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Auteur Sujet :

Conseil en stratégie - CHALLENGE WANNABES en cours

n°5059958
crackingod​01
Posté le 18-06-2018 à 08:52:16  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

franck111 a écrit :

Cela dit avec la conjoncture actuelle favorable, ceci est risqué pour les cabinets car potentiellement tu pars en 2 jours …


Bof - de toute facon la valeur ajoutée d'un junior les 6 premiers mois est plutôt négative (temps passé par le manager et l'AP, vitesse de travail, etc.)

mood
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Posté le 18-06-2018 à 08:52:16  profilanswer
 

n°5059960
pyjaman08
Posté le 18-06-2018 à 09:50:51  profilanswer
 

crackingod01 a écrit :


Bof - de toute facon la valeur ajoutée d'un junior les 6 premiers mois est plutôt négative (temps passé par le manager et l'AP, vitesse de travail, etc.)

 

Moyennement d'accord avec toi, pour faire des calls et formater des slides on est bien content d'avoir quelques stagiaires, même pas très bons... et ce dès leur premier jour ! A 1500-2000€ / mois on est vite rentable

 

(et quand ce n'est pas un stagiaire en général il arrive avec une petite XP qui lui donne un peu + d'autonomie...)

Message cité 1 fois
Message édité par pyjaman08 le 18-06-2018 à 09:51:35
n°5059961
ver de vas​e
Posté le 18-06-2018 à 09:51:49  profilanswer
 

crackingod01 a écrit :


Bof - de toute facon la valeur ajoutée d'un junior les 6 premiers mois est plutôt négative (temps passé par le manager et l'AP, vitesse de travail, etc.)


 
Bah nn
 
Ton junior il est staffé, et billé plus cher au client que ce qu'il te coûte => il crée de la valeur pour ton cab
 
Le temps passé par le management pour l'aider est de toute façon billé au client (sauf formations).
 
Après c'est pas une grosse perte en effet :o

n°5059964
crackingod​01
Posté le 18-06-2018 à 10:12:20  profilanswer
 

pyjaman08 a écrit :


 
Moyennement d'accord avec toi, pour faire des calls et formater des slides on est bien content d'avoir quelques stagiaires, même pas très bons... et ce dès leur premier jour ! A 1500-2000€ / mois on est vite rentable
 
(et quand ce n'est pas un stagiaire en général il arrive avec une petite XP qui lui donne un peu + d'autonomie...)


 

ver de vase a écrit :


 
Bah nn
 
Ton junior il est staffé, et billé plus cher au client que ce qu'il te coûte => il crée de la valeur pour ton cab
 
Le temps passé par le management pour l'aider est de toute façon billé au client (sauf formations).
 
Après c'est pas une grosse perte en effet :o


 
En général tu ne bill pas le stagios ou le new hire les 2-3 premiers mois, et le client ne se rend pas compte si tu le permute en cours de projet hein  :o  
Dans la plupart de mes projets je prend les new hires comme main d'oeuvre en plus, mais c'est un pur poids sur le P&L du projet (hotel, vols, etc.)
 

n°5059965
visiteur d​u futur
Futur du soir
Posté le 18-06-2018 à 10:33:28  profilanswer
 

franck111 a écrit :

Je vous remercie de vos réponses.
J’ai eu écho par des collègues, que la période d’essai était très souvent reconduite dans le conseil et ce indépendamment des performances. Pouvez-vous me le confirmer ?
Je suis actuellement staffé chez un (gros) client dans l’aéronautique. Si j’envisage de partir je vais devoir gérer le client, le chef de projet, la famille. C’est surtout ce point qui me chagrine.

 

Ça dépend des cab mais si tout tes collègues te le disent y a pas de raison pour sue ce soit faux.
Évoque le point avec ton principal pour en être certain.  Ce sera l'occasion de parler de cette autre propale et de négocier avec eux pour te faire augmenter (dans l'hypothèse où tu souhaites rester).

 

Quant à ta mission actuelle,  tu ne vas pas y rester encore 6 mois non ? Tant que tu fais les choses bien que tu donnes quelques jours de battement à ton boss pour s'organiser,  tu seras très correct

 

Le reste, c'est à toi de le pondérer.  En termes de réputation tu ne risques pas grand chose


---------------
"Actually, doing things get you fired. In fact, I'm writing a book on this very phenomena." "Really, you're writing a book ?" "No because that would be DOING something !"
n°5059966
wartod
Posté le 18-06-2018 à 10:35:13  profilanswer
 

franck111 a écrit :

Je vous remercie de vos réponses.
J’ai eu écho par des collègues, que la période d’essai était très souvent reconduite dans le conseil et ce indépendamment des performances. Pouvez-vous me le confirmer ?
Je suis actuellement staffé chez un (gros) client dans l’aéronautique. Si j’envisage de partir je vais devoir gérer le client, le chef de projet, la famille. C’est surtout ce point qui me chagrine.  


 
Chez nous c'est le cas également et dans les cabs de mes potes aussi. :jap:

n°5060412
freezeur71​3
Posté le 21-06-2018 à 13:29:02  profilanswer
 

Bonjour à tous,  
 
Il me faut commencer par remercier tous les contributeurs de ce fil d'actualité qui est d'une aide précieuse. Je souhaite obtenir des conseils dans la suite de mon parcours, ayant une connaissance relativement limitée du secteur et des conditions de recrutement, et n'ayant ni le profil "cible" (septuo), ni les stages prestigieux adéquats. Je m'interroge sur la "rentabilité" d'effectuer un master (Mst ou Mphil) à Oxbridge, par rapport au coût que cela représente et aux chances d'intégrer les gros cabinets de stratégie (je ne vise pas MBB, mais plutôt des structures comme OW ou RB).  
 
