Forum |  HardWare.fr | News | Articles | PC | S'identifier | S'inscrire | Shop Recherche
6352 connectés 

 


 Mot :   Pseudo :  
  Aller à la page :
 
 Page :   1  2  3  4  5  ..  18  19  20  ..  23  24  25  26  27  28
Auteur Sujet :

Ecoles d'Ingénieurs : Les classements en 2007

n°965576
RaMo
Posté le 21-02-2007 à 17:26:37  profilanswer
 

Reprise du message précédent :

Oski a écrit :

Pour etre plus exact, je dirais plutot (best guess) :
 
Diplomes/an = Nb undergrad / 4.2 + nb graduate / 2 + nb Phd / 4.5
 
Sources :
 
- undergraduate studies c'est normalement 4 ans aux US, et pas mal prennent plus de temps que ca en fait)
- un PhD ca ne se fait pas en 3 ans en general, mais plutot 4/5 (plus les differentes etudes du type MD qui peuvent etre pas mal longues)
 
:o


 
On reconnait le consultant en strat. Ce qu'on vous apprend pas dans vos cabinets, c'est que même si tu fais le meilleur modèle du monde avec le résultat qui "théoriquement" colle le plus avec les chiffres collectés, t'arriveras à un résultat qui sera loin de la réalité du terrain une fois l'idée réalisée. Alors à quoi bon se tordre les méninges à pondre un truc super précis si sa réalisation donne lieu à des écarts largement supérieurs à la finesse de ton analyse?
Je dis cela parce que j'ai la chance de faire des études un peu stratégiques en interne dans mon entreprise (comme celles d'une boite de conseil en strat) et de me rendre compte que leur réalisation donne pas les mêmes chiffres. Et je constate qu'un calcul de coin de table en ayant compris l'essence même du sujet permet d'avoir un résultat qui au final sera à peine de 5 à 10% différent de celui issu de l'analyse de la mort qui tue :)
Je sais que le cabinet fait de son mieux pour donner un bon résultat fiable, mais je me rends compte que les clients sont des fois un peu "cons" à vouloir un chiffre "exact".

mood
Publicité
Posté le 21-02-2007 à 17:26:37  profilanswer
 

n°965580
Oski
Posté le 21-02-2007 à 17:31:59  profilanswer
 

RaMo a écrit :

On reconnait le consultant en strat. Ce qu'on vous apprend pas dans vos cabinets, c'est que même si tu fais le meilleur modèle du monde avec le résultat qui "théoriquement" colle le plus avec les chiffres collectés, t'arriveras à un résultat qui sera loin de la réalité du terrain une fois l'idée réalisée. Alors à quoi bon se tordre les méninges à pondre un truc super précis si sa réalisation donne lieu à des écarts largement supérieurs à la finesse de ton analyse?
Je dis cela parce que j'ai la chance de faire des études un peu stratégiques en interne dans mon entreprise (comme celles d'une boite de conseil en strat) et de me rendre compte que leur réalisation donne pas les mêmes chiffres. Et je constate qu'un calcul de coin de table en ayant compris l'essence même du sujet permet d'avoir un résultat qui au final sera à peine de 5 à 10% différent de celui issu de l'analyse de la mort qui tue :)
Je sais que le cabinet fait de son mieux pour donner un bon résultat fiable, mais je me rends compte que les clients sont des fois un peu "cons" à vouloir un chiffre "exact".


Je ne me serais pas lancé dans la modélisation si LoveLondon ne l'avait pas fait (ah ces financiers !).
 
L'intérêt de la manoeuvre quand on part d'un modèle est de faire en sorte qu'il soit le plus vrai possible sans qu'il nous coute trop cher à produire (loi de Pareto toussa). Je ne veux pas discuter du 4.2 vs 4.3 mais 4.2 vs 3 ça fait une belle différence quand même (40% d'écart !) ;).
 
PS : et j'ai vraiment fait un truc à la louche là, pas passé 3 heures non plus (d'ailleurs j'ai mis toutes mes hypothèses et ça tient en deux lignes ;)).

Message cité 2 fois
Message édité par Oski le 21-02-2007 à 17:32:55

---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°965585
RaMo
Posté le 21-02-2007 à 17:36:47  profilanswer
 

Oski a écrit :

Je ne me serais pas lancé dans la modélisation si LoveLondon ne l'avait pas fait (ah ces financiers !).
 
L'intérêt de la manoeuvre quand on part d'un modèle est de faire en sorte qu'il soit le plus vrai possible sans qu'il nous coute trop cher à produire (loi de Pareto toussa). Je ne veux pas discuter du 4.2 vs 4.3 mais 4.2 vs 3 ça fait une belle différence quand même (40% d'écart !) ;).
 
PS : et j'ai vraiment fait un truc à la louche là, pas passé 3 heures non plus (d'ailleurs j'ai mis toutes mes hypothèses et ça tient en deux lignes ;)).


 
Je discute pas tant l'exemple que le principe lui même. En fait, pourquoi j'aborde ce point, c'est parce que ça m'est arrivé rien que dernièrement. 2 semaines à bosser sur des données dans tous les sens. Je débouche sur des résultats identiques à 5% près à ceux d'un calcul rapide après avoir bien compris la problématique.
Ce même résultat, je le soumets à quelqu'un qui a plus d'expérience que moi. Il me dit que le même type de projet avait le même profil de gain mais qu'au final il a rapporté 2 fois moins pour des difficultés purement "terrain". Moi je me disais à quoi bon se casser la tête à sortir un chiffre précis à 10% près sur une masse globale si au final t'en récupères que la moitié  :whistle:  :D  

n°965589
LoveLondon
Posté le 21-02-2007 à 17:39:29  profilanswer
 

Oski a écrit :

Je ne me serais pas lancé dans la modélisation si LoveLondon ne l'avait pas fait (ah ces financiers !).
 
L'intérêt de la manoeuvre quand on part d'un modèle est de faire en sorte qu'il soit le plus vrai possible sans qu'il nous coute trop cher à produire (loi de Pareto toussa). Je ne veux pas discuter du 4.2 vs 4.3 mais 4.2 vs 3 ça fait une belle différence quand même (40% d'écart !) ;).


 
Du cote financier/investisseur le problème est un peu différent. Il y a un problème a 2 dimension retour / risque.
 
Tu cherches à analyser les « sensibilités » du projet/de l'entreprise. Du coup tu ne cherche pas à produire des chiffres précis mais un modèle précis qui te permettent de simuler des scenarios et avoir justement une idée non seulement de l'espérance (qui donne une idée du retour et tu as raison peut être approximé sur un coin de table) mais aussi de la variance/écart type autour de cette espérance (qui donne une indication de risque).
 
D'ailleurs ton post precedent en demontre clairement l'interet.
 
