Les blocs optiques optique laser sont des objets de précision fragiles.
Les exigences de positionement de la lentille laser par rapport au disque sont de l'ordre micromètrique ou nanomètrique. Il faut en effet que le laser frappe le disque en rotation sur la bonne piste (déplacement tangentiel du bloc sur un chariot) et que la lentille soit placée à une distance constante de la surface du disque pour maintenr le faisceau laser à la bonne distance de focalisation.
Les technologies déployées qui nous parraissent maintenant presque anodines utilisent un système complexe d'asservissement en position pour accomplir cela (avec un jeu de mirroirs et de prismes). Il faut en effet compenser les défauts d'excentricité du disque en rotation et les irrégularités de surface. La lentille est embarquée sur un chariot léger et se déplace verticalement grace à un système léger constitué d'une bobine et d'un mini pantographe en plastique souple.
Ces exigences mécaniques expliquent la fragilité d'un bloc optique laser qui déteste les chocs, la poussière, les échauffements excessifs. Les sources de disfonctionnement sont donc multiples (défaut de lubrification, système de lentilles et de prisme encrassé, suspension mécanique plastique dilatée par la chaleur,déformé par un coton tige qui a trop forcé, défaut de bobine...) Même si l'asservissement permet de rattrapper la plupart des petits défauts, il arrive un moment où c'est impossible.
Donc attention aux cotons tiges, aux produits pouvant altérer la lentille souvent en verre synthétique (verre synthétique, du plastique quoi ).
Les bombes" d'Airsec" sont à proscrire selon moi, elles soulèvent plus de poussières qu'elles ne nettoient, d'autant plus si on souffle vers l'intérieur du lecteur sans avoir démonté le capot.