Pour me présenter rapidement, je suis issu d'une khâgne A/L ; en dépit d'une admissibilité deux ans de suite à l'ENS, je n'ai pas été reçu au concours et n'ai pas eu l'idée (je m'en mords les doigts) d'intégrer cette école en admission sur dossier. J'ai donc décidé de poursuivre mes études en poursuivant en parallèle un master de philosophie et en histoire dans des facs provinciales (ne disposant pas du prestige de la Sorbonne, donc) tous deux validés mention TB. La volonté d'avoir un peu de "sécurité" à l'égard des concours de prépa m'a quand même incité par prudence à m'inscrire sans me préparer aux épreuves au concours d'une école de ma ville de rang B (top 7), car il était clair que mes parents refuseraient de payer l'école et le coût de la vie d'une autre ville, m'incitant à rentrer chez moi (j'ai fait ma prépa en région parisienne). Cette école m'a amené à réaliser des stages modestes de pré-césure et césure (en audit, en CIB partie analyse crédit, et en M&A au Maghreb), et il me reste encore à effectuer mon stage de fin d'études.
 
1) La première question concerne le stage de fin d'études le plus approprié pour viser les cabinets mentionnés plus haut par la suite (au bout de 3 ans d'xp, si ce n'est en JD), sachant que je ne viens ni d'une école cible et que le réseau me fait cruellement défaut. J'ai pu me renseigner sur de nombreux cabinets, à la rigueur des boutiques, mais l'école semble systématiquement être un problème. D'où un projet "bis", visant à faire un meilleur usage des études de sciences humaines effectuées pour les valoriser là où elles le seront, c'est-à-dire dans un pays autre que la France (je pense au monde anglo-saxon, mais je m'interroge sur la reconnaissance de telles formations en Suisse ou en Allemagne par exemple).
 
2) La spécificité de mes sujets de recherche en sciences humaines me donne quelques chances de pouvoir intégrer Oxbridge pour effectuer un master en histoire ; je suis conscient de la sélectivité de l'université, mais pour avoir pu prendre contact un professeur d'Oxford travaillant sur des thématiques analogues aux miennes, rien d'impossible a priori.  
Mon raisonnement (et il est peu élaboré - et je compte sur vous pour le compléter/critiquer) se base sur un indicateur simple, à savoir le nombre de consultants travaillant à Mckinsey UK ayant fait un Mst/Mphil en histoire, qui est relativement "élevé", sachant qu'il n'y a pas de prévalence accordée aux mathématiques doublée d'une relégation au second-plan des sciences humaines au UK contrairement à la France. Ma question est donc de savoir la "rentabilité" d'un projet (outre le plaisir que m'apporterait l'année de travailler sur une thématique qui m'intéresse) et la valorisation que je pourrais espérer de ce diplôme d'Oxbridge, d'une part à l'étranger, puis en France. Les recherches effectuées sur le fil m'incitent à penser que la plus-value en France ne sera pas aussi élevée qu'au UK, mais je demande confirmation.  
 
 
Je vous remercie par avance pour tous vos conseils !  
 
 

n°5060421
ver de vas​e
Posté le 21-06-2018 à 14:22:26  profilanswer
 

Le recutement au UK est plus compliqué qu'en France. L'undergrad y est beaucoup plus valorisé que les Masters, connus parfois pour recruter beaucoup d'étrangers payant des frais de scolarité élevés.
 
De fait, un Bachelor en Histoire à Oxford aura plus de valeur aux yeux d'un recruteur MBB UK qu'une licence française + MPhil à Oxford.
 
Maintenant, cela est relatif et reste à déterminer si dans l'absolu un candidat avec ton profil serait reçu en entretien.  
 
Le mieux à faire serait je pense de contacter les RH des cabinets concernés et de leur poser simplement la question. Tu peux également essayer de contacter des français y travaillant et leur poser la question.

n°5060430
freezeur71​3
Posté le 21-06-2018 à 14:54:19  profilanswer
 

Merci pour les précisions et les conseils Ver de Vase : en effet, sans doute que les profils MBB Master oxbridge sur lesquels je suis tombé sur linkedin étant sans doute très valorisés pour leur undergraduate plus que pour leur postgrad.  
Pourrais-tu préciser ta seconde phrase, lorsque tu suggères que les master recrutent des candidats davantage sur le coût que sur leur niveau académique ? Ce n'est pas exactement ce que tu as dit, certes, mais je me permets d'expliciter une de mes craintes, étant donné que je m'interroge sur la perception au UK de ce diplôme. Je ne souhaite pas être considéré comme un master spécialisé top 3 parisien, qui (hormis le MS HEC) pratiquent davantage une discrimination sur les coûts que sur le niveau académique. Est-ce de cela qu'il s'agit pour les masters au UK ? J'aurais tendance à dire que non, car les conditions d'entrée semblent quand même nettement plus exigeantes que sur un mastère spécialisé en France, même si la comparaison semble difficile à établir.
D'autre part, est-il sûr qu'en France un master d'oxbridge ne soit pas suffisant pour des cabinets tier 2?  
 
