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[Topic Unique] Vos documentaires préférés

n°70306388
Dintr-un l​emn
in medio stat virtus
Posté le 20-03-2024 à 10:46:27  profilanswer
 

Reprise du message précédent :
Oui c'est vrai :jap:

mood
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Posté le 20-03-2024 à 10:46:27  profilanswer
 

n°70306406
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 20-03-2024 à 10:49:44  profilanswer
 


 
Mais les deux visionnages sont essentiels, mais tous deux tres difficiles  :jap:


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"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
n°70406518
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 07-04-2024 à 13:07:59  profilanswer
 

Période peu propice aux visionnages, trop de choses dans une vie dissolue. J’ai néanmoins réussi à regarder deux documentaires devant un grand saladier de noix à éplucher. Qui a dit que seules les femmes étaient capables de faire plusieurs taches en même temps!  [:mrk8]  
 
One More Jump, Manu Gerosa – 2019 (Médiathèque)
 
https://i.ibb.co/FswS8r0/One-More-Jump.jpg
 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt11146570/
 
L’affiche du métrage laisse à penser à un film sur le parkour dans la bande de Gaza. Un jeune groupe qui court à travers les rues, des jeunes gens qui virevoltent dans les ruines de ce qui semble être les restes d’une station balnéaire. On suit Jehad, athlète Gazaoui, qui s’occupe de sa famille, et qui bloqué entre les murs de cette prison géante rêve d’évasion et de liberté pour aller pratiquer en Europe, lieu "idyllique".  
 
En parallèle, Abdallah, un ami de Jehad a réussi à obtenir le précieux sésame d’un visa Schenghen et est parti en Italie, où il survit en marge de la société, s’entraînant quotidiennement et espérant un jour percer dans son sport. Et le documentaire se construit autour des rêves de ces deux jeunes hommes, des leurs illusions et de ce parallèle dans ces lieux différents. Jehad rêve à son Visa et au départ, Abdallah rêve de s’en sortir et de pouvoir inviter sa famille à le voir en Europe, et pouvoir reconnecter avec ses amis pour leur dire que le rêve est possible.
 
Le final en crève-cœur, avec Jehad dans un encadrement de fenêtre de ce bâtiment en ruine, et ce texte qui apparaît tel un marteau insensible pour écraser les destins. Dur documentaire, sur des vies d’espoirs brisés. Encore plus actuel aujourd’hui avec la situation qui s’y déroule. On ne réalise pas toujours la chance incroyable d’être né dans le bon pays, plein d’opportunités, une piqûre de rappel intéressante de par sa construction.
 
Braguino, Clement Cogitore – 2017 (Médiathèque)
 
https://i.ibb.co/DbvLw10/Braguino.jpg
 
IMDb: https://www.imdb.com/title/tt7290768/
 
Direction la Sibérie Orientale, perdu dans la taïga, au bord d’une rivière où vit la famille Braguine. Une vie en isolation dans la nature, un respect des ressources qu’elle offre et l’idée de ne pas prendre plus que ce qu’elle ne peut régénérer. Les prémices du documentaire, aux visuels assez magnifiques dans ces immenses forets et ce fleuve qui permet de se déplacer aisément, font un peu penser à un Walden slave, qu’aurait pu écrire Henry David Thoreau. Mais dans ce retour à la nature, dans ce lieu reculé, se trouve également un conflit avec l’autre famille qui partage le lieu, mais pas les mêmes valeurs. Le lieu commun, une ile de l’autre côté de la rivière, qui permet d’abriter les enfants des attaques d’ours pendant que les adultes travaillent aux champs ne semble presque plus un terrain neutre, surtout qu’il sert à l’arrivée de braconniers en hélicoptère.
 
Documentaire très particulier, du français Clement Cogitore, qui de par la situation et son hébergement chez les Braguine, ne peut documenter qu’une des faces du conflit. Le lieu est idyllique et visuellement superbe, avec ses enfants blonds qui sont dans la nature et jouent à être des ours, mais les maux de la société moderne sont venus l’envahir. C’est assez succinct dans l’histoire et c’est plus une atmosphère particulière au lieu qu’on viendra y chercher. Il y a un très long entretien avec le réalisateur sur le DVD qui vaut la peine d’être vu dans lequel il explique la genèse du projet  mais également tous les non-dits et le parti pris scénaristique choisi qui décontenance pas mal, car il laisse un sentiment d’inachevé.
 
