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Bush sera-t-il destitué à cause de l'affaire des écoutes de la NSA ?




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Auteur Sujet :

Bush et le programme secret d'écoute de la NSA sur les américains

n°7668088
yoyo173
Posté le 15-02-2006 à 10:48:01  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Des sénateurs qui traitent leurs personnalités de menteur .. C'est pas chez nous qu'on voit ça.

mood
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Posté le 15-02-2006 à 10:48:01  profilanswer
 

n°7668215
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 15-02-2006 à 11:05:43  profilanswer
 

C'est plus subtil, il dit que le monsieur l'a trompé, pas qu'il a menti :) J'imagine qu'en politique, la différence de sémantique est énorme.
 
En tout cas, Feingold ne le ménage pas et ose dire les choses telles qu'elles sont.  
 
(J'ai hâte de traduire la suite)

n°7668299
yoyo173
Posté le 15-02-2006 à 11:16:01  profilanswer
 

Exact, c'est plus subtil, mais le fond est le même.  
Ici, on a du mal à leur rappeller que leurs propos ne sont pas cohérents avec la réalité.

n°7668526
fennec_425
qui ose gagne
Posté le 15-02-2006 à 11:40:44  profilanswer
 

Gratos a écrit :

En matière d'espionnage que ce soit face aux pays étranger ou non il me semble que les seuls moyens techniques de mettre les conversations sur une table d'écoute ce sont les liaisons téléphoniques et radio (je ne vois pas autre chose que l'on peut ficher)
 
Edit: et le Net également bien sur


aussi les conversation physique , dans la rue par exemple :spamafote:

n°7668557
fennec_425
qui ose gagne
Posté le 15-02-2006 à 11:43:37  profilanswer
 

yoyo173 a écrit :

Moi, quand je crache dessus, c'est sur leur politique et actions dans le monde. Les américains en eux-mêmes, je les laisses peinards, sauf sur les hamburgers, les armes et la peine de mort.
 
@théopérator: Pour lutter contre Microsoft, il y a les logiciels libres; pas de nike chez moi,pas de bouffe de m...,
  Je garde le blues, le reagge, et .. je cherche
:)


en meme temps tous le monde fais ca , y a quelque siecle c'etais l'europe qui mettais son grain de sel dans toutes les affaires :spamafote:

n°7668751
yoyo173
Posté le 15-02-2006 à 12:06:16  profilanswer
 

Vi, mais maintenant c'est plus nous, d'où la facilité à critiquer, sous-tendue par une pointe de jalousie :)

Message cité 1 fois
Message édité par yoyo173 le 15-02-2006 à 12:06:27
n°7668791
fennec_425
qui ose gagne
Posté le 15-02-2006 à 12:12:08  profilanswer
 

yoyo173 a écrit :

Vi, mais maintenant c'est plus nous, d'où la facilité à critiquer, sous-tendue par une pointe de jalousie :)


oui :d

n°7691123
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 17-02-2006 à 18:23:30  profilanswer
 

Suite du texte posté plus haut, il en reste ...
 

Citation :


ATTY GEN. GONZALES: Sénateur, j’ai déjà indiqué pour le procès-verbal que le président m’avait demandé mon avis quant au fait de déposer sous serment, et j’ai répondu que je n’avais aucune objection.
 
SEN. FEINGOLD: Mais quelqu’un – vous ou une autre personne dans cette administration a-t-elle demandé au président de ne pas prêter serment ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Pas à ma connaissance, Monsieur.
 
SEN. FEINGOLD: D’accord.
 
SEN. SPECTER: La réponse est non.
 
SEN. FEINGOLD: A l’époque – D’accord. A l’époque où vous avez témoigné en Janvier 2005, vous étiez pleinement au courant du programme de la NSA, n’est-ce pas ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Oui, Monsieur.
 
SEN. FEINGOLD: Vous étiez également au courant à l’époque que le département de la justice avait émis une justification légale pour le programme. N’est-ce pas vrai ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Oui, j’avais l’analyse légale réalisée par le département de la justice.
 
