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A Belleville (deux fois 1.300 MW), le 26 janvier, après l'arrêt d'urgence d'un réacteur, "la fission nucléaire n'a pas été stoppée dans le quart d'heure suivant, comme l'exige la règle de sécurité, mais une heure et quarante minutes après", a expliqué Jean-Charles Perray, représentant du personnel de cette centrale.
"Ce jour-là, l'ingénieur sécurité a dû batailler pour que la direction accepte d'arrêter le processus de fission", s'est indigné M. Perray, évoquant un cas typique où "deux logiques s'affrontent: produire à tout prix ou assurer la sécurité avant tout".
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