La période des résultats trimestriels a commencé. Intel publie les siens, et semble tirer son épingle du jeu malgré la crise ambiante. Pour le troisième ...
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Intel encaisse les coûts pendant qu'AMD encaisse les coups...
Pourvu qu'une commission antitrust indépendante - pardonnez cet oxymore - redéfinisse rapidement les règles du jeu pour éviter que cette situation de quasi-monopole ne s'accentue dans les années qui viennent. Outre les prix qui stagnent d'années en années, c'est surtout la stagnation technologique qui est préoccupante (perso, entre mon Core i7 de 2008 - 4 ans déjà ! - et un Core i7 de 2012, les différences sont bien moindres qu'entre un P4 Prescott de 2004 et mon proc : avec leur même nombre de cœœurs/threads et leur fréquence quasiment inchangée, les derniers Ivy Bridge n'ont perdu qu'un peu de TDP et un canal mémoire au passage. Certes il y a de petites améliorations de l'archi mais la différence n'a rien à voir avec le bond entre Netburst et Core.).
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Oui, mais au fur et à mesure que les technologie apparaissent, les problèmes de process et de routage s'additionnent. De la même manière, les évolutions architecturales sont de moins en moins flagrante parce que celle présentes sont déjà très optimisées. Pour ces quelques raisons et sans doute d'autres, on ne peut que s'attendre à une évolution de moins en moins rapide de la puissance des cpu, sauf sans doute, découverte/développement majeure d'une technologie nouvelle (quantiques,...)

Je suis loin d'être d'accord pour la question des performances, par contre il est clair qu'Intel abuse du manque de concurrence, aussi bien en ce qui concerne les prix, la segmentation abusive, la flexibilité etc...
Par contre Intel sait bien que l'innovation est la clef, ne serait-ce pour garder leur position dominante, car si AMD est à la traine, ils restent à l'affût.
Pour la comparaison à 4 ans d'intervalle, elle est relativement biaisée, à commencer par le fait que la famille P4 partait avec des performances en retrait et si tu compares plutôt avec les A64, l'écart/le bond est bien moindre avec la famille Core, du même ordre que Nehalem vers Ivy.
AMHA, le changement semble aussi bien moindre, car l'époque A64/Core correspond aussi à un tournant dans le sens où à partir de cette époque les processeurs ont cessé d'être les "postes goulot" dans la quasi totalité des applications grand publique (Internet, vidéo et même pour pas mal de jeux).
Enfin, là où je suis le moins d'accord c'est pour écarter d'un simple revers de main la baisse du TDP. Pour reprendre ta comparaison, disons un i7 920 et un i7 3770K, à fréquence égale il n'y a certes peu être que 15/25% de perf de différence (ce qui est déjà significatif), mais le Nehalem a un TDP 50% supérieur (120 Vs 77 même si ça reste indicatif).
Je trouve ça loin d'être une stagnation technologique en 4 ans. (imagine que tu fais un Paris-Marseille, 20% plus vite mais surtout avec moitié moins de gasole avec une Clio/Golf/Maybach 2012 qu'avec la Clio/Golf/Maybach 2008).

Sur CDH, on insiste plutôt sur les "mauvais" chiffres d'INTEL pour le 3ème trimestre 2012, -5.6% par rapport à 2011. Idem pour le résultat net qui certes progresse entre Q2 et Q3 2012 mais est en net repli par rapport à 2011. Cependant on peut relativiser le manque pour Intel si on considère la situation d'AMD.

@troun: Bien sûr, il ne faut tourner le dos aux progrès aussi minimes soient-ils mais il force est de reconnaître que les performances évoluent beaucoup moins vite qu'à l'époque où il y avait une vraie concurrence :
 

Non, c'est incomparable, il n'y a vraiment aucune commune mesure entre un Athlon 64 3200+ (1 cœœur Winchester, 1 thread ; 2,0 GHz ; 512kio L2) de fin 2004 et un Core i7 965 (4 cœœurs Nehalem, 8 threads ; 3,2 GHz ; 4x256kio L2, 8 Mio L3) de 2008. L'explosion des performances n'a rien à voir avec la stagnation entre ce dernier et un 3770K (4C Ivy Bridge, 8T ; 3,5 GHz ; 4x256kio L2, 8 Mio L3) de 2012. Les chiffres - même s'il faut s'en méfier quand il est question de fréquences avec des architectures différentes - parlent ici d'eux-mêmes, comparons ce qui est comparable.
 

Tout à fait d'accord, pour le grand public, une fois que l'eau chaude a été inventée, nul besoin de sortir de l'eau à 1000°C du robinet ; par contre pour les professionnels et les scientifiques, c'est une autre affaire. Si cette analogie a ses limites, elle a au moins le mérite d'offrir une piste permettant de comprendre pourquoi, après avoir abandonné la course à la fréquence et aux cœurs, Intel se focalise désormais sur la consommation et l'intégration graphique.

Oui mais la concurrence est tellement larguée que si Intel avance trop vite c'est la mort d'AMD et ça aussi ça serait triste. Dans le monde idéal il faudrait qu'Intel file un coup de main à son concurrent mais bon, on ne vit pas dans une société idéale