Merci d'avance !  
 

n°5060433
Otaivz
Trop tard pour chahed
Posté le 21-06-2018 à 15:06:19  profilanswer
 

Les MS parisiens pratiquent une discrimination sociale ... bien plus que d'avoir des bonnes notes (ils s'en foutent) ou de payer les frais de scolarité (plein de monde peut le faire), ils travaillent à l'entrée leur placement de sortie.

 

Il y a donc (notamment dans le MS Strat d'HEC) une grande homogénéité sociale : fils de cadres sup (la plupart expatriés), ayant grandi dans le 16ème ou la banlieue ouest, et ayant fait des stages à grands coups de réseau familial


Message édité par Otaivz le 21-06-2018 à 15:06:52
mood
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Posté le 21-06-2018 à 15:06:19  profilanswer
 

n°5060436
freezeur71​3
Posté le 21-06-2018 à 15:22:58  profilanswer
 

Merci pour la précision Otaizv. Je serais curieux de connaître ton avis sur les questions que je me pose, ayant pu te lire de nombreuses fois (même si tu penses ne pas avoir les infos suffisantes pour émettre un jugement ; je ne demande qu'une impression, pas forcément un avis argumenté et objectif, sachant que j'essaie également d'évaluer la perception d'un tel diplôme par des insiders)
 
Pour être plus spécifique, il me semble que le CV en conseil est important non pas tant pour les compétences qu'il certifie, mais pour le "marketing" qu'il permet vis-à-vis du client. Dans cette perspective, un master d'oxbridge peut-il gommer, même aux yeux de recruteurs français (pour plus tard, entendons-nous : j'aimerais travailler au UK d'abord), une école de rang 2 ? Si oui, est-il conseillé d'aller jusqu'à effacer sur son CV cette école en question ?

Message cité 1 fois
Message édité par freezeur713 le 21-06-2018 à 15:45:06
n°5060441
Profil sup​primé
Posté le 21-06-2018 à 16:06:07  answer
 

Bonsoir
 
j'ai lu qu'une fille française, à 30 ans avait été la première "partner" chez Mac Kinsey
 
Concrètement quel est le travail demandé à un "partner" svp?

n°5060443
scrouffi
Posté le 21-06-2018 à 16:32:52  profilanswer
 


 
Un travail de commercial (vendre des missions) et de supervision des missions en étant le garant du rendu final).


---------------
Ad Astra per Aspera || Do not go gentle into that good night, Old age should burn and rave at close of day; Rage, rage against the dying of the light.
n°5060453
Otaivz
Trop tard pour chahed
Posté le 21-06-2018 à 17:26:32  profilanswer
 

scrouffi a écrit :


 
Un travail de commercial (vendre des missions) et de supervision des missions en étant le garant du rendu final).


 
Jupiter39 est un troll :D

n°5060454
Otaivz
Trop tard pour chahed
Posté le 21-06-2018 à 17:31:17  profilanswer
 

freezeur713 a écrit :

Merci pour la précision Otaizv. Je serais curieux de connaître ton avis sur les questions que je me pose, ayant pu te lire de nombreuses fois (même si tu penses ne pas avoir les infos suffisantes pour émettre un jugement ; je ne demande qu'une impression, pas forcément un avis argumenté et objectif, sachant que j'essaie également d'évaluer la perception d'un tel diplôme par des insiders)
 
Pour être plus spécifique, il me semble que le CV en conseil est important non pas tant pour les compétences qu'il certifie, mais pour le "marketing" qu'il permet vis-à-vis du client. Dans cette perspective, un master d'oxbridge peut-il gommer, même aux yeux de recruteurs français (pour plus tard, entendons-nous : j'aimerais travailler au UK d'abord), une école de rang 2 ? Si oui, est-il conseillé d'aller jusqu'à effacer sur son CV cette école en question ?


 
Ni les compétences, ni le marketing ... mais plutôt de la cooptation : on embauche les gens qui ont fait le même type d'école que soi même ... "on va quand même pas laisser rentrer des gens qui ont des diplômes plus simples à obtenir"
 
Si t'as une école de commerce provinciale (hors EM ou EHDEC ...), à mon avis ça va être très difficile pour toi à Paris, même avec un master à Oxbridge, pour les cabinets que du vises, sans une expérience professionnelle réussie préalable. Au UK je sais pas.

n°5060459
crackingod​01
Posté le 21-06-2018 à 19:29:18  profilanswer
 

freezeur713 a écrit :

Bonjour à tous,  
 
Il me faut commencer par remercier tous les contributeurs de ce fil d'actualité qui est d'une aide précieuse. Je souhaite obtenir des conseils dans la suite de mon parcours, ayant une connaissance relativement limitée du secteur et des conditions de recrutement, et n'ayant ni le profil "cible" (septuo), ni les stages prestigieux adéquats. Je m'interroge sur la "rentabilité" d'effectuer un master (Mst ou Mphil) à Oxbridge, par rapport au coût que cela représente et aux chances d'intégrer les gros cabinets de stratégie (je ne vise pas MBB, mais plutôt des structures comme OW ou RB).  
 
Pour me présenter rapidement, je suis issu d'une khâgne A/L ; en dépit d'une admissibilité deux ans de suite à l'ENS, je n'ai pas été reçu au concours et n'ai pas eu l'idée (je m'en mords les doigts) d'intégrer cette école en admission sur dossier. J'ai donc décidé de poursuivre mes études en poursuivant en parallèle un master de philosophie et en histoire dans des facs provinciales (ne disposant pas du prestige de la Sorbonne, donc) tous deux validés mention TB. La volonté d'avoir un peu de "sécurité" à l'égard des concours de prépa m'a quand même incité par prudence à m'inscrire sans me préparer aux épreuves au concours d'une école de ma ville de rang B (top 7), car il était clair que mes parents refuseraient de payer l'école et le coût de la vie d'une autre ville, m'incitant à rentrer chez moi (j'ai fait ma prépa en région parisienne). Cette école m'a amené à réaliser des stages modestes de pré-césure et césure (en audit, en CIB partie analyse crédit, et en M&A au Maghreb), et il me reste encore à effectuer mon stage de fin d'études.
 