Très intéressant, ça m’a captivé tout en me laissant frustré de par sa trop grande brièveté.  [:aaaaze:1]  
 
 


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"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
n°70408010
armageddin​don
Posté le 07-04-2024 à 17:54:14  profilanswer
 

Le siècle des couturières :
https://www.france.tv/documentaires [...] ieres.html
 
https://www.cine-dossiers.fr/wp-content/uploads/2022/10/Le-sie%CC%80cle-des-couturie%CC%80res.jpg
 

Citation :

C’est l’histoire de nos grands-mères ou de nos arrières grand-mères, que nous avons voulu
raconter. Au milieu du XIXe siècle, les femmes qui depuis toujours cousaient, filaient, tissaient,
ont massivement rejoint les usines textiles. Partout en France, du Nord à l’Alsace, de l’Aube à
l’Isère, les générations se sont succédé dans ces immenses fabriques, vite surnommés “les
cathédrales du textile”. Cette histoire concerne tant de familles… Elle a été vécue par l’une de
nos grands-mères, elle s’appelait Gilberte Chaumonot et était entrée à 14 ans à l’usine. Quand
elle évoquait ses souvenirs d’ouvrières, elle était très émue et loin d'imaginer qu'ils pourraient
un jour devenir le sujet d’un documentaire…
Qu’elles aient été couturières à domicile, fileuses ou tisserandes, ces millions de femmes ont
disparu de notre mémoire collective. Le monde ouvrier a toujours été associé aux hommes.
Les femmes sont restées invisibles. Nous voulons, à travers ce film, raconter leur histoire si
longtemps occultée et leur rendre la parole. De mères en filles, elles ont subi les mêmes
injustices.
Pour des générations d’ouvrières, l’usine n’a jamais été un choix mais une nécessité. Avant la
révolution industrielle, les revenus du père suffisaient à nourrir sa famille, mais dès le milieu
du XIXe siècle, les femmes et les enfants pour échapper à la misère, durent aussi travailler. A
cette époque, le code civil considère les femmes, mêmes mariées, comme d'éternelles
mineures. Elles sont soumises à l'autorité absolue du père ou du mari. Leur salaire est de
moitié inférieure à celui des hommes. La loi précise qu’il n’est qu’un “revenu de complément.»
En 1900, le secteur textile rapporte plus que le charbon ou l’acier. Une réussite liée au prestige
de la mode française. Paris compte alors 80 000 couturières à domicile. Dans leurs
mansardes, ces couturières, payées à la pièce, doivent travailler jour et nuit pour échapper à
la misère. Longtemps, elles accepteront leur sort en silence.
Mais l’histoire que nous voulons raconter est aussi celle d’une émancipation. Ces femmes
n’ont pour seuls atouts que leur courage et leur habileté. La couture, pour les plus audacieuses
et les plus talentueuses, est un formidable moyen de promotion sociale. C’est l’un des seuls
domaines où les femmes peuvent devenir patronne. Telle Herminie Cadolle, qui au tournant
du siècle libère les femmes du corset en inventant le soutien-gorge, cinq générations plus tard,
Patricia Cadolle qui dirige cette maison, nous a raconté cette incroyable histoire.
Mais au-delà de ces réussites individuelles, il faut attendre la fin des années 60, pour que les
femmes du textile avancent unis. Mai 68 à Roubaix ne ressemble en rien aux événements
parisiens, c’est ce que nous raconte Marie-Colette Patin, jeune déléguée syndicale. Pour elle,
comme pour des milliers d'ouvrières trop longtemps soumises à leur mari et à leur patron, c’est
une extraordinaire prise de conscience : Elles sont alors bien décidées à vivre et à travailler
autrement…


 
Le fameux c'était mieux avant. [:empificator:5] L'église qui se faisait un petit billet avec les couvents usines. :)


Message édité par armageddindon le 07-04-2024 à 18:00:43

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When a man lies, he murders some part of the world.
n°70531787
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 29-04-2024 à 13:43:19  profilanswer
 

Il y a quelques années je découvrais le court-métrage de Clément Cogitore sur l’Opera Indes Galantes à l’Opéra Bastille. Une revisite très moderne de l’œuvre de Jean-Philippe Rameau. Le court est toujours dispo sur Youtube (lien). Il y a quelques semaines, je visionnais le Braguino de notre même Clément. De passage à la médiathèque, je découvrais le documentaire de Philippe Béziat sur la préparation de cet opéra, mis en scène par… par… Clément Cogitore! Tout est connecté, tout  [:freeza01]