Oski Troll / Pour les consultants en stratégie qui proposent des projets/améliorations et quantifient les gains il ne vaut mieux pas parfois présenter la seconde dimension / Troll Oski

Message cité 1 fois
Message édité par LoveLondon le 21-02-2007 à 17:40:40
n°965590
Oski
Posté le 21-02-2007 à 17:42:04  profilanswer
 

RaMo a écrit :

Je discute pas tant l'exemple que le principe lui même. En fait, pourquoi j'aborde ce point, c'est parce que ça m'est arrivé rien que dernièrement. 2 semaines à bosser sur des données dans tous les sens. Je débouche sur des résultats identiques à 5% près à ceux d'un calcul rapide après avoir bien compris la problématique.
Ce même résultat, je le soumets à quelqu'un qui a plus d'expérience que moi. Il me dit que le même type de projet avait le même profil de gain mais qu'au final il a rapporté 2 fois moins pour des difficultés purement "terrain". Moi je me disais à quoi bon se casser la tête à sortir un chiffre précis à 10% près sur une masse globale si au final t'en récupères que la moitié  :whistle:  :D


Ah mais tout à fait d'accord sur ça. D'ailleurs on essaie au maximum de prendre en compte cet effet quand on bosse (on appelle ça "être 80/20" :)). Ca ne sert à rien de se prendre la tête sur des détails quand de toute façon le niveau de précision est beaucoup plus faible que ces détails (on apprend ça dans les études d'ingé dès le départ d'ailleurs : une histoire de nombres significatifs après la virgule ;))


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°965592
Oski
Posté le 21-02-2007 à 17:43:58  profilanswer
 

LoveLondon a écrit :

Oski Troll / Pour les consultants en stratégie qui proposent des projets/améliorations et quantifient les gains il ne vaut mieux pas parfois présenter la seconde dimension / Troll Oski


:D
 
"A 50% de chances il faut que vous viriez 3000 personnes, à 25% de chances vous avez la capacité d'ouvrir une autre usine" ==> Ca passerait pas super bien devant le CEO je pense :D


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°965599
RaMo
Posté le 21-02-2007 à 17:48:20  profilanswer
 

Oski a écrit :

:D
 
"A 50% de chances il faut que vous viriez 3000 personnes, à 25% de chances vous avez la capacité d'ouvrir une autre usine" ==> Ca passerait pas super bien devant le CEO je pense :D


 
En plus, je te promets que c'est presque ça les différences qu'il peut y avoir. Tu peux sur le papier capter 20 postes et une fois que tu veux déployer la solution sur le terrain de te rendre compte qu'au final il va falloir embaucher  :D  
Car tu as fait un calcul global sur une masse qui s'avère indivisible sur le poste sur lequel tu comptais gagner mais qu'à coté tu as généré une perturbation qui demande à elle seule une embauche

n°965606
LoveLondon
Posté le 21-02-2007 à 17:52:28  profilanswer
 

Oski a écrit :

:D
 
"A 50% de chances il faut que vous viriez 3000 personnes, à 25% de chances vous avez la capacité d'ouvrir une autre usine" ==> Ca passerait pas super bien devant le CEO je pense :D


 
Je pensais plus a des problématiques de distribution de gausse (95% entre deux écarts types).
Si tu fais cette analyse de sensitivité et te rend compte que l'écart type est très très gros cela le fait moyen de dire au client :
Notre projet devrait vous faire gagner 9m€ avec une fourchette a 95% entre -20m€ et +38m€. (ce cas s'applique plus a la nouvelle usine qu'au reduction de couts)
 
Perso on utilise souvent du MonteCarlo pour cela.

Message cité 2 fois
Message édité par LoveLondon le 21-02-2007 à 17:54:21
n°965613
RaMo
Posté le 21-02-2007 à 17:57:16  profilanswer
 

LoveLondon a écrit :

Je pensais plus a des problématiques de distribution de gausse (95% entre deux écarts types).
Si tu fais cette analyse de sensitivité et te rend compte que l'écart type est très très gros cela le fait moyen de dire au client :
Notre projet devrait vous faire gagner 9m€ avec une fourchette a 95% entre -20m€ et +38m€. (ce cas s'applique plus a la nouvelle usine qu'au reduction de couts)
 
Perso on utilise souvent du MonteCarlo pour cela.


 
Le tout est de savoir quantifier tous les risques   :lol:  
Genre une grève et tu l'as dans l'os avec ton projet, tes -20m€, c'est assuré! Et quantifier un projet pareil, c'est vouloir quantifier un truc chaotique sauf si tu fais un modèle qui prévoir la réaction du syndicat suivant les différents paramètres du projet (style 35% de chances qu'ils fassent grève ...).
C'est beau de quantifier des gains, mais c'est encore plus sympa de venir les capter sur le terrain, c'est là où à mon sens il y a un grand mérite (négocier avec le syndicat ...).

n°965616
Oski
Posté le 21-02-2007 à 17:58:36  profilanswer
 

LoveLondon a écrit :

Je pensais plus a des problématiques de distribution de gausse (95% entre deux écarts types).
Si tu fais cette analyse de sensitivité et te rend compte que l'écart type est très très gros cela le fait moyen de dire au client :
Notre projet devrait vous faire gagner 9m€ avec une fourchette a 95% entre -20m€ et +38m€. (ce cas s'applique plus a la nouvelle usine qu'au reduction de couts)
 
Perso on utilise souvent du MonteCarlo pour cela.


T'inquiète pas, j'ai fait pas mal de trucs comme ça dans ma vie antérieure ^^. Mais clairement quand tu t'adresses au directeur général ce n'est pas ce qu'il veut entendre, lui il te demande "alors on le fait ou non ce projet ?" et il n'aime pas trop les "ça dépend" comme réponse ;).


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
mood
Publicité
Posté le 21-02-2007 à 17:58:36  profilanswer
 

n°965658
LoveLondon
Posté le 21-02-2007 à 18:26:10  profilanswer
 

RaMo a écrit :

Le tout est de savoir quantifier tous les risques   :lol:  
Genre une grève et tu l'as dans l'os avec ton projet, tes -20m€, c'est assuré! Et quantifier un projet pareil, c'est vouloir quantifier un truc chaotique sauf si tu fais un modèle qui prévoir la réaction du syndicat suivant les différents paramètres du projet (style 35% de chances qu'ils fassent grève ...).
C'est beau de quantifier des gains, mais c'est encore plus sympa de venir les capter sur le terrain, c'est là où à mon sens il y a un grand mérite (négocier avec le syndicat ...).


Chaque métier est complémentaire.
 
Cela ne sert à rien de calculer le nombre de brins de paille dans une botte de foin sans comprendre comment se fait la récolte. L’ensemble n’a évidemment aucun sens sans agriculteurs derrière… (Métaphore qui ne vise absolument pas à réduire l’industrie à l’agriculture je viens de me rendre compte que cela peut être mal interprété).
 
Je vais detailler la methodologie pour te donner une idee.
L’idée est de savoir quels sont les facteurs principaux qui vont faire que ce projet va générer 38 plutôt que -20.
 