SEN. FEINGOLD: Et vous, en tant que conseiller à la maison blanche, étiez en accord avec cette analyse légale, n’est-ce pas ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Je suis d’accord avec l’analyse légale, oui.
 
SEN. FEINGOLD: Et vous avez donné votre approbation à ce programme, correct ?  
 
ATTY GEN. GONZALES: Oui, je pense que le président – je pensais à l’époque que le président avait l’autorité d’autoriser ce genre de –
 
SEN. FEINGOLD: Et vous avez donné votre approbation sur cette avis légal. Et pourtant quand je vous ai explicitement demandé lors de l’audition de Janvier 2005 si, selon vous, le président pouvait autoriser une surveillance sans mandat, en dépit des textes régissant les activités de renseignement à l’étranger, vous ne nous avez pas répondu oui. Pourquoi ? Pourquoi ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Monsieur, je pense que votre question – l’hypothèse que vous posez – et je considère cela une hypothèse – que est de savoir si oui ou non – le président avait autorisé des activités dans – le domaine spécifique de la surveillance électronique en violation de la loi. Et j’ai essayé de clarifier aujourd’hui le fait que dans l’analyse légale du document gouvernemental, la position de l’administration est que nous – le président a autorisé une surveillance électronique d’une manière totalement cohérente – pas en violation, pas en – pas en passant outre les dispositions de la loi FISA mais de manière totalement cohérente avec la loi FISA.
 
SEN. FEINGOLD: Eh bien, Mr – (L’Attorney) General, ce n’était certainement pas une hypothèse, comme nous le savons désormais.
 
ATTY GEN. GONZALES: Votre – Sénateur, votre question était de savoir si oui ou non le président avait autorisé certaines conduites en violation de la loi. C’était une hypothèse.
 
SEN. FEINGOLD: Ma question était de savoir si le président aurait pu autoriser ce genre de mise sur écoutes.
 
ATTY GEN. GONZALES: En violation des textes criminels. Et notre position est et était – que non, ceci n’est pas en violation des textes criminels. La loi FISA ne peut pas –
 
SEN. FEINGOLD: Vous avez dit que c’était votre – Vous avez dit que la question était simplement une hypothèse, et ceci – Regardez, voici ce que vous avez dit: « Ce n’est pas la politique ou le programme de ce président d’autoriser des actions qui seraient en infraction de nos textes criminels. ». Et quand vous avez dit ceci, vous étiez au courant de ce programme. Vous venez juste de me dire que vous l’aviez approuvé et étiez au courant de l’analyse légale pour le justifier.
 
Vous vouliez que cette commission et le peuple américain pensent que ce genre de programme n’avait pas lieu, mais c’était le cas, et vous le saviez. Et je pense que c’est inacceptable.
 
ATTY GEN. GONZALES: Sénateur – Sénateur, votre question était de savoir si oui ou non le président avait autorisé une conduite en infraction de la loi, et j’ai expliqué –
 
SEN. FEINGOLD: La question était de savoir si –
 
ATTY GEN. GONZALES: J’ai –
 
SEN. FEINGOLD: -- Mr l’Attorney General, ma question était de savoir si le président avait le pouvoir de faire cela.
 
ATTY GEN. GONZALES: Et, Sénateur, le président n’a pas autorisé de conduite en violation de nos textes criminels. Nous avons produit une analyse de 42 pages sur cette position légale ici. L’autorité que le président a exercé est totalement cohérente avec la clause criminelle – la première clause criminelle de la loi FISA, section 109.
 
SEN. FEINGOLD: J’ai entendu tous vos arguments, mais je veux que vous reveniez sur votre témoignage, qui, franchement, Mr l’Attorney General, pour quelqu’un le lisant, fait fondamentalement prendre conscience que vous étiez en train de tromper ce comité. Vous auriez pu répondre à la question sans mentir (truthfully) Vous auriez pu dire à ce comité que, oui, selon vous, le président a cette autorité. En disant simplement la vérité que vous pensez que le président à le pouvoir de mettre sur écoute des américains sans (rechercher de) mandat (au préalable), cela n’aurait révélé aucune information classifiée.
 
