Reprise du message précédent :
J’ai renoncé à trouver un film d’horreur qui fait peur perso.
 
Dans ce que j’ai vu récemment, y’a bien eu le film avec les 2 sœurs là, A tale of 2 sisters qui est pas mal jusqu’au moment où ça se gâte

Il y a vraiment des films qui te font peur ?

Pas moi, donc à partir du moment où un film d'horreur est intrinsèquement un bon film, ça me va.

Pareil.

Celui de Kim Jee-woon ? J'ai été déçu par ce film (en partie a cause du transfert BR dégueulasse).
Meme si ce n'est pas de l'horreur a faire, son I Saw the Devil est bien plus impressionnant. Et que dire la trilogie Vengence de Park Chan-Wook? La ca prend aux tripes!

En fait non. Ou plutôt une sensation de mal-être. Dans Vikings, il y a quelques scenes qui prennent aux tripes, comme le sacrifice a Upsala ou la scene de l'aigle de sang.
 
Et ouais pareil, s'il est bon, ca me va. Et It Follows est vraiment bon dans son déroulement et sa photographie.

Ouaip !
 
En fait, pour que j'aie "peur", ou quelque chose qui s'en rapproche, je dois fonctionner par empathie.
Je peux avoir peur de ce qui va arriver aux personnages.  
 
C'est pour ça que je déteste qu'un film essaye de ME faire peur (je vise évidemment les trucs à la James Wan, mais pas que) : apparitions dans le dos, esprits qui ont un sens aigu de la mise en scène, etc. Fais peur à tes personnages, film, bordel ! Ce sont eux qui vivent le truc. Si je les apprécie, je vais flipper pour eux, me mettre à leur place.
 
Par contre si ce sont des gros connards imbuvables, ça fonctionne tout de suite moins  
 
J'ai vu un truc comme ça récemment, une merde Netflix appelée Malevolant, les personnages étaient tous détestables... Et c'était pas un slasher, plutôt un film de fantômes, donc je crois que j'étais censé les apprécier  
 
J'étais bien content de les voir bien tous se faire défoncer.

Comme vous je n'ai pas souvent peur pour de vrai devant un film ou une série (on confond souvent a peur avec la nervosité que suscite un bon suspense, par exemple)
 
C'est con mais quand on est rôdé au genre et aussi si on ne croit pas un peu au surnaturel, ça fonctionne moins bien.
Petit, j'ai flippé ma race devant Blanche Neige (quand elle se perd dans la forêt et que les branches deviennent des bras) et devant Return to Oz (les rochers qui s'animent, l'impression que le danger peut tvenirquasiment de partout, du moindre caillou) mais une fois que j'ai grandi et que j'ai compris que ni les arbres qui bougent, ni les rochers qui parlent, ni les fantômes, ni les esprits, ni les démons et ni Dieu n'existaient (je sais que c'est sujet à débat pour les derniers, c'est juste mes convictions perso hein ) ben oui, je n'ai plus peur d'une histoire de fantôme ou de monstre gore, tout au plus je crains pour la vie du protagoniste, mais comme dans un thriller ou un film d'aventure quand je pense qu'il peut mourir.
A la limite, mes peurs persos font que j'aurai plus la trouille devant un film d'escalade (peur du vide) que devant un film avec des spectres dégueu.
 
Mais Midsommar a touché quelque chose de profond en moi, ça m'a cueilli... Plus qu'un malaise, ça a sans doute à voir avec la perte de contrôle des personnages (les drogues vraiment hallucinogènes que j'ai toujours pris soin d'éviter) et avec ce dont sont capables des humains convaincus du bien-fondé de leur mode de vie. J'avais encore peur après le film. Ca c'est encore plus rare. Et les filles qui se mettent des fleurs dans les cheveux, je trouvais ça craquant. Plus maintenant

les films qui m'ont fait le plus flipper ce sont ceux de Lynch mais je crois qu'ils ne me font plus d'effet maintenant