Prenons un projet d’ouverture d’usine. Il y a des couts fixes que tu va tenter d’évaluer dans une fourchette plus ou moins large. Il va y avoir des couts variables de personnel que tu peux calculer comme nb d’employés*salaire moyen, des couts de matières premières…
De l’autre cote des bénéfices tels produits vendus * prix vendus….
 
L’idée est de comprendre l’impact de tous ces facteurs en détails et une fourchette raisonnable de variation individuelle. Ensuite tu évalues individuellement l’impact d’une variation de ces facteurs dans leurs fourchettes sur le profit du projet.
Tu peux facilement te rendre compte par exemple dans le cas d’un produit très générique que le prix va peut bouger et que 2 employés de plus peut changer considérablement la chose. Sur un produit très techno tu te rends compte que ce qui compte avant tout c’est la quantité que tu distribue qui peut beaucoup varier et que peut importe le nombre d’employés…
Et ainsi de suite.
 
Cet exercice et certes théorique et il est impossible de modéliser la probabilité d’une grève. Toutefois si l’exercice est bien fait cela te permet avant de lancer le projet de mettre le doigt sur les 4-5 « drivers » CLEFS qui vont influencer la réussite de ton projet. Le bénéfice est double : tu as une meilleure appréciation du risque et de la probabilité qu’il fasse 50% de prévu, mais surtout cela te permet de surveiller particulièrement ces quelques facteurs tout au long de ton projet (outil de contrôle).
 
Ce genre de calcul marche mal sur des petits projet et a un niveau micro mais est efficace a un niveau plus macro (division/entreprise) car les risques individuels sont plus dilues.

n°965663
LoveLondon
Posté le 21-02-2007 à 18:27:17  profilanswer
 

Oski a écrit :

T'inquiète pas, j'ai fait pas mal de trucs comme ça dans ma vie antérieure ^^. Mais clairement quand tu t'adresses au directeur général ce n'est pas ce qu'il veut entendre, lui il te demande "alors on le fait ou non ce projet ?" et il n'aime pas trop les "ça dépend" comme réponse ;).


 
Toute la subtilité du trio dirigeant / actionnaire / conseiller est résumée ici. Il y a des intérêts convergents et divergents.

n°965674
Oski
Posté le 21-02-2007 à 18:34:22  profilanswer
 

LoveLondon a écrit :

Toute la subtilité du trio dirigeant / actionnaire / conseiller est résumée ici. Il y a des intérêts convergents et divergents.


 :jap:


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°965694
RaMo
Posté le 21-02-2007 à 18:47:57  profilanswer
 

LoveLondon a écrit :

Chaque métier est complémentaire.
 
Cela ne sert à rien de calculer le nombre de brins de paille dans une botte de foin sans comprendre comment se fait la récolte. L’ensemble n’a évidemment aucun sens sans agriculteurs derrière… (Métaphore qui ne vise absolument pas à réduire l’industrie à l’agriculture je viens de me rendre compte que cela peut être mal interprété).
 
Je vais detailler la methodologie pour te donner une idee.
L’idée est de savoir quels sont les facteurs principaux qui vont faire que ce projet va générer 38 plutôt que -20.
 
Prenons un projet d’ouverture d’usine. Il y a des couts fixes que tu va tenter d’évaluer dans une fourchette plus ou moins large. Il va y avoir des couts variables de personnel que tu peux calculer comme nb d’employés*salaire moyen, des couts de matières premières…
De l’autre cote des bénéfices tels produits vendus * prix vendus….
 
L’idée est de comprendre l’impact de tous ces facteurs en détails et une fourchette raisonnable de variation individuelle. Ensuite tu évalues individuellement l’impact d’une variation de ces facteurs dans leurs fourchettes sur le profit du projet.
Tu peux facilement te rendre compte par exemple dans le cas d’un produit très générique que le prix va peut bouger et que 2 employés de plus peut changer considérablement la chose. Sur un produit très techno tu te rends compte que ce qui compte avant tout c’est la quantité que tu distribue qui peut beaucoup varier et que peut importe le nombre d’employés…
Et ainsi de suite.
 
Cet exercice et certes théorique et il est impossible de modéliser la probabilité d’une grève. Toutefois si l’exercice est bien fait cela te permet avant de lancer le projet de mettre le doigt sur les 4-5 « drivers » CLEFS qui vont influencer la réussite de ton projet. Le bénéfice est double : tu as une meilleure appréciation du risque et de la probabilité qu’il fasse 50% de prévu, mais surtout cela te permet de surveiller particulièrement ces quelques facteurs tout au long de ton projet (outil de contrôle).
 
Ce genre de calcul marche mal sur des petits projet et a un niveau micro mais est efficace a un niveau plus macro (division/entreprise) car les risques individuels sont plus dilues.


 
T'inquiètes que c'est fait comme ça, même si je suis pas financier pour un gramme. Mais l'analyse des sensibilités est quelques chose de primordial dans un projet. Ceci dit, vaut mieux sentir la chose avant de faire le calcul. Quand tu comprends bien ce que tu fais, tu sais prévoir les choses! Après les calculs te permettent juste de donner l'ampleur à ton analyse qualitative. C'est fou des fois comme 0.5€ d'écart par heure travaillée  (sur une base de 15 par exemple, donc 3%) peut te démolir un business case des fois là où une erreur de 15% sur l'évolution de tes ventes ne font rien en comparaison  :lol:  

n°965714
LoveLondon
Posté le 21-02-2007 à 18:58:58  profilanswer
 

RaMo a écrit :

T'inquiètes que c'est fait comme ça, même si je suis pas financier pour un gramme. Mais l'analyse des sensibilités est quelques chose de primordial dans un projet. Ceci dit, vaut mieux sentir la chose avant de faire le calcul. Quand tu comprends bien ce que tu fais, tu sais prévoir les choses! Après les calculs te permettent juste de donner l'ampleur à ton analyse qualitative. C'est fou des fois comme 0.5€ d'écart par heure travaillée  (sur une base de 15 par exemple, donc 3%) peut te démolir un business case des fois là où une erreur de 15% sur l'évolution de tes ventes ne font rien en comparaison  :lol:


 
On est d'accord !

n°966133
Oski
Posté le 22-02-2007 à 08:41:11  profilanswer
 

Ce n'est pas une ecole d'inge, mais pour faire suite a notre discussion d'hier sur le retard des institutions francaises pour etre visible en dehors de France : une nouveaute interessante que je viens de decouvrir dans Le Monde de ce matin.
 

Citation :

Les "French economists" font école
LE MONDE | 21.02.07 | 14h23  •  Mis à jour le 22.02.07 | 08h08
 
La science économique française regorge de talents. Mais qui le sait ? Il fallait leur donner une vitrine. Jeudi 22 février, à 16 h 30, le premier ministre, Dominique de Villepin, inaugurera l'Ecole d'économie de Paris, qui comptera d'ici quelques années 250 à 300 chercheurs et 700 étudiants.
 
Les amateurs de belles pierres seront déçus. Aucun architecte de talent n'a été sélectionné pour cette nouvelle institution, hébergée dans des préfabriqués de l'Ecole normale supérieure (ENS), au 48, boulevard Jourdan, dans le 14e arrondissement de Paris.
 
