Reprise du message précédent :

Ah bon? Je te conseille de consulter la fiche du film...

 
T'inquiète pas pour mon avenir; je fais pas des études pour rien,; je sais comment me comporter en société, comment parler "bien", mais moi ça m'éclate de parler autrement avec mes potes, surtout si on se comprend. Tu remarqueras aussi que mes posts sont écrits dans un français plutôt compréhensible; donc je m'adapte. Et non,mon post n'était pas ironique, je voulais juste faire comprendre que les jeunes du film parlent comme ils le souhaitent(la preuve, quand ils jouent la pièce, ils parlent dans le français de Marivaux, et plutôt clairement, comme quoi ils sont capable de parler "bien" ).Si on ne comprend pas ce qu'ils disent(moi, ça va, j'ai compris), et bien on s'en fout, les personnages se comprennent, et le langage est un de leurs moyens de défense(voir la violente scène entre Frida et Fathi). Voilà!Une fois de plus, je ne mets pas d'émotiCONs, parce que je suis en train de défendre un film que j'aime.

Là, ce que je voulais dire par le mot "acteur", c'est que ces jeunes jouent un rôle: le personnage de Krimo est amoureux de celui de Lydia; mais je ne pense pas que les deux interprètes soit amoureux dans la vraie vie; la scène de l'agression de Frida était très bien jouée(j'en tremble encore), mais encore une fois tout n'était qu'INTERPRETATION et l'émotion est passée.
Bonsoir

Mouais enfin bon, moi aussi j'ai "joué" des "films" avec mes potes, ça ne fait pas de moi un acteur.
 
Et puis jouer sa propre vie, je n'appelle pas ça de l'interprétation. La scène de l'agression était-elle totalement étrangère à la vie de ses deux interprètes?

Avec ce portrait d'adolescents qui se cherchent et se trouvent à travers le théâtre (ici le jeux de l’amour et du hazard de Marivaux), Abdellatif Kechiche à réalisé un film que l’on peut déjà qualifier de culte.
 
Il y observe avec beaucoup de tact mais sans complaisance les tourments de la jeunesse, et évite tous les clichés trop souvent de mise quand il s'agit de la banlieue. Ici, place à la poésie des mots et à la grâce des sentiments. Abdellatif Kechiche nous entraîne dans un marivaudage plein de tendresse autour des « jeux de l'amour et du hasard », auquel des ados terriblement attachants donnent une étonnante modernité. La principale violence que décrit le réalisateur est celle des sentiments, ceux qu'éprouve Krimo pour la jolie et impétueuse Lydia, et ceux des potes du jeune garçon, qui ne comprennent pas son attitude.
 
Derrière le langage et l'agressivité apparente de ces jeunes gens se cache en fait un trop plein d'émotion et de pudeur, ainsi que la difficulté à s'affirmer dans une société qui ne leur fait pas de cadeau. Mais attention, L'ESQUIVE n'est pas un pensum social, loin de là ! Il s'agit au contraire d'une oeuvre énergique et positive autour de sentiments universels. Une histoire simple, magnifiée par de jeunes acteurs remarquables et enthousiasmants, au premier rang desquels il faut absolument citer Osman Elkharraz et surtout Sara Forestier. La jeune comédienne, grande révélation du film, possède une énergie et une personnalité qui devraient rapidement faire des ravages dans le cinéma hexagonal. Véritable plaidoyer pour le droit à l'amour et à la culture, L'ESQUIVE est une oeuvre intense et vibrante dont on sort ragaillardi.
 
Fim culte en puissance !
 
HERN

C'est pas bien de recopier Télérama

j'ai recopié en le modifiant un peu le commentaire sur monsieurcinema.com