Midsommar est très réussi, c'est comme un mélange de film mainstream et de série B, ça garde le côté fou que peuvent se permettre les petites productions bien inspirées, par contre ça ne m'a pas fait peur

il manque un petit quelque chose pour en faire un grand film mais je ne saurais pas trop dire quoi, par certains côtés ça m'a fait penser à Délivrance, c'est à dire un groupe de personnages plongés dans un milieu qu'ils ne comprennent pas, mais Délivrance va plus loin, il y a presque une dimension mystique, c'est peut-être ce qui manque avec Midsommar, ça s'arrête à une expérience gore

Je n'ai toujours pas vu Délivrance, ça arrivera bien  
 
La scène que tu cites en spoiler, est choquante, mais pas flippante.
J'ai commencé à avoir peur plus tard, dans le dernier tiers du film en gros   en gros quand tu comprends qu'il n'y a pas d'échappatoire possible pour les personnages (auxquels on s'est un peu attachés/identifiés, c'est vrai que ça jouer beaucoup) et que tu entrevois ce qui peut leur arriver et que tu en viens à leur souhaiter de mourir pour y échapper (un peu déprimant, oui) Mais encore une fois, la peur c'est qqch de très irrationnel et de fortement lié à son soi profond.
On peut tous avoir peur devant des films différents, quoi.

à voir absolument, je pense que ça a influencé pas mal de films, dont le premier Rambo
 
enfin d'abord voir Zardoz, ce chef-d'œuvre qu'il a renié  
 

je la citais comme une séquence très réussie du film  

Ah oui, pardon !
 
(et moi qui me plains quand les gens lisent mes posts en diagonale )
 
J'ai vu Zardoz et, alors que clairement je l'abordais en mode nanar,  j'ai adoré pour de vrai
Ca ressemble plus à un univers de BD que bien des films adaptés de BD/comics/mangas ! Je suis totalement client  

Ah oui j'ai eu la chance de découvrir Midsommar tout récemment, un peu à la bourre !
 
C'est vraiment très sympa. Ce malaise croissant, c'est vraiment bien maîtrisé. Il manque effectivement un petit quelque chose, je trouve aussi, pour le rendre vraiment vraiment mémorable.
Et il s'agit d'un cas où j'ai quand même eu peur pour des personnages que j'exécrais pourtant  
 
A part l'héroïne, qui m'a bouleversé dès le début. J'ai connu des gens un peu comme ça, qui excusaient toujours les autres, se voyaient toujours fautifs, quitte à justifier les pires horreurs de la part de ceux qu'ils aiment, et beaucoup de ses réactions m'ont touché très profondément. Cette détresse...

Ah oui, y a que elle qui peut générer de l'empathie, mais les autres, même si c'est les pires cons, ils méritent pas tout ça  

C'est bien pour ça que je préfère un film comme Midsommar qui propose quelque chose de différent, plutôt que les films de fainéants qui sortent par palettes tous les ans.

Ça fait du bien dans au genre

Bah l'autre a quand même

ah mais moi aussi      je pige pas trop pourquoi Boorman le renie

Je viens de finir One Cut of the Dead, un film qui a fait son petit buzz récemment, c’est vraiment excellent
 
Le pitch de base : sur un tournage de film de zombie à petit budget toute l’équipe se fait attaquer par de vrais morts-vivants et ça charcute pas mal.
 
Si ça vous attire pas plus que ça, ne vous y arrêtez pas, c’est un film super original et très créatif, mais je n’en dirai pas plus sinon je spoilerai tout l’intérêt du truc, il faut le regarder en en sachant le moins possible.
 
Vraiment top

 
Bien envie de me refaire Midsommar en voyant ça  

 
J'adore la bande son de ce film  

2h30 pour un film d'horreur, ils n'y sont pas allé de main morte.
Et le director's cut, c'est presque 3h00...

On sent clairement l'influence de Carpenter dans la musique, et dans certains plans.

Un point positif en plus pour le film.  

Laaaargee les plans.
 
Et le thème de l'eau qui revient sans cesse.

D'ailleurs en regardant "Planet Terror" je me suis rendu compte que Robert avait énormément copié John (musique, et même la reprise de New York 1997)

On peut vraiment pas lui en vouloir de s'inspirer des meilleurs.

Tu me donnes envie de revoir They Live.  