 
L'innovation est ailleurs. Pour réunir en un même lieu des économistes de haut niveau, le président de cette nouvelle institution, Roger Guesnerie, professeur au Collège de France, et son directeur, Thomas Piketty, directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (Ehess), ont réussi une vraie prouesse. "C'était comme vouloir créer Microsoft en Union soviétique !",, s'amuse M. Piketty. Car celle que l'on appelle déjà la PSE - pour Paris School of Economics, en référence à l'illustre London School of Economics (LSE) - a dû, pour voir le jour, affronter bien des épreuves.
 
La PSE compte parmi ses membres fondateurs des grandes écoles (l'ENS, l'Ehess, l'Ecole nationale des Ponts et Chaussées, l'Institut national d'agronomie), mais aussi l'université Paris-I Sorbonne et le CNRS. Et, dans le monde de l'enseignement et de la recherche français, on ne marie pas comme ça des institutions qui ont leur histoire, leur culture, leur organisation et qui sont viscéralement attachées à leur identité.
 
"Nous aurions pu nous rassembler entre grandes écoles, raconte Daniel Cohen, professeur à l'ENS et vice-président de la PSE, nous avons fait un autre choix, plus complexe mais plus prometteur pour l'évolution du système universitaire."
 
A Paris-I, les dents ont grincé. La structure privée de la PSE ne plaît pas à tous, même si les études y sont gratuites. Car la nouvelle école a le statut d'une fondation. Dans un premier temps, l'Etat lui donne 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions apportés par des "fondateurs privés". L'assureur Axa et le courtier Exane apportent un million d'euros chacun. Nicolas Chanut, le PDG d'Exane, met de sa poche 500 000 euros.
 
Enfin, une fondation de droit américain, l'American Foundation for the PSE, contribue pour un million d'euros. Son président, Georges de Ménil, directeur d'études à l'Ehess depuis 1978 a un profil atypique à l'université. Cet héritier de la famille Schlumberger fait partie de ceux qui ont quitté la France pour les Etats-Unis en 1981, au lendemain de l'élection de François Mitterrand.
 
D'autres entreprises devraient rejoindre ces donateurs, dont Poweo et son PDG, Charles Beigbeder. "A terme, les fonds privés dépasseront les financements publics", ajoute M. Piketty, qui précise que la région et l'Etat verseront 40 millions pour les travaux, la région apportant aussi 1,5 million par an en frais de fonctionnement.
 
Autre sujet d'inquiétude au sein de Paris-I : la création de la PSE introduit un système à double vitesse. La nouvelle école labélisera certaines formations économiques de Paris-I, mais pas toutes. Son conseil scientifique en décidera, en fonction des publications des enseignants-chercheurs dans les plus grandes revues internationales. Tout comme il sélectionnera les projets de recherche.
 
La composition de ce conseil scientifique est prestigieuse. Treize de ses seize membres enseignent à l'étranger (Oxford, Cambridge, MIT, Harvard, Princeton,...). Trois ont eu le prix Nobel (Joseph Stiglitz, James Mirrlees, Amartya Sen). "Une fenêtre s'ouvre pour développer la recherche à l'université. C'est une chance pour la France", commente Antoine D'Autume, professeur à l'université Paris-I et vice-président de la PSE.
 
Enfin, la nouvelle école, n'offrant que des formations à partir du master, sélectionnera les meilleurs étudiants, ce que l'université, en théorie, ne fait pas à ce niveau de formation. "Malgré tout, le conseil d'administration de Paris-I a voté les statuts de la PSE", se réjouit M. Cohen. Certes, mais le vote a été serré.
 
Monique Canto-Sperber, directrice de l'ENS, très contestée au sein même de son école, n'a pas non plus caché ses réticences à la création de la PSE. "Elle n'a jamais menacé de se retirer du projet", concède Daniel Cohen. Mais le fait est qu'elle a voulu susciter d'autres projets concurrents. Désormais, elle se félicite que la PSE "soit présente sur le campus Jourdan de l'ENS", construit dans l'après-guerre pour les jeunes normaliennes.
 
Pour les autres institutions fondatrices de la PSE aussi, l'aventure est risquée. Pourront-elles ne pas se dissoudre dans la nouvelle école ? "Elles se demandent quelle épingle elles vont tirer du jeu", reconnaît M. Guesnerie. Les enseignants et chercheurs restent rémunérés par leur corps d'origine, mais ils officieront désormais au nom de la PSE. Voilà pourquoi, "dans la presse française, par exemple, nous continuerons à signer avec nos fonctions d'origine", précise M. Piketty.
 
Dans les revues internationales, en revanche, c'est la PSE qui sera mise en avant. Histoire de monter dans les classements internationaux en matière de recherche. Aujourd'hui, si l'on fait la somme de toutes les publications scientifiques des six institutions fondatrice, la PSE passe devant la LSE. Une performance qui permettra d'attirer plus d'étudiants étrangers "qui ne comprennent rien aujourd'hui à notre organisation", commente M. Guesnerie.
 
Et aussi de faire revenir des chercheurs français partis aux Etats-Unis. Philippe Aghion, qui enseigne à Harvard, et Esther Duflo, au MIT, ont pris un congé sans solde de six mois pour tenter l'aventure de la PSE. "Rien ne nous empêcherait non plus, un jour, de faire venir un ponte américain et de le payer aux tarifs en vigueur", poursuit Daniel Cohen.
 
Aux Etats-Unis, "chaque année, se tient un "job Market", un marché du travail, où les universités du monde entier recrutent leurs chercheurs en économie", explique Claudia Senik, professeur à la Sorbonne et responsable des relations extérieures à la PSE. "La France ne pouvait y participer" en raison de contraintes bureaucratiques et financières. "Nous sommes allés à Chicago en décembre 2006, avons reçu 80 candidatures pour un contrat de trois ans à la PSE. Nous en avons auditionné quatre. L'heureux élu aura un salaire compris entre 2 000 et 6 000 euros par mois", poursuit Mme Senik.
 
Enfin, l'Etat, même s'il a soutenu le projet, a eu du mal à abandonner sa tutelle. "Il n'est même pas au conseil d'administration. Il a mis l'argent mais a perdu la main", analyse Thomas Piketty.
 
Les équipes du ministère de la recherche et de la direction de l'enseignement supérieur auraient préféré maintenir un lien de dépendance par le canal financier. Ainsi, d'autres fondations du même type fonctionneront en dépensant les dotations de l'Etat, "ce qui veut dire que dans cinq ans, elles viendront lui redemander de l'argent", développe M. Piketty.
 
Pour la PSE, il n'en était pas question. L'argent public au capital de la fondation sera donc bloqué et seuls les intérêts financeront le fonctionnement de l'école. "C'était la seule manière de garantir notre autonomie vis-à-vis des partenaires privés et vis-à-vis de l'Etat. La fondation ne peut pas être une lessiveuse à subventions publiques", insiste M. Piketty. Une petite révolution...
 