1) La première question concerne le stage de fin d'études le plus approprié pour viser les cabinets mentionnés plus haut par la suite (au bout de 3 ans d'xp, si ce n'est en JD), sachant que je ne viens ni d'une école cible et que le réseau me fait cruellement défaut. J'ai pu me renseigner sur de nombreux cabinets, à la rigueur des boutiques, mais l'école semble systématiquement être un problème. D'où un projet "bis", visant à faire un meilleur usage des études de sciences humaines effectuées pour les valoriser là où elles le seront, c'est-à-dire dans un pays autre que la France (je pense au monde anglo-saxon, mais je m'interroge sur la reconnaissance de telles formations en Suisse ou en Allemagne par exemple).
 
2) La spécificité de mes sujets de recherche en sciences humaines me donne quelques chances de pouvoir intégrer Oxbridge pour effectuer un master en histoire ; je suis conscient de la sélectivité de l'université, mais pour avoir pu prendre contact un professeur d'Oxford travaillant sur des thématiques analogues aux miennes, rien d'impossible a priori.  
Mon raisonnement (et il est peu élaboré - et je compte sur vous pour le compléter/critiquer) se base sur un indicateur simple, à savoir le nombre de consultants travaillant à Mckinsey UK ayant fait un Mst/Mphil en histoire, qui est relativement "élevé", sachant qu'il n'y a pas de prévalence accordée aux mathématiques doublée d'une relégation au second-plan des sciences humaines au UK contrairement à la France. Ma question est donc de savoir la "rentabilité" d'un projet (outre le plaisir que m'apporterait l'année de travailler sur une thématique qui m'intéresse) et la valorisation que je pourrais espérer de ce diplôme d'Oxbridge, d'une part à l'étranger, puis en France. Les recherches effectuées sur le fil m'incitent à penser que la plus-value en France ne sera pas aussi élevée qu'au UK, mais je demande confirmation.  
 
 
Je vous remercie par avance pour tous vos conseils !  
 
 


 
En gros, c'est la totalité de ton parcours qui compte. Ta licence francaise suivie d'un Master oxbridge peut bien marcher en UK si tu était au top dans ta licence (par ex. major de promo)
C'est vrai que l'undergrad est souvent plus valorisé, mais ce n'est pas forcement vrais pour les cours les plus séléctifs (par ex. certains PhD, les MPhil etc.) - les recruteurs ont un bon feeling pour la selectivité des différents diplômes, et ce sont souvent les matières "traditionnelles" qui sont favorisés (par ex. un MPhil en Histoire sera mieux vu qu'un MSc en water management, même si les 2 sont à Oxford)

n°5060460
freezeur71​3
Posté le 21-06-2018 à 19:37:25  profilanswer
 

Merci pour l'éclairage Otaizv et Crackingod. Je peux effectivement justifier de ces distinctions (major de promo) mais c'est assez particulier, étant donné que ce sont des facs de province dont le niveau n'est pas extrêmement élevé (à la différence de normale sup, j'entends) : j'espère que cela ne portera pas préjudice aux yeux d'un recruteur anglais. La conclusion principale ressortant étant que même avec Oxbridge, travailler en France en conseil semble difficile (après avoir regardé les stats sur linkedin, il y a d'ailleurs peu voire aucun consultant MBB à Paris issus de ces deux universités, la majorité se trouvant naturellement aux states et au UK.)

n°5060512
ver de vas​e
Posté le 22-06-2018 à 10:30:32  profilanswer
 

Je te conseille de t'adresser à des forums plus spécialisés UK, et de contacter des français travaillant dans les cabinets que tu vises au UK (voire les RH, qui peuvent être très accessibles/sympas et bien répondre aux questions) ;)
 
Ca ne coûte rien et ça te permettra peut-être d'avoir des réponses plus précises.

n°5060523
Cassavetes​_J
Posté le 22-06-2018 à 11:55:10  profilanswer
 

freezeur713 a écrit :

Merci pour l'éclairage Otaizv et Crackingod. Je peux effectivement justifier de ces distinctions (major de promo) mais c'est assez particulier, étant donné que ce sont des facs de province dont le niveau n'est pas extrêmement élevé (à la différence de normale sup, j'entends) : j'espère que cela ne portera pas préjudice aux yeux d'un recruteur anglais. La conclusion principale ressortant étant que même avec Oxbridge, travailler en France en conseil semble difficile (après avoir regardé les stats sur linkedin, il y a d'ailleurs peu voire aucun consultant MBB à Paris issus de ces deux universités, la majorité se trouvant naturellement aux states et au UK.)


 
 
une question pour toi Freezer713 : parcours très intéressant, je pense que tu pourrais trouvers une place --- je me demandais aussi comment tu auto-évaluerais tes skills analytiques / approches quanti / modelling ?

n°5060526
ver de vas​e
Posté le 22-06-2018 à 12:01:49  profilanswer
 

Cassavetes_J a écrit :


 
 
une question pour toi Freezer713 : parcours très intéressant, je pense que tu pourrais trouvers une place --- je me demandais aussi comment tu auto-évaluerais tes skills analytiques / approches quanti / modelling ?