 

Indes Galantes, Philippe Béziat – 2020 (Dispo sur Médiathèque)

 

https://i.ibb.co/zsw3FnT/Galantes.jpg

 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt13150590/

 

Projet artistique assez captivant qui marie un opéra classique avec les différents mouvements de danses urbaines, et une modernisation contemporaine où la ville devient ce lieu de melting-pot et de revendications. Le choix de danseurs venant de différents mouvements du hip-hop, krump, break contrastent admirablement avec la musique du 18eme siècle et nos chœurs et solistes tout autant classiques. Il y a un débordement d’énergie très particulier dans ce mélange.

 

Le documentaire suit la formation de la troupe de danseurs venus de plusieurs pays et banlieues parisiennes avec des bagages culturels très disparates et qui se retrouvent projetés dans ce lieu "classique". Les individualités sont très impressionnantes artistiquement et notamment Leonardo Garcia Alcarcon chef d’orchestre absolument hypnotisant. Cogitore est capturé pendant les répétitions expliquant sa démarche et cette approche très moderne de l’adaptation. Philippe Béziat ne s’attardera pas plus tard que la première représentation et on regrettera presque de ne pas voir beaucoup plus du "produit" fini, notamment ce solo de dance avec la soliste au sol ou cette dernière scène rappelant un battle avec une énergie absolument incroyable qui ricoche entre les danseurs et les choristes.

 

Superbe projet de modernisation d’un des opéras Français les plus classiques, qui m’a donné envie de me replonger dans les docus sur les mouvements culturels urbains contemporains… Street Art, Street Dance, Street Life… v’la ti pas qu’on va conclure sur une belle chanson des Crusaders avec la voix de Randy Crawford ! Une conclusion bien étrange, mais les voix de l’art ne le sont t’elles pas toujours!  [:pierroclastic:8]

 

Un documentaire qui plaira aux amateurs d’hybridation artistique talentueuse, et encore une réalisation impressionnante de Cogitore, mais pas derrière la caméra!  [:wildcopper:1]

Message cité 2 fois
Message édité par gregouf le 29-04-2024 à 13:46:20

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"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
n°70531898
rheo
Posté le 29-04-2024 à 13:56:12  profilanswer
 

Erreur de topic non ?


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Topic Quizz Foot, viendez vous amuser !
n°70533612
xbala
Posté le 29-04-2024 à 19:04:53  profilanswer
 

Ah merde oui en effet, j'ai supprimé

 

Merci  :jap:

n°70533919
Tillow
J'aime les tierces picardes.
Posté le 29-04-2024 à 20:00:39  profilanswer
 

gregouf a écrit :

Il y a quelques années je découvrais le court-métrage de Clément Cogitore sur l’Opera Indes Galantes à l’Opéra Bastille. Une revisite très moderne de l’œuvre de Jean-Philippe Rameau. Le court est toujours dispo sur Youtube (lien). Il y a quelques semaines, je visionnais le Braguino de notre même Clément. De passage à la médiathèque, je découvrais le documentaire de Philippe Béziat sur la préparation de cet opéra, mis en scène par… par… Clément Cogitore! Tout est connecté, tout [:freeza01]

 

Indes Galantes, Philippe Béziat – 2020 (Dispo sur Médiathèque)

 

https://i.ibb.co/zsw3FnT/Galantes.jpg

 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt13150590/

 

Projet artistique assez captivant qui marie un opéra classique avec les différents mouvements de danses urbaines, et une modernisation contemporaine où la ville devient ce lieu de melting-pot et de revendications. Le choix de danseurs venant de différents mouvements du hip-hop, krump, break contrastent admirablement avec la musique du 18eme siècle et nos chœurs et solistes tout autant classiques. Il y a un débordement d’énergie très particulier dans ce mélange.