Annie Kahn et Virginie Malingre
 
Article paru dans l'édition du 22.02.07.


 
 
http://www.lemonde.fr/web/article/ [...] 985,0.html


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966194
simboss
Posté le 22-02-2007 à 11:04:55  profilanswer
 

Ca serait plus a mettre dans le topic sur l'université selective...(ha bah c'est fait aussi :lol: )

 

Mais ca existe deja (genre a eurecom :o ) ce genre de structure, je trouve ca presque dommage de devoir encore creer un truc en plus, mais comme ca a l'air d'etre le seul moyen, vu les reticences des institutions classiques, pourquoi pas. Malgré tout l'article ne precise absolument pas le nombre d'eleves qui pourraient etre formés dans cette structure, c'est un peu etonnant, si le but est de faire un "CNRS" de l'eco, l'interet devient franchement moindre.

 

Dans un autre genre, c'est un francais qui est a la tete de CalTech, ingé ENSAM, il y a son interview dans sciences et avenir (je vais voir si on peut trouver le contenu de l'interview sur le net)

Message cité 2 fois
Message édité par simboss le 22-02-2007 à 11:07:15
n°966198
Oski
Posté le 22-02-2007 à 11:13:09  profilanswer
 

simboss a écrit :

Ca serait plus a mettre dans le topic sur l'université selective...(ha bah c'est fait aussi :lol: )
 
Mais ca existe deja (genre a eurecom :o ) ce genre de structure, je trouve ca presque dommage de devoir encore creer un truc en plus, mais comme ca a l'air d'etre le seul moyen, vu les reticences des institutions classiques, pourquoi pas. Malgré tout l'article ne precise absolument pas le nombre d'eleves qui pourraient etre formés dans cette structure, c'est un peu etonnant, si le but est de faire un "CNRS" de l'eco, l'interet devient franchement moindre.  
 
Dans un autre genre, c'est un francais qui est a la tete de CalTech, ingé ENSAM, il y a son interview dans sciences et avenir (je vais voir si on peut trouver le contenu de l'interview sur le net)


Premier paragraphe : "La science économique française regorge de talents. Mais qui le sait ? Il fallait leur donner une vitrine. Jeudi 22 février, à 16 h 30, le premier ministre, Dominique de Villepin, inaugurera l'Ecole d'économie de Paris, qui comptera d'ici quelques années 250 à 300 chercheurs et 700 étudiants." ;)


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966210
simboss
Posté le 22-02-2007 à 11:32:18  profilanswer
 

Oski a écrit :

Premier paragraphe : "La science économique française regorge de talents. Mais qui le sait ? Il fallait leur donner une vitrine. Jeudi 22 février, à 16 h 30, le premier ministre, Dominique de Villepin, inaugurera l'Ecole d'économie de Paris, qui comptera d'ici quelques années 250 à 300 chercheurs et 700 étudiants." ;)


 
oups  :pt1cable:  
 

Spoiler :

On va dire que c'est l'heure


 
Il y a qqch que je n'ai pas compris, ils esperent vraiment financer le tout avec uniquement du mecenat, ou ils veulent aussi vendre leur recherche?
Parce que le mecenat  ne suffit nulle part a ma connaissance, les entreprises ne sont pas des ONG...
Pour l'instant 4M/700 eleves=5700€/etudiant, c'est encore moins que la moyenne habituelle, alors que rien ne dit que ces dons seront renouvelés d'année en année.
 
Sinon l'interview de sciences et avenir ne semble pas etre en acces libre sur le net, rien de transcendant non plus dans son contenu, si ce n'est qu'on devrait peut etre le faire revenir en France le monsieur, il aurait une legitimité pour gerer certaines transformations dont peu peuvent se vanter.
 

n°966216
Oski
Posté le 22-02-2007 à 11:39:28  profilanswer
 

simboss a écrit :

oups  :pt1cable:  
 

Spoiler :

On va dire que c'est l'heure


 
Il y a qqch que je n'ai pas compris, ils esperent vraiment financer le tout avec uniquement du mecenat, ou ils veulent aussi vendre leur recherche?
Parce que le mecenat  ne suffit nulle part a ma connaissance, les entreprises ne sont pas des ONG...
Pour l'instant 4M/700 eleves=5700€/etudiant, c'est encore moins que la moyenne habituelle, alors que rien ne dit que ces dons seront renouvelés d'année en année.
 
Sinon l'interview de sciences et avenir ne semble pas etre en acces libre sur le net, rien de transcendant non plus dans son contenu, si ce n'est qu'on devrait peut etre le faire revenir en France le monsieur, il aurait une legitimité pour gerer certaines transformations dont peu peuvent se vanter.


Ce n'est pas 4M€ : ça c'est juste la part privée fournie au lancement. C'est marqué que la région financera à hauter de 1.5M€ par an, la part de l'état n'est pas indiquée et il est marqué quer "D'autres entreprises devraient rejoindre ces donateurs" et que "A terme, les fonds privés dépasseront les financements publics" :).


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966220
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 22-02-2007 à 11:44:01  profilanswer
 

Citation :

Dans un premier temps, l'Etat lui donne 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions apportés par des "fondateurs privés".  
[...]
L'argent public au capital de la fondation sera donc bloqué et seuls les intérêts financeront le fonctionnement de l'école.


Peut-on en déduire que l'Etat ne donne que 20 millions puis plus rien ?

n°966223
Oski
Posté le 22-02-2007 à 11:49:38  profilanswer
 

Bruyere a écrit :

Citation :

Dans un premier temps, l'Etat lui donne 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions apportés par des "fondateurs privés".  
[...]
L'argent public au capital de la fondation sera donc bloqué et seuls les intérêts financeront le fonctionnement de l'école.


Peut-on en déduire que l'Etat ne donne que 20 millions puis plus rien ?


Meme pas besoin de "déduire" quoi que ce soit si tu lis les deux derniers paragraphes de l'article ;).


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966229
simboss
Posté le 22-02-2007 à 11:59:43  profilanswer
 

Oski a écrit :

Ce n'est pas 4M€ : ça c'est juste la part privée fournie au lancement. C'est marqué que la région financera à hauter de 1.5M€ par an, la part de l'état n'est pas indiquée et il est marqué quer "D'autres entreprises devraient rejoindre ces donateurs" et que "A terme, les fonds privés dépasseront les financements publics" :).


 
Ha oui les promesses sont belles, mais dans les faits, ca me semble tres juste comme mode de fonctionnement, pourquoi les entreprises iraient toutes donner de l'argent comme ca alors qu'a priori elles n'en tirent que des avantages tres indirects? Pour comparer a ce que je connais, si les entreprises financent Eurecom, c'est parce qu'elles ont leur mot a dire sur les programmes, qu'elles sont associées au projets de recherche, et que les étudiants sont informés sur elles, et donc plus succeptibles de les rejoindre. La a part les probables avantages fiscaux associés au don, je ne vois pas ce qu'elles y gagnent.  
 