 
Le modelling c'est quand même le truc que personne n'a besoin de maitriser pour entrer en conseil, et qui s'apprend très bien sur le tas :o

n°5060557
titoucyr
Posté le 22-06-2018 à 14:30:13  profilanswer
 

Salut à tous,
 
Je me présente rapidement: Après mes deux années de classes prépa, j'ai intégré l'Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr. J'ai aussi effectué un double diplôme avec Sciences Po Paris.
J'ai pour projet de travailler dans le conseil en stratégie et je suis admis dans 2 programmes et j'hésite terriblement entre les deux:
 
- HEC Msc in strategic management (1 an > plus vite sur le marché du travail, mais je ne sais pas s'il est bien reconnu par les gros cabs)
 
- ESSEC Master in management (Grande école) > 2 ou 3 ans
 
Selon le vous, lequel est le mieux adapté à mon parcours et à mon projet ?
 
Merci

n°5060569
burnout62
Posté le 22-06-2018 à 14:52:27  profilanswer
 

PGE ESSEC.


---------------
Ce qui est fantastique avec le PC, c’est qu’il est toujours next-gen.
n°5060599
visiteur d​u futur
Futur du soir
Posté le 22-06-2018 à 16:53:58  profilanswer
 

Mes 2 centimes :
ESSEC 2 ans, majeure strat, stages césure qui vont bien, top notes, investissement extra-scolaire, enfin fais sauter le dernier stage si tu peux et rentre directement sur le marché du travail.

 

L'AST des épiciers a souvent une réputation de passoire, mais le MS a celle de "lessiveuse de diplôme" donc bon. Ton avantage c'est d'être un cornichon donc de déjà disposer d'un undergrad qui tient la route.

 

Tu auras sans doute tes chances, mais pas forcément plus que tes camarades ASC. Après tout se jouera sur ce que tu auras fait pendant tes 2 années d'école +ton niveau de maîtrise aux cas.

 

Bon courage :jap:


Message édité par visiteur du futur le 22-06-2018 à 16:54:41

---------------
"Actually, doing things get you fired. In fact, I'm writing a book on this very phenomena." "Really, you're writing a book ?" "No because that would be DOING something !"
n°5060602
freezeur71​3
Posté le 22-06-2018 à 17:16:09  profilanswer
 

Cassavetes_J a écrit :


 
 
une question pour toi Freezer713 : parcours très intéressant, je pense que tu pourrais trouvers une place --- je me demandais aussi comment tu auto-évaluerais tes skills analytiques / approches quanti / modelling ?


 
Merci pour l'intérêt - et pour la question très pertinente. C'est sans doute la grosse faiblesse de mon parcours, et il est certain qu'a priori, je ne vois pas trop comment je pourrais rivaliser avec des candidats plus naturels ayant au moins 2 ans d'ECE/ECS voire MP/PC etc. Evidemment, lorsqu'entrent en jeu des notions mathématiques "complexes", j'ai des lacunes. Néanmoins, du peu de "conseil" que j'ai pu faire, j'ai été agréablement surpris de voir que les problématiques analytiques et la modélisation requièrent les mêmes compétences intellectuelles requises par l'historien (dans l'évaluation des sources servant de base à toute analyse et aux nombreux biais qui peuvent entrer en jeu) et le philosophe, dont la discipline est "la" discipline analytique par excellence, si par analytique on entend la capacité à décomposer des éléments et à substituer des paradigmes au profit de grilles plus pertinentes. Pour cette raison, je comprends peu en France la préséance accordée aux profils mathématiques (tout brillant qu'un X puisse être) étant donné que les constructions conceptuelles sont plutôt du ressort des sciences humaines, sans qu'il soit pour autant pertinent d'opposer grossièrement les deux. Pour répondre plus directement à la question, donc, je pense pouvoir justifier de très bonnes compétences analytiques (d'un point de vue méthodo/sélection d'n framework pertinent/analyse financière), de bonne compétences en modelling, et de compétences moyennes en quanti.  
 
Otaizv, je me permets également d'approfondir ta remarque sur la "cooptation" : je comprends bien évidemment le raisonnement pratiqué par le consultant sorti d'un septuo. La réponse d'un tel consultant serait-elle différente à l'égard de quelqu'un sorti d'Oxbridge (mettons que je "masque" l'école de commerce française donc je suis issu) ; faut-il croire que même en présentant un CV avec FAC FR + Oxbridge, la personne en question jugerait que le diplôme anglais est "plus facile" à obtenir ?

n°5060604
ben laccus​al
Posté le 22-06-2018 à 17:28:27  profilanswer
 

C'est aussi la loi de l'offre et de la demande. Les cab ont assez de candidatures issues des septuo pour être sûrs d'avoir des éléments qui feront très bien le taf. Ils sont dans une zone de confort dont ils n'ont aucun intérêt à s'extraire. C'est pourquoi en France, par habitude et satisfaction des candidats actuels, on ne cherche pas spécialement à s'ouvrir aux profils atypiques.

n°5060607
freezeur71​3
Posté le 22-06-2018 à 17:37:51  profilanswer
 

ben laccusal a écrit :

C'est aussi la loi de l'offre et de la demande. Les cab ont assez de candidatures issues des septuo pour être sûrs d'avoir des éléments qui feront très bien le taf. Ils sont dans une zone de confort dont ils n'ont aucun intérêt à s'extraire. C'est pourquoi en France, par habitude et satisfaction des candidats actuels, on ne cherche pas spécialement à s'ouvrir aux profils atypiques.