Et ma question n’était pas de savoir si de telles écoutes illégales avaient lieu. Comme pratiquement tout le monde au Congrès, je n’étais pas alors au courant, bien sûr, du programme. Elle n’était pas de savoir si l’administration pensait que le président possède cette autorité. C’était une question sur votre vision de la loi – sur votre vision de la loi –
 
ATTY GEN. GONZALES: Sénateur –
 
SEN. FEINGOLD: Durant la confirmation de votre nomination en tant qu’Attorney General. Donc, bien sûr, si vous aviez dit la vérité, cela aurait peut-être compromis votre nomination. Vous vouliez être confirmé, et donc vous avez laissé une affirmation trompeuse au sujet d’un des sujets centraux de votre confirmation, votre vision du pouvoir exécutif, être consignée dans le procès-verbal jusqu’à ce que le New York Times révèle le programme.
 
ATTY GEN. GONZALES: Sénateur, j’ai dit la vérité. Vous m’avez interrogé sur une situation hypothétique du président des Etats-Unis autorisant une surveillance électronique en violation de nos textes criminels. Ceci n’est pas arrivé.
 
SEN. FEINGOLD: Mr le président, je pense que le témoin a porté l’art de jouer sur les mots (mincing words) à un nouveau sommet et il n’était pas question dans mon esprit quand vous avez répondu à cette question qu’il s’agissait d’une hypothèse, vous saviez que ce n’était pas une hypothèse et vous étiez sous serment à l’époque.
 
Permettez-moi de passer à d’autres inexactitudes.
 
SEN. SPECTER: Attendez une minute. Voulez-vous bien répondre à ceci, Attorney General Gonzales?
 
ATTY GEN. GONZALES: Sénateur, comme je l’ai affirmé précédemment, ce que j’ai dit était la vérité alors. C’est la vérité aujourd’hui. Le président des Etats-Unis n’a pas autorisé de surveillance électronique en infraction de nos textes criminels. Nous avons expliqué avec beaucoup de détails notre position selon laquelle ces activités sont totalement cohérentes avec la loi criminelle.
 
SEN. FEINGOLD: Tout ce que vous aviez à faire, Mr l’Attorney General, c’était d’indiquer que selon votre vue, ceci était légal. C’était le sens de ma question. J’aurai été en désaccord avec votre conclusion. Mais ce n’est pas ce que vous avez dit, et vous avez qualifié celle-ci de simple hypothèse.
Mr l’Attorney General, les fonctionnaires de l’administration ont été très trompeurs dans leurs affirmations pour justifier le programme d’espionnage. Pire, la semaine dernière dans le discours sur l’état de l’union, le président a répété certaines de ces affirmations. Le président a dit que ses prédécesseurs avaient utilisé la même autorité constitutionnelle que lui. N’est-il pas vrai que la cour suprême a statué que les conversations téléphoniques étaient protégées par le quatrième amendement lors de l’affaire Katz de 1967 ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Oui. Dans l’affaire Katz de 1697, la cour suprême a statué que les conversations téléphoniques seraient – sont couvertes par le quatrième amendement.
 
SEN. FEINGOLD: Donc quand le département de la justice évoque les actions des présidents Wilson et Roosevelt, elles sont vraiment non pertinentes, n’est-ce pas ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Absolument pas, Sénateur. Je pense qu’elles sont importantes pour montrer que les présidents se sont reposés sur leur autorité constitutionnelle pour se livrer à des activités de surveillance (sans mandat) de l’ennemi durant une période de guerre.
 
(6 Février 2006, 16h43 ET. EOF)
 
Le fait que le quatrième amendement puisse s’appliquer ne signifie pas qu’un mandat est nécessairement requis dans chaque affaire, comme vous le savez. Il existe une jurisprudence de la cour suprême concernant les besoins spéciaux normalement dans le contexte de la sécurité nationale, en dehors du contexte de la loi criminelle ordinaire, où en raison des circonstances, les recherches sans mandat seraient justifiées.
 
