tebidoor a écrit :
Si tu passes les concours parallèles, à bac+2 ou bac+3, faut choper une tremplin (écoles du concours écricome) ou une autre de bon niveau.
L'admissibilité à Cachan te rend directement admissible pour EM Lyon, Audencia, ESC Grenoble ESC Toulouse, et Rennes Business School.
Tu peux choper bien mieux qu'une post-bac après une D2. Les ESC post-bac, crois-moi, à part l'IESEG Lille et l'ESSCA, tu peux laisser tomber.
Quand j'étais en terminale, j'avais aussi plein de camarades qui ont passé les concours des ESC post-bac.
Les ESC, c'est beaucoup de pipo, elles ont une très bonne communication mais souvent à l'intérieur, c'est loin d'être aussi merveilleux.
Les seules écoles de commerce qui valent vraiment le coup, ce sont celles accessibles à bac+2 ou bac+3.
Sciences-po, c'est différent, c'est plutôt tourné vers les métiers de la politique et de la culture. Elles ont aussi des cursus en économie et gestion mais dans ce cas-là autant faire un cursus d'économie quantitative si on veut faire de l'éco ou aller dans une CPGE EC et faire une ESC.
Il y a de très bonnes formations en fac. Regarde les classement SMBG, Kelly etc..., et tu verras que certains IAE (Sorbonne et Lyon, notamment) rivalisent avec les bonnes ESC. Ensuite, Dauphine dans ses statuts est un grand établissement public, pas une université bien qu'elle en porte le nom.
Le magistère éco porte beaucoup plus sur la recherche en économie mais cela n'empêche pas beaucoup de diplômés de faire de la finance (cela dépend de tes stages et de ton M2) et le magistère finance est effectivement plus ciblé vers la finance et donc une professionnalisation à bac+5.
Si ton but est une école de commerce, je te recommande la ECE, tu es quasiment sur d'avoir une ESC, même si tu es à Pau ou à Amiens, cela vaudra largement une post-bac. La prépa ECE ne t'empêche pas non plus de postuler aux magistères.
Le niveau en maths est plus accessible mais effectivement, tu seras encore dans une ambiance encore un peu "lycée" bien que tu auras beaucoup plus d'autonomie.
La D2 est effectivement plus costaud en maths avec moins de débouchés pour les ESC qu'en ECE. Pour ma part, je n'ai pas bossé pendant les vacances et je ne pense pas que cela aurait servi à grand chose.
Le problème n'est pas tant le retard acquis dans le programme que dans la méthode. La différence entre toi et un élève en terminale S spé maths, c'est que lui a l'habitude de raisonner avec des maths très abstraits. Toi tu es en encore à faire des problèmes avec la marchande même si tu utilises les régressions linéaires pour prévoir l'augmentation de la population de lapin.
Cependant, le major du concours de l'ENS Cachan qui vient de la prépa d'Ozenne était en terminale ES spé anglais et option audiovisuelle (il avait néanmoins cubé pour avoir le concours).
La D2 te permet cependant d'avoir de bonnes écoles cart u travailles dans un esprit concours.
De plus, si tu cubes, tu pourras passer le concours option sciences éco d'HEC et de ESCP-EAP Paris qui reprend le programme de la prépa notamment en micro.
Quand tu cubes en D2, tu passes en L3 (dans la quasi unanimité des cas, tout le monde valide son année et si tu n'as pas validé la fac, mieux vaut ne pas cuber) et tu fais juste les khôles et les DST en prépa.
Tu as les cours de l'année dernière que tu rebosses chez toi, de toute façon, le programme de L3 en sciences-éco n'est pas très différend de la prépa.
Donc cuber n'est dérangeant quand tu es dans une licence axée sur l'économie quantitative.
Tu me demandes si la prépa c'est dur, la réponse est bien évidemment oui, c'est deux années intenses mais ça vaut le coup. Tu acquiers des méthodes et des connaissances solides qui te serviront tout au long de ton cursus académique et même professionnel. Même si tu n'as pas ce que tu veux à la fin, ce n'est pas grave car tu auras appris à bosser. De plus, rien ne t'empêche de choper une bonne formation après.
Même ceux qui arrêtent la prépa après 6 mois arrivent à entrer dans des magistères ou des ESC.
Aller en MASS en étant non spé maths, en effet, c'est assez chaud.
Là pour le coup, je te conseillerai de rattraper avant.
|