 
Merci pour la réponse. Nous sommes tous les deux d'accord sur ce point : je suis bien conscient de l'excellent/brillant niveau des candidats du septuo. Mais ce n'est pas la conclusion que visait mon message, dont le propos est plutôt de souligner la spécificité de la normalité telle qu'elle est définie en France, axée sur les mathématiques, alors que les compétences requises sont plus proches à mon goût des constructions conceptuelles travaillées dans l'abstrait par des disciplines "réflexives". Le terme que tu emploies est d'ailleurs révélateur : un gars avec un PHD en philo ou histoire n'est pas censé être atypique pour ce genre de discipline, il est censé être aussi adéquat qu'un ingénieur - et d'ailleurs, même si ces stats gagneraient à être généralisées et affinées, il suffit de taper McKinsey sur linkedin pour voir de nombreux consultants (j'en ai vu au moins 5 ou 6 avec un PhD en histoire, et pas une once de cours à dimension "mathématique" dans leur cursus. J'enfonce un peu une porte ouverte, ceci dit, ayant eu l'occasion de lire des messages proches de nombreuses fois dans le fil.


Message édité par freezeur713 le 22-06-2018 à 17:40:23
n°5060635
jpork
Posté le 22-06-2018 à 20:53:04  profilanswer
 

Je pense que tu as une vision assez erronée des mathématiques.  
Par rapport aux sciences humaines, les maths sont bel et bien la discipline où la réflexion est la plus abstraite et le raisonnement le plus rigoureux. Il y a des démonstrations qui peuvent atteindre le millier de pages.
 
Je comprends que ce soit difficile à concevoir car on ne s’en rend compte que dans le supérieur (tout ce qui est au lycée et avant est juste de la gymnastique intellectuelle).
 
Concernant ta remarque sur les PhD en sciences humaines que tu as pu voir chez certains, il faut aussi savoir que dans bcp de pays, les élèves sortant du secondaire jouissent d’un niveau en maths équivalent à un Bac S (voire au delà ..), suffisant pour comprendre les notions de base (dérivés, statistiques ...) qui conviendront bien pour un job en conseil. Les diplômes d’un Bac L ont plutôt un niveau équivalent à la 3ème en maths. Ce n’est donc pas très etonnant à mon avis si tu vois peu de profils issus des sciences humaines en France dans ce genre de job.

n°5060694
crackingod​01
Posté le 23-06-2018 à 13:23:38  profilanswer
 

freezeur713 a écrit :

Merci pour l'éclairage Otaizv et Crackingod. Je peux effectivement justifier de ces distinctions (major de promo) mais c'est assez particulier, étant donné que ce sont des facs de province dont le niveau n'est pas extrêmement élevé (à la différence de normale sup, j'entends) : j'espère que cela ne portera pas préjudice aux yeux d'un recruteur anglais. La conclusion principale ressortant étant que même avec Oxbridge, travailler en France en conseil semble difficile (après avoir regardé les stats sur linkedin, il y a d'ailleurs peu voire aucun consultant MBB à Paris issus de ces deux universités, la majorité se trouvant naturellement aux states et au UK.)


 
Tu ne devrais pas avoir de problèmes à être reçu en entretien/test d'entrée si tu est pris dans un MPhil séléctif à Oxbridge et que tu fait 1-2 stages plus business entre temps (les profils pures académiques sont moins favorisés) - le campus recruiting permet justement de brasser beaucoup de monde dans ces 2 unis.
 
Si tu performe sans problème les 2 premières années (et les stats internes montrent bien que le diplôme d'entrée n'a aucun impact sur la performance une fois dans la boite), tu pourra relativement aisément demander un transfert si tu est dans un "gros cab", encore plus facile une fois que tu est manager.
 
P.S: j'ai moi même un background en sciences humaines et plus de 6 ans en MBB sans que ca ne pose jamais problème

n°5060695
crackingod​01
Posté le 23-06-2018 à 13:25:39  profilanswer
 

jpork a écrit :

Je pense que tu as une vision assez erronée des mathématiques.  
Par rapport aux sciences humaines, les maths sont bel et bien la discipline où la réflexion est la plus abstraite et le raisonnement le plus rigoureux. Il y a des démonstrations qui peuvent atteindre le millier de pages.
 
Je comprends que ce soit difficile à concevoir car on ne s’en rend compte que dans le supérieur (tout ce qui est au lycée et avant est juste de la gymnastique intellectuelle).
 
Concernant ta remarque sur les PhD en sciences humaines que tu as pu voir chez certains, il faut aussi savoir que dans bcp de pays, les élèves sortant du secondaire jouissent d’un niveau en maths équivalent à un Bac S (voire au delà ..), suffisant pour comprendre les notions de base (dérivés, statistiques ...) qui conviendront bien pour un job en conseil. Les diplômes d’un Bac L ont plutôt un niveau équivalent à la 3ème en maths. Ce n’est donc pas très etonnant à mon avis si tu vois peu de profils issus des sciences humaines en France dans ce genre de job.