SEN. FEINGOLD: Mr le président, mon temps est écoulé. Je continuerai sur cette ligne de questions plus tard.  

n°7693528
yoyo173
Posté le 17-02-2006 à 23:33:31  profilanswer
 

C'est quand la suite du feuilleton ?
En tout cas, merci :)

n°7711181
Gratos
Posté le 20-02-2006 à 08:53:29  profilanswer
 

yoyo173 a écrit :

C'est quand la suite du feuilleton ?
En tout cas, merci :)

Oui c'est vrai c'est quand la suite ?...c'est long...la sallle des nouvelles a besoin de s'activer  :D  

mood
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Posté le 20-02-2006 à 08:53:29  profilanswer
 

n°7711372
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 20-02-2006 à 09:59:35  profilanswer
 

Faut que je m'y remette, j'ai commencé à traduire la dernière partie mais leur anglais est pas facile à comprendre :/ Qui plus est, je m'étais détourné de ma voie. J'essaie de faire ça ce soir :)

n°7711569
maouuu
Posté le 20-02-2006 à 10:45:45  profilanswer
 

En tout cas, merci pour tous ces efforts ;)

n°7716626
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 20-02-2006 à 21:57:32  profilanswer
 

Ouf, j'ai sué sang et eau pour pondre celui-là  :sleep:  Je pense que la qualité de la traduction est moins bonne que pour les précédents posts car le texte original est plus difficile à lire. Enfin, je vais me relire au calme et corriger en ligne...
 
Autrement, cet édito du New York Times évoque la demande d'un républicain d'amender la loi FISA pour la rendre compatible rétroactivement avec le programme d'écoute. Elle est pas belle la vie pour Bush ?  
 
Seconde journée d'audition de Gonzales, prévue le 28 Février.
 

Citation :


SEN. HATCH: Merci, Sénateur.
 
Sénateur Feingold ?  
 
SEN. RUSSELL FEINGOLD (D-WI): Merci, Mr le président.
 
(Attorney) General Gonzales, quand mon temps de parole a expiré tout à l’heure, nous avons commencé à parler des affirmations du président lors du discours sur l’état de l’union selon lesquelles ses prédécesseurs avait utilisé la même autorité légale qu’il revendique.
 
Permettez-moi d’abord de demander si vous avez connaissance d’un autre président qui ait autorisé des mises sur écoute sans mandat en dehors de la loi FISA de 1978, date à laquelle elle a été adoptée ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Aucun ne me vient à l’esprit, Sénateur, mais je serai heureux de rechercher si c’est le cas.
 
SEN. FEINGOLD: Je pense que c’est un non à moins que vous puissiez produire quelque chose.
 
ATTY GEN. GONZALES: Je ne peux pas répondre à cela je – Je ne peux pas vous donner de réponse.
 
SEN. FEINGOLD: D’accord. N’est-il pas vrai que les seuls tribunaux fédéraux à avoir statué sur l’autorité du président pour autoriser des mises sur écoutes sans mandat (dans le domaine de la sécurité nationale) ont examiné des mises sur écoute qui avaient été réalisées avant la promulgation de la loi FISA ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Je suis désolé, Sénateur. Je réfléchissais à votre question et je --
 
SEN. FEINGOLD: Voudriez-vous répondre à la question précédente ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Non, mais je pensais à – J’essayais de réfléchir à une réponse et je n’ai pas compris la première partie de votre seconde question.
 
SEN. FEINGOLD: N’est-il pas vrai que les seuls tribunaux fédéraux à avoir statué sur l’autorité du président pour autoriser des mises sur écoutes sans mandat (dans le domaine de la sécurité nationale) ont examiné des mises sur écoute qui avaient été réalisées avant la promulgation de la loi FISA ?  
 
ATTY GEN. GONZALES: Pour lesquels il y a eu des décisions réelles ? En fait, il y a eu une décision du Quatrième Circuit (Fourth Circuit), la décision Truong, qui a eu lieu après la loi FISA.
 
Pour être honnête, je ne pense pas qu’ils aient vraiment réalisé d’analyse.
 