 

Le documentaire suit la formation de la troupe de danseurs venus de plusieurs pays et banlieues parisiennes avec des bagages culturels très disparates et qui se retrouvent projetés dans ce lieu "classique". Les individualités sont très impressionnantes artistiquement et notamment Leonardo Garcia Alcarcon chef d’orchestre absolument hypnotisant. Cogitore est capturé pendant les répétitions expliquant sa démarche et cette approche très moderne de l’adaptation. Philippe Béziat ne s’attardera pas plus tard que la première représentation et on regrettera presque de ne pas voir beaucoup plus du "produit" fini, notamment ce solo de dance avec la soliste au sol ou cette dernière scène rappelant un battle avec une énergie absolument incroyable qui ricoche entre les danseurs et les choristes.

 

Superbe projet de modernisation d’un des opéras Français les plus classiques, qui m’a donné envie de me replonger dans les docus sur les mouvements culturels urbains contemporains… Street Art, Street Dance, Street Life… v’la ti pas qu’on va conclure sur une belle chanson des Crusaders avec la voix de Randy Crawford ! Une conclusion bien étrange, mais les voix de l’art ne le sont t’elles pas toujours! [:pierroclastic:8]

 

Un documentaire qui plaira aux amateurs d’hybridation artistique talentueuse, et encore une réalisation impressionnante de Cogitore, mais pas derrière la caméra! [:wildcopper:1]


J'avais vu l'opéra à Bastille à l'époque. Il y avait des passages superbes (notamment le fameux rondo des Sauvages en Kump qui avait tellement fait parler de lui à l'époque). Pour autant j'avais trouvé l'ensemble assez décousu et très inégal en termes de qualité de mise en scène.
Il y avait notamment un truc qui m'avait vraiment énervée c'est que les artistes avaient salué sur la chaconne de la fin qui est un des plus beaux passages musicaux de l'opéra. Du coup, le public se croyait à Bercy et applaudissait debout en criant, on n'entendait plus rien.
A titre perso j'ai vraiment pas trouvé ça subversif mais on a bien senti la hype à l'époque. J'ai pas trouvé que ça rendait service au genre de l'opéra de renforcer le mythe de l'art inaccessible dont il faut casser les codes. À ce titre, ça serait vachement mieux de subventionner le prix des places et d'y emmener davantage de monde. Dans le public ce soir-là c'était blindé de bobo trentenaires/quadra à l'aise financièrement qu'on sentait venus voir un truc transgressif.


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Stabatmaterophile - Witches, Bitches and Britches.
n°70535490
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 29-04-2024 à 23:32:05  profilanswer
 

Tillow a écrit :


J'avais vu l'opéra à Bastille à l'époque. Il y avait des passages superbes (notamment le fameux rondo des Sauvages en Kump qui avait tellement fait parler de lui à l'époque). Pour autant j'avais trouvé l'ensemble assez décousu et très inégal en termes de qualité de mise en scène.
Il y avait notamment un truc qui m'avait vraiment énervée c'est que les artistes avaient salué sur la chaconne de la fin qui est un des plus beaux passages musicaux de l'opéra. Du coup, le public se croyait à Bercy et applaudissait debout en criant, on n'entendait plus rien.
A titre perso j'ai vraiment pas trouvé ça subversif mais on a bien senti la hype à l'époque. J'ai pas trouvé que ça rendait service au genre de l'opéra de renforcer le mythe de l'art inaccessible dont il faut casser les codes. À ce titre, ça serait vachement mieux de subventionner le prix des places et d'y emmener davantage de monde. Dans le public ce soir-là c'était blindé de bobo trentenaires/quadra à l'aise financièrement qu'on sentait venus voir un truc transgressif.

 

Intéressant retour, merci. Mais également très révélateur d'un cadre strict que tu considères comme immuable. Justement que le public réagisse, que la scène vibre et salue même sur une fin de morceaux , c'est révélateur d'une énergie différente, mais vivante. C'est ce qui peut-être "repoussant" dans l'opéra classique, ce formalisme et ce dirigisme bien trop cadré...

Message cité 1 fois
Message édité par gregouf le 30-04-2024 à 08:26:21

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"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
n°70536434
Tillow
J'aime les tierces picardes.
Posté le 30-04-2024 à 10:08:31  profilanswer
 

gregouf a écrit :

 

Intéressant retour, merci. Mais également très révélateur d'un cadre strict que tu considères comme immuable. Justement que le public réagisse, que la scène vibre et salue même sur une fin de morceaux , c'est révélateur d'une énergie différente, mais vivante. C'est ce qui peut-être "repoussant" dans l'opéra classique, ce formalisme et ce dirigisme bien trop cadré...