 
Sauf qu'en général les raisonnements en conseils (si on prend un projet pure strat) sont plus proches de la construction d'un narratif agrémenté d'analyses (et donc très proche de ce qui se fait en sciences humaines et sociales) que d'un vrai raisonnement rigoureux et mathématique en pure logique. Le data étant de toute façon en général pas très bon et les grosses questions stratégiques plutôt qualitatives au final.

n°5060700
ver de vas​e
Posté le 23-06-2018 à 13:57:43  profilanswer
 

crackingod01 a écrit :


 
Sauf qu'en général les raisonnements en conseils (si on prend un projet pure strat) sont plus proches de la construction d'un narratif agrémenté d'analyses (et donc très proche de ce qui se fait en sciences humaines et sociales) que d'un vrai raisonnement rigoureux et mathématique en pure logique. Le data étant de toute façon en général pas très bon et les grosses questions stratégiques plutôt qualitatives au final.


 
+1
 
Des méthodes quantitatives poussées peuvent être utilisées mais les cabinets ne sont pas débiles et staffent des matheux sur ce genre de truc.

n°5060702
freezeur71​3
Posté le 23-06-2018 à 14:55:22  profilanswer
 

Concernant la "puissance" abstractive des mathématiques, je te fais volontiers confiance Jpork, n'ayant absolument aucune connaissance sérieuse dans le domaine ; Cracking a quand même su exprimer plus précisément ce que je voulais dire, lorsqu'il s'agit de réaliser une étude stratégique. Merci beaucoup, en tout cas, pour toutes vos remarques qui m'aiguillent bien !

n°5060906
djidee
Posté le 26-06-2018 à 09:00:59  profilanswer
 

Salut les boyz 'n girlz  :o  
 
Quelqu'un ici a des codes XERFI ?
J'aimerais télécharger un de leurs papiers  :whistle:  
 
Merci
D.


---------------
"ty [djidee] en tout cas pour toutes tes réponses, je pensais que tu ne faisais que troller" (MP reçu le 17/06/2011)
n°5060929
SchoZer
Posté le 26-06-2018 à 12:03:53  profilanswer
 

Et des codes des Echos pour moi svp !
 
Mon abonnement est terminé :o

n°5060943
djidee
Posté le 26-06-2018 à 13:51:15  profilanswer
 

SchoZer a écrit :

Et des codes des Echos pour moi svp !
 
Mon abonnement est terminé :o


on est pas dans la même gamme de prix  [:sadfrog62:1]


---------------
"ty [djidee] en tout cas pour toutes tes réponses, je pensais que tu ne faisais que troller" (MP reçu le 17/06/2011)
n°5060950
bobsaget
Manager de l'an 3000
Posté le 26-06-2018 à 14:43:22  profilanswer
 

Bonjour à tous,

 

Je m'interroge sur la pertinence d'un move fonds de PE (LBO, restructuration et  consorts donc j'ai une bonne vision du travail en conseil, surtout dans  les practices DD / red flag pour  les fonds) vers le conseil stratégie (type RB, OC&C, LEK - pas forcément le top du top  sur le papier donc), l'inverse étant plutôt la norme.

 

Ça me semble complètement idiot - intérêt du travail, salaire et intéressement, exposition - mais je me trompe peut être. Je rajoute que sur le plan personnel j'ai démissionné du fonds pour lequel je travaillais car je n'appréciais pas suffisamment le job par rapport à l'investissement que cela demandait.

 

Parcours top 3 épicier, stages en corpo CAC, m&a, PE et CDI en PE.

 

Des insights ?

 

Edit: sinon j'hésite à aller ouvrir un restaurant de plage sur une île d'Asie Pacifique ou à reprendre les études en théologie ou philosophie, c'est peut être mieux ainsi ?

Message cité 3 fois
Message édité par bobsaget le 26-06-2018 à 14:50:07
n°5060972
Barth95
Posté le 26-06-2018 à 17:43:04  profilanswer
 

bobsaget a écrit :

Bonjour à tous,
 
Je m'interroge sur la pertinence d'un move fonds de PE (LBO, restructuration et  consorts donc j'ai une bonne vision du travail en conseil, surtout dans  les practices DD / red flag pour  les fonds) vers le conseil stratégie (type RB, OC&C, LEK - pas forcément le top du top  sur le papier donc), l'inverse étant plutôt la norme.  
 
Ça me semble complètement idiot - intérêt du travail, salaire et intéressement, exposition - mais je me trompe peut être. Je rajoute que sur le plan personnel j'ai démissionné du fonds pour lequel je travaillais car je n'appréciais pas suffisamment le job par rapport à l'investissement que cela demandait.  
 
Parcours top 3 épicier, stages en corpo CAC, m&a, PE et CDI en PE.  
 
Des insights ?
 
Edit: sinon j'hésite à aller ouvrir un restaurant de plage sur une île d'Asie Pacifique ou à reprendre les études en théologie ou philosophie, c'est peut être mieux ainsi ?


 
PE -> Tier 2 conseil -> L1 Theologie a l'universite de bretagne occidentale, tu nous fais une sorte de Benjamin Button professionnel ?!
(j'ai pas d'input a donner, comme tu le dis j'ai vu personne bouger d'un fonds vers le conseil, seulement l'inverse)

n°5060985
bobsaget
Manager de l'an 3000
Posté le 26-06-2018 à 20:07:11  profilanswer
 

[:guillaume truand:3]  
Mais plus sérieusement c'est foncièrement pas faux. Je cherche juste à faire quelque chose qui me plaît :)

n°5060990
chaisedeja​rdin
Posté le 26-06-2018 à 21:48:53  profilanswer
 

Fuck salt

n°5060998
spotless
Source: POOMA
Posté le 26-06-2018 à 23:37:56  profilanswer
 

bobsaget a écrit :

Bonjour à tous,
 
Je m'interroge sur la pertinence d'un move fonds de PE (LBO, restructuration et  consorts donc j'ai une bonne vision du travail en conseil, surtout dans  les practices DD / red flag pour  les fonds) vers le conseil stratégie (type RB, OC&C, LEK - pas forcément le top du top  sur le papier donc), l'inverse étant plutôt la norme.  
 