SEN. FEINGOLD: Cette affaire concerne une mise sur écoute datant de l’époque du Vietnam avant que la loi FISA soit promulguée, exact ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Je pense – la collecte (de renseignements) a eu lieu avant que la loi FISA ne soit adoptée. La décision (de justice) a été prise après (l’adoption de) la loi FISA et par conséquent, mon souvenir est que cette affaire n’intervient pas dans la discussion des impacts du passage de la loi FISA ou la manière dont cela affecte le (mot absent car sa parole est coupée) du président –
 
SEN. FEINGOLD: Si cette affaire était basée sur des faits antérieurs à la loi FISA, alors la seule loi qui s’applique est celle antérieure à la loi FISA, exact ?
 
ATTY GEN. GONZALES: C’est exact. Et alors, bien sûr, dans re: affaire scellée (Sealed Case), ça n’a pas – (NDT: Gonzales cite une affaire de justice qui semble faire jurisprudence)
 
SEN. FEINGOLD: Vous avez abordé cela avec le sénateur Feinstein. Ce sont des opinions incidentes (dicta, obiter dictum en français), exact ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Oui.
 
SEN. FEINGOLD: Merci. Ainsi quand le président a dit que les tribunaux fédéraux avait, je cite, « approuvé l’utilisation de cette autorité », il a essayé de faire croire au peuple que les tribunaux avait approuvé l’autorité qu’il invoque et la théorie légale que vous avez avancé ici.
 
Cela n’est pas vraiment exact, n’est-ce pas ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Le président était tout à fait précis quand il a évoqué la question de savoir si oui ou non le président a l’autorité constitutionnelle inhérente d’autoriser des recherches sans mandat cohérentes avec le quatrième amendement pour obtenir des renseignements étrangers (foreign), cette affirmation est je pense parfaitement exacte.
 
SEN. FEINGOLD: Mais il a dit que les tribunaux fédéraux avaient dit que tout ceci était légal.
 
ATTY GEN. GONZALES: C’est exact.
 
SEN. FEINGOLD: Et vous êtes incapable de me donner un exemple qui indique ceci depuis que la loi FISA existe.
 
ATTY GEN. GONZALES: Mais sénateur, je ne pense pas qu’il affirmait cela pour une période précise (NDT : c’est-à-dire la période précédant ou suivant l’adoption de la loi FISA). Il affirmait que les tribunaux qui ont examiné l’autorité constitutionnelle inhérente du président avait – les tribunaux d’appel ont dit et je pense qu’il y a – en fait, il y a cinq cours d’appels citées dans re : affaire scellée.
 
Elles ont toutes dit, je pense, que le président possède l’autorité constitutionnelle de se livrer à ce genre de surveillance.
 
SEN. FEINGOLD: Attorney General, c’est pour cela que nous avons passé tout cela en revue, parce que tout cela est basé sur la loi pré-FISA. Et voici ce qui m’inquiète – le président a en quelque sorte suggéré qu’il ne pouvait pas mettre sur écoute les terroristes avant qu’il autorise ce programme. Il a dit, je cite, « S’il y a des personnes dans notre pays qui parlent avec Al Qaida, nous voulons le savoir. ». Et bien sûr, je suis d’accord à 100% et nous avons une loi qui le permet.
 
N’est-il pas vrai que la loi FISA permet à la NSA de mettre sur écoutes des personnes outre-mer sans autorisation des tribunaux, même s’ils appellent à l’intérieur des Etats-Unis ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Eh bien, bien sûr, cela dépend.
 
SEN. FEINGOLD: Eh bien, c’est le cas dans certaines circonstances, n’est-ce pas ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Cela pourrait être le cas dans certaines circonstances, cela dépend s’il s’agit d’une surveillance électronique telle que définie par la loi FISA. Comme vous le savez, c’est très – je ne veux pas dire alambiqué – la définition des communications radio ou par fil qui sont couvertes par la loi FISA est très compliquée.
 
SEN. FEINGOLD: Attorney General, je comprends cela. Mais clairement, la loi FISA, en partie, autorise ce genre d’activité dans certains cas.
 
ATTY GEN. GONZALES: Cela dépend des circonstances.
 
SEN. FEINGOLD: Laisser l’impression qu’il n’y a aucune loi permettant cela serait incorrecte.
 
ATTY GEN. GONZALES: Oh, bien sûr que non. Nous utilisons la loi FISA quand nous le pouvons.
 