J'ai aucun problème avec les applaudissements, les bravos etc. C'est tout à fait habituel de saluer un air particulièrement bien exécuté à l'opéra.
Mais là c'était pas une fin de morceau, c'est toute la conclusion de l'opéra, on a perdu 15 min de musique (et une partie particulièrement belle) à cause du bordel dans la salle qui n'aurait pas eu lieu si la mise en scène avait été plus intelligente.


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Stabatmaterophile - Witches, Bitches and Britches.
mood
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Posté le 30-04-2024 à 10:08:31  profilanswer
 

n°70545005
willson
Posté le 01-05-2024 à 20:02:53  profilanswer
 

J'ai découvert avec grand plaisir qu'ils ont remis sur Arte.tv la fantastique série documentaire sur Mohammed Ali.
Quasiment 7h du documentaire au total en 4 épisodes.
On y traite forcement beaucoup de facettes du personnage, vie perso / publique, mais surtout les archives des ses combats sont très bien fournies.  
Incontournable si on aime, même de loin, la boxe  ;)
Je (re)regarde, pour la 3em fois...


Message édité par willson le 01-05-2024 à 20:03:36
n°70547522
lolo443bis
Posté le 02-05-2024 à 09:22:07  profilanswer
 

gregouf a écrit :

Il y a quelques années je découvrais le court-métrage de Clément Cogitore sur l’Opera Indes Galantes à l’Opéra Bastille. Une revisite très moderne de l’œuvre de Jean-Philippe Rameau. Le court est toujours dispo sur Youtube (lien). Il y a quelques semaines, je visionnais le Braguino de notre même Clément. De passage à la médiathèque, je découvrais le documentaire de Philippe Béziat sur la préparation de cet opéra, mis en scène par… par… Clément Cogitore! Tout est connecté, tout  [:freeza01]  
 
Indes Galantes, Philippe Béziat – 2020 (Dispo sur Médiathèque)
 
https://i.ibb.co/zsw3FnT/Galantes.jpg
 
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt13150590/
 
Projet artistique assez captivant qui marie un opéra classique avec les différents mouvements de danses urbaines, et une modernisation contemporaine où la ville devient ce lieu de melting-pot et de revendications. Le choix de danseurs venant de différents mouvements du hip-hop, krump, break contrastent admirablement avec la musique du 18eme siècle et nos chœurs et solistes tout autant classiques. Il y a un débordement d’énergie très particulier dans ce mélange.  
 
Le documentaire suit la formation de la troupe de danseurs venus de plusieurs pays et banlieues parisiennes avec des bagages culturels très disparates et qui se retrouvent projetés dans ce lieu "classique". Les individualités sont très impressionnantes artistiquement et notamment Leonardo Garcia Alcarcon chef d’orchestre absolument hypnotisant. Cogitore est capturé pendant les répétitions expliquant sa démarche et cette approche très moderne de l’adaptation. Philippe Béziat ne s’attardera pas plus tard que la première représentation et on regrettera presque de ne pas voir beaucoup plus du "produit" fini, notamment ce solo de dance avec la soliste au sol ou cette dernière scène rappelant un battle avec une énergie absolument incroyable qui ricoche entre les danseurs et les choristes.
 
Superbe projet de modernisation d’un des opéras Français les plus classiques, qui m’a donné envie de me replonger dans les docus sur les mouvements culturels urbains contemporains… Street Art, Street Dance, Street Life… v’la ti pas qu’on va conclure sur une belle chanson des Crusaders avec la voix de Randy Crawford ! Une conclusion bien étrange, mais les voix de l’art ne le sont t’elles pas toujours!  [:pierroclastic:8]  
 
Un documentaire qui plaira aux amateurs d’hybridation artistique talentueuse, et encore une réalisation impressionnante de Cogitore, mais pas derrière la caméra!  [:wildcopper:1]  


 
Décidément, les Indes galantes ont vocation à être le support des délires des metteurs en scène.
Je parle toujours de cette version là:
https://www.youtube.com/watch?v=FUbmBBjZu04
De toutes façons, je ne suis pas fan de baroque, et je déplore toujours qu'à l'opéra, le metteur en scène tire la couverture à lui.
 
