Reprise du message précédent :
Encore dans les traductions, je lisais des articles sur Noosphere, et je tombe sur un article écrit par un des traducteurs de Stephen King :
https://www.noosfere.org/articles/a [...] le=443#R18
L'article date de 1996, mais ça reste intéressant. Surtout que Jean-Daniel Brèque évoque une rumeur de retraduction non raccourcie de King... Comme quoi, il a fallu du temps pour que ça se concrétise...

Article intéressant, mais je ne vois pas dans quel cas il est parfois nécessaire de ne pas traduire certains passages, quel que soit l'auteur.

 
 
Je l'ai fini récemment, ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un King récent. Le livre est bon, l'histoire intéressante, les personnages bien écrits...par contre, il semble avoir une nouvelle obsession à tout ramener aux méchants républicains racistes contre les gentils démocrates ouverts et à glisser de l'anti-Trump dès qu'il peut. Il était bien plus discret dans ses opinions politiques avant et c'était pas plus mal. Ça me sort du livre, je sens que c'est l'auteur qui glisse son avis et plus l'histoire qui est racontée

La plupart de ses tweets sont sur ça, je ne vais plus sur son compte Twitter à cause de ça.

King a toujours commenté commenté l'actualité politique dans ses livres, dans les années 90, c'est assez facile de voir qu'il votait Clinton
Dôme, il l'a dit lui-même, est une parodie campagnarde de Georges Bush Jr et de son gouvernement.
Reste à savoir s'il devient de plus en plus politisé avec l'âge, ou si sa plus grande insistance vient aussi du fait qu'en général, la vie politique US depuis les années 2000 est devenue plus vive, plus partisane et plus importante. C'est quand même assez difficile de vouloir ignorer le fait que Trump a développé un culte de la personnalité assez important aussi, couplé au culte du POTUS déjà existant au départ.
King a toujours su refléter la société américaine, et la politique US depuis la première élection de Trump est un pilier central de beaucoup d'Américains, ça n'a rien d'étonnant que ça apparaisse dans ses livres.

 
Je l'avais jamais remarqué dans ses vieux romans, il y a quand même une évolution notable.

C'est clairement plus visible dans ses romans récents mais ce n'est pas non plus nouveau.
King trouve le moyen de parler de Clinton dans la Tour Sombre, quand même
Une autre différence est sans doute dans le fait que King critique plus la société et politique US en général, dans les années 80 et 90, et plus les institutions Etatiques : que ça soit dans les Tommyknockers, dans Charlie, dans Chantier, dans le Fléau ou même dans Marche ou Crève ou Running Man; c'est plus la CIA, l'Armée, "le gouvernement" qui prends, plus qu'un parti politique, ce qui est forcément ressenti différemment, surtout pour nous qui sommes moins concernés (et avec un tropisme anti-Gouvernement Américain déjà présent).
On peut aussi facilement se dire que viser la CIA ou l'Armée US, c'est "le grand méchant" classique et ne pas le voir comme une critique politique... Sauf qu'a la lumière de tous ses livres, je pense qu'on peut dire que King vise réellement la CIA et l'Armée

Il est surtout viscéralement anti-Trump    
De mémoire, il y a déjà eu des tweets assassins avant son élection et pendant son mandat...
Bon il s'est écharpé avec Elon Musk aussi    
Mais j'avoue que dans ses derniers livres, il se lâche un peu plus.

Carrie a 50 ans aujourd'hui.

Je ne savais pas qu'une réédition était parue à cette occasion : https://www.amazon.fr/dp/1399731297
 

 
Pas mal la couverture.

Ça me fait penser à Malenia dans Elden Ring

Tak

Je commencerai Holly aujourd'hui.  

J'ai commencé avant-hier, j'approche de la page 100, c'est assez prenant. Ça promet!

Pareil.      Le fait que ce soit écrit au présent m'a un peu gêné au début, mais finalement ça passe, on s'y fait assez vite.

 
Je l'ai lu à sa sortie et je l'ai bien aimé.
Pas transcendant mais plaisant à lire, même en n'étant pas spécialement fan du personnage d'Holly dans les précédents bouquins.

 
Bon point. Il y a toujours une  certaine distance avec elle, aussi bonne et géniale soit-elle.  
 

Je viens de le terminer et j'ai le même avis. Je l'ai nettement préféré à L'Outsider et à Si ça saigne, les deux derniers récits avec Holly.

J'ai fini Rose Madder.
Ca a été une expérience étrange : je l'avais déjà lu il y a une vingtaine et d'années, relu il y a peut être 15 ans. Et je n'avais pas apprécié.  
Quand j'ai repris le livre, je ne me souvenais absolument par pourquoi je ne l'avais pas apprécié. Mais je ne me souvenais de certaines scènes...qui au final ne sont pas dans le bouquin. C'est moche d'avoir la mémoire qui flanche    
 