SEN. FEINGOLD: -- essayer d’y arriver est l’impression que le président a laissé, je pense, dans son discours de l’état de l’union et cela n’était pas tout à fait juste. N’est-il pas vrai que la loi FISA permet au FBI de mettre sur écoute à l’intérieur des Etats-Unis des individus suspectés d’être des terroristes ou des espions dès lors que le FBI obtient une autorisation secrète d’un juge ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Sénateur, je pense avoir déjà dit que, sauf votre respect, même pour les communications intérieures impliquant des membres d’Al Qaida nous utilisons tous les outils qui nous sont disponibles dont la loi FISA. Si nous pouvons obtenir un (FISA …) –
 
SEN. FEINGOLD: Donc le fait est que, lorsque le président suggère qu’il n’a pas cela – ce pouvoir n’existe pas – ce pouvoir existe, au moins en partie, en vertu de la loi FISA – en vertu de la loi actuelle.
 
ATTY GEN. GONZALES: Eh bien, sénateur, je ne sais pas si c’est ce que le président a suggéré, mais clairement, l’autorité existe pour le FBI, à supposer que nous puissions répondre aux obligations de la loi FISA, à supposer que ce soit une surveillance électronique couverte par la loi FISA pour se livrer à une surveillance électronique d’Al Qaida ici dans ce pays.
 
SEN. FEINGOLD: Voici ce que le président a dit, il a dit, je cite encore, « S’il y a des personnes dans notre pays qui parlent avec Al Qaida, nous voulons le savoir. ». Fin de citation. J’étais assis dans cette salle. Il m’a réellement laissé l’impression qu’il suggérait que sans le programme de la NSA, d’une certaine manière il n’avait pas le pouvoir de faire cela. C’est trompeur. Donc quand le président a dit qu’il avait autorisé ce programme pour, je cite, « traquer (pursue) de manière agressive les communications internationales d’agents et d’alliés d’Al Qaida à destination et depuis l’Amérique » -- essayer de suggérer que sans ce programme il ne pouvait pas faire cela sous cette loi – ce n’est pas vraiment correct, non ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Sénateur, je pense que ce que le président a dit est exact, pas trompeur. Nous – le lendemain de l’article du New York Times, il s’est adressé au peuple américain et a expliqué ce qu’il avait autorisé. Il a donné de nombreux briefings au Congrès depuis ce jour. Je suis ici aujourd’hui pour parler de l’autorité légale de ce programme.
 
SEN. FEINGOLD: Eh bien, je pense que les commentaires du président dans son discours sur l’état de l’union étaient fortement trompeurs. Le peuple américain a besoin de savoir que vous possédez déjà l’autorité légale de mettre sur écoutes toute personne que vous suspectez d’aider Al Qaida et toue le monde dans cette commission sénatoriale soutient votre utilisation de la loi FISA pour le faire.
 
Permettez-moi de passer à un autre sujet. Le sénateur Feinstein l’a en quelque sorte abordé, mais je veux l’envisager sous un autre aspect. Si vous pouviez y répondre avec un oui ou un non, je l’apprécierai bien évidemment. Le président a-t-il entrepris ou autorisé d’autres actions – et d’autres actions qui seraient illégales car non permises par ses pouvoirs constitutionnels ou l’autorisation de l’utilisation de la force militaire ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Répétez votre question, je vous prie, sénateur.
 
SEN. FEINGOLD: Le président a-t-il entrepris ou autorisé d’autres actions qui seraient illégales car non permises par ses pouvoirs constitutionnels ou l’autorisation de l’utilisation de la force militaire ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Vous voulez dire en contradiction directe du statut et s’appuyant sur son autorité de commandant en chef ?
 
SEN. FEINGOLD: A-til entrepris d’autres actions – oui, qui seraient illégales –
 
ATTY GEN. GONZALES: Pas à ma connaissance, sénateur.
 