 
Mon mec a jamais autant transpiré de toute sa vie, il était comme ça tout le long :    
 
Perso c'est The Descent qui m'a foutu la trouille. Mais... je déteste la spéléo. Dès le premier boyau (de grotte) qu'elles essaient de passer j'étais pas bien et j'avais envie de hurler "MAIS POURQUOI VOUS FAITES CAAAAAAAA" . En fait le film aurait pu se contenter d'être un film de spéléo, ça aurait été aussi efficace (sur moi)

Encore une fois le thème de l'eau qui revient, ce film est magique.  

Midsommar (2019) Director's Cut, c'est parti! Je reviens dans 2h50....  

Si ton mec sue devant It Follows, j'imagine qu'il a des trucs à se reprocher

Quelques films vus récemment :
 
The Innocents (1961) de Jack Clayton.
 

 
J'ai adoré de bout en bout. Et la fin m'a glacé le sang, j'y ai repensé toute la nuit  
 
D'abord : Deborah Kerr est extraordinaire dans ce rôle. C'est incroyable tout ce qu'elle parvient à faire passer dans son regard ! Son personnage, dont on ne sait jamais vraiment si elle perd pied peu à peu ou non, est très attachant, et le film tourne clairement autour d'elle (elle est dans toutes les scènes, je pense) : il fallait donc une interprétation à la hauteur, et on l'a, sans l'ombre d'un doute.
 
L'histoire, co-écrite par Truman Capote, et récompensée par le prix Edgar Allan-Poe, est en apparence très simple, mais une couche d'éléments plus complexes s'y ajoute : l'aspect psychologique des "fantômes", les différentes interprétations possibles de certaines scènes, et du comportement de Mlle Giddens, notamment.
Le film rappelle parfois Les autres d'Amenabar, qui s'en inspire carrément.
 
Même les enfants jouent bien (c'est toujours compliqué), le petit garçon est fascinant : à la fois glaçant et touchant.
 
Sinon, c'est très beau, que ce soit les scènes d'épouvante (qui semblent avoir inspiré toute l'horreur moderne, d'ailleurs) ou de simples scènes en intérieur ou en extérieur. Sachant que Psycho d'Hitchcock est sorti un an plus tôt, pour moi c'est simple : ces deux films ont lancé l'horreur moderne, et on retrouve leur influence aujourd'hui dans la majeure partie des films de fantômes ou de tueurs.
 
Gros coup de cœur pour moi.  
 
Ensuite, petit détour du côté des studios british Hammer :
 
The hound of the Baskervilles (1959) de Terence Fisher.
 

 
Du très classique : la Hammer, Sir Arthur Conan Doyle, Peter Cushing, Christopher Lee, on est en terrain connu.
L'ensemble est, effectivement, classique : l'adaptation est globalement fidèle, même si la Hammer rajoute sa touche cheasy habituelle.
C'est surtout visuellement que le film se démarque : malgré les abominables nuits américaines (j'ai vu qu'une poignée de films de La Hammer et j'en peux déjà plus), les décors gothiques, l'ambiance brumeuse, la photographie soignée, les paysages anglais, tout est beau.
Les acteurs sont évidemment excellents, on ne les présente plus.
 
Pas extrêmement mémorable, mais on passe un bon moment.
 
The curse of the werewolf (1961) de Terence Fisher aussi.
 

 
Bon. Y a pas mal de choses à en dire.
Déjà : c'est zarbi. On a un narrateur en voix-off dans la première partie, qui disparaît environ à la moitié, quand on arrive au temps présent. Car oui, la première moitié se paye plusieurs ellipses, et pas des petites : d'abord des jours (le prisonnier est oublié), puis environ 15 ans (la servante, d'abord enfant, devient adulte), puis à nouveau 5 ans (le bébé devient un enfant), puis encore environ 15 ans (l'enfant est devenu adulte) !
Cela donne un aspect extrêmement décousu à toute cette première partie, mais elle prend quasiment la moitié du film. On ne rencontre donc notre protagoniste principal qu'au bout d'environ trois quarts d'heure. C'est assez particulier. Cependant, je dois dire que tout cet arc n'est pas désagréable à suivre. Les personnages sont assez mémorables, les gentils comme les méchants d'ailleurs.
 