Bref, au début de la lecture je me dis que l'histoire est prenante et que je n'avais pas la maturité à l'époque pour la comprendre. Celle d'une femme battue qui reste avec son mari violent. Quand t'es jeune et idéaliste, tu te dis que ce n'est pas possible qu'actuellement, personne ne resterait dans une telle situation. Après, tu prends de la bouteille, arrive dans le monde des adultes et te rends compte que ce qu'il décrit est malheureusement le quotidien de trop de personnes.
Et l'histoire est prenante, un bon thriller sans paranormal. Et il y a un moment, j'ai l'impression que Stephen King se dit "zut, si je ne mets pas de fantastique on ne va pas reconnaitre ma patte", et on part dans un passage très chiant à lire. Qui casse le rythme, l'immersion, coupe cette passionnante histoire de comment arriver à quitter une situation toxique, se reconstruire, réapprendre à faire confiance pour... heu, un passage qui introduit une fin qu'on devine longtemps à l'avance.  
Et je trouve ça dommage car en enlevant cette partie fantastique, en condensant, en mettant une fin plus réaliste, on pourrait avoir quelque chose qui se tiendrait et aurait un fort impact. Car on trouve des thèmes qui résonnent encore aujourd'hui (violence sur les femmes, violences policières...)
On retrouve des clins d'oeils à d'autres oeuvres comme Insomnie, Misery.  
Donc du sympa et du moins sympa. Un truc qui se classe chez moi comme un "Il ne faut pas l'avoir absolument lu. Mais il est intéressant par certains aspect. Mais si tu ne le lis pas, tu ne passes pas à côté de grand chose. Mais t'en loupe quand même." Je lui colle un 3,5 sur mon fichier excel avec le sentiment d'occasion gâchée pour l'auteur de casser son image.

Merci pour ton compte rendu. Pas trop aimé celui-ci.

J'ai bien aimé moi

Il était tard et j'avais envie d'un côté de développer et de l'autre c'est un peu chiche ce que voudrais ajouter    
Mais je voudrais bien savoir pourquoi vous avez aimé ou pas.
Et ça me fait penser : j'ai mis à jour le fichier excel avec Holly
N'hésitez pas à voter    
 
https://1drv.ms/x/s!AtNjwi3TYFK4p6E [...] g?e=SV3P1e
 
Pour l'instant les 3 avec les meilleures notes moyenne :  
 

• Simetierre
• Ça
• 22/11/63

Les 3 pires :  
 

• Plein Gaz
• Colorado Kid
• Peur Bleue

Pour rose madder,  le côté fuite / chasse, le côté fantastique (passage de l'autre côté )

 
 
Moi aussi, j'ai aimé cette histoire. La femme était terrorisée et déjouer son policier de mari, c'était sobre et réaliste. Un très bon moment de lecture, j'avais mis aussi 3,5 ou 4, je ne me souvient pas trop.

Je n'ai pas lu de King depuis très longtemps, et j'ai lu tous les "classiques" (à part la Tour Sombre, j'ai essayé mais jamais pu m'accrocher)
Pour vous quels sont ses romans les plus recommandés écrits ces 15 dernières années (à part 22/11/63 que j'ai lu) ?

Si je suis d'accord sur le fait que l'histoire se tiendrait bien sans la partie fantastique, il me semble que King a imaginé l'histoire a partir d'une idée d'une femme qui rentre dans un tableau, donc l'élément fantastique était là depuis le départ
Après, c'est grosso modo la patte de King en effet, c'est l'irruption du fantastique/paranormal dans un monde normal.
Perso j'ai beaucoup aimé tout le livre, mis à part (déjà à l'époque) la connexion forcée à la Tour Sombre; j'ai du mal a voir ou le monde du tableau s'insèrerait dans l'Entre-Deux-Monde. Mais ça reste très discret, juste des références donc c'est oubliable.
Et on peut prendre ce monde du tableau comme une allégorie, c'est même un peu forcé avec la "vraie Rosie"
On notera d'ailleurs que mis à part une chose, tout ce qui est fait est fait par Rose, le tableau et ce qu'il dégage est plus souvent un guide et une épreuve qu'un deus ex machina.

.
Pour moi ça reste un très bon roman, mais qui aurait pu se passer du fantastique.

L'institut

J'ai bien aimé comptes de fées

Je dirais Joyland. Sinon L'institut était sympa aussi oui.

Billy Summers si tu veux un livre sans fantastique, et Dôme qui est à la limite de ta date de 15 ans

J'ai bien aimé Revival, L'Institut et Joyland.

Merci    
Je vais commencer par l'Institut

Hier est paru aux États-Unis le recueil de nouvelles You Like It Darker : https://en.wikipedia.org/wiki/You_Like_It_Darker    J'espère une parution en France cet automne.

Apparemment plutôt début 2025...

J'ai commencé Désolation (les 100 premières pages).
Ça part sur les chapeaux de roues, y a déjà des références à la Tour Sombre et on retrouve carrément un personnage de Rose Madder. Curieux de voir où va m'entraîner ce pavé.

De mémoire... Pas très loin.
 
J'ai le souvenir d'un très bon début, mais qui part bien en sucette pour au final faire un peu pschit.

Le problème, surtout sans doute pour nous, lecteurs Français cartésiens, c'est que dans Désolation on a un Dieu actif, donc a tout moment, on a ce spectre du "Un problème ? Dieu est là, tkt, fais ce que tu veux".
Je préfère largement la version de Bachmann, Les Régulateurs, mais c'est assez fumé

Entièrement d'accord  
D'ailleurs j'avais lu les deux à la suite, l'expérience est un peu... perturbante  

Pareil.

 
Pareil. Le côté Dieu tout puissant m'a pas mal gâché la fin. Ça ressemble à une pirouette pour finir une histoire qu'il ne savait pas comment finir. Comme souvent malheureusement avec Stephen King, il a une idée génial, le début défonce tout et après, on rame pour trouver une fin. Le Fléau, Cellulaire, Dome....y en a plein avec ce syndrome.

Merci pour vos réponses pour l'instant je n'ai pas rencontré D.ieu dans ma lecture, je ne pensais pas le rencontrer  
Je note que j'ai l'impression que c'est également le premier récit dans lequel il est fait mention de téléphone portable