SEN. FEINGOLD: En d’autres termes, y’a-t-il d’autres actions régies par la résolution de recours à la force militaire en Afghanistan qui, sans le pouvoir inhérent, ne seraient pas permises par le texte de la loi FISA ? Y’a-t-il d’autres programmes comme cela ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Eh bien, je souhaiterai, sénateur, être minutieux pour répondre à votre question. Je ne peux pas, bien évidemment, parler de sujets opérationnels devant cette commission aujourd’hui et je ne veux pas vous laisser sur une mauvaise impression. C’est pourquoi je voudrais revenir vers vous plus tard avec une réponse à votre question.
 
SEN. FEINGOLD: Je préfère nettement cela que m’entendre dire que c’est une hypothèse.
 
Le 10 septembre 2002, l’Associate Attorney General David Criss (sp) a témoigné devant le comité sénatorial chargé des affaires judiciaires. Son témoignage préparé comporte l’affirmation suivante, je cite, « Ainsi avant et après la loi Patriot Act, la loi FISA ne peut être utilisée que contre des puissances étrangères et leurs agents et seulement là où il y a au moins un intérêt significatif pour le renseignement étranger. ». Permettez-moi de répéter pour insister. « Nous ne pouvons surveiller personne aujourd’hui que ne n’aurions pu surveiller l’année dernière à la même époque. ». Fin de citation. Et cette dernière phase était en fait soulignée pour la mettre en évidence dans le témoignage, alors permettez-moi de répéter ceci encore -- « Nous ne pouvons surveiller personne aujourd’hui que ne n’aurions pu surveiller l’année dernière à la même époque. ».
 
Maintenant je réalise que Mr Criss (sp) n’était pas au courant du programme de la NSA et comprends pourquoi il a été hautement critique des justifications légales offertes par le département (de la justice). Je réalise également que vous n’étiez pas Attorney General en 2002. Donc je sais que vous ne connaîtrez pas la réponse directe à ma question, mais pouvez-vous rechercher – et j’apprécierai si vous pouviez me répondre par écrit – qui à la maison blanche et au département de la justice a revu et approuvé le témoignage de Mr Criss ? Et de ces personnes, lesquelles étaient au courant du programme de la NSA et par conséquent ont laissé ce qui était, de manière évidente, une affirmation hautement trompeuse être faite au Congrès des Etats-Unis ? Me fournirez-vous cette information ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Nous verrons ce que nous pouvons vous fournir, sénateur. Monsieur, mon interprétation est que Mr Criss – je ne pense pas qu’il soit juste de qualifier sa position de hautement critique. Je pense qu’il peut désapprouver, mais dire qu’il est hautement critique, je pense, que c’est injuste.
 
SEN. FEINGOLD: Eh bien, nous pouvons débattre de cela, mais le fait ici est d’obtenir l’information prioritaire. J’apprécie votre volonté d’obtenir celle-ci pour moi si vous le pouvez.
 
Attorney General, j’aimerai explorer un peu plus le rôle des sociétés de télécommunications et des fournisseurs d’accès à internet dans ce programme. Tel que je le comprends, la surveillance requiert souvent l’assistance de ces fournisseurs d’accès et les fournisseurs sont protégés de poursuites criminelles et civiles si on leur a fourni une autorisation délivrée par le tribunal FISA ou une cour criminelle ou si un agent du département de la justice de haut rang a certifié par écrit que, je cite, « Aucun mandat ou autorisation de tribunal n’est requis par la loi, que toutes les obligations officielles ont été respectées et que l’assistance spécifiée est requise. ». Est-ce que je cite la loi de manière exacte ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Je pense que c’est correct, sénateur.
 
SEN. FEINGOLD: Avez-vous ou quelqu’un au département de la justice a-t-il fourni aux compagnies de téléphone ou aux fournisseurs d’accès à internet ce genre de certification au cours de la mise en œuvre du programme de la NSA ?
 
ATTY GEN. GONZALES: Monsieur, ceci est un détail opérationnel sur lequel je ne peux m’étendre à cette audition.
 
SEN. FEINGOLD: J’attends avec impatience une autre occasion de poursuivre sur ce sujet lors de vos prochaines venues et vous remercie beaucoup.
 
ATTY GEN. GONZALES: Merci, sénateur.


