleurs, en philo aussi on a tendance à nier, à ne pas voir les échafaudages qui ont préludé à la constitution des doctrines et des systèmes. C'est pourquoi j'insiste à longueur de post sur la praxis : un scientifique n'est pas un âne qui a appris des formules, des modèles, dans un IUT, pas plus qu'un philosophe n'est un gars qui a appris des concepts ou des argumentations doctrinales.
Le technicien est un peu aux scientifiques ce que l'historien de la philo est aux penseurs : un compilateur de connaissances ; un gars qui sait faire le tour des beaux bâtiments, qui connaît les portes et les étages, mais qui n'a aucune idée de la maçonnerie.

 

en quelque sorte : un locataire...


Message édité par foutre de le 17-06-2008 à 19:51:00

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« Une force presque nulle est une force presque infinie dès lors qu'elle est rigoureusement étrangère au système qu'elle met en mouvement »
n°15234379
le vicaire
Posté le 18-06-2008 à 20:47:17  profilanswer
 

j'ai commencé L'antinature de Rosset. Ma foi, je trouve ça très... hum comment dire, pas mal du tout, très bien m^me. Je me demande s'il n'y a pas confusion chez lui ou plutôt s'il ne faudrait pas distinguer désir de nature qui serait finalement la nature même et une forme d'attente qui elle serait plutôt illusoire. Mais bon c'est juste une intuition comme ça. Je trouve pas ça chiant du tout à lire et fortement limpide par moment.

n°15242731
guguy
Posté le 19-06-2008 à 17:31:12  profilanswer
 

Bonjour,
 
Je voudrais relire Ainsi parlait Zarathoustra mais je l'ai prêté
à un ami qui l'a perdu, bref je compte donc le racheter mais je
viens de m'apercevoir qu'il existe une nouvelle traduction par
Maël Renouard (2002 - Rivage Poche), savez-vous si elle présente
un intérêt par rapport à celle de Goldsmith ?
 
Merci :)


Message édité par guguy le 19-06-2008 à 17:32:13

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The world is a tragedy to those who feel, but a comedy to those who think. Horace Walpole
mood
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