 

n°70571936
lolo443bis
Posté le 06-05-2024 à 16:41:52  profilanswer
 

Dans le genre mise en scène horrible, j'ai voulu regarder Don Giovanni sur France 4 hier soir.
Idée du metteur en scène, transposer l'histoire dans une boucherie, des carcasses de porcs, du sang sur les visages, et les acteurs qui se roulent dans la barbaque.
A vomir.
J'ai mis autre chose, malgré mon amour pour la musique, je trouve ça insoutenable.
Mais quand mettra t-on un coup d'arrêt à cette honte inadmissible ?
Un opéra n'a pas vocation à être un film d'horreur.
 
 

n°70616185
armageddin​don
Posté le 14-05-2024 à 11:02:35  profilanswer
 

Emmett Till, le meurtre qui a changé l'Amérique | ARTE :
https://www.youtube.com/watch?v=e5WM6s5DCls
 
Dire qu'il y a des coins des US où les mentalités n'ont pas changées...


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When a man lies, he murders some part of the world.
n°70622794
gregouf
Abubu Grigoufi Al-Hibi
Posté le 15-05-2024 à 11:00:10  profilanswer
 

Bien longtemps que je n’avais pas trouvé l’occasion de me poser devant une télé, et pour ce retour à ma passion cinématographique je décidais d’explorer un documentaire multi-récompensé dont le titre retentissant avait attiré aussi bien mon palais que mon ouïe! Et puis, l’offre cinématographique a l’air de se réchauffer également, donc on va pouvoir se rediriger vers les salles sombres quand il pleut… D’ailleurs il y a une ressortie de Dark Star de Carpenter la semaine prochaine, j’en frétille! Les sardines ont-elles une diction et une audition qui permettent de s’évader dans les films, c’est la question à laquelle je n’essaierai pas de répondre plus bas!  [:le rageux:6]  
 
Taste of Cement, Ziad Kalthoum – 2017 (Dispo médiatheque)  
 
https://i.ibb.co/9bKkSjc/Cement.jpg
 
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt7085762/
 
Taste of Cement, Taste of Cement, Taste of Cement, un goût âpre, le bruit des truelles et pelles qui raclent, les lumières blafardes, les coups de marteaux qui résonnent. Le documentaire de Ziad Kalthoum est une plongée intéressante dans le sort des ouvriers de chantiers Syriens qui travaillent à la construction du plus grand building de Beyrouth. Vue idyllique face à la mer, brise marine, bruits des vagues, mais également un couvre-feu qui les empêche d’être dehors après 19h. Et le dehors, ce n’est que ce chantier car quand vient la nuit, ils s’enfoncent dans les dédales du chantier pour y dormir dans des conditions insalubres.
 
La caméra de Kalthoum réussit à magnifier ça, avec une farandole de cadrages très intéressante et un travail sur le clair-obscur vraiment fascinant. Mais hors l’aspect visuel, on se demande où il veut nous mener, les ouvriers étant des êtres quasi monastiques et seule une narration rare rompt les bruits. Puis à la nuit tombée, Kalthoum saisit les réflexions des images des téléphones dans les iris de nos travailleurs Syriens. Images de guerre et de destruction du pays qu’ils ont quitté, images de proches qu’ils essaient de reconnaître dans les décombres. A mesure que cette construction/destruction progresse, les analogies deviennent presque évidentes entre cette tour de char et cette grue, seuls les paysages changent.
 

Citation :

"En temps de guerre, les bâtisseurs quittent le pays, puis reviennent ensuite pour le reconstruire"


 
Un autre documentaire sur la tragédie Syrienne, mais qui prend une approche très différente notamment dans cette narration, et cette forme vraiment superbe avec un travail sur la photographie et cadrage qui reste captivant. Travail sur le son tout aussi passionnant, avec une musique quasi absente tout du long, pour ne laisser la place qu’aux sons, mais qui sait apparaître pour renforcer l’impact de ces parallèles. A mesure que l’enfer Syrien se déchaîne, on ressent une tension de plus en plus forte, rappelant quelque peu la montée d’un Koyaanisqatsi, un très beau compliment de ma part.  
 
TLDR#: Formellement captivant, c’est un documentaire qui cherche moins à jouer sur le côté émotionnelle du conflit Syrien, mais n’en demeure pas moins impactant de par sa construction et le drame parallèle qu'il illustre d'une manière visuellement superbe. Une belle réussite!  [:ric lechic:6]  
 
 
 


Message édité par gregouf le 15-05-2024 à 11:00:44

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"I do not want you to agree, I ask you to think, nothing more" - Pepe Mujica
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