Bruyere a écrit :

Citation :

Dans un premier temps, l'Etat lui donne 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions apportés par des "fondateurs privés".  
[...]
L'argent public au capital de la fondation sera donc bloqué et seuls les intérêts financeront le fonctionnement de l'école.


Peut-on en déduire que l'Etat ne donne que 20 millions puis plus rien ?


 
Bah oui, c'est ca. Et je ne vois pas forcement l'interet, pour revenir (encore :o ) a eurecom, tout le monde est associé, l'Etat a travers Telecom Paris, des universités etrangeres et des entreprises, l'ecole n'est donc pas dependante de l'Etat, sans en etre pour autant completement independante. L'avantage est d'une part plus de fond evidemment, et aussi une plus grande securité pour l'ecole (l'Etat a les poches plus profondes que la plupart des entreprises, d'autant plus quand il s'agit d'education)

n°966235
Oski
Posté le 22-02-2007 à 12:04:53  profilanswer
 

simboss a écrit :

Ha oui les promesses sont belles, mais dans les faits, ca me semble tres juste comme mode de fonctionnement, pourquoi les entreprises iraient toutes donner de l'argent comme ca alors qu'a priori elles n'en tirent que des avantages tres indirects? Pour comparer a ce que je connais, si les entreprises financent Eurecom, c'est parce qu'elles ont leur mot a dire sur les programmes, qu'elles sont associées au projets de recherche, et que les étudiants sont informés sur elles, et donc plus succeptibles de les rejoindre. La a part les probables avantages fiscaux associés au don, je ne vois pas ce qu'elles y gagnent.


Et pourquoi ce ne serait pas exactement la même chose ici ?


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966238
markovito
Posté le 22-02-2007 à 12:07:52  profilanswer
 

simboss a écrit :

Ca serait plus a mettre dans le topic sur l'université selective...(ha bah c'est fait aussi :lol: )

 

Mais ca existe deja (genre a eurecom :o ) ce genre de structure, je trouve ca presque dommage de devoir encore creer un truc en plus, mais comme ca a l'air d'etre le seul moyen, vu les reticences des institutions classiques, pourquoi pas. Malgré tout l'article ne precise absolument pas le nombre d'eleves qui pourraient etre formés dans cette structure, c'est un peu etonnant, si le but est de faire un "CNRS" de l'eco, l'interet devient franchement moindre.

 

Dans un autre genre, c'est un francais qui est a la tete de CalTech, ingé ENSAM, il y a son interview dans sciences et avenir (je vais voir si on peut trouver le contenu de l'interview sur le net)

 

Comme quoi les classements ... on peut venir de l'ENSAM (que je n'ai vu en tete ou meme top 5 d'aucun classement apres une recherche rapide, je peux me tromper ) et finir president de Caltech  :jap:

 

Edit: c'est une boutade hein, ne debatez pas sur les lois de distribution normale ou les processus stochastiques pour m'expliquer qu'une personne exceptionnelle ne signifie rien etc ... :p

Message cité 1 fois
Message édité par markovito le 22-02-2007 à 12:12:32
n°966239
Oski
Posté le 22-02-2007 à 12:09:10  profilanswer
 

markovito a écrit :

Comme quoi les classements ... on peut venir de l'ENSAM (que je n'ai vu en tete ou meme top 5 d'aucun classement apres une recherche rapide, je peux me tromper ) et finir president de Caltech  :jap:


Oui enfin, mon petit doigt me dit qu'entre sa sortie de l'ENSAM et sa nomination à Caltech, il s'est passé un paquet de choses dans sa vie (et qui ont eu une plus grosse influence que son école d'origine...).


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966244
markovito
Posté le 22-02-2007 à 12:14:26  profilanswer
 

Oski a écrit :

Oui enfin, mon petit doigt me dit qu'entre sa sortie de l'ENSAM et sa nomination à Caltech, il s'est passé un paquet de choses dans sa vie (et qui ont eu une plus grosse influence que son école d'origine...).

 

Bon mon edit etait trop lent, Oski the bear est bien trop rapide et agile pour moi  :o

Message cité 1 fois
Message édité par markovito le 22-02-2007 à 12:14:43
n°966245
Oski
Posté le 22-02-2007 à 12:15:57  profilanswer
 

markovito a écrit :

Bon mon edit etait trop lent, Oski the bear est bien trop rapide et agile pour moi  :o


 :D  
 
Sinon pour Jean Lou Chameau (où l'ENSAM n'est même pas citée d'ailleurs) :
 
"Chameau received his secondary and undergraduate education in France and his graduate education in civil engineering from Stanford University. In 1980 he joined the civil engineering faculty at Purdue University, where he subsequently became full professor and head of the geotechnical engineering program. In 1991, he became the director of the School of Civil and Environmental Engineering at Georgia Tech. In 1994-95, he was the president of Golder Associates, Inc., an international geotechnical consulting company. He currently serves on the boards of directors for MTS Systems Corporation, Prime Engineering, and l'Ecole Polytechnique, was a trustee and treasurer of the Georgia Tech Research Corporation, also served as president of Georgia Tech Lorraine, the European platform of Georgia Tech."
 
http://president.caltech.edu/

Message cité 1 fois
Message édité par Oski le 22-02-2007 à 12:17:02

---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966250
markovito
Posté le 22-02-2007 à 12:23:18  profilanswer
 

Oski a écrit :

:D  
 
Sinon pour Jean Lou Chameau (où l'ENSAM n'est même pas citée d'ailleurs) :
 
"Chameau received his secondary and undergraduate education in France and his graduate education in civil engineering from Stanford University. In 1980 he joined the civil engineering faculty at Purdue University, where he subsequently became full professor and head of the geotechnical engineering program. In 1991, he became the director of the School of Civil and Environmental Engineering at Georgia Tech. In 1994-95, he was the president of Golder Associates, Inc., an international geotechnical consulting company. He currently serves on the boards of directors for MTS Systems Corporation, Prime Engineering, and l'Ecole Polytechnique, was a trustee and treasurer of the Georgia Tech Research Corporation, also served as president of Georgia Tech Lorraine, the European platform of Georgia Tech."
 
http://president.caltech.edu/


 
Belle carriere ma foi, donc Stanford PhD derriere, et il a surement du faire de belles choses a Georgia Tech.  
 
Sinon c'est marrant comme ils mentionnent son diplome de l'ENSAM comme undergrad alors que les ecoles d'inges presentent souvent leurs diplomes comme Masters a l'international, non ?  Et je pense honnetement qu'on voit quand-meme un peu plus de choses dans un cycle inge complet que dans un B.S. US, meme si ce dernier est fait a Caltech ?  
 
C'est une question que je me pose plutot qu'une affirmation, je precise.  

n°966255
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 22-02-2007 à 12:27:33  profilanswer
 

Oski a écrit :

Meme pas besoin de "déduire" quoi que ce soit si tu lis les deux derniers paragraphes de l'article ;).


Ce que dit la fin de l'article, c'est que PSE n'utilisera que les intérêts de ses fonds de départ.
 