Message édité par machinbidule1974 le 20-02-2006 à 22:11:43
n°7770717
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 27-02-2006 à 12:11:05  profilanswer
 

Un petit sondage de l'ACLU Presidential Powers, NSA Spying, and the War on Terrorism: Americans’ Attitudes on Recent Events - Overview
 
C'est demain que Gonzales repasse devant Feingold (entre autres)...


Message édité par machinbidule1974 le 27-02-2006 à 12:11:23
n°7834807
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 07-03-2006 à 08:29:58  profilanswer
 

Editorial du NY Times: Kabuki Congress
 
Comme on le pressentait, le Congrès est en train d'examiner comment modifier la loi FISA afin de rendre le programme de la NSA légal rétro-activement.
 
Quelle désillusion, c'est vraiment à se demander à quoi servent encore les institutions US

n°7838502
ftikai
Posté le 07-03-2006 à 17:32:43  profilanswer
 

Il ne faut pas s'inquiéter, ce ne sont que des institutions qui changent selon les saisons.

n°7839493
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 07-03-2006 à 19:37:40  profilanswer
 

J'aimerai que ce soit vrai mais quand je lis que les républicains modifient les lois pour favoriser le vote de leurs électeurs, favoriser certaines entreprises afin qu'elles financent de préférence les républicains que les démocrates, remanient la cour suprême, modifient les lois en faveur de leur réélection, ça me fait un peu flipper ...
 
De plus, Al Gore avait donné un discours (il y a peu) sur ce thème disant que de tout temps, les institutions avaient balancé d'un côté comme de l'autre et que les excès des uns avaient été rattrapés par ceux qui suivaient. Il mettait justement en garde contre le fait que les abus soient si "forts" avec cette dministration qu'il serait difficile voire impossible de les contre-balancer avec la prochaine. Le déséquilibre est trop violent pour que le balancier reparte dans l'autre sens...
 
edit: Article dont je parle ici


Message édité par machinbidule1974 le 07-03-2006 à 19:41:00
n°7894564
machinbidu​le1974
Do you feel lucky, punk ?
Posté le 14-03-2006 à 18:54:47  profilanswer
 

Russ Feingold : Introducing a Resolution to Censure President George W. Bush
 
Feingold encore lui ! C'est le seul sénateur US a avoir assez de couilles pour faire son job. Chapeau bas :jap:

n°8118322
el muchach​o
Comfortably Numb
Posté le 09-04-2006 à 20:42:57  profilanswer
 

L'Electronic Frontier Foundation a lancé une class action contre AT&T pour espionnage massifde ses clients, puisqu'apparemment, AT&T transmet les communications (internet et téléphoiniques) directement à la NSA.
Bienvenue dans un monde de merde.[:le kneu]
 

Citation :

What is EFF's Lawsuit Against AT&T About?
 
    EFF filed a class-action lawsuit against AT&T, accusing the telecom giant of violating the law and the privacy of its customers by collaborating with the National Security Agency (NSA) in its massive and illegal domestic spying program to wiretap and data-mine Americans' communications.  

What is the Lawsuit Seeking?

 
    EFF, on behalf of a nationwide class of AT&T customers, is suing to stop this illegal conduct and hold AT&T responsible for its illegal collaboration in the government's domestic spying program, which has violated the law and damaged the fundamental freedoms of the American public. The lawsuit request an injunction and damages under the statute. The laws provide that the victims can receive damages of at least $21,000 for each affected person.  
 
If the NSA Did The Illegal Wiretapping And Data-Mining, Why Are You Suing AT&T?
 
    Because AT&T violated the law, and the rights of its customers, by allowing and assisting with the illegal wiretapping and data-mining. The government's spying program on ordinary Americans would not be possible without AT&T collaborating in violating your privacy. AT&T should have been standing up for you and your privacy. In this country we follow the law, we don't just follow orders.


http://www.eff.org/legal/cases/att/faq.php#18
http://www.eff.org/legal/cases/att/small_att.png


Message édité par el muchacho le 09-04-2006 à 20:44:32
n°8136633
AppleII
Posté le 11-04-2006 à 19:27:52  profilanswer
 

Et que fait-on de ceux qui espionnent leur voisine avec un télescope ?  [:chriscool007]

mood
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