Ça me semble complètement idiot - intérêt du travail, salaire et intéressement, exposition - mais je me trompe peut être. Je rajoute que sur le plan personnel j'ai démissionné du fonds pour lequel je travaillais car je n'appréciais pas suffisamment le job par rapport à l'investissement que cela demandait.  
 
Parcours top 3 épicier, stages en corpo CAC, m&a, PE et CDI en PE.  
 
Des insights ?
 
Edit: sinon j'hésite à aller ouvrir un restaurant de plage sur une île d'Asie Pacifique ou à reprendre les études en théologie ou philosophie, c'est peut être mieux ainsi ?


Tu mentionnes que tu as quitté ton job parce que tu ne le trouvais pas suffisamment satisfaisant par rapport à l’investissement demandé. En partant de là, ça me paraît assez simple:
 
1) Ton package salarial en conseil devrait normalement être notablement inférieur à celui en PE.  
2) La charge de travail ne sera pas sensiblement inférieure, de ce que j’en vois ça pourrait même être l’inverse (ça dépend de ce qu’elle était dans ton fonds et de ton staffing futur).  
3) L’idée d’un attrait supérieur du boulot en conseil vs. fonds me paraît une hypothèse forte voire même hasardeuse.  
 
En résumé: tu vas bosser autant sinon plus, gagner moins, et je ne suis pas convaincu que le contenu du job te paraîtra fondamentalement plus satisfaisant. Laisse tomber. Il y a une raison pour laquelle ce switch ne se voit quasiment jamais alors que les mouvements dans l’autre sens sont légion.

Message cité 1 fois
Message édité par spotless le 26-06-2018 à 23:39:46

---------------
"I love talking about nothing. It is the only thing I know anything about" (Oscar Wilde).
n°5061001
bobsaget
Manager de l'an 3000
Posté le 27-06-2018 à 00:14:42  profilanswer
 

spotless a écrit :


Tu mentionnes que tu as quitté ton job parce que tu ne le trouvais pas suffisamment satisfaisant par rapport à l’investissement demandé. En partant de là, ça me paraît assez simple:
 
1) Ton package salarial en conseil devrait normalement être notablement inférieur à celui en PE.  
2) La charge de travail ne sera pas sensiblement inférieure, de ce que j’en vois ça pourrait même être l’inverse (ça dépend de ce qu’elle était dans ton fonds et de ton staffing futur).  
3) L’idée d’un attrait supérieur du boulot en conseil vs. fonds me paraît une hypothèse forte voire même hasardeuse.  
 
En résumé: tu vas bosser autant sinon plus, gagner moins, et je ne suis pas convaincu que le contenu du job te paraîtra fondamentalement plus satisfaisant. Laisse tomber. Il y a une raison pour laquelle ce switch ne se voit quasiment jamais alors que les mouvements dans l’autre sens sont légion.


 
Merci spotless pour ta réponse très claire.
 
En résumé c'est donc un no go mais pour répondre à tes 3 points :
 
1) >65k€ + carried et co invest en analyste 1 (fonds récent d'où l'intéressement et la paie) - je précise analyste 1 car je ne pourrai pas sauter de grade si je vais en conseil ;
2) & 3) charge de travail vraiment conséquente (nocturnes sans se toucher, 50% we à la louche, un vrai full-time en somme) mais tâches objectivement intéressantes même si je n'aimais pas le job en lui-même: 1 stagiaire, 2 analystes et 2 partners donc la ligne de com était directe, l'exposition conséquente et pas mal d'indépendance dans les travaux d'analyse financière ou de pur PP pour les réunions en interne ou nos investisseurs.

n°5061021
crackingod​01
Posté le 27-06-2018 à 09:08:50  profilanswer
 

bobsaget a écrit :

Bonjour à tous,
 
Je m'interroge sur la pertinence d'un move fonds de PE (LBO, restructuration et  consorts donc j'ai une bonne vision du travail en conseil, surtout dans  les practices DD / red flag pour  les fonds) vers le conseil stratégie (type RB, OC&C, LEK - pas forcément le top du top  sur le papier donc), l'inverse étant plutôt la norme.  
 
Ça me semble complètement idiot - intérêt du travail, salaire et intéressement, exposition - mais je me trompe peut être. Je rajoute que sur le plan personnel j'ai démissionné du fonds pour lequel je travaillais car je n'appréciais pas suffisamment le job par rapport à l'investissement que cela demandait.  
 
Parcours top 3 épicier, stages en corpo CAC, m&a, PE et CDI en PE.  
 
Des insights ?
 
Edit: sinon j'hésite à aller ouvrir un restaurant de plage sur une île d'Asie Pacifique ou à reprendre les études en théologie ou philosophie, c'est peut être mieux ainsi ?


 
J'ai vu 1-2 profils faire le jump, et c'est uniquement intéressant si c'est pour un rôle junior partner up et dans un MBB où le profit share va se rapprocher et le temps de travail meilleur (surtout si on peux passer partner assez vite. Ca reste très peu courant (souvent des hires direct dans une practice PE)

mood
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