Mais au début :

Citation :

Dans un premier temps, l'Etat lui donne 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions apportés par des "fondateurs privés".  


Est-ce que c'est tout le financement initial de l'Etat, ou est-ce que l'Etat va rajouter des subventions par la suite (sans pour autant participer au financement régulier) ? Autrement dit, est-ce que c'est là l'ensemble de la cagnotte initiale de PSE ou est-ce qu'il en manque une partie ? [:spamafote]

n°966257
simboss
Posté le 22-02-2007 à 12:28:13  profilanswer
 

Oski a écrit :

Et pourquoi ce ne serait pas exactement la même chose ici ?


 
Ca n'est en tout cas pas ce qui est dit, on parle de dons, la formulation est ambigue, on ne sait pas du tout qui gere quoi pour qui pour quoi. C'est peut etre simplement du aux limitations de l'article, qui n'allait pas reprendre tout les statuts du groupe, mais la on a l'impression que les entreprises donnent de l'argent comme on donne a une organisation humanitaire.
 
Reste que le projet pourrait fonctionner car la il s'agit d'un projet d'excellence, ou les entreprises ne serait ce que pour leur image sont pretes a mettre quelques billes, mais ca reste tres limité.

n°966260
simboss
Posté le 22-02-2007 à 12:30:11  profilanswer
 

markovito a écrit :

Belle carriere ma foi, donc Stanford PhD derriere, et il a surement du faire de belles choses a Georgia Tech.  
 
Sinon c'est marrant comme ils mentionnent son diplome de l'ENSAM comme undergrad alors que les ecoles d'inges presentent souvent leurs diplomes comme Masters a l'international, non ?  Et je pense honnetement qu'on voit quand-meme un peu plus de choses dans un cycle inge complet que dans un B.S. US, meme si ce dernier est fait a Caltech ?  
 
C'est une question que je me pose plutot qu'une affirmation, je precise.


 
C'est peut etre qu'aux US le principe du double diplome n'est pas comprehensible, et donc pour simplifier il a fallu retrograder un des deux diplomes en undergraduate, et forcement ca ne pouvait pas etre celui de Stanford.

n°966266
Oski
Posté le 22-02-2007 à 12:40:36  profilanswer
 

simboss a écrit :

C'est peut etre qu'aux US le principe du double diplome n'est pas comprehensible, et donc pour simplifier il a fallu retrograder un des deux diplomes en undergraduate, et forcement ca ne pouvait pas etre celui de Stanford.


Ce n'est pas un double diplôme, il a fait un PhD à Stanford ;).


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966268
Oski
Posté le 22-02-2007 à 12:42:15  profilanswer
 

Bruyere a écrit :

Ce que dit la fin de l'article, c'est que PSE n'utilisera que les intérêts de ses fonds de départ.
 
Mais au début :

Citation :

Dans un premier temps, l'Etat lui donne 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions apportés par des "fondateurs privés".  


Est-ce que c'est tout le financement initial de l'Etat, ou est-ce que l'Etat va rajouter des subventions par la suite (sans pour autant participer au financement régulier) ? Autrement dit, est-ce que c'est là l'ensemble de la cagnotte initiale de PSE ou est-ce qu'il en manque une partie ? [:spamafote]


Je cite donc l'article :  
 
"Les équipes du ministère de la recherche et de la direction de l'enseignement supérieur auraient préféré maintenir un lien de dépendance par le canal financier. Ainsi, d'autres fondations du même type fonctionneront en dépensant les dotations de l'Etat, "ce qui veut dire que dans cinq ans, elles viendront lui redemander de l'argent", développe M. Piketty.  
 
Pour la PSE, il n'en était pas question. L'argent public au capital de la fondation sera donc bloqué et seuls les intérêts financeront le fonctionnement de l'école. "C'était la seule manière de garantir notre autonomie vis-à-vis des partenaires privés et vis-à-vis de l'Etat. La fondation ne peut pas être une lessiveuse à subventions publiques", insiste M. Piketty."
 
Ce n'est pas clair pour toi ?


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966270
Oski
Posté le 22-02-2007 à 12:44:34  profilanswer
 

markovito a écrit :

Belle carriere ma foi, donc Stanford PhD derriere, et il a surement du faire de belles choses a Georgia Tech.  
 
Sinon c'est marrant comme ils mentionnent son diplome de l'ENSAM comme undergrad alors que les ecoles d'inges presentent souvent leurs diplomes comme Masters a l'international, non ?  Et je pense honnetement qu'on voit quand-meme un peu plus de choses dans un cycle inge complet que dans un B.S. US, meme si ce dernier est fait a Caltech ?  
 
C'est une question que je me pose plutot qu'une affirmation, je precise.


C'est surtout beaucoup plus simple comme ça. Là-bas on te demande où tu as fait ton undergrad et là tu réponds quoi ? En tout cas ça m'est déjà arrivé de présenter mes études en France comme des undergrad studies, ce qui fait d'autant plus de sens dans pas mal de cas que ceux qui partent aux US à la place de leur troisième année d'ingé n'auront en fait fait que 4 ans d'études en France (soit pile la durée de leur undergrad).


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966275
markovito
Posté le 22-02-2007 à 12:47:45  profilanswer
 

Oski a écrit :

C'est surtout beaucoup plus simple comme ça. Là-bas on te demande où tu as fait ton undergrad et là tu réponds quoi ? En tout cas ça m'est déjà arrivé de présenter mes études en France comme des undergrad studies, ce qui fait d'autant plus de sens dans pas mal de cas que ceux qui partent aux US à la place de leur troisième année d'ingé n'auront en fait fait que 4 ans d'études en France (soit pile la durée de leur undergrad).


 
Makes sense  ;)  

n°966279
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 22-02-2007 à 12:52:44  profilanswer
 

Oski a écrit :

Je cite donc l'article :  
 
"Les équipes du ministère de la recherche et de la direction de l'enseignement supérieur auraient préféré maintenir un lien de dépendance par le canal financier. Ainsi, d'autres fondations du même type fonctionneront en dépensant les dotations de l'Etat, "ce qui veut dire que dans cinq ans, elles viendront lui redemander de l'argent", développe M. Piketty.  
 
Pour la PSE, il n'en était pas question. L'argent public au capital de la fondation sera donc bloqué et seuls les intérêts financeront le fonctionnement de l'école. "C'était la seule manière de garantir notre autonomie vis-à-vis des partenaires privés et vis-à-vis de l'Etat. La fondation ne peut pas être une lessiveuse à subventions publiques", insiste M. Piketty."
 
Ce n'est pas clair pour toi ?


Il est clair qu'il y a une dotation initiale de l'Etat qui ne sera pas dépensée, ce n'est pas ça que je trouvais flou (relis attentivement mon dernier message). Ou alors laisse tomber, ce sera plus simple.  [:spamafote]

n°966286
Oski
Posté le 22-02-2007 à 12:59:50  profilanswer
 

Bruyere a écrit :

Il est clair qu'il y a une dotation initiale de l'Etat qui ne sera pas dépensée, ce n'est pas ça que je trouvais flou (relis attentivement mon dernier message). Ou alors laisse tomber, ce sera plus simple.  [:spamafote]


J'aime bien le "laisse tomber" genre c'est moi qui ai rien compris mais en grand seigneur tu veux bien ne pas me reprendre  :lol: .
 