Cependant, l'ensemble est un peu bancal : le film oscille entre de la surexplication de certains détails de l'intrigue (tout en prenant de grandes libertés avec le mythe du loup-garou) et une simplicité qui relève parfois de la méga série B. Détail amusant, le mot "werewolf" n'est prononcé qu'une seule fois... Au bout d'1h20 de film.
 
Visuellement, c'est assez moyen, les nuits américaines sont dégueulasses, il n'y a pas la moindre nuit qui soit normale. Il manque un peu l'aspect grandiloquent de certaines productions Hammer, là c'est un peu plat ; cependant, le dernier arc essaye un peu de provoquer ce souffle épique, avec une poursuite de la bête dans un clocher. Mais le tout est assez mou et pas loin du nanar, avec ces dizaines de figurants qui ne savent pas trop ce qu'ils sont censés faire.
 
Assez moyen dans l'ensemble !
 
Mes prochains films, je pense : Taste of fear et The Devil rides out.

Midsommar (2019) Director's Cut, d'Ari Aster: vu (en bluray)!

En résumé, c'est vraiment bien filmé, c'est original, mais au final ça reste gentillet  (a part un ou deux moment un peu creepy), et du coup, c'est un peu long pour ce que c'est je trouve. Je m'attendais a un truc plus marquants/sanglants, comme dans Vikings, avec le sacrifice a Upsala et l'Aigle de Sang.

The Innocents (1961) de Jack Clayton.
 
Oui celui ci est un chef d’œuvre, j’ai du le voir une dizaine de fois, je m’en lasse pas. Intemporel, une image magnifique, un jeu d’acteur incroyable et puis Deborah Kerr siiii beeeelle   faut que je pense à aller voir la filmo de cette actrice  

 
Je me fait cet effet moi même aussi.

je me disais, ça fait penser au Tour d'Écrou    et pour cause
ça donne envie de le voir
 
dans les années 60 tu as le peu connu Carnival of Souls de Herk Harvey qui annonce aussi certains thèmes modernes
 
si tu aimes bien la vieille horreur je te conseille de remonter encore plus loin avec le Dracula de Tod Browning (1931), le Vampyr de Dreyer (1932), le Dr. Jekyll and Mr. Hyde de Rouben Mamoulian (1931),

c'est un chouïa long en effet, surtout dans le sens où à partir d'un moment ce sont des redites, alors qu'à mon avis il n'exploite pas assez certains aspects
 

J'ai déjà vu tout ça, sauf Carnival of souls qui est sur ma watch-list  
 
EDIT : D'ailleurs, on parle souvent de Dracula, mais c'est vrai que le Dr Jekyll & Mr Hyde de  est assez ouf. L'interprétation de Fredric March est dingue ! Il a obtenu l'oscar du meilleur acteur pour ce rôle à l'époque, et ça semble mérité.
C'est assez rare d'ailleurs, oscar du meilleur rôle pour un psychopathe... Ça rappelle celui d'Anthony Hopkins pour ses 16 minutes d'Hannibal Lecter dans Le silence des agneaux

Des idées de films d'horreur avec fantômes/esprits/démons ? (en dehors des Conjuring/Annabelle/Ouija)
 
C'est pour ce soir.  

Fantômes contre fantômes
 
Sinon pour ceux qui parlaient de vieille horreur ci-dessus, Les Yeux Sans Visage est évidemment indispensable.

Deja vu.

Vu la suite du remake (Les Prédateurs de la nuit 1988 (Jesús Franco), bien crade par moment, typique des années huitante).

Je vais essayer d'éviter les trucs que t'as sûrement déjà vus :
 
The innocents, 1961 (forcément, je viens d'en parler)
Dolls, 1987
The Changeling, 1980
The Exorcism of Emily Rose (2005)
The Others, 2001
El Orfanato, 2007
The Haunting, 1963
Ghost Stories, 2018
The Mirror / Oculus, 2013
Shutter, 2004
The Amityville Horror, 1979
Dark Water, 2002
What Lies Beneath / Apparences, 2000 (même si pas vraiment horreur, plutôt thriller fantastique, MAIS de Robert Zemeckis)
The Awakening / La maison des ombres, 2008 (celui-ci est assez peu connu mais j'ai bien aimé, je conseille !)