Ton message donc :
 

Bruyere a écrit :

Est-ce que c'est tout le financement initial de l'Etat, ou est-ce que l'Etat va rajouter des subventions par la suite (sans pour autant participer au financement régulier) ? Autrement dit, est-ce que c'est là l'ensemble de la cagnotte initiale de PSE ou est-ce qu'il en manque une partie ? [:spamafote]


Alors je passerai vite fait sur l'incohérence de ton propos (soit c'est un financement "initial", soit c'est un financement "par la suite" ) et je te renvois à ce que j'ai mis en gras dans mon post d'avant dans les deux derniers paragraphes de l'article. Je n'ai pas mis en gras la partie sur l'argent bloqué et les intérêts si tu "relis attentivement", mais bien la partie ou il parle de fondations qui reviennent plus tard demander de l'argent à l'état et où il dit qu'il n'est pas question pour PSE de faire la même chose.
 
Ce qui veut dire si tu as besoin de traduction supplémentaire que non, PSE ne prévoit pas de recevoir d'autres subventions du même genre de l'état.


---------------
I like work. It fascinates me. I can sit and look at it for hours. - Jerome K. Jerome
n°966289
LoveLondon
Posté le 22-02-2007 à 13:04:19  profilanswer
 

Oski a écrit :

J'aime bien le "laisse tomber" genre c'est moi qui ai rien compris mais en grand seigneur tu veux bien ne pas me reprendre  :lol: .
 
Ton message donc :
 
 
Alors je passerai vite fait sur l'incohérence de ton propos (soit c'est un financement "initial", soit c'est un financement "par la suite" ) et je te renvois à ce que j'ai mis en gras dans mon post d'avant dans les deux derniers paragraphes de l'article. Je n'ai pas mis en gras la partie sur l'argent bloqué et les intérêts si tu "relis attentivement", mais bien la partie ou il parle de fondations qui reviennent plus tard demander de l'argent à l'état et où il dit qu'il n'est pas question pour PSE de faire la même chose.
 
Ce qui veut dire si tu as besoin de traduction supplémentaire que non, PSE ne prévoit pas de recevoir d'autres subventions du même genre de l'état.


 
 
C'est marrant comme au final les gens perdent le sens d'un post.
J'imagine que tu as poste cet article pour mettre en avant le regroupement d'ecole ou les problematiques de visibilite a l'international.
 
Au final on se retrouve a pinailler sur les financement publique.
 
J'ai tout de meme l'impression que notre ami Bruyere a tendance a se perdre dans les details et a du mal a discerner le message global / sens qui ressort... Manque de recul?


Message édité par LoveLondon le 22-02-2007 à 13:04:44
n°966294
tfh
Posté le 22-02-2007 à 13:16:12  profilanswer
 

rui a écrit :

attends, dans certains entretiens on te demande pourquoi tu as fait 5/2 , "ah tu viens pas de MP*" "quel etait ton classement a l'X?" etc.. :o


 
Vive la SG!  
"Hmm supelec en 3/2 , pourquoi t'as pas fait 5/2 ?"
 
 


---------------
For he who makes a beast of himself gets rid of the pain of being a man.
n°966302
Bruyere
El sueño de la razón
Posté le 22-02-2007 à 13:39:09  profilanswer
 

Oski a écrit :

J'aime bien le "laisse tomber" genre c'est moi qui ai rien compris mais en grand seigneur tu veux bien ne pas me reprendre  :lol: .


"Laisse tomber" parce ce n'est pas franchement important, désolé si tu te sens agressé, ce n'était pas mon but.  :)  
 

Oski a écrit :

Alors je passerai vite fait sur l'incohérence de ton propos (soit c'est un financement "initial", soit c'est un financement "par la suite" ) et je te renvois à ce que j'ai mis en gras dans mon post d'avant dans les deux derniers paragraphes de l'article. Je n'ai pas mis en gras la partie sur l'argent bloqué et les intérêts si tu "relis attentivement", mais bien la partie ou il parle de fondations qui reviennent plus tard demander de l'argent à l'état et où il dit qu'il n'est pas question pour PSE de faire la même chose.


Citation :

Dans un premier temps, l'Etat lui donne 20 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 4 millions apportés par des "fondateurs privés".


Ce qui n'exclut donc pas de faire une dotation ultérieure (cf le "dans un premier temps" ).
 

Citation :

L'argent public au capital de la fondation sera donc bloqué et seuls les intérêts financeront le fonctionnement de l'école. "C'était la seule manière de garantir notre autonomie vis-à-vis des partenaires privés et vis-à-vis de l'Etat. La fondation ne peut pas être une lessiveuse à subventions publiques", insiste M. Piketty. Une petite révolution...  


Tout ce que ça dit, c'est que PSE compte ne pas dépenser l'argent donné par l'Etat et que, par exemple, celui-ci ne versera pas une certaine somme annuellement. En quoi est-ce que ça exclut la situation suivante : l'Etat donne 20 millions maintenant ("dans un premier temps" ) puis, par exemple, fait une autre subvention dans 6 mois (l'ensemble de ces 2 dotations constituant un "financement initial" dont seuls les bénéfices seront utilisés, j'entend par là un financement au début de la vie de cette école, par opposition à un financement régulier). Ca n'impliquerait pas pour autant que PSE aille réclamer de l'argent à l'Etat dans 5 ans pour assurer son fonctionnement.
 
Mais comme je te l'ai dit : laisse tomber. Je ne vois pas d'intérêt à discuter de ça avec toi (surtout sur ce ton), et ça ne m'étonnerait pas que ça soit aussi ton cas.
 

Citation :

J'ai tout de meme l'impression que notre ami Bruyere a tendance a se perdre dans les details et a du mal a discerner le message global / sens qui ressort... Manque de recul?


Ce sont manifestement des propos qui ont pour but de chercher la merde, je ne comprend pas bien ce que tu y gagnes. :??:


Message édité par Bruyere le 22-02-2007 à 13:39:32
mood
Publicité
Posté le   profilanswer
 

 Page :   1  2  3  4  5  ..  18  19  20  ..  23  24  25  26  27  28

Aller à :
 

Sujets relatifs
Ecoles d'info, que choisir ?PREPAS PERMETTANT PREPARER CONCOURS ECOLES DE COMMERCE
ecoles informatiqueecoles informatique
.JD 2007, perspectives en Banques d'affaires
écoles d'ingénieurs après un DUT GEIIEcoles d'informatique
Ecoles payantes: Pourquoi ? (Eviter les trolls svp) 
Plus de sujets relatifs à : Ecoles d'Ingénieurs : Les classements en 2007


Copyright © 1997-2025 Groupe LDLC (Signaler un contenu illicite / Données personnelles)